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François Bertrand

Philippe Dulbecco: "La réforme sur l'autonomie des universités ne va pas jusq... - 0 views

  • La liste des 20 premières universités françaises amenées à devenir autonomes au 1er janvier 2009 a été dévoilée par Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur, jeudi 24 juillet.
    • François Bertrand
       
      à trouver
  • Pour Philippe Dulbecco, Président de l'université d'Auvergne, la réforme est encore trop timorée.
    • François Bertrand
       
      = clermond-ferrant = couf
  • Quels sont les plus et les moins de cette réforme pour votre établissement ?Philippe Dulbecco: Nous sommes sûrs que cette réforme va nous permettre d'être plus efficace dès l'année 2009. Nous pourrons enfin mettre en place une politique incitatrice, affecter les fonds dans les secteurs porteurs, faire des choix drastiques pour garder les labos et les filières les plus dynamiques. Nous créerons des emplois là où ça marche. Bien sûr il y a aussi des risques. Le système sera forcément plus concurrentiel. Les équipes de gouvernance seront jugées sur leurs performances et sanctionnées en cas d'échec. A long terme, ne resteront sur le marché que celles qui auront des résultats. Mais cela ne me fait pas peur, je trouve cela très souhaitable pour la santé de nos universités. Ma seule crainte concerne le manque de moyens.
  • ...2 more annotations...
  • Si on ne donne pas de moyens suffisants aux universités, cette réforme sera un échec cuisant. Je pense que les arbitrages à venir avec Bercy seront saignants.
  • Pour avoir des moyens de s'améliorer, il faudrait faire payer des frais plus importants mais proportionnellement aux revenus. Je pense que c'est peine perdue de batailler sur ces sujets. La France, le gouvernement et le corps social ne sont pas prêts à remettre ça en cause. Aujourd'hui, tout le monde opte pour l'attitude "on ne fait pas de vagues", on ne va pas jusqu'au bout. A mon grand regret, cette loi n'est pas complète...
Fred L

ASMP - La réforme de la gouvernance des Universités, par Elie Cohen - 0 views

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    Elie Cohen LA RÉFORME DE LA GOUVERNANCE DES UNIVERSITÉS
François Bertrand

AFP: "Beaucoup de réformes" estime Juppé mais "ça part un peu dans tous les s... - 0 views

  • Le président de la République "fait bouger les lignes, il engage des réformes, beaucoup de réformes", a jugé M. Juppé. Toutefois, "ça part un peu dans tous les sens, parfois ça donne un peu le vertige. Mais ça va se structurer", a poursuivi le maire de Bordeaux."Les réformes c'est bien, mais il faut en donner le sens" et le sens "c'est que nous avons perdu au fil des années de la compétitivité", a-t-il estimé.
François Bertrand

Revue ESPRIT - Introduction. La réhabilitation inattendue de l'université au ... - 0 views

