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Aurialie Jublin

La chute de Take Eat Easy, une mauvaise nouvelle pour la bulle internet? | Slate.fr - 0 views

  • Au bout du compte, seule une toute petite minorité des projets arrive en position hégémonique, puisque le principe est qu’il n’y a qu’un vainqueur par secteur (la plateforme arrivée en premier rafle tout le marché, puisque personne n’a besoin d’un deuxième Uber, d’un deuxième Airbnb ou d’un deuxième Blablacar, avec un peu moins de chambres à louer, de chauffeurs disponibles ou de covoitureurs potentiels). L’aventure s’arrête donc au moment où les équipes se retrouvent à cours d'argent et que plus personne n'est prêt à parier un nouveau tour de table. Et plus la croissance aura été forte et rapide, plus le bordel laissé derrière sera impressionnant, ce qu’on a mesuré aux réactions outrées de restaurateurs ou de livreurs apprenant qu’ils ne seraient pas payés pour le mois de juillet.
  • Faut-il y voir un début d'éclatement de bulle? Difficile de tirer des conclusions, mais la succession de plusieurs annonces de redressement judiciaires d'autres start-up médiatiques comme Take Eat Easy soulève la question selon le rédacteur en chef du magazine En-Contact, spécialisé dans la relation client, qui écrit dans un billet d'humeur: «On peut se poser la question tant la capacité à brûler du cash de ces entreprises a été réelle, voire parfois stratosphérique et ferait sourire le moindre patron de TPE ou PME dont l’obsession quotidienne est le niveau de sa trésorerie, et qui prend des mesures de sauvegarde dès lors que son compte professionnel est proche de zéro ou déjà en dessous.» Les modèles grand public sont aussi plus sexy et simples à comprendre (en tout cas, c'est l'impression qu'ils peuvent donner), et cet aspect a tendance à attirer les «meetoo» et les «copycats», comme l'explique Stéphane Schultz, attirés par la le succès de la première phase de recherche de modèle économique, et qui créent «des services identiques et “adaptés” à un pays ou une situation particulière.»
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    "Ce modèle implique une tension permanente entre le risque inhérent de l'activité, qui dépense beaucoup d'argent, et le potentiel de valorisation, lié à une forte croissance: «Il s'agit d'un choix à faire entre croissance et rentabilité. Soit on est rentable très vite avec une faible croissance, soit c'est l'inverse.» «On ne peut pas à la fois reprocher à l'équipe de Take Eat Easy de s'être plantée, reconnaît l'investisseur, et encenser Uber qui lève des milliards», car dans les deux cas la logique est la même, même si les ordres de grandeur n'ont rien à voir: l'argent levé accélère l'hyper-croissance au prix d'énormes dépenses. «Uber est toujours dans sa phase de croissance», ajoute Stéphane Schultz, et son expansion toujours en cours."
julien camacho

Robert Gordon : La mort de l'innovation, la fin de la croissance | Video on TED.com - 0 views

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    L'économie américaine a augmenté frénétiquement pendant deux siècles. Sommes-nous les témoins de la fin de la croissance ? L'économiste Robert Gordon présente 4 raisons pour lesquelles la croissance américaine est peut-être en train de ralentir, et détaille les facteurs tels que une dette pandémique et une croissance des inégalités, qui peuvent faire entrer les États-Unis dans une période de stagnation dont nous ne pourrons pas nous sortir grâce à l'innovation.
julien camacho

Le double épuisement de nos sociétés industrialisées, Points de vue - 0 views

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    Les économies industrialisées sont confrontées à la menace d'un double épuisement : épuisement de leur modèle de croissance d'une part, épuisement du capital naturel d'autre part. Or ces sociétés se sont construites sur la croissance économique et sur les prélèvements sur l'environnement. Dès lors, que faire ? Au-delà de la grave crise conjoncturelle qui frappe les pays industrialisés, peut-on relancer leur croissance ? Peut-être. Peut-on le faire sans répondre à la dégradation environnementale ? Certainement pas.
abrugiere

Christian Chavagneux, Alternatives Economiques - La croissance c'est fini ! - Libre pro... - 0 views

