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Les bibliothécaires français se rapprochent un peu plus des lecteurs en utilisant les réseaux sociaux. C'est le cas, par exemple, de la médiathèque de la Canopée La Fontaine qui ouvrira ses portes en avril dans le quartier des Halles à Paris. Suite à l'article paru sur IDBOOX le 18 janvier et relatant l'initiative de bibliothèques américaines qui ont mis en place un système de conseils de lectures sur Twitter avec le hashtag #AskAlibrairian, la médiathèque parisienne a décidé de lancer la même opération mais pour les lecteurs français. « Nous avons décidé de lancer l'opération suite à votre article justement, nous sommes vraiment dans cette démarche de conseil que cela soit sur place ou sur les réseaux sociaux » nous ont déclaré les bibliothécaires enthousiastes. Désormais, si vous cherchez un conseil de lecture, que vous ne retrouvez plus le titre d'un livre, en twittant #Conseil2bib, un bibliothécaire vous répondra. L'objectif de la Canopée La Fontaine est de fédérer plusieurs bibliothèques autour de ce hashtag afin de pouvoir répondre aux lecteurs intéressés par cette initiative. A bon entendeur … !!

"L'écrivain Maxime Chattam et le Livre de poche proposent aux internautes de collaborer à une nouvelle sur Twitter et Facebook."

"Edition SHS 2.0: quels modèles, quels formats, quels usages pour le livre numérique ? Livre augmenté, découpé, manipulé, connecté, partagé, évolutif: vers de nouvelles formes de l'écriture et de la lecture savantes. Une réflexion tirée d'un fil de discussion sur Twitter."

"L'aventure n'est pas inédite, mais rares sont encore les expérimentations qui vont dans ce sens : le principe de faire payer le consommateur avec un gazouillis diffusé sur le réseau social est un outil marketing encore peu exploité. Pourtant, l'éditeur Pan Macmillan a décidé de s'y aventurer. [...] La promotion concerne le nouvel ouvrage de Richard House, The Kills, une série dont le premier volume vient de sortir. Une page dédiée propose de publier sur sa time-line un message pré-écrit, et d'obtenir en contre-partie une version Kindle ou EPUB du livre en question"

"La Bibliothèque du Congrès [la bibliothèque fédérale aux Etats-Unis] a annoncé le 4 décembre avoir archivé 170 milliards de tweets, sur la période allant de 2006, date à laquelle Twitter a été créé, à 2010. Elle pourrait parvenir à archiver la totalité des tweets sur cette période d'ici la fin du mois de janvier. Comme l'a expliqué Gayle Osterberg, directeur de la communication à la Bibliothèque du Congrès dans un post de blog : http://blogs.loc.gov/loc/"

"Issu d'une famille de pêcheurs, Thierry Crouzet a commencé à écrire à 17 ans, en même temps qu'il rédigeait ses premières lignes de code. Ingénieur et écrivain, il mène une réflexion à la croisée de l'écriture et des technologies. Thierry Crouzet publie des livres dans le circuit traditionnel ce qui ne l'empêche pas d'expérimenter en permanence de nouvelles voies d'écriture. Rencontre."

"Dans une classe d'élèves de 7-8 ans, une prof utilise Internet comme moyen de motivation à l'apprentissage. Explications."

Pierre Marige décrit à son tour, après le billet de Cécile Arènes, le parcours de ses flux de veille de la réception à la diffusion. Particularité non négligeable du système de Pierre Marige : il n'utilise pas d'agrégateur de flux, mais diffuse des flux RSS sur un compte Twitter de veille.

"Thomas Cadène est un auteur de bédé atypique. Passionné par Internet, il y a créé Les autres gens. Du modèle économique de l'édition en ligne en passant par les droits d'auteur, le statut de la création en France ou Twitter et Hadopi, entretien à bâtons rompus." Entretien passionnant, extraits : "En somme, le contexte numérique m'est très familier mais je ne suis pas du tout un geek. Ni culturellement, ni techniquement. Simplement ça fait partie de ma vie. [...] J'ai fait Les autres gens, donc j'ai plongé de manière plus concrète dans les aberrations de financement de la création. Le projet a été monté sans subventions. Le Centre national du livre (CNL) n'a pas pu l'aider et dans le même temps, les éditeurs recevaient des sommes importantes de ce même CNL pour numériser les livres. C'est souvent aux gros éditeurs que les subventions au numérique bénéficient ou aux projets prestigieux. [...] La gratuité, l'échange, ça fait aussi partie d'Internet."

"Il est de notoriété que Twitter est un puissant incubateur de pratiques numériques. Encore timide, le "livetweet de livre" apparaît progressivement dans les timelines. Cette pratique est-elle tolérable au regarde du droit d'auteur ? Réponses..."

Une série d'infographies qui abordent (dans le désordre) : l'utilisation des mails en Europe, quelle utilisation de Facebook en France et aux États-Unis, Twitter, la population des "gamers"... La validité des informations est parfois à vérifier.

Article de Lionel Maurel pour la seconde édition de l'ouvrage consacré aux bibliothèques et au web 2.0, sous le titre de "Bibliothèques 2.0 : à l'heure des médias sociaux", aux éditions du Cercle de la Librairie.