  • La réhabilitation inattendue de l'université au sein de l'enseignement supérieur
  • un diagnostic précis sur l’université : la plus-value apportée aux talents individuels par l’institution y apparaît faible
  • ne faisons pas comme si les hausses de budget
  • ...46 more annotations...
  • Curieux paradoxe : il faut mettre en scène une volonté centrale de pousser des établissements à devenir autonomes, alors que le mouvement entamé déjà depuis une dizaine d’années avait montré une assez grande appétence des présidents d’université à prendre leurs responsabilités
  • La contractualisation entre l’État et les universités (depuis 1988), des mesures incitatives, la concertation au sein de la Conférence des présidents d’université (CPU), la volonté des acteurs locaux de surmonter de vieilles querelles et de ne pas se complaire dans la morosité de la crise ont débouché, de manière encore peu reconnue et discrète, sur des évolutions institutionnelles majeures.
  • pouvaient, à elles seules, régler tous les problèmes
  • Que manque-t-il à cette réforme pour qu’elle porte des promesses de redressement de l’université dans son ensemble et qu’elle ne débouche pas sur une compétition darwinienne ?
  • que la compétition
  • se déroule
  • de manière
  • plus visible et moins trompeuse
  • Mais quel sera le rôle régulateur de l’État
  • Il convient donc
  • de se demander comment ce projet peut être une réforme véritablement démocratique et favorable à une plus grande égalité des chances pour les étudiants
  • a perspective de l’autonomie inquiète les universitaires. Les critiques qui lui sont adressées, à ce stade, sont de quatre ordres.
  • 1. Faut-il craindre un pouvoir excessif des présidents d’université ?
  • La réponse viendra plus sûrement des contraintes réelles que rencontre un président d’université dans l’exercice de ses attributions
  • 2. La deuxième inquiétude concerne le localisme.
  • L’autre aspect du localisme serait une trop grande dépendance de l’université aux acteurs économiques locaux
  • 3. La crainte du dualisme est réelle chez tous les acteurs universitaires
  • Elle peut être une occasion pour les étudiants des filières littéraires de prendre conscience qu’ils maîtrisent plus de savoir-faire qu’ils ne le pensent.
  • C’est pourquoi la loi prévoit un mouvement en deux étapes
  • sur le modèle de Dauphine ou de Sciences Po
  • n’est-elle pas pensée de manière trop uniforme, c’est-à-dire en faisant passer les humanités classiques sous la toise des sciences dures ?
  • 4. Cette réforme
  • En effet, plutôt que cette opposition dommageable, inculquée dès le lycée dans notre système, ce sont trois autres partages qui apparaissent déterminants aujourd’hui.
  • Tout d’abord, la distinction entre recherche fondamentale et recherche finalisée, qui court à l’intérieur de chaque domaine de savoir, évoquée ici dans la discussion entre Marion Guillou et Alain Trautmann sur l’avenir de la recherche : le maintien de l’équilibre entre les deux est un critère déterminant de la qualité de la recherche dans l’avenir.
  • est celle qui intervient entre culture de la recherche et culture d’application, la première caractérisant plutôt l’université et la seconde plutôt les écoles d’ingénieur ou les grandes écoles à la française.
  • La deuxième distinction
  • Plusieurs auteurs soulignent
  • que l’évolution de l’économie favorise bien la première
  • Enfin
  • le partage déterminant pour des langues et, au-delà, de la culture, était celui entre langue technique et langue de savoir
  • il n’existe pas un modèle unique d’organisation de la vie universitaire
  • Catherine Paradeise en dénombre ici précisément quatre modes différents (napoléonien, humboldtien, britannique et nord-américain)
  • Dans un précédent grand dossier de la revue Esprit consacré à l’université en 1978, il était pertinent de titrer le premier article : « L’Université n’est plus un enjeu majeur ». Aujourd’hui, c’est exactement le contraire qui se passe
  • alors que le nombre d’étudiants a été multiplié par soixante-dix au cours du XXe siècle en France, le nombre de polytechniciens n’a été multiplié que par deux, ce qui signifie qu’il est devenu trente-cinq fois plus dur d’entrer à l’École polytechnique qu’un siècle plus tôt. Comme le montrent Henri Guillaume et Emmanuel Macron, dans la société postindustrielle qui doit miser sur la connaissance, ce n’est plus une stratégie adaptée.
  • Entrer dans la société de la connaissance
  • Qu’est-ce que l’innovation et comment la recherche peut-elle avoir un effet positif sur le développement économique ?
  • quelle est la spécialisation économique de la France ? Comment peut-elle s’insérer au mieux dans la mondialisation ? Quel est l’impact du nouveau mon­de industriel sur la politique des territoires
  • Dans l’économie mondiale, les chances des pays développés de maintenir une création de richesse sur leur territoire ne peuvent passer que par le développement de nouvelles activités, de nouvelles productions ou de nouvelles manières de faire qui permettront à nos économies de maintenir un avantage comparatif vis-à-vis de pays émergents avec lesquels nous ne pouvons pas rivaliser sur les productions anciennes.
  • Et ces nouveautés ne viendront que d’innovations issues de personnes bien formées, ouvertes et curieuses, à travers notamment la recherche instituée
  • voir l’article de Pierre Veltz et l’encadré qui présente les nouveaux modèles de la création technologique
  • On savait depuis longtemps qu’un Européen ou un Américain ne comprenait pas bien notre système de grandes écoles…
  • Mais les étudiants que nous formons parmi les meilleurs, selon un standard international, ne trouvent pas d’emploi ni de poste de recherche adaptés à leur profil en France et partent à l’étranger.
  • Et cela est sans doute lié à l’absence de campus.
  • La réforme de l’autonomie, bien qu’elle ne concerne que des aspects limités de l’organisation universitaire, touche à un point stratégique.
  • Bref, la période formule une « demande d’université ».
  • D’autres rendez-vous ont été manqués, si l’université manque celui-ci, ce n’est pas seulement elle qui en souffrira mais la société entière, les opportunités des étudiants, sa faculté d’innovation, ses perspectives économiques, l’ensemble de notre capacité de réaction pour l’avenir.
Fred L