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    Les pays avancés seraient-ils condamnés à la croissance faible? Ce n'est pas seulement la France qui est en panne, la Zone euro s'est enfoncée dans le marasme. Même l'Allemagne et les pays du Nord marquent le coup. Certes, les pays anglo-saxons et surtout les Etats-Unis semblent pouvoir faire cavalier seul. Mais, la croissance potentielle a bien reculé. Alors, faut-il donner raison à l'économiste Robert Gordon qui prédit que nous serions entrés dans une phase de stagnation séculaire? Pour en parler, Xerfi Canal a reçu Christian Chavagneux, économiste et éditorialiste à Alternatives Economiques.
Aurialie Jublin

Isaac Getz : « L'organisation où les salariés sont libres vaincra toujours le... - 1 views

  • 1/ Pensez-vous que les pratiques managériales actuelles soient un frein à l’innovation et à la croissance en entreprise ?Isaac Getz : C'est une évidence, car toute innovation commence par une idée partagée. Or l'entreprise traditionnelle n'encourage pas ce partage, voire l'empêche. Quant à la croissance organique, elle ne provient que par l'innovation. C'est justement parce que les entreprises traditionnelles ne parviennent pas à être innovante durablement qu'elles recourent tant à la croissance externe par l'acquisition.
  • la libération de l'entreprise est une transformation radicale et elle commence par l'abandon de l'égo par le N+1. Quant aux managers, certes, une partie ne sera pas très enthousiaste par la transformation qui leur ôte du pouvoir et les invite à devenir des leaders au service de leurs équipes. Ces managers, il faut les former, coacher, voire inviter ceux qui ne s’accommodent pas de ce changement à évoluer vers d’autres missions dans l’entreprise, tout en gardant leur salaire, bien sûr.
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    Professeur à l'ESCP et co-auteur de « Liberté & Cie, Quand la liberté des salariés fait le bonheur des entreprises », Isaac Getz est spécialiste de l'innovation et du leadership libérateur. Il propose aux entreprises et à leurs dirigeants une méthode pour repenser et transformer leur modèle managérial en levier de croissance.
julien camacho

Erik Brynjolfsson : La solution pour la croissance ? Faire la course avec les machines.... - 0 views

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    Alors que les machines s'approprient davantage de travail, beaucoup se retrouvent sans emploi ou voient leurs augmentations de salaire sans cesse repoussées. Est-ce la fin de la croissance ? Non, selon Erik Brynjolfsson -- ce sont simplement les difficultés grandissantes d'une économie radicalement réorganisée. Un cas fascinant qui expose pourquoi les grandes innovations sont devant nous… si nous considérons les ordinateurs comme faisant partie de notre équipe.
Aurialie Jublin

Emploi et croissance : l'avenir appartient à ceux qui start-up - 0 views

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    "Neuf brillants jeunes créateurs d'entreprises technologiques européens lancent un Manifeste des start-up. L'objectif : faire de l'esprit d'entreprise numérique un véritable levier de croissance et d'emploi. Le potentiel semble immense. "
hubert guillaud

