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François Bertrand

La concentration spatiale de la recherche académique - Olivier Bouba-Olga : B... - 0 views

    • François Bertrand
       
      argument à nuancer
  • La proposition souvent entendue de concentrer la recherche sur un ensemble restreint de campus, et de confier aux autres universités le soin des formations jusqu'au niveau L peut dans ce cadre se révéler contre-productive : on néglige d'une part l'importance des interactions recherche-enseignement pour dispenser des cours de qualité, y compris au niveau L ; on occulte d'autre part les besoins d'interaction entre chercheurs, entreprises et collectivité pour la coproduction des connaissances nouvelles.
  • Conclusion Au final, les arguments plaidant pour une concentration spatiale de la recherche me semblent plutôt légers.  Ils sont logiquement portés par de grands pôles (la PSE et la TSE en économie), et correspondent tellement bien à l'idée toujours très prisée en France selon laquelle le "big is beautiful", qu'ils risquent de s'imposer très rapidement. Rectificatif : en fait, ils se sont déjà imposés.
  • ...7 more annotations...
  • Vous verrez en passant qu'il s'agit aussi d'une critique des analyses très à la mode de l'économie géographique, qui certes ont permis d'avancer des propositions intéressantes sur tout un ensemble de points, mais qui ont tendance à être mobilisées à toutes les sauces, parfois de manière non pertinente.
  • La concentration spatiale de la recherche académique
  • L'enjeu est sans doute moins d'accroître la taille que d'améliorer l'organisation.
  • Autrement dit, une proximité temporaire peut être préférable à une localisation définitive.
  • le fait que des chercheurs mobilisent des équipements communs peut inciter à leur regroupement
  • Le marché des chercheurs n'est pas un marché local, il s'agit d'un marché d'envergure nationale, voire globale. Cette internationalisation est d'ailleurs considérée comme une source de gains de productivité en matière de recherche, car elle favorise la diffusion des connaissances, qui peuvent être remobilisées dans des contextes locaux spécifiques. L'enjeu n'est donc pas de concentrer les chercheurs en un lieu donné, mais de favoriser leur circulation
  • peuvent parfaitement échanger à distance et faire circuler, ainsi, des connaissances tacites.
François Bertrand

"Les innovations majeures se développent dans les grandes villes" - ETAT-COLL... - 0 views

  • Les innovations majeures se développent dans les grandes villes
  • Michel Destot
  • Il faut arrêter de stigmatiser ainsi les grandes villes et de les accuser de tous les maux.
  • ...4 more annotations...
  • Bien sûr, étant donné leur poids démographique, c'est dans les villes que se concentrent les problématiques sociales. Mais c'est là aussi que se développent les innovations, de tous ordres, techniques, culturelles, sociales, et les institutions qui les portent, comme les universités et les pôles de compétitivité, et c'est là que s'expérimentent les politiques de solidarité.
  • Les pôles de compétitivité pourraient constituer une intéressante remise en ordre de la politique d'aménagement du territoire. Mais leur longue liste, qui comporte 72 pôles, alors qu'il aurait fallu favoriser l'émergence d'une petite dizaine, risque de perpétuer cette inefficacité propre à tout saupoudrage.
  • Si l'on concentre les moyens sur les agglomérations les plus prometteuses, sur des activités stratégiques données, alors on les met en mesure de faire ensuite retomber les bienfaits de leur croissance sur l'ensemble de la région et de ses entreprises. A cet égard, le maillon manquant dans notre tissu d'entreprises est celui des entreprises moyennes. Or précisément, c'est l'échelon régional qui peut le régénérer, sous l'effet d'entraînement des agglomérations. Je dis qu'il faut concentrer les moyens là où on a les meilleures chances de provoquer des effets bénéfiques sur le maillage économique.
  • Il ne s'agit pas de faire de la densité, terme qui d'ailleurs peut faire inutilement peur, mais de rechercher la compacité. On peut avoir une ville compacte, bien adossée à ses réseaux de transports, avec des espaces verts et des espaces publics de convivialité.
François Bertrand

