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Aurialie Jublin

Google: les secrets de son département des ressources humaines | Slate - 0 views

  • lorsqu’un employé meurt, Google verse à son conjoint ou partenaire la moitié de son salaire pendant dix ans. Il serait toutefois erroné de penser que Google distribue les bienfaits dans le seul but d’être sympa. POPS surveille attentivement des quantités de statistiques relatives à la façon dont les employés réagissent aux avantages octroyés: apparemment, l’entreprise ne jette pas l’argent par les fenêtres.
  • Depuis deux ou trois ans, Google a même embauché des chercheurs en sciences sociales pour étudier son organisation. Ces scientifiques –rattachés au groupe dit «PiLab» pour People & Innovation Lab– organisent des dizaines d’expériences sur les employés dans le but de connaître les meilleures réponses aux problématiques associées à la gestion d’une entreprise de grande taille.
  • Sa principale trouvaille, c’est que les managers intermédiaires servent à quelque chose, contredisant le postulat autrefois posé par les fondateurs de l’entreprise, Larry Page et Sergey Brin, selon lequel on peut faire tourner une entreprise où personne n’est le chef de personne.
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  • Mieux encore, en partant du résultat de leurs recherches, les analystes ont réussi à corriger les mauvais managers. En compulsant les retours obtenus au sein de leurs équipes par les bons managers, les chercheurs ont dégagé huit grands principes. Ils paraissent évidents et plutôt vague –«un manager qui obtient un score élevé est un bon coach», «un bon communicateur» évite de «micro-manager»– mais le système des grands principes a fonctionné. Lorsque POPS a diffusé ces vérités à travers l’organisation et isolé les managers les moins performants afin de les envoyer en formation, l’entreprise a constaté une amélioration de son management.
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    Comment l'entreprise américaine est devenue un endroit où il fait si bon travailler : amélioration du congés maternité pour que les femmes ne quittent plus l'entreprise (ce qui coute cher, car il faut remplacer la personne) + augmentation du bien être "En 2007, Bock décide donc de changer le système. Les nouvelles mères allaient obtenir cinq mois de congé maternité avec 100% de leur salaire, la prise en charge à 100% des cotisations retraite et maladie, et l'autorisation de répartir ces congés à la carte, afin par exemple d'en prendre une partie juste avant la date de l'accouchement. (...) De plus Google se mit à offrir les sept semaines de congé parental à tous ses salariés, partout dans le monde."
Aurialie Jublin

Le congé parental "illimité" chez Netflix, progrès ou arnaque - 0 views

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    "La direction sait que les salariés ne vont pas vraiment prendre tous ces congés." Et de citer l'exemple de l'entreprise allemande Travis CI, qui a adopté un programme de congés payés illimités, avant de finalement revenir sur sa décision, après avoir remarqué que la conséquence de cette mesure était que les salariés hésitaient à s'absenter, de peur d'être celui qui prend le plus de vacances. "C'est devenu une course à celui qui en prendra le moins, au lieu d'être une marche vers une entreprise reposée et heureuse", explique le PDG de l'entreprise dans un post de blog."
Aurialie Jublin

Et pourquoi pas des congés illimités ? - 4 views

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    Exemple de sociétés qui ont proposer à leurs cadres de prendre un congés de 6 mois, voire autant de congés souhaités, tant qu'ils remplissent leurs objectifs. Le but des ces structures : le bien-être au travail, mais aussi attirer de nouveaux talents et/ou booster les équipes.
Aurialie Jublin

Un congé bénévolat bientôt sur les rails - L'Express - 1 views

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    Le gouvernement planche sur un dispositif proche du congé de solidarité internationale, mais applicable en France: les salariés pourront s'absenter jusqu'à six mois pour des missions de bénévolat, avec l'accord de leur employeur.
abrugiere