Comment la technologie détruit la classe moyenne - NYTimes.com - 0 views

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    Sommes-nous en danger de perdre la "course contre la machine", comme l'affirment Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee dans leur livre ? Les machines intelligentes nous menacent-elles de la misère à long terme, comme le prophétisent les économistes Jeffrey D. Sachs et Laurence J. Kotlikoff ? Avons-nous atteint la fin du travail, comme le déplore Noah Smith dans The Atlantic ? Les économistes ont pourtant toujours rejeté l'hypothèse selon laquelle l'augmentation de la productivité du travail réduit inévitablement l'emploi, notamment car celui-ci se déplace. Les ordinateurs et les robots ne sauront pas demain faire toutes les tâches à moindre coût. S'ils excellent dans les tâches de routines, ces tâches ne sont pas le fait de tous les emplois. Les robots et les machines ont du mal à remplacé ceux qui accomplissent des tâches abstraites (qui nécessitent la résolution de problèmes) et les tâches manuelles qui exigent de pouvoir s'adapter à une situation ou de l'interaction avec des humains. "L'informatisation a donc favorisé la polarisation de l'emploi, au profit d'emplois très bien payés et très mal payés, tandis que les emplois dans le milieu ont diminué." "Donc, l'informatisation ne réduit pas la quantité des emplois, mais plutôt dégrade la qualité des emplois pour un sous-ensemble important de travailleurs" Ce changement de la structure de l'emploi explique en partie la hausse des inégalités de revenus. Pour répondre à ce défi, l'avenir est assurément à une meilleure éducation et notamment avec la croissance de la demande en emplois semi-spécialisés, combinant tâches de routines et tâches abstraites, comme le font les "nouveaux artisans", métiers de la réparation ou certains types de services à la personne.
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    Sommes-nous en danger de perdre la "course contre la machine", comme l'affirment Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee dans leur livre ? Les machines intelligentes nous menacent-elles de la misère à long terme, comme le prophétisent les économistes Jeffrey D. Sachs et Laurence J. Kotlikoff ? Avons-nous atteint la fin du travail, comme le déplore Noah Smith dans The Atlantic ? Les économistes ont pourtant toujours rejeté l'hypothèse selon laquelle l'augmentation de la productivité du travail réduit inévitablement l'emploi, notamment car celui-ci se déplace. Les ordinateurs et les robots ne sauront pas demain faire toutes les tâches à moindre coût. S'ils excellent dans les tâches de routines, ces tâches ne sont pas le fait de tous les emplois. Les robots et les machines ont du mal à remplacé ceux qui accomplissent des tâches abstraites (qui nécessitent la résolution de problèmes) et les tâches manuelles qui exigent de pouvoir s'adapter à une situation ou de l'interaction avec des humains. "L'informatisation a donc favorisé la polarisation de l'emploi, au profit d'emplois très bien payés et très mal payés, tandis que les emplois dans le milieu ont diminué." "Donc, l'informatisation ne réduit pas la quantité des emplois, mais plutôt dégrade la qualité des emplois pour un sous-ensemble important de travailleurs" Ce changement de la structure de l'emploi explique en partie la hausse des inégalités de revenus. Pour répondre à ce défi, l'avenir est assurément à une meilleure éducation et notamment avec la croissance de la demande en emplois semi-spécialisés, combinant tâches de routines et tâches abstraites, comme le font les "nouveaux artisans", métiers de la réparation ou certains types de services à la personne.
Christophe Gauthier