OCDE Science, Technology and Industry Scoreboard 2007 : Highlights - 0 views

  • Investment in knowledge has grown at the same pace as GDP
  • In both Japan and the EU, R&D intensity (R&D expenditure relative to GDP) picked up in 2005 to 3.3% and 1.7%, respectively, following a drop in 2004. In the United States, R&D intensity declined from a peak of 2.7% in 2001 to 2.6% in 2006, mainly owing to stronger growth in GDP than in the other main regions. In 2005, China became the third R&D spender world wide (in purchasing power parity terms) after the United States and Japan, with growth of more than 18% a year in 2000-05.
  • Venture capital is a major source of funding for new technology-based firms and a decisive determinant of entrepreneurship and innovation. It represented about 0.12% of OECD-wide GDP in 2005, up from 0.10% in 2003. It was much higher in Nordic countries (and growing rapidly), but it still remains concentrated in the United Kingdom and the United States. In 2005, these two countries attracted half of all OECD venture capital.
  • ...13 more annotations...
  • Innovation policies: increased focus on tax incentives and industry-university linkages
  • In 2006, 20 OECD countries offered tax relief for R&D compared to 12 in 1995
  • many OECD governments have encouraged universities to patent their inventions
  • While decreasing slightly, to about 7%, in the countries that pioneered such policies (Australia, Canada and the United States), the share has increased markedly in Japan and the European Union, notably in France and in Germany, although levels remain modest (1.5% in Japan, 3% in the EU, but more than 5% in France).
  • Co-operation between industry and public research institutions
  • The Nordic countries (especially Finland) and Belgium are ahead of other countries
  • S&T and innovation performance: the rise of new players
  • In terms of specialisation, patent data show that emerging economies (India, China, Israel, Singapore) and the United States focus their innovative efforts on high-technology industries (computers, pharmaceuticals) while continental Europe concentrates on medium-high-technology industries (automobiles, chemicals).
  • Innovation surveys show that large firms have a greater tendency to innovate than small ones.
  • California and Tokyo are by far the most inventive regions in ICT and biotechnology
  • The United States has the most biotechnology firms (close to 2 200), followed by Japan and France (around 800 each). In most countries, biotechnology represents 2 to 6% of business R&D but the share is higher in the United States, Switzerland and Canada, and above all in some smaller countries where it exceeds 20% (Denmark, New Zealand, Iceland).
  • The United States and Japan have a comparative advantage in biotechnology and nanotechnology patenting and in the relevant scientific fields, while the EU is the world leader in environment-related technologies (solid waste, renewable energy and motor vehicle abatement), with Germany playing a very active role. Japan is second to the EU in all three environmental technology fields. However, while patenting in renewable energy and motor vehicle abatement has been increasing rapidly since the mid-1990s, patenting in solid waste technologies has declined.
  • High- and medium-high-technology manufacturing accounts for significant shares of exports from Ireland, Japan and Switzerland (shares of over 75%) as well as from Germany, Hungary, Korea and the United States. Among the BRIICS (Brazil, Russia, India, Indonesia, China and South Africa), these industries' exports are most important in China and Brazil, accounting for 55 and 32%, respectively, of total exports of manufactured and primary products. Because of the globalisation of value chains, a economy such as China imports more high-technology goods than it exports; much of these imports are components that are assembled in Chinese factories.
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    comparaison internationale pas mal de données sur des idées qui circulent
Fred L

Les partenariats public-privé stimulent l'innovation - SCIENCES ET TECHNOLOGI... - 0 views

  • es partenariats public-privé stimulent l'innovation
  • n moyenne, une entreprise ne produit en interne que 20 % de ses besoins technologiques. Elle doit donc acquérir le reste à l'extérieur, sous forme d'achat ou de partenariat.
  • La coopération entre la recherche publique et les entreprises est la meilleure formule pour valoriser le savoir académique. Pourtant, elle évolue lentement en France.
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  • Nous sommes toujours en quête de compétences externes. Pour une PMI comme la nôtre, les partenariats avec la recherche publique sont fondamentaux. » Jean-Luc Schuppiser, le directeur scientifique du groupe Essilor International, ne tarit pas d'éloges sur les partenariats public-privé