"L'université serait folle de ne pas s'emparer de cette réforme" - Autres - T... - 0 views

  • “L'université serait folle de ne pas s'emparer de cette réforme”
  • ous seriez aussi favorable à une sélection dès l’entrée à l’université ? Je veux une meilleure fluidité de l’orientation, et ce dès le lycée. Il faut en finir avec cette sélection idiote basée sur le bac S, sésame obligatoire aujourd’hui pour devenir médecin ou ingénieur ! Il faudrait permettre plus de passerelles entre les cursus universitaires, plus de variété au sein de ces cursus, créer des alternatives à ces filières impasses où les étudiants se précipitent en masse ! Il faudrait aussi revoir le système des inscriptions en première année : aujourd’hui, plus une université fait d’inscriptions, plus elle reçoit d’argent de l’Etat. Elle a donc tout intérêt à inscrire le maximum d’étudiants, quitte à ce que ceux-ci n’aient pas le niveau, et qu’ils se plantent dès la première année.
  • Dans tous les pays du monde, les sciences « dures » engendrent des revenus, dont profitent les sciences humaines et sociales. Le problème, en France, c’est que ces universités ont été séparées. En 1968, l’Etat a fragmenté l’université : d’un côté les sciences et la médecine, de l’autre les sciences humaines – sans compter que ces dernières se sont divisées en facs de droite et facs de gauche ! Ces séparations n’ont aucun sens aujourd’hui.  
  • ...7 more annotations...
  • Plus généralement, nous sommes un pays de schizophrènes : d’un côté, on refuse la sélection à l’entrée de l’université ; de l’autre, on garde les classes préparatoires aux grandes écoles, qui pratiquent la pire des sélections. Créées au XIXe siècle pour former des cadres pour la nation, ces écoles servent une caste qui s’auto-entretient. Car qui va en classe prépa ? Pas les élèves issus du prolétariat ! Les universités ne sont plus que la roue de secours d’une petite bourgeoisie française. Ce ne sont pas les élèves les mieux « disposés » pour les sciences qui débarquent chez nous, ici, à Jussieu. Et pourtant, nous avons deux fois plus de laboratoires que Polytechnique.
  • Il faut que l’université retrouve la fierté d’elle-même !   Mais comment ? En introduisant de la sélection ? Les politiques ont reculé sur le principe d’une sélection en master... Je le regrette. Il serait bon que les étudiants ayant obtenu une licence [diplôme de troisième année, NDLR] soient admis ou non à intégrer certains masters en fonction de leurs résultats. Ce serait officialiser une sélection qui existe de façon déguisée : dans beaucoup d’universités, les étudiants qui n’ont pas leur licence en juin doivent passer leur session en septembre, c’est-à-dire trop tard pour s’inscrire en master… de fait, ils sont écartés.
  • L’ancien président de Jussieu se réjouit de l’autonomie de gestion prévue par la nouvelle loi. Homme de gauche, il rêve d’une université démocratique, mais ouverte sur le privé et, pourquoi pas, sélective. Paradoxe ? Pas si sûr.
  • Il avait été question aussi d’augmenter les droits d’inscription. Le sujet semble trop sensible, la loi ne le prévoit finalement pas. Qu’en pensez-vous ? La question se pose surtout pour certaines universités de sciences humaines et sociales qui ont du mal à joindre les deux bouts. En fait, la gratuité n’est pas une question de droite ou de gauche, mais de culture : dans les pays scandinaves, désormais à droite, les études sont gratuites. En Italie, en Allemagne, c’est un peu plus cher que chez nous... En Pologne, pour les meilleurs, c’est gratuit, mais les autres paient très cher. Pour ma part, je pense que quand on enseigne pour des étudiants qui n’ont rien payé on peut avoir la tentation d’en faire moins. Et l’étudiant, en face, a moins de poids pour se plaindre. Par ailleurs, il faut s’interroger : à qui profite la gratuité de l’enseignement supérieur ? Essentiellement aux couches bourgeoises. Ici, à Jussieu, 15 à 16 % seulement de nos étudiants sont d’origine populaire. Pour l’instant, nous nous contentons, parce que nous ne pouvons pas faire mieux, de ne pas faire payer les droits d’inscription à ceux qui n’en ont pas les moyens… droits d’inscription que nous devons quand même reverser à l’Etat !
  • Au final, cette loi donne un énorme pouvoir aux présidents d’université. C’est quoi, être un bon président ? Un bon président d’université doit connaître intimement l’enseignement et la recherche, mais aussi être un bon manager, avoir de la poigne, ne pas avoir peur de son ombre, être animé par une volonté réformatrice, savoir gérer... Ici, à Jussieu, il y a 4 500 personnes, 30 000 étudiants, 100 millions d’euros de budget annuel. C’est énorme.
  • Justement, les présidents en place sont-ils compétents pour affronter ces nouvelles responsabilités ? On leur reproche de ne pas être assez ouverts à l’international, de trop favoriser le recrutement local, de choisir les enseignants plus en fonction de leurs affinités que de leurs compétences... Il y a un point que la nouvelle loi n’aborde pas : le mode de nomination des présidents d’université. Aujourd’hui, le type qui décide de se présenter à la tête d’une université est comme un politique : il constitue sa liste et part à l’assaut pour se faire élire. Je suis contre ce système. L’université, surtout si elle est plus autonome, devrait se doter de garde-fous. La loi aurait dû proposer ce que les pays anglo-saxons ont développé depuis des années : un « search committee » qui, un an avant la retraite du président en fonction, lance une procédure de recherche. Les candidats arrivent (en ayant réfléchi) et défendent leur projet devant ce comité. On aboutit alors à une « short list » de quatre ou cinq candidats parmi lesquels le conseil d’administration choisit le meilleur.
  • Cela dit, cette loi, en donnant plus de pouvoir aux présidents, en leur offrant enfin la possibilité de diriger leurs universités, les met aussi, plus que jamais, face à leurs responsabilités. Un président ne pourra plus se reposer sur l’Etat et sur ses liens avec tel ou tel politique pour débloquer un crédit. L’autonomie va bousculer bien des choses. Et c’est très bien .
Fred L