Start-up. Ouest-France lance OFF7, son accélérateur dédié - 0 views

  • C’est parti, le groupe Ouest-France en pleine transition digitale se mobilise pour les start-up avec la création d’OFF7, son accélérateur. Lancé avec l’appui de Birming Group
  • Nous souhaitons créer un écosystème numérique pour aider les start-up à grandir, explique Fabrice Bazard, porteur du projet et Directeur des activités numériques du groupe Ouest-France, c’est tout le groupe et nos experts qui vont se mobiliser. »    OFF7 veut offrir un soutien efficace aux start-up sélectionnées, un accès aux audiences, aux marchés, à une force commerciale. Accompagner, mais aussi tester les marchés, pour générer de  la croissance et façonner les business model. En plus d’un apport de capital pouvant aller jusqu'à 150 000€, OFF7 c’est aussi l'accès à l’expertise numérique du groupe et à l’expérience métier sur des marchés spécifiques
  • « L'idée c'est de tester les idées via nos audiences et à la fois d'accélérer notre transformation numérique » précise Fabrice Bazard. Un gain de temps des deux côtés. Il s’agit de co-création, de mise en place de relais de croissance pour un groupe déjà fortement impliqué comme média numérique avec près de 6 millions de visiteurs uniques par mois, sur les sites Ouest-France.fr et les sites d’annonces spécialisés sur l’immobilier ou l’automobile par exemple.
  • ...7 more annotations...
  • a minima lancé son premier prototype ou service. Huit d’entres elles seront sélectionnées pour un démarrage à la mi-juin
  • L’incubateur proposera des champs d’expérimentation et de tests à la hauteur de ses audiences et de son réseau. Et plus largement c’est toutes les entités du groupes qui seront sollicitées aux côtés des jeunes entreprises ( la rédaction, Ouest-France entreprises, Ouest-France multimédia, Précom, le Pôle mer, Additi,…)
  • Etre sélectionné par OFF7, c’est 12 mois d’accélération au coeur d’un écosystème de start-up et d’un grand groupe média diversifié. Un programme co-construit avec Birming Group qui donnera accès à un large pool d’experts dans des domaines très variés
  •  En trois ans, le groupe a multiplié les projets, en adaptant ses outils, en organisant sa rédaction, en développant de façon spectaculaire ses audiences et en lançant différents produits, dont l’édition du soir, premier journal 100% digital de France.
  • Sophie FUCHS. Editeur Ouest-France Entreprises
  • Fabrice Bazard, Directeur des Services Numériques, Groupe Ouest-France, fabrice.bazard@ouest-france.fr, 02.99.32.60.67 Florian Hervéou, Responsable des programmes Startups, Birming Group, florian.herveou@birming-group.com , 06-20-39-22-45
  • Birming Group Birming Group est une société spécialisée en stratégie en entreprises. Ces interventions sont centrées sur les problématiques de croissance, de différenciation et d’innovation. Birming Group accompagne tout type d’entreprise dans la transformation ou la création de leurs modèles économiques. Le monde change pour tout le monde. Présent à Nantes, Marseille et Toulouse, Birming Group intervient dans de nombreux programmes d'accélération en France et a créé le pré-accélérateur Opération Eléphant. Cette société est à l'origine de la création du Startup Palace à Nantes, un espace de plus de 1000 m2 à Nantes dédié à l'open innovation  
Aurialie Jublin