  • Mais, pour le patron de la R&D du leader mondial des verres ophtalmiques, le concept « PPP » a un sens bien particulier. « Le projet doit être construit autour d'un produit ou d'une technologie. Il faut définir un objectif et fixer un calendrier. Cela ne peut pas être une rente éternelle. Il faut procéder à des évaluations régulières, car le monde industriel fonctionne en créant de la valeur. Pour nous, l'idéal c'est un laboratoire mixte où les chercheurs travaillent ensemble et échangent spontanément.
  • Le groupe français dispose depuis 2003 d'une unité de ce type installée à Toulouse dans un laboratoire du CNRS. Il vient de signer un accord avec l'université de Shanghai. Ce labo commun vise des applications originales : découvrir des nanoparticules de synthèse pour l'industrie optique. Une équipe d'une quinzaine de chercheurs dont les deux tiers sont issus de l'université chinoise sera mobilisée autour du projet.
  • Pour l'instant, on est loin du compte. « Les universités françaises ne disposent ni de la possibilité de choisir et de payer leurs professeurs, ni de la liberté de sélectionner leurs élèves. C'est pourtant ce qui fait la force des établissements anglo-saxons. Où sont les universités globales en France ? » estime Charles Kleiber, ancien secrétaire d'Etat à l'éducation et à la recherche en Suisse, qui dénonce la fausse loi sur l'autonomie des universités françaises. Selon lui, les campus sont des « entreprises publiques où l'on fabrique du savoir ». Elles doivent impérativement se concentrer sur l'excellence et intégrer dans leur stratégie la « guerre des cerveaux » qui s'amplifie. « Quand on embauche les meilleurs professeurs, on fait venir les meilleurs élèves et on décroche les gros budgets de recherche. Les universités françaises sont trop autocentrées », assène Charles Kleiber.
  • Elie Cohen, directeur de recherche au CNRS, estime lui aussi que l'Hexagone doit entrer dans une « économie de l'innovation » pour assurer sa croissance.
  • Cet économiste patenté plaide pour une organisation très sélective de la recherche universitaire qui va faire sursauter les syndicats étudiants. Tout en haut de ce système à trois vitesses trônent une dizaine de campus de haut de gamme baptisés « universités de recherche ». Ces champions accueillent les doctorants et les post-doctorants les plus doués (et les plus motivés). Ces prix Nobel en puissance disposent d'installations de haut de gamme et produisent une recherche de qualité internationale. Un cran en dessous règnent des universités régionales (niveau licence et master) qui n'ont pas vocation à produire de la recherche de haut niveau. Le troisième degré se compose de collèges universitaires délivrant une formation plus courte et professionnalisée.
  • Courageux mais pas téméraire, Elie Cohen estime toutefois que pour ne « pas se faire assassiner, il faut prévoir des passerelles » entre les différents statuts.
  • Selon lui, « l'avalanche de réformes et de nouvelles structures » annoncées par le gouvernement depuis 2005 a provoqué un chaos créatif d'où sortira (peut-être) une organisation modernisée du système français de recherche et d'innovation (SFRI).
  • Les partenariats public-privé stimulent l'innovation
  • En attendant la reforme, le prochain budget de la recherche se présente comme un nouveau bras de fer entre certains chercheurs publics et le gouvernement. Objet de la polémique : le crédit d'impôt recherche (CIR). Dans le budget 2009, le CIR va dépasser les 3 milliards d'euros (contre 1,4 milliard d'euros en 2006). Cet instrument fiscal incitatif est destiné à développer la recherche générique dans les entreprises hexagonales (2). De nouvelles mesures de déplafonnement visent également à améliorer l'attractivité du pays pour les entreprises étrangères qui souhaitent implanter des centres de recherche industriels en Europe.
  • Décidément très accommodant, le ministère (MESR) a décidé de mettre en place un dispositif « plus sécurisé pour les entreprises ». En langage clair, il s'agit de purger le CIR de sa réputation réelle ou supposée d'« antichambre du contrôle fiscal » qui lui colle à la peau depuis son introduction (3). Une autre mesure sera particulièrement appréciée par les entreprises : à compter de la déclaration de l'année 2008, le salaire d'un jeune docteur embauché est multiplié par quatre dans l'assiette du CIR. Des « cadeaux aux patrons »que nombre de chercheurs publics plus que jamais remontés contre le privé depuis la crise boursière ne vont sans doute pas apprécier.
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    Pour faire le lien entre le sujet de la MP2008, et le sujet de la MP2009
Fred L