L'Université de technologie de Troyes : un temps d'avance sur la réforme - EN... - 0 views

  • L'Université de technologie de Troyes : un temps d'avance sur la réforme [ 25/07/08  ] Recrutement de contractuels, gestion des ressources humaines et financières, pédagogie innovante... l'Université de technologie de Troyes n'a pas attendu la loi LRU pour se lancer, avec succès, dans la voie de l'autonomie.
  • ne double identité également portée par le parcours de son président, un enseignant-chercheur qui a fait ses armes dans l'industrie américaine. « Pour moi, l'université doit fonctionner comme une entreprise », affirme Christian Lerminiaux.
  • Aux commandes depuis 2004, cette personnalité iconoclaste a su miser sur la spécificité de l'UTT. Résultat : 45 % des personnels universitaires sont des contractuels, issus d'entreprises industrielles et tertiaires : « Ils apportent une approche pédagogique différente », estime Christian Lerminiaux.
François Bertrand

Science21 : CNRS, Pécresse, précarité... et vingt-cinq ans de « véritables st... - 0 views

  • Valérie Pécresse présentait en Conseil des Ministres  une communication sur la « stratégie nationale de recherche et d'innovation », avec pour but proclamé « d'identifier des priorités de recherche au niveau national en fonction des besoins de la société, des défis scientifiques à relever et des marchés porteurs pour les entreprises »
  • La recherche publique est ainsi mise en demeure de voler au secours des besoins d'une industrie privée en difficulté. Mais quelle est la source réelle des problèmes de l'industrie française ? Il semble bien que les privatisations, les délocalisations et la généralisation de la précarité d'emploi y soient pour beaucoup. Résultat de vingt-cinq ans de la même politique, invariablement accompagnée de discours sur une prétendue « modernisation ». Rien de vraiment nouveau dans les écrits et déclarations de Valérie Pécresse.
  • Ces derniers temps, de plus en plus de réunions européennes et internationales de «décideurs » au sommet sont consacrées à l'organisation de la recherche fondamentale à l'échelle planétaire ayant manifestement en vue des « optimisations budgétaires ». Quel est donc l'objectif de la « réforme » en cours des institutions scientifiques françaises, si ce n'est la privatisation et la délocalisation de la recherche ?
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  • Le texte ministériel « Stratégie nationale de recherche et d’innovation »
  • La cible est donc clairement l'indépendance et la liberté d'initiative de la recherche publique.
  • Au vu de ce tableau, il ne semble pas que les concessions faites par les organisations majoritaires des personnels de la recherche et de l'enseignement supérieur à l'occasion de la séance du Conseil d'Administration du CNRS du 1er juillet aient permis de stabiliser la situation. La réalité semble bien être que l'opération de démantèlement du CNRS et de précarisation de l'emploi de chercheur se poursuit malgré les marchandages de la fin du mois de juin.
Fred L