Pourquoi les patrons peinent à recruter | Alternatives Economiques - 0 views

  • fin 2017, 48 % des embauches de plus d’un mois étaient signées en CDI, un taux inédit depuis mi-2008.
  • « Les entreprises qui ont du mal à recruter signent davantage de CDI pour tenter de garder les effectifs », note Denis Ferrand, directeur général de Coe-Rexecode, un think-tank proche du patronat. « Même s’il ne faut pas les surestimer, les difficultés de recrutement se font de plus en plus sentir », confirme Pascal Blain, directeur de Pôle Emploi Auvergne Rhône-Alpes. Autre signal, depuis janvier 2017, les patrons de l’industrie déclarent davantage de difficultés du côté de l’offre (leur capacité à produire) que du côté de la demande (le manque de commandes). Le taux d’utilisation des capacités de production s’élevait début 2018 à 85,8 %, un niveau qui n’avait pas été atteint depuis dix ans.
  • Ces difficultés des recruteurs s’expliquent aussi par un contexte d’amélioration du marché du travail. 250 000 emplois ont été créés en 2017 en France. Une belle performance qui fait suite à des années 2015 et 2016 elles aussi dynamiques. Du coup, les clignotants de l’emploi sont plutôt au vert. Et les candidats sont moins nombreux à devoir se partager les offres. Ainsi, outre un taux de chômage au plus bas depuis 2009 (à 8,9 % en France métropolitaine), l’indice de tension sur le marché du travail – soit le rapport entre le nombre d’offres collectées par Pôle emploi et le nombre de demandeurs d’emploi inscrits –remonte depuis plusieurs trimestres. Mi-2017, on comptait 55 offres d’emploi pour 100 inscrits à Pôle Emploi, contre 42 offres pour 100 chômeurs fin 2014.
  • ...12 more annotations...
  • Dans ce cadre d’éclaircie sur l’emploi, les problèmes bien réels des entreprises à trouver chaussure à leur pied ne doivent pourtant pas être surestimés. En 2017, 37,5 % des projets de recrutement étaient jugés difficiles. C’est certes plus qu’en 2016 (32,4 %) mais c’est moins qu’en 2012 (42,6 %).
  • De son côté, Denis Ferrand se veut beaucoup moins rassurant : « Les difficultés de recrutement touchent tous les secteurs. Et la première raison citée par les chefs d’entreprise, c’est le niveau de qualification ». « L’inquiétude que l’on peut avoir, c’est que la croissance soit freinée par manque de main d’œuvre qualifiée », poursuit-il. Il se pourrait qu’à moyen terme, la croissance atteigne un plafond pour ces raisons-là, et qu’on ait un taux de chômage structurel autour de 9 % ».
  • a Cour des Comptes dresse ainsi un bilan mitigé du « plan 500 000 » mis en place par François Hollande en 2016-2017. Les sages lui reprochent non seulement de ne pas avoir eu d’effet significatif sur le taux d’insertion dans l’emploi (51,2 % en 2016 soit sensiblement le même taux qu’en 2015) mais aussi d’avoir dépassé le budget alloué d’un demi-milliard d’euros.
  • Un jugement que ne partage pas Audrey Pérocheau, directrice de la formation à Pôle Emploi : « Actuellement en France, la formation a un effet positif très net sur l’emploi. Avec ce plan 500 000, nous avons doublé l’effort de formation, et nous avons touché des publics éloignés de l’emploi. Malgré cela, nous avons maintenu un taux d’accès à l’emploi de 51,2 % pour les demandeurs qui ont suivi une formation, ce qui prouve qu’il y avait un besoin »
  • Selon l’OCDE en effet, 23,4 % des salariés français de 15 à 64 ans sont sous-qualifiés, un taux plutôt élevé au regard des voisins européens.
  • A l’inverse, 11,6 % des salariés français sont surqualifiés, un taux plus faible que les autres pays comparables. La France se situe loin des pays les plus durement touchés par la crise économique (Portugal, Grèce, Italie, Espagne), dans lesquels le phénomène de déclassement est particulièrement spectaculaire. 
  • Dans une étude récente, Pôle Emploi analysait les 3,2 millions d’offres déposées en 2017. Et constatait que 2,9 millions d’entre elles avaient été pourvues dans l’année. Sur les 300 000 offres non-pourvues, 97 000 ont été annulées par les employeurs (parce que le besoin a disparu ou que le budget manque), et 53 000 offres sont toujours en cours. Restent donc 150 000 abandons de recrutement faute de candidats, soit seulement 4,7 % des offres. Sur ces 150 000 abandons, l’employeur a généralement reçu des candidatures (87 % des cas), mais n’a pas donné suite, essentiellement par pénurie de formation aux compétences nécessaires (51 % des cas).
  • il y en aurait en France entre 110 000 et 180 000 postes durables (CDI ou CDD de plus de six mois), non pourvus faute de candidats. Les combler grâce à des formations ciblées serait bien sûr positif. Mais cela ne permettrait pas de baisser sensiblement le nombre de demandeurs d’emploi (5,6 millions d’inscrits à Pôle Emploi en catégorie ABC).
  • Pour Morad Ben Mezian, le « tout formation » ne peut résoudre ces problèmes d’inadéquation entre l’offre et la demande. D’où la nécessité, estime cet expert de la formation professionnelle de recourir à des outils, comme les plates-formes de ressources humaines financées par les pouvoirs publics ou les branches professionnelles, pour les aider à mieux identifier les compétences dont elles ont besoin. « Lorsque les entreprises comprennent que la formation peut améliorer leur compétitivité, elles n’hésitent plus. » 
  • t toujours multi-factoriel », insiste Stéphane Ducatez.  Les employeurs reconnaissent également que les difficultés viennent parfois de leur propre fait, entre recrutement trop urgent, manque de moyens financiers, ou difficultés liées au processus interne de recrutement.
  • Avec une croissance supérieure et une meilleure formation, les non-diplômés trouveraient-ils vraiment un emploi, eux qui sont le plus touchés par le chômage ? Denis Ferrand en doute : « Le taux d’emploi* des non-diplômés ne cesse de reculer en France, contrairement à nos voisins européens. On peut se demander si les Bac+5 ne prennent pas les places des Bac +3, et ainsi de suite, poussant les sans diplômes vers le chômage ou l’inactivité »
  • Si les pays étrangers font un peu mieux que nous sur le plan du chômage, poursuit l’économiste, cela s’explique avant tout pour d’autres raisons : « La France a une démographie qui reste dynamique, avec 150 000 actifs en plus chaque année, et des gains de productivité qui restent assez élevés. Ces deux éléments empêchent une baisse rapide du chômage », assure Eric Heyer. Il faut en effet sans cesse créer davantage d’emplois pour absorber les nouveaux-venus sur le marché de l’emploi et plus une entreprise se montre efficace – plus elle optimise son organisation du travail et son appareil de production via la robotisation par exemple – moins elle a besoin de recruter. « L’Allemagne n’a pas cette démographie dynamique, l’Espagne n’a pas les gains de productivité. L’Italie n’a ni l’un ni l’autre. C’est donc plus simple pour eux de faire baisser le chômage, formation ou pas ».  
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    "5,6 millions de chômeurs d'un côté, des entreprises qui déclarent avoir du mal à recruter de l'autre… A première vue, le problème du marché du travail français semble frappé au coin du bon sens : les demandeurs d'emploi ne sont pas assez formés. Mais est-ce si simple ?"
Aurialie Jublin