Le PDG de Virgin offre des congés illimités à ses salariés - 2 views

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    "Le milliardaire britannique souhaite que ses salariés prennent autant de jours de congés qu'ils veulent, sans avoir à en référer à leur supérieur. A condition qu'ils soient à jour dans leurs projets."
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    Le PDG de Virgin est séduit par l'idée, mais ne l'a pas encore instauré dans ses magasins.  Selon l'article : "Au risque de décevoir certains internautes français qui s'imaginaient déjà pouvoir prendre autant de congés qu'ils souhaitent, cette idée n'est pas applicable en France.... «La relation au travail en Angleterre, et dans les pays anglo-saxons de manière générale, est basée sur la confiance mutuelle entre employés et employeurs, explique Eric Rocheblave. La durée du temps de travail n'est pas fixée de manière uniforme. A l'inverse, notre code exige que tout travail nécessite des objectifs réalisables, quantifiables et contrôlables».
Aurialie Jublin

Congés, pauses : la pub récupère les interets des salariés américains - 0 views

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    Des pubs télé aux allures révolutionnaires incitent les salariés américains à faire preuve d'audace : « Prenez vos congés payés », et aussi « vos pauses déjeuner ! » Car aux Etats-Unis, les travailleurs ont peur d'arrêter de bosser.
Aurialie Jublin

Chez Netflix, les congés paternité et maternité vont être illimités | Slate.fr - 0 views

  • Pourtant ces congés «illimités» n'en ont souvent que le nom. Comme le précise Netflix dans son communiqué, l'entreprise «favorise une culture de liberté et de responsabilité»: les employés doivent prendre leur propre décision, en tenant compte du contexte de l'entreprise, de leurs responsabilités. En somme, liberté totale à condition d'assurer les délais de leur projet et de ne pas nuire aux affaires de Netflix.
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    "Le service de vidéo en ligne tient à montrer combien il se soucie du bien-être de ses employés. Les jeunes parents pourront choisir de revenir travailler à temps plein ou à temps partiel. «Et nous allons continuer à les payer normalement», ajoute la compagnie, pour «leur éviter les maux de tête liés au changement de statut ou à des problèmes de salaire»."
abrugiere

Hiérarchie : Ces entreprises qui réussissent... sans patrons - Économie: Entr... - 0 views

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    une compagnie sans hiérarchie : quelques exemples américains, où les employés décident des heures de travail, des congés, des salaires
Aurialie Jublin

Insee - Les salariés à temps complet travaillent 1 650 heures dans l'année - 0 views

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    "En 2003 et 2004, la durée annuelle du travail des salariés à temps complet, hors enseignants, s'établit, en moyenne, à 1 650 heures. Cela correspond à 35 heures et 52 minutes de travail par semaine pour un salarié qui bénéficie de cinq semaines de congés et de cinq jours fériés non travaillés dans l'année. La durée du travail est la plus élevée dans les secteurs où le service du client prévaut. Cette durée du travail diffère selon le sexe, la situation familiale, l'ancienneté dans l'entreprise du salarié mais aussi la taille et le statut de son entreprise. Selon les métiers, la durée du travail peut aller de 1 340 heures à 2 190 heures par an.Elle dépasse les 2 000 heures par an dans les métiers de service, de sécurité ou de santé."
Aurialie Jublin

Le nouvel accord Syntec sur les "forfaits jours" est une bonne nouvelle ! | Le Cercle L... - 2 views

  • L’accord reprend en grande partie, mais de manière plus précise, le forfait jour initial pour ce qui concerne les salariés et la rémunération. Surtout cet avenant met en place les gardes fous attendus et nécessaires à la protection de la santé et la sécurité des salariés de la branche. Il introduit ainsi l’obligation, pour le cadre autonome, de se déconnecter des outils de communication à distance, mis à disposition par son employeur pendant ses temps de repos. De même, si les cadres en forfait jour peuvent travailler jusqu’à 13h par jour, compte tenu du repos quotidien de 11h obligatoire, l’accord précise qu’il ne s’agit que d’un maximum et en aucun cas de la définition d’une journée normale de travail.
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    "Rappelons que le forfait jour, a été créé en l'an 2000, comme système dérogatoire des 35h, principalement pour les acteurs de l'économie numérique, archétype de l'autonomie. Ces derniers sont aujourd'hui très exposés à la multiplication des outils électroniques de communication, cela de plus en plus tard et sur des périodes quotidiennes de plus en plus longues… Il fallait donc trouver un moyen de rendre compatible ce forfait aux nouvelles habitudes de travail. Aujourd'hui très apprécié des employeurs mais aussi des cadres, le forfait jour est considéré comme une reconnaissance d'une certaine responsabilisation du cadre autonome. Concrètement, ces derniers doivent travailler 218 jours par an maximum, moyennant de pouvoir poser leurs congés quand ils le souhaitent (et le peuvent), et sont soumis à un repos hebdomadaire obligatoire de 35h (24h + 11h de repos quotidien accolé) et quotidien obligatoire de 11h."
Aurialie Jublin