Opération campus : dernier oral avant financement pour les 6 premiers projets - 0 views

  • Opération campus : dernier oral avant financement pour les 6 premiers projets
  • Qui demande combien ? Quels sont les points clés des projets ? Voici une synthèse des réponses à ces questions, projet par projet.
  • Université de Bordeaux Coût du projet : 538 millions d’euros (hors collectivités). Porteur du projet : le PRES de Bordeaux et ses huit membres fondateurs (quatre universités, trois écoles d’ingénieurs, l’IEP de Bordeaux). Objectif : « Construire une université nouvelle, avec une forte lisibilité et attractivité nationale et internationale ». Points clés du projet : - Réorganisation de l’offre de formation (par exemple, mise en place d’une licence et d’un doctorat uniques de l’université de Bordeaux et création des collèges thématiques « graduate schools »). - Structuration de la recherche en trois départements (sciences et technologies, biologie santé et sciences humaines et sociales) divisés en 11 pôles thématiques d’excellence (par exemple, pôle neurosciences ou pôle technologies de l’information). - Développement d’un esprit de campus. Cela passe par exemple par la création de « maisons de campus » sur les domaines.  
  • ...5 more annotations...
  • Grenoble Université de l’Innovation Coût du projet : 1,2 milliard d’euros au total dont 563 millions d’euros demandés au titre de l’opération Campus.  Porteurs du projet : le collège universitaire (universités, Grenoble INP, IEP de Grenoble) et le collège d’autres organismes (CEA, CNRS, CHU, Grenoble Ecole de Management, etc.). Objectif : le projet « vise un rayonnement international et un prolongement économique basé sur l’innovation dans toutes ses dimensions ». Points clés du projet : - Créer un campus unique (unité de lieu) à partir des deux sites (polygone scientifique et domaine universitaire de Saint-Martin-d’Hères), situés à moins de 25 minutes l’un de l’autre grâce au développement du tramway, des pistes cyclables et d’une rocade Nord. - Se concentrer sur quatre enjeux sociétaux : l’innovation, l’information, la planète et la santé. - Développer la vie de campus grâce à la création de pôles (restauration, logement, sportif, etc.) le long de la ligne de tramway qui relie les deux sites en traversant le centre-ville. 
  • Lyon Cité Campus Coût du projet : 1,2 milliard d’euros dont 700 millions d’euros demandés au titre de l’opération Campus.  Porteurs du projet : l’Université de Lyon au titre de l’ensemble des établissements membres du PRES impliqués dans l’opération (universités, ENS, INSA, IEP, etc.). Objectif : « Lancer la dynamique d’une nouvelle université » Points clés du projet : - Revisiter les campus pour avoir une logique thématique autour des pôles d’excellence (sciences et technologies, santé, sciences de la vie et sciences humaines et sociales). C’est-à-dire créer des quartiers « chimie », « physique », « sciences de l’information », etc. et tisser des liens entre les établissements pour favoriser leur complémentarité et leur lisibilité. - Créer une « Maison de l’innovation et de la compétitivité » et développer une zone privilégiée pour l’accueil d’entreprises sur le campus LyonTech. - Développer une vie de campus. Cela passe par exemple par la création de quatre restaurants universitaires et de 2000 logements. - Créer la Maison des langues et des cultures.  
  • Université Montpellier Sud de France Coût du projet : 440 millions d’euros dont deux tiers pour l’Etat et un tiers pour le conseil régional. Porteurs du projet : Montpellier 1, Montpellier 2, Montpellier 3, Montpellier SupAgro en partenariat avec l’ENSCM, le CROUS, les organismes de recherche et les principales entreprises de la région. Objectif : « Faire de l’Université de Montpellier une des cent premières mondiales » Points clés du projet : - Construction et renforcement de six pôles d’excellence : agronomie-environnement, biologie-santé, chimie, mathématique-informatique-physique-systèmes et structures, eau sciences de l’homme et de la société. Cela passe notamment par la rénovation et la réhabilitation de bâtiments dédiés à l’enseignement et la recherche ou la création de « Valeur-Sud » pour favoriser la valorisation de la recherche - Développement de la vie de campus avec, par exemple, la création de l’Atrium, un espace de vie étudiante, ou la restructuration du réseau des bibliothèques universitaires (amplitudes horaires plus larges, etc.).  
  • Université de Strasbourg Coût du projet : 288 millions d’euros auxquels s'ajoutent 240 millions d’euros des collectivités locales. Porteurs du projet : l’université de Strasbourg (résultat de la fusion des trois universités strasbourgeoises) et les établissements associés (CROUS, CNRS, INSA, ENGEES). Objectifs : « Faire de l’université de Strasbourg un campus de réputation mondiale, développer les interfaces et les synergies entre disciplines, favoriser les coopérations scientifiques nationales, internationales et transfrontalières ».  Points clés du projet : - Parachèvement des fondements de l’université de Strasbourg. - Développement de structures comme la maison des arts et sciences, la maison de l’étudiant ou la maison de l’accueil international. - Réaménagement de la tour de chimie, la rénovation du centre sportif, restructuration de l’INSA, etc.  
  • Toulouse Campus Coût du projet : 1,4 milliard d’euros dont 500 millions au titre de l'opération Campus. Porteurs du projet : le PRES « Université de Toulouse » en association avec des établissements publics à caractère scientifique et technologique et les établissements membres associés (CNRS, INRA, INSERM) ou rattachés au PRES (IEP, ENIT, ENAC, etc.). Objectifs : « Recherche, formation, vie étudiante ; Ouverture sur le monde économique et la société ; Refondation de l’Université de Toulouse sur une base fédérale ». Points clés du projet : - Renforcement et valorisation de trois pôles d’excellence (aéronautique et espace, économie et mathématiques) et développement de la transdisciplinarité autour de thématiques de recherche (nanotechnologies, vivant, etc.). Cela passe notamment par l’installation du PRES dans des locaux rénovés en centre-ville et la création d’une cité internationale des chercheurs dans le nouveau « quartier des sciences » - Réintégrer le campus dans la ville en créant une cité internationale étudiante, des installations sportives de haut niveau, une bibliothèque numérique mutualisée de 1500 places…  
François Bertrand

Le Figaro - Economie : Auto, BTP : un plan pour un rebond rapide - 0 views

  • Côté BTP, il y a également urgence en raison de la baisse de l'activité. Le secteur de la construction en France pourrait perdre environ 45 000 emplois en 2009 sur un total de 1,9 million d'actifs, selon le ministère du Développement durable. L'idée du gouvernement dans ce domaine est de relancer très rapidement la machine, notamment en accélérant des programmes immobiliers et d'infrastructures. Non pas ceux qui ont été annoncés dans le Grenelle de l'environnement - il faudrait trop de temps pour lancer les études - mais en se concentrant sur les petits et grands projets qui peuvent être lancés très rapidement. «Il faudrait supprimer tous ces blocages administratifs qui ralentissent les investissements», plaide Patrick Bernasconi, président de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), qui a été reçu mercredi à l'Élysée. L'idée d'accélérer l'allocation aux collectivités des dotations d'équipement ferait son chemin. Cela permettrait d'avancer l'entretien et la mise en sécurité des réseaux (routiers, ferrés, assainissement) ainsi que des projets d'aménagement urbain. La FNTP recensera d'ici à fin janvier quelque 10 000 projets qui sont dans les tuyaux des collectivités locales et qui pourraient être lancés rapidement.
    • François Bertrand
       