Le DRH du XXI ème siècle | Le nouvel Economiste - 1 views

  • A l’aune de ces nouvelles tendances, la relation contractuelle avec l’entreprise se redéfinit. “L’operating system” des entreprises, jadis basé sur les processus et la hiérarchie, migre vers la transversalité et le lien social. L’une des missions prioritaires des DRH ? Accompagner ce changement.
  • Beaucoup de transformations viennent par le recrutement et la formation. La réussite de l’entreprise dépend donc des opérationnels. Le DRH est bien placé pour identifier les champions de demain. “La fonction RH est la personne qui est responsable des talents, de leur recrutement et leur développement”, estime Alexandre Pachulski. La formation est un domaine propice pour aider à transformer l’entreprise et engager les collaborateurs. Le recrutement est aussi un processus dans lesquel s’incarne très bien le collaboratif. Plus aucune entreprise ne recrute un salarié sur la base du jugement d’un seul manager.
    • Aurialie Jublin
       
      Qui pour remplacer le DRH dans une société de l'individu autonome en réseau ?
  • Soumis à des stress multiples, partenaires sociaux, salariés, directions métiers, il s’assure avant tout qu’il n’y pas de conflits. Passer d’un mode contrôle-commande à un mode de reconnaissance et d’autonomie dans une organisation n’est pas facile. “Les DRH ne doivent plus s’occuper des individus mais du collectif. Ils passent du je au nous”, résume Alexandre Pachulski.
  • ...1 more annotation...
  • Le DRH du XXIe siècle sera avant tout hybride. Il doit avoir une connaissance de la technologie – ce qui irrigue la transformation des organisations – mais aussi connaître les métiers, et avoir une culture internationale. Audacieux et innovant, dynamique et participatif, il ne doit pas être un chef du personnel engoncé dans des logiques de règlement ou de contrat. Plus architecte que spécialiste, il captera les tendances et comprendra les grandes modifications sociétales. Ces dimensions ne s’apprennent pas forcément dans les écoles et les universités.
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    L'entreprise du futur sera collaborative ou ne sera pas Pour accompagner ces changements, la fonction ressources humaines va devoir se transformer. Ses responsables, les DRH, sont âprement sollicités : mobilité, réseaux sociaux, télétravail, collaboratifs, génération Y, les facteurs de changement, majeurs, se multiplient. Les responsables de la valorisation du capital humain sont les pilotes naturels de ces mutations. Ces dernières sont aussi des opportunités : les ressources, dites humaines sont celles qui font la différence, offrent des opportunités, permettent de sortir du lot de la concurrence, bref accélèrent la croissance. A condition toutefois de parvenir à relever quelques enjeux, à commencer par la maîtrise du numérique ou la gestion des fameux "digital natives"…
Aurialie Jublin

