"Les Associations Familiales Catholiques de la région invitent les personnes qui souhaitent se rendre à Paris dimanche 22 janvier pour la Marche pour la Vie (événement qui, depuis plusieurs années, entend attirer l'attention de l'opinion et des responsables politiques sur la valeur de la vie humaine de sa conception à la mort naturelle) à s'inscrire ou à se manifester au plus vite (avant le 16 janvier dernier délai) auprès de M. Bertrand Lavallée (président des AFC Landes-Gascogne)"
La technique de génie génétique CRISPR-Cas9 est aujourd'hui très faiblement connue dans l'opinion, ce qui peut expliquer qu'il n'y ait eu à ce jour quasiment pas de débat public autour du recours à cette technique. Seuls 9% des Français déclarent ainsi en avoir déjà entendu parler (dont 3% affirmant voir de quoi il s'agit).
Même parmi les diplômés du supérieur (12%) et les professions libérales et cadres supérieurs, catégories traditionnellement les mieux informées, le niveau de connaissance est très faible.
Une fois expliquée et présentée aux interviewés, cette technique génétique suscite des jugements très polarisés et contrastés. 76% des Français seraient ainsi favorables à l'utilisation du CRISPR-Cas9 sur des adultes ou des enfants souffrant d'une maladie d'origine génétique dans le cadre d'une thérapie génique pour soigner ou améliorer leur qualité de vie. Mais à l'inverse, exactement la même proportion (76%) seraient opposés (dont 40% très opposés) au recours à cette technique pour modifier génétiquement in vitro des embryons humains.
La contradiction n'est qu'apparente et ces chiffres illustrent que si cette technologie peut susciter des espoirs et être perçue positivement dans le cadre d'une thérapie auprès des personnes souffrant de maladies graves, un interdit très clair demeure pour autant ancré dans la société concernant les manipulations génétiques sur les embryons, pratique pouvant ouvrir la porte à l'eugénisme. Cette opposition de principe atteint son paroxysme auprès des catholiques pratiquants (80% d'opposés) mais elle est également très présente parmi les athées (71%) et les personnes d'une confession autre que le catholicisme (73%). Si ce refus éthique est donc très largement partagé et s'appuie donc sur différentes convictions religieuses et philosophiques, on constate néanmoins que les jeunes générations seraient un peu moins réfractaires : 70% d'opposés parmi les moins de
"La récente affaire Vincent Lambert est venue, à nouveau, souligner la sensibilité de l'opinion publique aux discussions sur la fin de vie. Les débats médiatiques et les convictions personnelles, les situations familiales et les enjeux juridiques et médicaux se croisent et, parfois, se heurtent. Ils rendent délicats l'appréhension des concepts et la possibilité de parvenir à un "désaccord raisonnable".
Terra Nova a choisi de s'engager dans cette question délicate avec la note de Corine Pelluchon, philosophe et professeure à l'université de Franche-Comté, qui cherche à rendre justice à l'urgence par la nuance."
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"Goutte par goutte, petit pas par petit pas, l'idéologie du gender entre sur la scène médiatique. Doucement, sans brusquer, pour imprégner, par osmose l'opinion publique. Après, cela fera partie des meubles, pensée comme normal et acceptable. Tel un tic tac, c'est la tactique médiatique.
Après le mariage pour tous, la GPA ou le nouvelle esclavage du XXIème siècle, commence par faire son chemin. Les touts petits s'achètent et se vendent, avec une large possibilité de choix. L'enfant de nos fantasmes et non plus l'enfant tel qu'il est. L'amour inconditionnel risque de disparaître. "
"e jeudi 15 mai, l'Académie de médecine a rappelé dans un rapport que la mission des médecins était de soigner et non d'aider au suicide. Cette mise au point fait écho au cas de Vincent Lambert, un jeune tétraplégique dont le maintien en vie se joue devant la justice. Faut-il créer une nouvelle loi ? L'opinion de Pascal Landa, président de l'association "AAVIVRE sa fin de vie"."
"Nous assistons depuis quelques années à une of fensive en faveur de la légalisation de l'euthanasie. La méthode est bien connue ; elle a déjà permis de faire passer les lois en faveur de l'avortement, du mariage des homosexuels et autres lois de la culture de mort. On commence par présenter un projet de loi à l'assemblée sans espoir de le faire accepter mais simplement pour donner à l'idée une certaine légitimité et lancer le débat. On travaille ensuite à influencer l'opinion en pratiquant la désinformation (1) pour donner à penser que l'absence d'une loi réglementant cette pratique a des conséquences désastreuses pour la société ; en publiant des manifestes de soi-disant autorités morales qui se prononcent pour la légalisation de la pratique souhaitée et en montant en épingle quelques cas choisis pour leur contenu émotionnel. Une fois obtenu un consensus en faveur de cette pratique, un projet de loi est de nouveau présenté aux députés de l'assemblée nationale qui l'adoptent tout naturellement.
Durant tout ce temps, le débat est volontairement maintenu au niveau émotionnel pour semer la confusion et empêcher une analyse sereine des principes. Il nous faut donc, loin de l'émotion volontairement provoquée autour du sujet, analyser calmement et sans passion les principes régissant l'euthanasie. Commençons d'abord par bien définir les termes pour clarifier la question."
"François Hollande veut aller vite. Vendredi matin, le rapport sur la fin de vie, rédigé par les députés Jean Leonetti (UMP) et Alain Claeys (PS), sera remis au président à l'Élysée. Le chef de l'État prendra ensuite la parole pour annoncer ses orientations sur un sujet ultrasensible, évoqué pendant sa campagne présidentielle. Sauf surprise, Hollande annoncera son soutien à la proposition de loi élaborée par les deux parlementaires à partir des conclusions de leur rapport. Un moyen de rendre les mesures annoncées le plus consensuelles possible aux yeux de l'opinion."