      Si on en croit cet article, c'est la FNTP qui planifie !
François Bertrand

Korean economy to run on new growth engines - 0 views

  • The New Growth Engines Initiative reported their plan to the president of Korea, Lee Myung-bak on Sept. 22.
  • the initiative has selected 22 projects in six areas - energy and environment, transportation systems, new information technology, new integrated industries, bio-industry and knowledge-based services.
  • However, the growth of the Korean economy has been relatively slow during the last decade because it is facing strong international challenges. Industry leaders are struggling to develop the new "Blue Ocean" in the years to come. Unemployment among the younger generation is serious, and the proportion of retirees has become bigger. Another challenge is the global warming and energy shortage problem.
  • ...34 more annotations...
  • If the market can autonomously create new business, there is no need for the government to lead the industrial plan. In this regard, most developed countries support only R&D and development of human resources. However, this strategy is not always the best for developing countries, where the market does not have the capability of innovation. Even the United States is now experiencing the need of appropriate government control to secure the nearly collapsed financial sector and deeply depressed industries. At this stage, the Korean government has decided to motivate new industries which have good potential for growth, but may not grow unless the government intentionally nurtures R&D, cultivates initial-stage market growth, deregulates constraints and provides well-prepared human resources.
  • By Nam-pyo SuhPresident, Korea Advanced Institute of Science and Technology
  • The NGE Initiative is composed of 360 non-governmental experts from various industries, research institutions and universities.
  • Even though the R&D portion of 5 percent in government spending is one of the highest in the world, it is still less than one-tenth of the United States. So Korea has to select and concentrate on promising industries, considering what industries it is best at developing.
  • The 22 projects selected in six areas are as follows. 1) Energy and environment
  • Emission-free clean coal
  • how to remove the emission of carbon dioxide
  • Ocean-originated bio-fuel
  • Solar cells
  • Carbon sequestration and reuse
  • Fuel cell power generation
  • Nuclear power plant
  • Transportation systems
  • Green cars: The main enabler of a green car is the plug-in hybrid electrical vehicle which uses both batteries and a combustion engine. The electricity can be recharged at home. However, in Korea, most cars cannot be parked in personal spaces. Establishing public charging infrastructure is an additional challenge. The electricity for urban electrical vehicles may be supplied from underground wires without physical contact.
  • Shipbuilding and ocean systems
  • 3) New IT
  • mobile harbor technology
  • System semiconductors
  • Displays
  • Next-generation mobile telecommunications
  • LED lighting
  • RFID/USN: RFID and the Ubiquitous Sensor Network is a revolutionary instrument for next-generation logistics management. However, the chip price is still too expensive to justify its application. So government should apply the RFID/USN in the public sector to create the new standard and the market for mass production and cost reduction.
  • 4) New integrated industries
  • Robots
  • New materials and nanotechnology
  • IT-enabled products and processes: Korea is the leader in IT infrastructure.
  • 5) Bio-industry
  • Convergence of telecommunication and broadcasting:
  • 6) Knowledge-based services
  • Software
  • Healthcare:
  • Design:
  • Cultural contents
  • New medicine and medical equipment
  •  
    Nam-pyo Suh
François Bertrand

Research and development in East Asia | Rising in the East | The Economist - 0 views

  • TO SEE the geography of the technology industry, crack open an Apple iPhone. Although the firm that sells it is American, it provides none of the physical innards. The components are almost entirely Asian: the screen is mostly from Japan, the flash memory from South Korea, and it was assembled in China. Apple’s contribution is the design and software—and, importantly, integrating the innovations of others.
  • The most impressive growth has been in South Korea. In 2007 Samsung spent more on R&D than IBM. The company has jumped to second place in the number of patents granted by America’s patent office (just behind IBM); a decade earlier it was not even in the top ten. South Korean firms spend more on R&D as a percentage of sales (6.5%) than European and Japanese firms (around 5%), and are catching up with American ones (about 8%). South Korea now has more high-tech researchers than Britain and Germany.
  • The starkest shifts are in computer services and manufacturing, where the roles of America and East Asia have diverged dramatically. The amount that American firms spend on research in computer services as much as trebled over the past decade. Japanese and South Korean firms, meanwhile, spend hardly anything developing services, and prefer to concentrate on more tangible, if less lucrative, hardware.
  • ...1 more annotation...
  • Even the topology of the internet itself is looking less American. In 1999 around 90% of Asia’s international internet traffic passed through America; in 2008 the share dropped to 54%, according to TeleGeography, a telecoms-research firm. It is yet another example of how the technology industry, once dominated by America, is becoming truly global in nature.
François Bertrand

L'innovation en Poitou-Charentes - Olivier Bouba-Olga : Blog d'un économiste ... - 0 views

  • Idée 4 : une menace principale, les effets de mode Quelques problèmes importants, liés à la diffusion d'idées à la mode. i) on est trop à la recherche d'un prétendu modèle optimal (la Silicon Valley, bien sûr ! base incontournable du modèle des clusters), on ne réfléchit pas suffisamment aux spécificités des territoires avant de lancer des politiques de soutien à l'innovation. Or, Poitou-Charentes est une région très spécifique, qui appelle donc des politiques également spécifiques. ii) nombre de politiques considèrent que l'agglomération est nécessaire à l'innovation, et préconisent donc l'émergence de pôles de taille importante, ainsi que la concentration spatiale de la recherche. Les études disponibles devraient pourtant relativiser ce discours. Il y a sans doute une taille minimale à respecter, mais des territoires de taille moyenne peuvent tout à fait être performants en matière d'innovation, on l'a vu avec la productivité apparente de la recherche en Poitou-Charentes. iii) on préconise également le rapprochement des entreprises et des laboratoires de chaque région. Or si pour certaines régions c'est pertinent, ça ne l'est pas pour Poitou-Charentes : les compétences des deux parties prenantes sont faiblement complémentaires. Une stratégie réseau serait plus efficace. Or, pour prendre l'exemple des pôles de compétitivité, elle est pénalisée par le zonage R&D. iv) pour les PME, les enjeux les plus forts sont en termes d'innovation organisationnelle, d'une part, et de diversification cohérente, d'autre part. Ce sont donc des formes particulières d'innovation qui doivent être intégrées dans la réflexion et soutenues par les politiques, notamment en Poitou-Charentes, où le tissu productif est composé de nombreuses PME.
François Bertrand

