Le consommateur de la société hyperindustrielle est un consommateur qui se déqualifie à toute vitesse — et qui du même coup se désindividue, comme l’avait montré [Gilbert] Simondon pour le producteur. Il ne sait plus « faire à manger », il ne sait plus compter. Bientôt il ne saura plus conduire, sa voiture conduira toute seule. Les consommateurs sont préformatés dans leurs comportements de consommation, téléguidés, conditionnés, et, comme dit [Gilles] Deleuze, « contrôlés »
Entreprises: la bulle de l'externalisation au bord de l'éclatement | Slate - 0 views
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"Findus avec la viande de cheval, Boeing avec les batteries de son dernier avion, comme auparavant Total avec l'Erika, Apple en Asie et bien d'autres: les problèmes liés à une sous-traitance excessive et mal maîtrisée sont omniprésents." Ainsi Alcatel, qui rêvait de devenir un groupe sans usine et a vendu un grande partie de ses unités de production, a finalement lâché prise sur le marché des télécommunications. Findus, qui s'est progressivement tourné vers des sous-traitants pour fabriquer ses plats préparés, est dans la même problématique. Lorsque l'externalisation touche des pans d'activité stratégiques, la perte de compétences devient un risque réel.
Le très beau cadeau de Microsoft aux salariés... de ses fournisseurs - 1 views
Peut-on encore ne pas travailler ? | Anthony Masure - 0 views
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Ainsi, quand je like, que je commente ou que je publie un message publié sur média social, je renforce sa valeur financière en générant du temps d’activité (qui apparaîtra dans son bilan d’activité), en créant du contenu (qui pourra générer d’autres interactions), et en lui fournissant des informations personnelles (métadonnées : heure et lieu de connexion, etc.).
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Selon Hannah Arendt, le « domaine public » se caractérise par le fait que chacun peut voir et entendre la place de l’autre, différente de la sienne
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"Tandis que le travail, en crise, est de plus en plus recherché, mince est la limite entre des emplois salariés, pour lesquels il faut en faire toujours plus, et une myriade de micro-tâches non rémunérées, qui donnent l'impression de travailler jour et nuit. Autrement dit : peut-on encore ne pas travailler ? Afin de traiter ce paradoxe, nous examinerons tout d'abord le passage du métier à des professions employées à faire croître le capital. Ensuite, après avoir vu en quoi l'époque contemporaine pourrait signer une possible « mort de l'emploi », nous analyserons en quoi le développement du « labeur numérique » (digital labor) et des objets supposément « intelligents » (smart) brouille la distinction entre le temps libre et le temps travaillé. Afin de sortir de ces impasses, nous nous demanderons si le design, en tant que travail de « qualités » inutiles, pourrait permettre d'envisager de nouveaux rapports au temps."
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