A quoi ressemblera le travail demain ? - Mode(s) d'emploi - 0 views

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    L'entreprise est imaginée sous 4 formes d'écosystème : - l'écosystème solaire, où l'entreprise est au centre d'une galaxie de sociétés partenaires, sous et co-traitantes (par opposition au modèle de croissance reposant sur l'intégration verticale) ; - L'excubation, où l'entreprise va encourager et financer l'éclosion de startups accolées à elle, plutôt que de chercher à faire la révolution en interne ; - L'open source, où un ensemble de sociétés et organisations créé de la valeur autour d'un bien ou d'un service commun ; - L'intermédiation, qui valorise avant tout la co-création et une répartition plus distribuée de la valeur.
julien camacho

Quand les robots remplaceront les hommes - Economie Matin - 2 views

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    Un court article de Jean-Michel Billaut, gourou de l'internet français, qui a le mérite d'extraire les principaux sujets de controverses du scénario de la robotisation massive de nos sociétés. L'esclave était le prototype du robot 0.0, le prolétaire sa version 1.0, et les robots biologistes constitueront la prochaine étape du robot 2.0. Les modèles d'innovation qui supportent la croissance, ainsi que la répartition des richesses produites, devront évoluer pour offrir un avenir à la "troisième révolution industrielle".
Aurialie Jublin

Benoît Hamon veut développer les Scop - La Tribune - 0 views

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    Le ministre Benoît Hamon a présenté devant le Conseil économique, social et environnemental ce qu'il souhaite faire pour favoriser le développement des sociétés coopératives et participatives (Scop). Soutenir la croissance des Scop n'est pas, selon le ministre, un principe idéologique, mais plutôt une action pragmatique. Car les Scop résistent mieux et durablement aux difficultés économiques. Ce, "pour la raison simple que la totalité de leur excédant est reversé dans l'entreprise. Les Scop ne sont pas tendues par un objectif de rémunération du propriétaire en capital de l'entreprise".
julien camacho

L'énorme potentiel de LinkedIn, le "Facebook sérieux des pros" - Le Nouvel Ob... - 0 views

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    Avec ses 225 millions de profils et ses deux nouveaux utilisateurs chaque seconde, LinkedIn est le réseau social professionnel à la plus forte croissance. Selon une étude intitulée "LinkedIn, the serious network" publiée ce mardi 2 juillet par faberNovel, LinkedIn représente "un géant sous-estimé de la technologie, avec un énorme potentiel".
julien camacho

Étude - La dynamique d'internet. Prospective 2030 | Centre d'analyse stratégique - 1 views

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    La dynamique d'internet influence l'ensemble de notre économie, offrant de réelles opportunités de croissance mais obligeant des secteurs entiers à s'adapter. Plus largement, internet bouleverse les organisations, les modes de production, le travail, le rapport au savoir et à la connaissance, l'expression démocratique, les liens sociaux et le rôle de la puissance publique.Nous ne sommes qu'à l'aube des transformations numériques de nos sociétés.
Aurialie Jublin

Génération Facebook : un futur trésor pour l'entreprise ! | Le Cercle Les Echos - 2 views

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    Comment dès maintenant se préparer à accueillir cette génération qui déferlera d'ici dix ans dans les entreprises ? Comment s'inspirer des utilisations qui semblent si naturelles à cette génération, pour transformer l'entreprise et lui permettre de tirer profit des médias sociaux? (...) Les transformations sociétales révélées par la croissance des usages des médias sociaux reposent sur trois évolutions structurelles profondes : un nouveau rapport au temps, une nouvelle conception de l'autorité, et une nouvelle relation de confiance.
abrugiere