Salariés: les clés pour offrir son temps et ses compétences - L'Express - 0 views

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    "Bénévolat ou mécénat de compétences, "congé solidaire": offrir de son temps et de ses compétences à des associations est aujourd'hui en vogue. Tour d'horizon des dispositifs. "
Aurialie Jublin

Les enfants gâtés de la Silicon Valley - 2 views

  • "Le mot 'talents' est devenu extrêmement populaire. Mais si une entreprise offre ces avantages à tout le monde, alors il s'agit simplement d'un synonyme pour employés", estime David Lewin, professeur en ressources humaines à l'université de Californie à Los Angeles, soulignant que certains postes pourraient être facilement pourvus sans.
  • Le coût annuel de ces politiques peut se chiffrer à plusieurs dizaines de milliers de dollars par employé. Mais les entreprises assurent être gagnantes. Chez Google, on explique que les repas gratuits permettent de favoriser les rencontres et les échanges entre les équipes, d'où naissent parfois des idées inattendues. Avec trois repas offerts par jour, les salariés sont incités à rester plus longtemps sur leur lieu de travail. Et les navettes gratuites équipées de Wi-Fi qui relient San Francisco aux différents campus de la Silicon Valley, c'est potentiellement deux heures de travail en plus par jour !
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    "Etre payé pour partir en vacances ? Chez Evernote, c'est possible. La start-up californienne, connue pour son service de prise de notes en ligne, offre 1 000 euros à chacun de ses salariés réalisant au moins un voyage d'une semaine par an. Et ce n'est pas tout : la jeune société pratique également les congés illimités. "Nous voulons encourager nos salariés à prendre les vacances qu'ils méritent, sans limitation." "Snacks à volonté, massages, yoga, fitness, coiffeur, blanchisserie, ménage à domicile, journée consacrée à un projet personnel, subventions pour acheter une voiture électrique, prime pour la naissance d'un enfant, tablettes, smartphones et autres gadgets informatiques... La liste des perks - certains gratuits, d'autres à prix réduits - est longue."
Aurialie Jublin

Le très beau cadeau de Microsoft aux salariés... de ses fournisseurs - 1 views

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    "Microsoft veut imposer à ses fournisseurs américains qu'ils accordent 15 jours de congés payés à leurs employés. Bon prince, l'éditeur de logiciels prévoit de les aider à financer ce surcoût."
Aurialie Jublin

Être intérimaire en CDI, c'est possible! - nordeclair.fr - 0 views

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    Il est entré en vigueur au mois de mars. Dans la région, les premiers contrats viennent d'être signés. De quoi s'agit-il exactement ? L'employeur garantit, entre deux missions, une rémunération au minimum égale au Smic pour les employés et ouvriers, au Smic +15 % pour les techniciens et au Smic +25 % pour les cadres. Y compris durant le délai de carence qui doit séparer deux missions sur le même poste. Concrètement, pendant les périodes où le CDI intérimaire ne travaille pas, l'agence d'intérim le paie quand même. En contrepartie, excepté durant les cinq semaines de congés payés, les intérimaires devront rester disponibles pour une mission ou une formation. Ils ne pourront refuser que si celle-ci ne répond pas aux critères de mobilité, de compétences et de rémunération définis dans son contrat.
marinealbarede