"Entre 2008 et 2014, une dizaine de missions et d'auditions ont eu lieu sur la question de la fin de vie. La dernière en date est celle confiée aux députés Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (UMP). Mise en place le 21 juin 2014, la mission Claeys-Leonetti doit se terminer début décembre.
Avant cela, plusieurs avis avaient déjà été rendu. Le Comité consultatif national d'éthique a publié son rapport en octobre, après plus d'un an de travaux et une large consultation citoyenne. La mission menée par Didier Sicard, après l'élection de François Hollande en 2012 et celle de Jean Leonetti en 2008 avaient également tenu compte de l'opinion publique sur la fin de vie."
"Après le feu vert du Comité consultatif d'éthique à l'extension de la procréation médicalement assistée, mardi, les opposants s'organisent. Mais pour que la contestation prenne, la Manif pour tous aura besoin d'alliés"
"
La sensibilité politique et la religion sont les éléments qui pèsent le plus dans le débat.
SAULICH/GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO
Pour le sociologue Christophe Giraud*, l'évolution de l'opinion publique sur la question des mères porteuses et sur celle de la procréation assistée est une tendance de fond. "
"L'archevêque de Marseille demande à Emmanuel Macron de ne pas "court-circuiter le temps du débat".
Elizabeth Martichoux
L'invité de RTL
Elizabeth Martichoux
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L'invité de RTL du 15 août 2017 Crédit Image : BERTRAND GUAY / AFP | Crédit Média : Jérôme Florin | Durée : 10:15 | Date : 15/08/2017
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Jérôme Florin Jérôme Florin Journaliste RTL
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publié le 15/08/2017 à 08:48
C'est un sujet qui revient régulièrement sur le devant de la table. Alors qu'Emmanuel Macron a promis d'élargir la procréation médicale assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes célibataires, Monseigneur Pontier, l'archevêque de Marseille, pense que cela pourrait "rouvrir des plaies" et entraîner de nombreuses manifestations comme ce fut le cas lors des manifestations contre le mariage pour tous. "Il y a en jeu, non seulement le désir de chacun, mais le respect de l'enfant qui est le plus fragile. En cela, nous pensons qu'il n'est pas juste de faire de l'enfant un droit", a-t-il déclaré au micro de RTL.
L'archevêque de Marseille, qui est également président de la Conférence des évêques de France, appelle de ce fait à la prudence. "Il faut aller très très prudemment et ne pas court-circuiter le temps du débat", annonce-t-il assurant que "le droit à l'enfant est quelque chose d'inacceptable".
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Le gouvernement a-t-il raison de temporiser sur la question l'ouverture PMA à toutes les femmes suite aux réactions provoquées par volonté affichée Marlène Schiappa d'accomplir cette promesse électorale dès l'an prochain ? Craignant l'affirmation d'une opposition même ampleur que celle qui s'était exprimée contre le mariage pour tous et peut-être aussi des dissensions au sein d'un où diverses sensibilités coexistent sujet plusieurs ministres poids ont en effet semblé freiner quatre fers propos secrétaire d'État chargée l'Égalité entre hommes mardi dernier. Pourtant quel est précisément risque d'opinion Emmanuel Macron son faire passer une loi 2018 Au regard résultats enquête publiée site My-Pharma ce semble l'heure relativement ténu tout comme l'impact dans l'opinion critiques exprimées ces derniers jours conséquences qu'un tel élargissement aurait plan technique ou financier (ex : remboursement Sécurité Sociale pénurie gamètes...).
"Selon le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), le comité des droits de l'homme de l'Onu serait en passe d'imposer un dispositif majeur pour rendre obligatoire la légalisation de l'avortement et de l'euthanasie. L'ECJL, que dirige Gregor Puppinck, tire le signal d'alarme et entend mobiliser l'opinion."
"Silencieux depuis 2017 sur le douloureux sujet de l'euthanasie, le chef de l'Etat, sensible à l'évolution de l'opinion, n'a pas pour autant tranché et laisse faire, pour l'instant, le Parlement
"
"Le débat sur la fin de vie se poursuit dans notre pays. Son étape la plus récente a été la remise des conclusions de la Convention citoyenne au Président de la République. Celui-ci a prononcé à cette occasion un discours important, donnant des orientations contrastées. Après avoir tenté de justifier la légitimité démocratique discutée de la « convention citoyenne » - quelques dizaines de citoyens tirés au sort peuvent-ils donner, après vingt-sept jours d'information et de débats seulement, un avis vraiment « autorisé » sur un sujet particulièrement complexe ? -, Emmanuel Macron a structuré sa vision autour de deux « piliers » : les soins palliatifs et l'ouverture possible de l'aide active à mourir."
"Dans quelques années, on retiendra que c'est en octobre 2018 que l'opinion française a basculé en faveur de la GPA, la Gestation pour autrui. Et peut-être se trouvera-t-il un sociologue pour s'interroger sur la rapidité et la radicalité de ce mouvement…"
Le ministre des solidarités et de la santé a sollicité, le 2 octobre 2020, le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) afin de recueillir son avis sur l'allongement du délai d'accès à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), visant à renforcer le droit à l'avortement et à « assurer la pleine effectivité du droit des femmes ». Cette saisine est contemporaine d'une proposition de loi « visant à renforcer le droit à l'avortement », adoptée en première lecture par l'Assemblée nationale le 8 octobre 2020, comportant notamment un article traitant de l'allongement du délai d'accès à l'IVG de 12 à 14 semaines de grossesse (14 à 16 semaines d'aménorrhée).