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En 2014, le nombre de fiches-répertoire enregistrées au RNCP a augmenté de près de 12%.  Si leur nombre a dépassé les 10 000, en réalité ce sont environ 70% d'entre elles qui étaient actives (7846 fiches). Cette évolution tient majoritairement de la croissance des enregistrements « sur demande »  dont la place dans le répertoire a continué de croitre pour avoisiner les 40%. Au total, 489 dossiers ont été traités dont certains sont revenus deux fois en examen, quand la Commission l'a jugé nécessaire, pour analyser au mieux les demandes et consolider ses avis.

"La Commission plénière s'est réunie le 18 septembre pour examiner 222 demandes de recensement à l'Inventaire. La Commission a précisé ses critères d'examen en catégorie B et des recommandations auprès des organismes concernant la rédaction des demandes ont été apportées."

L'exercice 2016 aura été une année de forte activité pour la CNCP (Commission nationale de la certification professionnelle). Son RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) a passé le seuil symbolique de 10 000 certifications enregistrées, comme le souligne son rapport d'activité annuel remis au Premier ministre. L'année 2016 marque aussi l'entrée des blocs de compétences au répertoire et il s'agit de la deuxième année d'activité pour l'Inventaire des certifications, la Commission espérant une consolidation de ses moyens en 2017.

Les blocs de compétences ont été introduits dans le code du travail par la loi du 5 mars 2014[1] dans les dispositions relatives aux formations éligibles au Compte personnel de formation - CPF- (art L.6323-6). Leur utilisation a été ensuite étendue par la loi du 8 août 2016[2] aux plans de formation (L6321-1) et aux périodes de professionnalisation (art L6324-1). Leur vocation est donc essentiellement de servir de repère dans le cadre d'une dynamique de formation tout au long de la vie, tout en laissant les certificateurs responsables de l'identification des blocs et de leur pédagogie.

"Le RNCP recense 2 862 certifications enregistrées sur demande. Ces dernières « continuent de croître fortement, conséquence du nombre de dossiers déposés qui a atteint un pic jamais connu par le passé », note la CNCP dans son rapport 2012. Cet essor s'explique en partie par un accès plus rigoureux à certaines professions en termes de niveau de qualification minimum et par l'exigence de certains financeurs (Opca, Fongecif, Régions) qui veillent à ce qu'elles soient enregistrées au RNCP."

58 certifications ont été recensées en Commission le 20 mai 2016 (79 demandes examinées). La prochaine Commission mensuelle pour l'examen des demandes de recensement à l'Inventaire aura lieu le 1er juillet 2016."

"Dans un monde caractérisé par de multiples mutations d'ordre économique, technologique, écologique et organisationnel, le travail connaît de profondes évolutions auxquelles doit répondre la nécessaire sécurisation des parcours professionnels. La loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle traduit à cette fin la volonté de promouvoir les certifications professionnelles dont les CPQ, et d'en faire un outil important des politiques de l'emploi et de développement des compétences."

Améliorer la visibilité et la cohérence des CQP, faciliter les passerelles entre certifications, mieux reconnaître les qualifications notamment par la VAE, renforcer la place du paritarisme dans la construction des certificats de qualification professionnelle et travailler à leur cohérence au niveau européen. L'avis du CESE sur les certificats de qualification professionnelle, adopté le 13 septembre 2016, formule 26 recommandations pour "consolider et sécuriser" un dispositif favorable à la sécurisation des parcours professionnels des salariés et au développement économique. Cet avis va trouver, d'ici la fin de l'année, un prolongement avec le rapport de l'Igas et de l'IGAENR sur l'évaluation de la politique de certification professionnelle qui devrait déboucher sur des évolutions des CPC et de la CNCP.

L'Igas et l'Igaenr proposent 3 scénarii de transformation de la politique de certification professionnelle, qui prévoient notamment de donner à la CNCP des pouvoirs de régulation accrus.

"Le site du RNCP sera refondu d'ici à la mi-2017 pour qu'il soit davantage compatible avec le système d'information de la Caisse des dépôts et consignations", annonce George Asseraf, président de la CNCP (Commission nationale des certifications professionnelles), dans une interview à l'AEF réalisée le 21 juin 2016. C'est le site de la CDC qui héberge les listes de formation éligibles au CPF. "Le répertoire a été conçu pour la VAE (validation des acquis de l'expérience) et non pour le compte personnel de formation", rappelle-t-il. "Avec la DGEFP, nous réfléchissons aussi à la manière d'articuler notre système avec les bases de données du secteur public." Dans un récent rapport sur la mise en œuvre du CPF, le Cnefop a jugé urgent de "moderniser techniquement le RNCP" et de "normaliser la description utilisée par l'ensemble des bases de données qui servent à la confection des listes".

"L'année 2013 a été marquée par une croissance importante du nombre de certifications inscrites au RNCP. De 1600 certifications homologuées par la commission technique d'homologation en 2002, on est passé aujourd'hui à plus de 9000 certifications enregistrées au RNCP. Une marge de progrès importante concerne néanmoins l'enseignement supérieur avec 950 fiches publiées actuellement sur un volume global d'environ 12000 diplômes. A noter parmi les demandes d'enregistrement transmises à la CNCP, 52 émanent des commissions paritaires nationales pour l'emploi et concernent des certificats de qualification (CQP). "

"La Commission nationale de la certification professionnelle s'est réunie le 17 avril pour examiner les demandes de recensement à l'Inventaire des certifications et habilitations. 66 certifications ont reçu un avis favorable, parmi lesquelles les FIMO et FCO, les certifications SAP, le PCIE, les formations de pilote (FI, IR, MCC...).

"La Commission nationale de la certification professionnelle s'est réunie le 29 mai pour examiner les demandes de recensement à l'Inventaire des certifications et habilitations. 40 certifications ont reçu un avis favorable, parmi lesquelles le CCA, le SST, le test d'anglais BEST et les licences de mécanicien B1."

Le gouvernement a lancé une évaluation qui devra déboucher sur des propositions pour faire évoluer le fonctionnement et les missions des CPC et de la CNCP.

Nouveau recensement

La Commission nationale de la certification professionnelle réunie le 19 juin a examiné de nouvelles demandes de recensement de certifications et habilitations à l'inventaire. Elle en a approuvé 120 nouvelles. 

La loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l'emploi et à la démocratie sociale a renforcé le rôle de la certification en France. Cette politique de certification professionnelle est conjointement portée par les (CPC) et par la Commission nationale de la certification professionnelle (CNCP). Les premières ont pour mission notamment d'émettre des avis et de formuler des propositions sur la définition, la création ou la suppression des titres et des diplômes professionnels. La seconde enregistre et instruit les demandes de certifications publique et privée. Compte tenu de l'évolution du paysage de la formation professionnelle et de sa complexité, le gouvernement a donc décidé de procéder à une évaluation en vue d'une évolution du dispositif de certification professionnelle.

La maîtrise de la langue française et le besoin d'attester de compétences langagières dans l'emploi sont désormais pris en compte dans la politique de certification.

"Les six Certificats de Compétences en Entreprise (CCE) portés par les Chambres de commerce et d'industrie ont été recensés à l'inventaire des certifications de la Commission nationale de certification professionnelle (CNCP)."