Aux indéniables vertus de la technologie, il faut opposer une part d'ombre et d'incertitude quant à la réussite d'un idéal de ville (toujours perfectible) vue comme un écosystème citoyen dans lequel chacun coopère vers des objectifs communs. Celui-ci est remplacé par un "égo-système", caractérisé par l'action isolée de "zombies" technologiques, se déplaçant librement dans les réseaux sociaux, mais errant, atones, dans l'espace physique d'une ville qu'ils considèrent comme un fond gris, en contraste avec l'hyper-réalité colorée que leur renvoie l'activité dans les espaces digitaux.