Le Figaro - Economie : Exportations : la France subit la concurrence allemande - 0 views

  • un rapport du Centre d'analyse économique (CAE) confirme que l'avantage compétitif à l'exportation ne tourne pas à la faveur de l'Hexagone.
  • Le rapport indique donc que l'export est le révélateur de la performance d'une économie et de son offre, et non l'inverse. Quant aux entreprises françaises qui exportent, elles sont beaucoup plus performantes que les autres : elles sont 11 % plus productives, emploient 4 fois plus de salariés, les paient 16 % de plus et ont des taux de marge plus élevés…
  • C'est pourquoi les économistes ne prônent pas davantage de soutiens spécifiques publics pour aider les entreprises à exporter, mais plutôt une politique économique dite «horizontale, rehaussant le niveau d'efficacité de l'ensemble des entreprises françaises» : la question de l'innovation est «au cœur» de ces politiques. Et s'il faut aider des entreprises, il faut se concentrer sur les moyennes et grandes pour conserver nos positions déjà difficilement acquises, concluent les auteurs.
François Bertrand

Deutsche Bank - More than money: Building social capital - 0 views

  • More than money: Building social capital
  • Deutsche Bank enhances its Corporate Social Responsibility programme / Management Board Chairman Josef Ackermann: "Social responsibility must be part and parcel of the way we do business."
  • "We do not consider our corporate social responsibility programme to be charity with our shareholder's money," said the bank's chief executive Ackermann, "but rather as an investment in our own future, as well as in the future of society. As a responsible corporate citizen, we want to create social capital to form a basis on which private capital can also flourish better.
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  • Deutsche Bank will be concentrating its CSR activities on the following five areas of activities: Fostering talent (education) Creating opportunities (community development) Encouraging creativity (art) Safeguarding the future (sustainability) Demonstrating commitment (corporate volunteering)
  • Another focal point of the bank's future CSR programme will be sustainability. Under the motto "Banking on green", Deutsche Bank will be bundling its environmental commitment in a global environmental steering committee, which is chaired by Caio Koch-Weser, Vice Chairman of the bank and advised by a global advisory board of renowned experts.
  • Another topic which is extremely important to the bank's chief executive Josef Ackermann is education and training. "This country has neglected to sufficiently prepare its population for globalization through education and training," said Ackermann.
  •  
    Un communiqué de la DB sur son engagement en tant qu'acteur socialement responsable.
François Bertrand

ifri : Le système français d'innovation dans l'économie mondiale : enjeux et ... - 0 views

  • Le système français d'innovation dans l'économie mondiale : enjeux et priorités 25/04/2005Coordonné par Philippe Larédo et Frédérique Sachwald, avril 2005, Les notes de benchmarking international. L'institut de l'entreprise et l'Ifri.Avec l'agenda de Lisbonne et l'espace européen de la recherche, l'Union européenne affiche l'ambition de devenir "l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde". Pourtant, depuis 2000, l'écart entre l'Europe et les Etats-Unis persiste, voire s'aggrave. Plusieurs pays européens, dont la France, ont du mal à engager les réformes de structure nécessaires et à accroître leur effort de recherche et d'innovation.La crise que traverse la recherche française et les débats en cours autour de la future loi d'orientation doivent être replacés dans ce contexte. Le système français de recherche et d'innovation doit trouver sa place dans un monde où les capacités scientifique et technologiques se développent rapidement, tant dans les pays les plus avancés que dans certains pays émergents.Cet ouvrage fait suite à une conférence qui a réuni le 4 octobre 2004, à l'initiative de l'Ifri et de l'Institut de l'entreprise, des analystes et de nombreux acteurs du système français d'innovation. Il s'appuie sur l'analyse du processus d'internationalisation de la R&D et des expériences de la France, des Etats-Unis, de l'Allemagne et de la Suède pour dégager quatre orientations pour la politique nationale de recherche et d'innovation : - renforcer l'attractivité de la France pour la R&D des multinationales, françaises ou étrangères ;-concentrer les efforts sur des pôles scientifiques et technologiques qui doivent acquérir une réputation d'excellence à l'échelle européenne et mondiale ;-mettre les universités au coeur du dispositif public de recherche ;-reconsidérer l'organisation des interventions publiques pour tirer parti du double mouvement d'européanisation et de régionalisation. 
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    ouvrage publié en 2005
Fred L