Contribution à l'innovation - LIVRE - 0 views

  • « Futuris 2008, La Recherche et l'Innovation en France »,sous la direction de Jacques Lesourne et Denis Randet.Ed. Odile Jacob, 470 pages, 27 euros.  
  • Ce gros ouvrage collectif est le troisième opus d'une oeuvre annuelle qui dresse un bilan sans concession de l'état de la politique de recherche et d'innovation en France : point forts, points faibles, flux financiers, réformes engagées, comparaisons internationales, état de la demande sociale, politique européenne...
  • La France est un pays moyen qui entend être partout et disperse ses forces
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  • C'est pourquoi les auteurs, réunis dans le collectif Futuris, préconisent une vraie définition des priorités, notamment dans le domaine des sciences du vivant, une meilleure articulation recherche-universités et la mise en place d'indicateurs fiables dans le cadre de la réforme de l'Etat.
  • Le collectif. Futuris est un programme de travail développé au sein de l'Association nationale de la recherche et de la technologie (ANRT) qui regroupe à la fois chercheurs du privé (des entreprises) et du public. Elle est présidée par Jean-François Dehecq, président de Sanofi Aventis.
  • Les auteurs. L'ouvrage est piloté par le prospectiviste Jacques Lesourne, et rassemble une vingtaine d'économistes et chercheurs, provenant entre autres de l'université, de l'institut Pasteur, de l'Inserm, du CEA, de l'école des Mines et d'entreprises privées.
Fred L

Les partenariats public-privé stimulent l'innovation - SCIENCES ET TECHNOLOGI... - 0 views