"Après avoir invité Parisiens et touristes à clamer leur passion pour Paris sur Twitter, la mairie publie un recueil des meilleurs passages de cette réalisation collective."

"Nous travaillons dans le monde de l'édition, et spécialement dans le monde de l'édition numérique: ça n'a pas l'air, comme ça, mais il est quelquefois difficile de se sortir la tête du guidon et de regarder à côté. Nous sommes tous les jours en contact avec nos lecteurs, bien entendu, par Twitter principalement. Je n'ai jamais douté qu'il s'agisse d'un microcosme très actif et impliqué, pas forcément représentatif du lectorat global, un microcosme militant, prêt à payer et à découvrir. Bien sûr, cela ne représente pas tous les lecteurs, loin de là: des lecteurs, il en existe de toutes sortes, notamment des silencieux. Ceux-là sont d'une espèce nombreuse et passionnée, grande consommatrice de pages et particulièrement attachée aux histoires qu'elle garde enfouies en elle. Une masse silencieuse dont je n'avais pas idée."

"Il y a trois semaines, j'ai reçu un courriel d'une internaute qui se présentait comme citoyenne française et s'étonnait de ne pouvoir ni acheter ni télécharger en ligne de livres numériques sur un site français depuis son lieu de résidence à l'étranger. Dans son message elle citait notamment le site de vente VirginMega, un des libraires partenaires d'ePagine, et c'est peut-être pour cette raison que j'ai reçu ce courriel. Ce matin, sur twitter un internaute, depuis Vevey en Suisse, postait ce twitt : « Alors ça c'est nouveau ! ePagine n'accepte plus les cartes de crédit étrangères » (je ne reproduirai en revanche pas ses deux hashtags bien que notre échange fût des plus cordiaux par la suite). Vu que ces questions sont de plus en plus posées à l'équipe ePagine, je vais tenter une première réponse aujourd'hui. Elle demandera sans doute des approfondissements." Rappel : ce qui compte c'est l'adresse de facturation de l'acheteur, et pas forcement son moyen de paiement (carte de crédit étrangère) précise ensuite Hadrien Gardeur.

Le mardi 4 décembre 2012 à Paris. "La demande d'une information instantanée prime aujourd'hui. Elle s'exprime par le biais des réseaux sociaux et des nouveaux supports de diffusion, rapides et synthétiques, comme Twitter. Dans le contexte de l'information scientifique et technique, la recherche (Pull) le cède au partage et à la découverte (Push) de ressources sur des plateformes qui accueillent des millions de visiteurs et s'enrichissent constamment de nouvelles fonctionnalités. Dans ces conditions, les répertoires de veille spécialisés sont-ils encore d'actualité ? Partant de la métaphore du livre, la notion même de bookmarking a charrié avec elle une intelligence du Web fondée sur le document papier (le livre aussi bien que la page). Nous l'examinerons tout au long de la journée en nous penchant sur les mutations contemporaines du document et les pratiques qui accompagnent la recherche en SHS. Cette action nationale de formation est organisée par Isore, réseau thématique en sciences humaines et sociales, avec l'appui de l'InSHS du CNRS."

"Merveille des merveilles. Mais : essayez de zoomer, et vous n'y verrez plus rien (basse résolution). Par ailleurs, mis à part la possibilité de consulter les métadonnées, de télécharger le document, de le partager (Facebook, Twitter, mail) ou de le sauvegarder dans "ma bibliothèque", pas de manipulations plus fondamentales proposées (ajout de tags, corrections, notes, liens, etc.). Ce qui est en fait privilégié, c'est l'image du texte plus que le texte, c'est la démonstration, c'est la présence de Gallica sur iPad. Normal, par conséquent, que nous soyons limités à la consultation (et dans le même genre, je préfère The Wast Land et l'appli' de la Bristish Library)."

"Une nouvelle affaire agite le landerneau blogosphérique (voir le hashtag #relire sur Twitter) et vu l'écho qu'elle commence à susciter, nul doute qu'elle en dépassera bientôt les limites. Il s'agit de l'ouverture, par la Bibliothèque nationale de France (BnF) du site ReLire (Registre des Livres Indisponibles en Réédition Electronique - sic) permettant aux auteurs et ayants-droits d'accepter ou de refuser l'entrée de leurs oeuvres (indisponibles donc) sous le régime d'une gestion collective." Olivier Ertzscheid fait le tour des billets et prises de position, et donne son propre avis, principalement sur une critique de l'opt-out.

"Je vous ai interrogés sur Twitter pour connaître vos prévisions 2013 concernant l'édition et le numérique, vous promettant de commenter 10 de ces prévisions sur mon blog."

"Joël Faucilhon a annoncé vendredi 19 avril sur Twitter la « mise en sommeil » de la bibliothèque numérique Lekti, une plate-forme lancée au mois de septembre 2011 à destination des bibliothèques de lecture publique. La bibliothèque numérique Lekti propose à ce jour environ 800 titres, la plupart au format ePub. Parmi la vingtaine d'éditeurs distribués on trouve en particulier Chandeigne, Archange Minotaure, Le Passager clandestin ou encore Thierry Marchaisse, ainsi que les revues Brèves et Cassandre/Horschamp."