minefe.gouv.fr : Communiqués de presse Économie, finances - 0 views

  • 07 février 2008 - Discours d'Hervé Novelli : conférence de presse du 7 février 2008 - Le commerce extérieur de la France en 2007 et ses défis
  • Pour faire croître nos entreprises, nous avons : - levé les freins à leur développement : simplification, dématérialisation, suppression des effets de seuils, rescrit fiscal et social. - amélioré la structure financière des entreprises : réduction des délais de paiement, suivi des encours PME des banques, réduction d’ISF pour l’investissement dans les PME, développement des business-angels - obtenu la mise en place d’un Small Business Act européen, annoncée par M. Barroso en décembre dernier.
  • 3e partie : Diagnostic des faiblesses structurelles dont souffrent nos entreprises
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  • Première faiblesse  : Notre compétitivité-coût vis-à-vis des pays de l’OCDE s’est détériorée au cours des 5 dernières années. Cette dégradation est générale au sein des pays européens, sauf l’Allemagne.
  • Deuxième faiblesse : notre position en termes de dépenses de R&D est honorable certes, mais doit encore progresser, en particulier la R&D des entreprises. Ces progrès sont nécessaires pour améliorer notre productivité et notre croissance, mais aussi pour renforcer la présence française à l’international Les dépenses consacrées à la R&D rapportées au PIB s’élevaient en France en 2005, dernies chiffres disponibles, à près de 37 milliards d’euros, soit 2,13 % du PIB. L’effort de R&D de nos entreprises est clairement insuffisant (1,12 % du PIB), notamment en comparaison de l’Allemagne (1,68 %), les Etats-Unis (1,68 %) ou le Japon (2,53 %). En particulier, les dépenses consacrées à la R&D et à l’innovation dans nos PME est nettement en retrait.
  • Slide 18 : Troisième faiblesse , relative à la structure de notre tissu d’entreprises : Premier constat : le nombre d’entreprises exportatrices baisse. Après avoir crû continument jusqu’en 2001, le nombre d’entreprises exportatrices a sensiblement baissé ces dernières années. Il se stabilise depuis 2006 à environ 98 000 entreprises mais pourrait à nouveau baisser. Pour l’essentiel, les entreprises qui ont disparu sont des PME indépendantes, de petite taille et qui ne parviennent pas à pérenniser leur activité d’exportation. Deuxième constat : l’essentiel de nos exportations est réalisé par une très faible proportion de nos exportateurs. Il est symptomatique de constater que les 100 premières entreprises exportatrices représentent 40% de nos exportations, ou encore que 1% des quelque 100 000 entreprises exportatrices concentrent 70% de la valeur de nos exportations. Or l’on sait que la croissance de nos exportations repose sur les entreprises aptes à exporter de façon régulière.
  • la cause principale de cette fragilité réside dans le nombre insuffisant de nos entreprises moyennes. Nous manquons de PME suffisamment grosses et innovantes pour profiter à plein des marchés à l’exportation. La différence avec l’Allemagne est nette : le Mittelstand allemand est parfaitement adapté à la conquête des marchés à l’exportation, y compris quand ceux-ci sont lointains. Il nous faut bâtir un « Mittelstand à la française ».
  • Conclusion intermédiaire : Certes, notre problème d’exportation ne vient pas que des PME : les grands groupes exportent moins et c’est aussi une difficulté. Toutefois, la baisse de nos entreprises exportatrices doit appeler une réaction politique. Car des travaux récents du CEPII en France et de Bruegel au niveau européen montrent que ces problèmes de démographie des entreprises exportatrices sont importants : pour augmenter nos exportations, il est plus efficace d’essayer d’augmenter le nombre d’exportateurs que la valeur moyenne exportée par chaque entreprise.
  • J’y vois un encouragement à renforcer notre action et une justification aux mesures que je vais maintenant vous présenter.   4e partie : Une politique structurelle pour restaurer la compétitivité des entreprises françaises
  • Pour répondre à ces défis, nous avons décidé de nombreuses mesures structurelles.
  • Pour inciter nos entreprises à innover davantage, nous avons réformé le CIR en le triplant, fusionné OSEO et l’AII, lancé un audit des pôles de compétitivité afin de mieux les soutenir et adopté une loi-phare en matière de propriété industrielle. Nous avons mis en place l’autonomie des Universités.
  • Enfin, pour améliorer la compétitivité-coût de nos entreprises, nous avons entamé une réforme : - de la fiscalité (suppression de l’IFA, révision générale des prélèvements obligatoires - du coût du travail, par l’exonération des heures supplémentaires Nous avons enfin obtenu la mise en place d’un Small Business Act européen, annoncée par M. Barroso en décembre dernier et sur lequel j’ai récemment remis des propositions au Commissaire Verheugen. Je proposerai avec Christine Lagarde au printemps, au sein de la Loi de modernisation de l’économie, une série de mesures structurelles pour l’entrepreneur : transmission, financement, simplification…
  • 5e partie : Une mobilisation générale pour l’exportation
  • Slide 23 : deux grands principes animent ces 10 mesures j’ai souhaité tout d’abord que la France se hisse au niveau des meilleurs dispositifs d’aides européens. J’ai demandé une étude précise des dispositifs de nos concurrents allemand, italien, britannique, espagnol, voire même japonais sur certains aspects. J’en ai tiré des enseignements qui inspirent certaines de ces mesures. deuxième principe : recentrer nos efforts sur les PME et entreprises moyennes, dont l’analyse qui précède montre bien qu’elles doivent constituer le socle de nos exportations et de nos emplois.
  • Slide 24 : 1re mesure : nous réformons les procédures de la Coface en les simplifiant et en favorisant leur utilisation par les PME et les entreprises innovantes
  • Slide 27 : 4e mesure : nous mobilisons les grands groupes pour soutenir les PME à l’export. les grands groupes peuvent servir de tremplin à nos PME sur les marchés étrangers, de multiples façons, dès lors qu’ils peuvent y trouver un intérêt. J’ai perçu une réelle volonté de mobilisation de la part des dirigeants de grands groupes exportateurs que j’ai rencontrés et je réunirai donc les 15 premiers d’entre eux à Bercy le 3 mars pour prendre des engagements réciproques sur des objectifs de portage de PME.
  • 6e mesure  : Nous renforçons l’approche sectorielle, en lien avec les pôles de compétitivité. Les plans d’actions sectoriels ont connu un réel succès en termes de nombre d’opérations mais aussi par leur capacité à fédérer des actions collectives Nous en conservons le principe, mais je souhaite en renforcer le pilotage et lancer de nouveaux plans, dans d’autres secteurs : l’ingénierie, le ferroviaire, l’automobile, l’architecture, notamment, qui sont autant de secteurs porteurs à l’étranger et où le savoir-faire de nos entreprises n’est plus à démontrer.
François Bertrand