  • es partenariats public-privé stimulent l'innovation
  • n moyenne, une entreprise ne produit en interne que 20 % de ses besoins technologiques. Elle doit donc acquérir le reste à l'extérieur, sous forme d'achat ou de partenariat.
  • La coopération entre la recherche publique et les entreprises est la meilleure formule pour valoriser le savoir académique. Pourtant, elle évolue lentement en France.
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  • Nous sommes toujours en quête de compétences externes. Pour une PMI comme la nôtre, les partenariats avec la recherche publique sont fondamentaux. » Jean-Luc Schuppiser, le directeur scientifique du groupe Essilor International, ne tarit pas d'éloges sur les partenariats public-privé
  • Mais, pour le patron de la R&D du leader mondial des verres ophtalmiques, le concept « PPP » a un sens bien particulier. « Le projet doit être construit autour d'un produit ou d'une technologie. Il faut définir un objectif et fixer un calendrier. Cela ne peut pas être une rente éternelle. Il faut procéder à des évaluations régulières, car le monde industriel fonctionne en créant de la valeur. Pour nous, l'idéal c'est un laboratoire mixte où les chercheurs travaillent ensemble et échangent spontanément.
  • Le groupe français dispose depuis 2003 d'une unité de ce type installée à Toulouse dans un laboratoire du CNRS. Il vient de signer un accord avec l'université de Shanghai. Ce labo commun vise des applications originales : découvrir des nanoparticules de synthèse pour l'industrie optique. Une équipe d'une quinzaine de chercheurs dont les deux tiers sont issus de l'université chinoise sera mobilisée autour du projet.
  • Pour l'instant, on est loin du compte. « Les universités françaises ne disposent ni de la possibilité de choisir et de payer leurs professeurs, ni de la liberté de sélectionner leurs élèves. C'est pourtant ce qui fait la force des établissements anglo-saxons. Où sont les universités globales en France ? » estime Charles Kleiber, ancien secrétaire d'Etat à l'éducation et à la recherche en Suisse, qui dénonce la fausse loi sur l'autonomie des universités françaises. Selon lui, les campus sont des « entreprises publiques où l'on fabrique du savoir ». Elles doivent impérativement se concentrer sur l'excellence et intégrer dans leur stratégie la « guerre des cerveaux » qui s'amplifie. « Quand on embauche les meilleurs professeurs, on fait venir les meilleurs élèves et on décroche les gros budgets de recherche. Les universités françaises sont trop autocentrées », assène Charles Kleiber.
  • Elie Cohen, directeur de recherche au CNRS, estime lui aussi que l'Hexagone doit entrer dans une « économie de l'innovation » pour assurer sa croissance.
  • Cet économiste patenté plaide pour une organisation très sélective de la recherche universitaire qui va faire sursauter les syndicats étudiants. Tout en haut de ce système à trois vitesses trônent une dizaine de campus de haut de gamme baptisés « universités de recherche ». Ces champions accueillent les doctorants et les post-doctorants les plus doués (et les plus motivés). Ces prix Nobel en puissance disposent d'installations de haut de gamme et produisent une recherche de qualité internationale. Un cran en dessous règnent des universités régionales (niveau licence et master) qui n'ont pas vocation à produire de la recherche de haut niveau. Le troisième degré se compose de collèges universitaires délivrant une formation plus courte et professionnalisée.
  • Courageux mais pas téméraire, Elie Cohen estime toutefois que pour ne « pas se faire assassiner, il faut prévoir des passerelles » entre les différents statuts.
  • Selon lui, « l'avalanche de réformes et de nouvelles structures » annoncées par le gouvernement depuis 2005 a provoqué un chaos créatif d'où sortira (peut-être) une organisation modernisée du système français de recherche et d'innovation (SFRI).
  • Les partenariats public-privé stimulent l'innovation
  • En attendant la reforme, le prochain budget de la recherche se présente comme un nouveau bras de fer entre certains chercheurs publics et le gouvernement. Objet de la polémique : le crédit d'impôt recherche (CIR). Dans le budget 2009, le CIR va dépasser les 3 milliards d'euros (contre 1,4 milliard d'euros en 2006). Cet instrument fiscal incitatif est destiné à développer la recherche générique dans les entreprises hexagonales (2). De nouvelles mesures de déplafonnement visent également à améliorer l'attractivité du pays pour les entreprises étrangères qui souhaitent implanter des centres de recherche industriels en Europe.
  • Décidément très accommodant, le ministère (MESR) a décidé de mettre en place un dispositif « plus sécurisé pour les entreprises ». En langage clair, il s'agit de purger le CIR de sa réputation réelle ou supposée d'« antichambre du contrôle fiscal » qui lui colle à la peau depuis son introduction (3). Une autre mesure sera particulièrement appréciée par les entreprises : à compter de la déclaration de l'année 2008, le salaire d'un jeune docteur embauché est multiplié par quatre dans l'assiette du CIR. Des « cadeaux aux patrons »que nombre de chercheurs publics plus que jamais remontés contre le privé depuis la crise boursière ne vont sans doute pas apprécier.
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    Pour faire le lien entre le sujet de la MP2008, et le sujet de la MP2009
François Bertrand

Le_budget_raconte_a_Sarkozy.pdf (Objet application/pdf) - 0 views

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    Je vous encourage à lire ce papier qui a le mérite de documenter son point de vue
Fred L

Futuris Newsletter 11/2008 - 0 views

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    - La recherche et l'innovation en France (rap 2008)\n- 4 pays à la loupe : GB, Allemagne, Corée, Japon\n- La réforme du SFRI : fin ? début ? 4 recommandations pour les pouvoirs publics
François Bertrand

Le Figaro - Débats : La réforme territoriale ou le jeu des sept erreurs - 0 views

  • TRIBUNE - Adrien Zeller et Jean-Jack Queyranne, respectivement président de la Région Alsace (UMP) et de la Région Rhône-Alpes (PS), s'expriment d'une seule voix sur la réforme des collectivités territoriales, alors que vient de se clore le congrès de l'Association des maires de France (AMF) et que se tient celui de l'Association des Régions de France la semaine prochaine.
François Bertrand

Le rapport de François d'Aubert et la disparition de fait des établissements ... - 0 views

    • François Bertrand
       
      à regarder
  • Quelle est la nouvelle conception du partenariat entre les organismes nationaux de recherche et les universités prétendument « autonomes » ? Le rapport de François d'Aubert
    • François Bertrand
       