Platform links employees with short-term job sabbaticals | Springwise - 0 views

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    Jobbatical est une place de marché estonienne, qui vise à mettre en relation des personnes qui cherchent un emploi de courte durée (parce qu'en congés sabbatiques, envie de faire autre chose, d'avoir une expérience à l'étranger) et des entreprises qui ont ces besoins, à l'heure d'une mobilité accrue des individus.
Chamila Puylaurent

Huit scénarios extrêmes pour imaginer comment nous travaillerons demain - 1 views

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    "L'expédition DigiWork a fait émerger une vingtaine de scénarios extrêmes. Huit ont été sélectionnés par les internautes : congés illimités ou intermittence pour tous, ces nouveaux modèles ne vont pas sans poser certains problèmes... "
Aurialie Jublin

Jérôme, 49 ans, ancien livreur de repas à vélo : «Il y a dans l'ubérisation u... - 0 views

  • «Je ne me bats pas contre le statut d’autoentrepreneur, mais c’est un cheval de Troie. Il y a dans l’ubérisation une forme d’occupation idéologique et politique où l’on valorise surtout le pouvoir d’achat», analyse-t-il. Autre motif d’espoir : son collectif, le Clap, a rencontré d’autres associations de livreurs à Bruxelles en octobre. Avec pour but de porter collectivement leurs revendications sociales.
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    "Pourtant, lorsqu'il s'inscrit en tant que livreur sur la plateforme Tok Tok Tok en 2014 (fermée depuis), Jérôme n'est pas un militant. Après une longue période de chômage, cet ex-animateur périscolaire voit dans la livraison de repas à domicile un bon moyen de se remettre en activité. «Quand j'ai entendu parler de ça, je me suis dit que c'était comme être serveur dans tout Paris et à vélo. Je trouvais ça génial !» se souvient-il. Comme d'autres, il crée un statut d'autoentrepreneur et signe un contrat d'intermédiation avec la société. «Très vite, je m'aperçois que ce n'est pas aussi fun que ça. Quand je signe mon contrat, je suis payé à la course. Au bout d'un mois, je perds 10 kilos et je suis fatigué», décrit-il. Lorsqu'il se blesse dans un accident en pleine livraison, son congé n'est pas pris en charge. Un proche lui conseille de parler de sa situation avec un juriste. Comme les autres livreurs, il porte une tenue de l'entreprise, a un téléphone et une carte bancaire de la boîte. «Je lui ai envoyé 30 pages, il a halluciné, il m'a dit "formellement, t'es salarié"», se souvient Jérôme. Il découvre aussi qu'une clause dans son contrat l'empêche de travailler pour une autre entreprise de livraison pendant deux ans. «Là, le juriste m'explique ce qu'est la subordination et je tombe des nues.»"
Aurialie Jublin