En France, Microsoft place la barre très haut - Enquête - Calixte Laurent - 0 views

    • François Bertrand
       
      un titre pour un de nos chapitres ?
  • En 2004, en effet, Bertrand Delanoë lâche une bombe : la mairie de Paris va abandonner Windows pour Linux.
  • Si Microsoft France est aujourd'hui la cinquième «région» dans l'organisation du groupe, c'est sans doute parce que cette filiale concentre tous les défi s auxquels est confrontée la multinationale et tous les atouts qui peuvent assurer son avenir.
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  • En sortiront deux grands programmes : Idées (un plan d'aide aux start-up) et un partenariat de recherche fondamentale avec l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria). Le but ? Modifier la perception de Microsoft par la presse et les élites politiques.
  • Comment garder l'esprit start-up quand on étouffe sous le cash ?
  • «Aujourd'hui, on nous motive à la schlague : les deux phrases préférées de la direction sont «c'est inacceptable !» et «c'est inadmissible !». Et traiter en public des ingénieurs commerciaux de «chicken» (poules mouillées), c'est humiliant mais surtout contre-productif : comment garder l'envie de se défoncer après avoir été traité comme ça devant ses pairs ?» soupire un cadre avec amertume.
  • ce qui allait permettre à Microsoft France de gagner ses galons de «fi lle aînée de l'église Microsoft»
  • De fait, le bilan social indique que le nombre de licenciements à Microsoft France a augmenté de 80% entre 2002 et 2007 et que celui des démissions a été multiplié par trois dans la même période. Au premier trimestre 2008, il y a eu 33 démissions, c'est-à-dire autant que sur tout 2006. Et, entre 2002 et 2008, Microsoft a dégringolé de la première à la cinquième place au classement français des «entreprises où il fait bon travailler», qui faisait sa fierté.
  • Exportation d'idéesSeul problème avec ce système des score cards : il rend difficile l'évaluation de qualités spécifiques, comme l'innovation ou la créativité. Or ce sont justement ces deux critères où excellent les Français, deux critères qui sont des atouts pour le siège.
  • C'est en France qu'a été développé Messenger pour mobile, lancé en première mondiale avec Bouygues Telecom en 2005; c'est la France qui va mener le projet de refonte de la page d'accueil de MSN au niveau mondial; la France, surtout, qui a inventé le programme Idées, né du fameux «plan image». L'initiative a d'ailleurs été «exportée» au siège, où son auteur, Julien Codorniou, va la déployer à l'échelle mondiale. Même la score card est née dans l'Hexagone : «C'est moi qui l'avais mise en place à Microsoft France il y a trois ans, raconte Eric Boustouller; un jour, je l'ai montrée à Kevin Turner (directeur opérationnel) qui a décidé de la déployer dans tout le groupe !»
François Bertrand

AgoraVox - Bernard Dugué : Le CNRS se meurt lentement, est-ce grave docteur ?... - 0 views

  • Mais petit à petit, l’université tente de mettre sous tutelle une partie des activités du CNRS sur lesquelles elle peut avoir prise.
  • D’abord avec la mise en place de l’HDR,
  • école doctorale.
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  • Small is beautiful pensait l’économiste Schumacher ; une éthique économique visant à satisfaire les besoins dans le contexte du choc pétrolier de 1973. C’est exactement le contrepied pris par la tangente réformiste française qui, forte de son culte du centralisme jacobin, tente de concentrer les compétences scientifiques pour les rendre plus efficaces, visibles, attirantes, prestigieuses, taillées sur les normes des campus américains. La réforme des universités va dans ce sens et prolonge les manœuvres décidées par les précédents gouvernements.
  • Admettre une plus grande liberté quitte à quelques déperditions de moyens, ou contrôler les moyens, quitte à bureaucratiser et stériliser l’imagination scientifique.
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    auteur : Bernard Dugué 14/03/2008
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