      à regarder
  • Voir aussi nos notes précédentes : «  Vers une délocalisation générale de la recherche scientifique française et européenne ?  » (11 mars 2008) http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/... «  Création d'un Institut européen d'innovation et de technologie et casse programmée du CNRS français  » (12 mars 2008) http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/... «  Délocalisations, recherche scientifique et propagande politique  » (13 mars 2008) http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/... «  « Réforme » du CNRS et de l'INSERM, interdisciplinarité et perspectives de cloisonnement de la recherche française  » (29 mars 2008) http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/... «  Les missions du CNRS et l'interview de Catherine Bréchignac du 2 avril  » (3 avril 2008) http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/... «  L'interdisciplinarité du CNRS et l'interview de Catherine Bréchignac du 2 avril  » (7 avril 2008) http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/... «  L’avenir du CNRS et la « réforme » de Sarkozy et Pécresse (I)  » (13 avril 2008) http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/...   Indépendance des Chercheurs  http://www.geocities.com/indep_chercheurs http://fr.blog.360.yahoo.com/indep_chercheurs http://science21.blogs.courrierinternational.com
    • François Bertrand
       
      à regarder
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  • Il ne semble pas qu'il ait été tenu compte des avertissements formulés dans l'article du 11 avril d'Albert Fert et Yves Laszlo quant aux dangers que comportent la stratégie de transfert pur et simple des moyens du CNRS et d'autres EPST vers les universités, et la surestimation des capacités potentielles de ces dernières. Bien au contraire, les recommandations de François d'Aubert vont dans le sens d'une accélération du processus. A terme, il s'agit également de privatiser les universités françaises, mais cette aventure risque d'ouvrir la voie à un rachat par des holdings financiers d'autres pays, voire même par des universités étrangères qui disposent de fonds propres suffisants.
François Bertrand

SLR - Au sujet du malaise des jeunes chercheurs - 0 views

  • En effet, ce sont les "statutaires" actuellement qui sont responsables du recrutement des "précaires", et vu de notre côté de la barrière c’est assez spécial. Finalement qui retarde de plus en plus l’âge du premier recrutement sur poste stable ? En nous expliquant soit qu’on est trop jeunes soit qu’on a encore le temps, soit qu’on ne peut pas être sûr au bout d’une thèse seulement que quelqu’un est valable.... bref il y a toujours assez d’arguments (quand ce n’est pas "mais tu comprends lui ça fait 5 ans qu’il candidate on peut pas le laisser comme ça") pour justifier que finalement on doive enchaîner CDD sur CDD.
  • Voilà et en fait le fond du problème, c’est que les 10000 docteurs formés chaque année en France n’ont pas de place dans le tissu économique car pendant longtemps (et remarquez, je suis consciente qu’en disant ça je vais en faire hurler certains même encore aujourd’hui) l’entreprise a été le grand méchant truc capitaliste duquel l’université ne devait surtout pas s’approcher.
François Bertrand

Contrepoint » Culture : entité de l'université? - 0 views

  • Dans ce contexte, qui considère la culture en lui accordant une place dans le patrimoine universitaire, l’esprit critique, analytique que tend ce champ disciplinaire, semble sollicité chez les étudiants. En ayant la possibilité d’accéder à la culture, ces derniers ont le choix de découvrir la démocratie culturelle pour pouvoir élargir leurs réflexions, et comme le prononçait justement Malraux « d’être moins esclave ».
  • La culture prend une place ambivalente. Elle est d’une part dévalorisée par le principe de compétitivité, et, d’autre part, avoir accès à elle, demandera encore plus d’effort qu’il n’en faille déjà, dans la mesure où s’organisant sous un seul aspect, il faudra pour la réfléchir autrement s’en donner les moyens.
  • De plus, on peut craindre par ce partenariat entre l’université et l’entreprise, un manque à gagner à instaurer du culturel.
  • ...1 more annotation...
  • Contrairement à la France, le financement des entreprises privées des universités américaines permet « de maintenir un niveau décent de soutient à l’éducation et à la recherche dans le domaine des humanités et des sciences humaines grâce au bénéfice dégagé du côté des sciences et des technologies. ». Or, ce n’est pas le cas en France, l’accès à la connaissance, à la culture est ignoré par la réforme, et il n’est pas question comme aux Etats-Unis de constituer une charte de soutien à ce qu’on appelle les « Liberal Arts » dans le monde anglo-saxon. Alors, revoir la copie de ceux à qui on souhaite s’apparenter serait peut-être le point de départ à reconsidérer la vertu de la culture.
François Bertrand

SLR - Le pilotage politique de la recherche passe à la vitesse supérieure - 0 views