Libérer le travail de l'emprise du marché total | Témoignage Chrétien - 0 views

  • Prenons par exemple le modèle allemand : il valorise les communautés de travail, au niveau de l’entreprise comme à celui des branches professionnelles. À la différence de leurs homologues français, les dirigeants des grandes entreprises allemandes en ont souvent gravi les échelons. Ils ont la même culture professionnelle que les travailleurs, qui sont de leur côté associés au contrôle de la direction. En revanche, ce système accorde une moindre place aux droits des individus, ce qui explique que les réformes Hartz de 2004, créant des contrats de travail sous-payés pour une population sans emploi, n’ont pendant longtemps pas suscité de fortes réactions syndicales. Ce n’est que dix ans après, au regard de la forte croissance des inégalités qu’elles avaient générées, que le gouvernement allemand de coalition s’est résolu à instaurer le salaire minimum. 
  • Dans les conditions actuelles, il est rare qu’un autoentrepreneur puisse maintenir longtemps son activité sans s’insérer dans des réseaux de dépendance économique, soit qu’il doive diriger le travail d’autrui, soit que son travail soit dirigé par autrui. C’est l’une des leçons qui peut être tirée de la crise du modèle industriel que l’on a mis en oeuvre en agriculture dans les années 1960. La plupart des éleveurs ont été intégrés dans des liens de dépendance économique à l’égard des grandes firmes agroalimentaires, de l’Union européenne et des banques. Ils ont ainsi perdu tout contrôle sur ce qu’ils produisaient, sur la façon dont ils le produisaient et sur la fixation des prix de leurs produits. C’est particulièrement vrai des éleveurs «hors-sol» qui sont en fait des travailleurs subordonnés mais demeurent en droit des entrepreneurs indépendants.
  • Dans l’économie actuelle, beaucoup d’entreprises petites ou moyennes sont ainsi les maillons de chaînes de production où ce sont les entités les plus puissantes, celles qui contrôlent non pas les moyens de production mais les systèmes d’information, qui disposent du pouvoir et captent la majeure partie de la valeur ajoutée. Sans avoir à répondre de la sécurité économique des travailleurs. Un chauffeur remercié par Uber n’est pas licencié, il est « déconnecté ».
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  • La réalisation de la justice sociale ne dépend pas principalement du droit du travail, mais bien davantage des règles qui régissent la sphère monétaire, le commerce international et le fonctionnement des grandes entreprises. C’est là que se situent les vraies « réformes structurelles » dont nous avons besoin. Il faut sortir de la schizophrénie actuelle qui fait que d’un côté l’Europe oblige les pays les plus pauvres à démanteler leurs barrières douanières et que de l’autre elle déplore l’émigration en masse de leur jeunesse ; que d’un côté on autorise le rachat par les sociétés de leurs propres actions, c’est-à-dire l’enrichissement des actionnaires aux dépens des ressources vives de l’entreprise, et que de l’autre on déplore la chute de l’investissement ; que d’un côté on autorise le dumping social et fiscal en Europe, et que de l’autre on s’inquiète de l’endettement des États et du délabrement des services publics.
  • La mutation que vous évoquez est celle de l’ubérisation, du self-employment. Elle transforme des formes de la dépendance économique qui affecte aussi bien les salariés que les entrepreneurs. Le travail n’est plus organisé sur le modèle taylorien du travail à la chaîne, c’est-à-dire d’une obéissance mécanique aux ordres, mais sur celui de la direction par objectifs, de la programmation du travailleur. La subordination ne disparaît pas mais change de forme. Ce n’est plus le moindre de ses gestes qui est dicté et mesuré, mais sa « performance ». L’obéissance fait place à l’allégeance du travailleur à l’égard d’un donneur d’ordre qui lui assigne une tâche qu’il peut organiser avec une certaine marge d’autonomie, pourvu qu’il remplisse ses « objectifs ».
  • Le cercle vertueux de la libération dans le travail et de la créativité ne peut être tracé que si ceux qui le réalisent ne vivent pas dans la peur du chômage et peuvent peser collectivement sur son contenu et son organisation.
  • La logique des droits de tirage sociaux est d’assurer une solidarité dans l’exercice d’une liberté individuelle ; par exemple, prendre un congé sabbatique, prendre soin de ses parents malades, acquérir des connaissances ou une formation nouvelle, créer une entreprise, élever ses jeunes enfants, etc. La personne qui ferait ce choix bénéficierait de dispositifs finançant la rémunération de ces différentes activités.
  • Les droits de tirage sociaux donneraient à chacun la possibilité de combiner diverses formes de travail dans une vie et de passer de l’une à l’autre sans mettre en péril ses revenus et ses droits. Cette proposition complète la Sécurité sociale, qui assure une solidarité face aux risques indépendants de la volonté, comme la maladie, l’accident ou la vieillesse.
  • Sans réduction des inégalités, notamment entre les revenus du travail et ceux du capital, et sans interdiction du dumping social et fiscal, le « compte personnel d’activité » prévu dans la loi el-Khomri risque de devenir un moyen de renvoyer chacun à une épargne individuelle qui renforcera encore le poids de la « bancassurance ». C’est seulement sur la base d’une plus juste distribution des revenus et des charges que de nouveaux dispositifs de solidarité pourront voir le jour, qui mettront les progrès de la productivité au service du plus grand nombre et permettront à chacun de faire ainsi plus de place à des tâches librement choisies.
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    "La loi Travail de Myriam El Khomri soulève des débats passionnés. Professeur au Collège de France, Alain Supiot pose un regard aiguisé sur ce qu'ils révèlent."
Aurialie Jublin

