Le document souligne notamment que les conducteurs Uber ne perçoivent qu'à peine 30% du montant des courses, soit presque autant que les frais perçus par Uber pour faire fonctionner son service. « Arcade City, qui ne prélève aucun frais sur les courses, offre aux conducteurs des revenus 1,8 à 2,5 fois supérieurs à ceux des gros acteurs centralisés », assure l'entreprise, qui se heurte pourtant parfois aux mêmes difficultés que les géants du ride-sharing. Introduit aux Philippines en août 2017, le service s'est attiré les foudres des autorités, qui venaient de forcer la suspension d'Uber. « Nous ne sommes pas une entreprise de transport », se défend Christopher David, fondateur et PDG d'Arcade City, soulignant les spécificités de son modèle : « Notre entreprise ne perçoit pas de paiement des conducteurs ou des usagers, et tout chauffeur s'identifiant comme appartenant à Arcade City est un entrepreneur indépendant, et non un salarié ou un employé ».