  •  La ministre de la Recherche, Valérie Pécresse, a présenté mercredi dernier au conseil des ministres une communication sur la « stratégie nationale de recherche et d’innovation » visant à définir les priorités de la recherche pour la période 2009-2012. Nous ne pouvons que nous inquiéter, une fois encore, de ses propos qui témoignent à nouveau de la menace que constituent pour l’indépendance de la recherche les réformes prises par le gouvernement actuel.
  • En effet, s’il est parfaitement légitime que le pouvoir politique fixe de grandes orientations scientifiques, il n’est pas dans sa compétence de définir précisément les stratégies que les chercheurs déterminent pour tenter de répondre à ces orientations.
  • En outre, s’il nous paraît légitime que des représentants politiques interviennent dans la définition des grands axes stratégiques de la recherche, que des membres d’organisations de citoyens et des représentants du monde économique y soient associés, la manière dont ceux-ci, comme les chercheurs d’ailleurs, seront désignés, reste pour le moins obscure et laisse la porte ouverte à tous les abus et à toutes les manipulations.
  • ...1 more annotation...
  • Qu’espère-t-il par cette stratégie de gribouille ? Serait-ce une nouvelle version d’un célèbre slogan de campagne : Financer moins et désorganiser plus pour chercher plus ?
François Bertrand

Le Figaro - Débats : Fillon, à l'écoutedes entrepreneurs - 0 views

  • Tout a changé hier, lorsque François Fillon, pour la première fois depuis son installation à Matignon, a reçu Rue de Varenne pas moins de cinq cents représentants des milieux d'affaires. Devant une cohorte de patrons du CAC 40, de dirigeants de PME ou de chefs d'entreprise implantés dans des quartiers difficiles, il a défendu sa politique économique, et notamment la position qu'il prône depuis la mi-août avec force : ni relance, ni rigueur, mais poursuite en profondeur des réformes de structures. Et pour donner de la chair à son verbe, le premier ministre a annoncé hier lors de la remise du prix de l'audace créatrice, parrainée par Le Figaro et Le Journal des Finances, la réforme en profondeur de la taxe professionnelle. Cet impôt dont on peut dire sans pudeur qu'il est le plus stupide, puisqu'il taxe celui qui décide d'investir en France et donc d'embaucher. Autant dire que cette taxe qui représente une charge fiscale de 27 milliards d'euros sur l'ensemble des entreprises françaises constitue un pousse-au-crime, une véritable incitation à se délocaliser et à détruire chaque année près de 40 000 emplois.
david duplouy

Euromonde 2015 : une stratégie européenne pour la mondialisation - Rapport fi... - 0 views

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    Extrait des principales conclusions : "La France a beaucoup à faire pour améliorer ses performances nationales et accroître du même coup sa crédibilité au regard de l'agenda de Lisbonne : c'est particulièrement le cas en ce qui concerne la réforme du marché du travail (flexicurité), les politiques de la connaissance, la politique énergétique et environnementale et l'appropriation nationale de la stratégie européenne. Les réformes engagées depuis le printemps 2007 doivent être poursuivies et approfondies." "Sa présidence prochaine de l'Union européenne offre à la France l'occasion de promouvoir certains objectifs prioritaires tels que la dynamisation du « triangle de la connaissance » (enseignement supérieur, recherche et innovation)" "Lisbonne Plus doit s'appuyer sur des mesures économiques, sociales et environnementales centrées sur la promotion de l'innovation : ces mesures porteront à la fois sur le renforcement de l'économie de la connaissance, la valorisation du capital humain européen et la promotion d'une « nouvelle économie verte »."
François Bertrand

EurActiv.com - France : la réforme du financement des universités se heurte à... - 0 views

  • Le 10 juin 2008, le Sénat français a publié un rapport  proposant de modifier le système actuel de financement de l’université, critiqué pour son manque de transparence et sa complexité. 
  • notamment le montant des fonds extérieurs levés par les laboratoires de recherche des universités, c'est-à-dire les sources privées.
  • Les recommandations du Sénat ont provoqué une forte opposition de l’Union nationale des étudiants français (UNEF), qui affirme que baser le financement des universités sur la performance augmenterait les inégalités entre les universités et pénaliserait celles qui en dépendent le plus.
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  • Le commissaire européen à la Recherche, Janez Potočnik, a souligné qu’il est essentiel d’accorder plus d’autonomie aux universités européennes, particulièrement dans des domaines comme la recherche, l’innovation et les missions liées au transfert de connaissances. Au début du printemps, lors d’un colloque des présidents des universités françaises, il a salué la volonté de la France de moderniser son système d’enseignement supérieur, décrivant la réforme des universités françaises comme un exemple pour l’ensemble de l’Europe.
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