Internet au bureau : la pause cachée - Télérama.fr - 0 views

  • Spécialisée dans le filtrage Internet, l'entreprise Olfeo calcule qu'un salarié passe en moyenne cinquante-trois minutes par jour sur Internet au bureau pour un usage personnel – l'équivalent de « six semaines de congés en plus » sur l'année ! En tête des sites les plus visités en douce, Facebook et YouTube, mais aussi le site de France Télévisions, qui entre cette année dans le Top 20.
  • Est-ce légal ? La plupart des sociétés autorisent une consommation « raisonnable » d'Internet pour usage personnel, mais bloquent en parallèle certains sites. Impossible de se connecter à Deezer quand on travaille chez EDF. Les financiers de BNP-Paribas n'ont quant à eux le droit de surfer sur Facebook et YouTube que pendant la pause déjeuner et après 18 heures.
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    "Envie de s'évader au boulot ? Hop, un petit tour en douce sur YouTube, une chanson sur Deezer… Ces pratiques affectent-elles vraiment la productivité ?"
Aurialie Jublin

Mutations des formes d'emploi dans une Europe en crise : de nouvelles sécurit... - 0 views

  • Au Royaume-Uni, pays connu pour sa tendance à adopter des mesures libérales, l'année 2013 a vu l'émergence d'une forme particulière de contrats de travail, les contrats « zéro-heure », qui suscitent une certaine inquiétude. Ces contrats ne garantissent aucun salaire ni aucune durée de travail minimale, les travailleurs restant chez eux jusqu'à ce que leur employeur les appellent en cas de besoin.
  • Par ailleurs, ce même pays a adopté récemment une loi très controversée introduisant un nouveau type de contrat . Ce contrat prévoit en effet que les travailleurs recevront des parts dans leur entreprise pour peu qu'ils acceptent de renoncer à certains de leurs droits, tels que ceux liés aux licenciements abusifs, aux licenciements économiques, à la possibilité de demander un aménagement flexible du temps de travail ou un congé pour formation.
  • Plus à l'Est, la Pologne voit prospérer depuis plusieurs années des contrats dits « de service ».Ce type particulier de contrats n'est pas couvert par le droit du travail mais est régi par le droit civil. De ce fait, la plupart de ces contrats ne sont pas soumis non plus à contributions sociales.
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  • Au Sud, la Grèce fait face à une situation particulièrement délicate, avec un taux de chômage parmi les plus élevés d'Europe, touchant fortement les moins de 25 ans. Depuis juillet 2010, la loi a permis la conclusion de « contrats jeunes », l'idée étant d'embaucher de jeunes travailleurs jusqu'à 25 ans avec un salaire inférieur de 32% au salaire précédent prévu pour le premier emploi, une période d'essai de deux ans et sans droit aux allocations chômage à la fin du contrat. De plus, pour ce type de contrat, les employeurs ne sont soumis à aucune contribution sociale.
  • Les différences habituellement retenues entre ces catégories traditionnelles s'amenuisent à mesure que des catégories de travailleurs se précarisent. Les frontières entre travailleurs salariés et travailleurs autonomes s'estompent et certains travailleurs se retrouvent dans une « zone grise », caractérisée par un manque évident de protection.
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    "La crise économique qui sévit en Europe depuis 2008 a donné lieu à de nombreuses évolutions en ce qui concerne les législations du travail et l'emploi en général. Ces évolutions se sont notamment traduites par la mise en place de nouvelles formes d'emploi : certains Etats membres ont ainsi créé des contrats de travail inédits. Ce faisant, ces mutations des formes d'emploi contribuent à modifier profondément et durablement la composition du marché du travail et se traduisent souvent par une précarisation accrue. Peut-on dès lors imaginer de nouvelles sécurités ou à tout le moins un cadre protecteur plus approprié à ces travailleurs d'un nouveau genre ?"
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