Rifkin J.  "La fin du travail" - 1 views

  • Le prix du progrès", qui lui apparaît comme la séparation de la population mondiale en deux forces irréconciliables, d’un côté les faibles broyés par le progrès, de l’autre une élite de manipulateurs d’abstraction
  • La logique du marché pousse l’entreprise à sa restructuration interne, qui signifie une baisse du personnel. Le reengineering consiste en une organisation plus souple de l’entreprise, notamment grâce à un aplanissement des hiérarchies. Ces décisions accélèrent la production mais suppriment un nombre considérable d’emplois, en particulier ceux des cadres moyens, qui seront 80% à avoir perdu leur emploi à la fin de ce phénomène.
  • Les principes de "management scientifique" prônés par Taylor devinrent la référence obligée en matière d’organisation du travail. La manie de l’efficacité devint une réelle croisade. Elle atteignit tous les secteurs de la vie de l’Amérique, remodelant la société selon les critères chronométriques astreignants de la culture machinique et industrielle : entreprises, mais aussi administrations, services municipaux, système éducatif, vie quotidienne.
  • ...12 more annotations...
  • L’ingénieur, équipé des outils de l’efficacité, devint le nouveau héros.
  • La première révolution industrielle a été marquée par l’avènement du charbon et l’utilisation des machines à vapeur. La deuxième révolution industrielle fût causée par la découverte du pétrole et de l’électricité. La troisième révolution industrielle s’accompagne de "machines pensantes", robots à commandes numériques, ordinateurs, logiciels ultrasophistiqués.
  • Le traitement horizontal plutôt que vertical de l’information fait s’effondrer la pyramide traditionnelle de l’entreprise au profit de réseaux fonctionnant sur un même plan, ce qui élimine de plus en plus de cadres moyens.
  • Le recyclage, solution proposée comme excuse aux réductions de personnel, ne fonctionne en réalité que pour un cinquième des chômeurs
  • Actionnaires et patrons se sont quant à eux enrichis grâce aux gains de productivité induits par les restructurations. La vague de reengineering a provoqué ensuite le déclin de la classe moyenne, dont le nombre d’emplois, les salaires, ainsi que la protection sociale ont chuté de manière critique
  • Les manipulateurs d’abstraction, nouvelle élite de travailleurs du savoir, parviennent seuls à augmenter leurs revenus grâce à la nouvelle économie mondiale high-tech. Le fossé entre riches et pauvres se creuse, et les tensions toujours plus fortes pourraient aboutir à une révolution sociale.
  • La perte de son emploi est donc pour lui, au-delà des difficultés matérielles, une perte d’identité dangereuse.
  • Le mouvement pour la réduction du temps de travail est historique
  • L’évolution est progressive, et de 80 à 60 heures, puis de 60 à 40 heures, nous devons maintenant nous diriger vers les 30 voire les 20 heures.
  • Ce tiers secteur, domaine qui comblera le vide provoqué par la suppression d’emplois, est celui de la vie associative, qui tisse le lien communautaire : l’entraide, l’enseignement, la recherche, l’art, la religion, entre autres.
  • Milton Friedman proposa un judicieux impôt négatif sur le revenu.
  • When Corporations Rule the World (également daté de 1995, Kumarian Press), David Korten
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    Notes de lecture de l'ouvrage de Rifkin. IDées fortes : la productivité conduit à la destruction d'emploi. La croissance sera dorénavant sans emploi (1995). L'ère industrielle fondée sur le travail humaine s'achève. L'ère de l'information partagée et l'énergie décentralisée lui succède : disparition des emplois classes moyennes. Apparition d'un tiers secteur, etc.
abrugiere

Vous pensez que les robots vont vous piquer votre boulot ? Vous avez raison - Le Nouvel... - 1 views

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    Mais les pessimistes, comme Larry Summers prédisent que dans dix ans un Américain âgé entre 25 et 54 ans sur sept sera sans emploi, contre un sur vingt dans les années 1960. Une question se posera alors : comment répartir les fruits de la croissance ? La réponse turlupine déjà l'Amérique, où de nouveaux milliardaires apparaissent chaque semaine - comme les fondateurs de Whats-App -, où les très riches continuent à s'enrichir, tandis que le salaire moyen baisse depuis 15 ans.
Aurialie Jublin

Dominique Méda : « Il faut de nouveau réduire le temps de travail » | Rue89 - 0 views

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    "Bonne nouvelle, la croissance est faible ! Pour la sociologue Dominique Méda, c'est le moment de s'en libérer pour bâtir une société plus respectueuse de l'humain."
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