Quantified Workers in Precarity - phoebevmoore - 2 views
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The precarity of the modern worker is central to understanding the quantified self at work. Precarity is the purest form of alienation where the worker loses all personal association with the labour she performs. She is dispossessed and location-less in her working life and all value is extracted from her in every aspect of life. Because precarious workers are constantly chasing the next ‘gig’, spatial and temporal consistency in life is largely out of reach. Capital encourages universal communication and machinic devices appear to facilitate this communication within precarious conditions: but only in quantified terms. Thus, anything that cannot be quantified and profiled is rendered incommunicable – meaning it is marked and marginalised, disqualified as human capital, denied privilege, and precarious (Moore and Robinson 2015). Workers are compelled to squeeze every drop of labour-power from our bodies, including work that is seen, or work that has always been measured in Taylorist regimes; and increasingly, work that is unseen, such as attitudes, sentiments, affective and emotional labour.
Cher Elon Musk, oublie les robots-tueurs, voici ce qui devrait vraiment t'inq... - 0 views
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Tu devrais jeter cet œil inquiet (et attentif) au Rapport AI Now (2016). Tu devrais te soucier des thèmes qu’ils mettent en lumière, notamment en ce qui concerne les impacts sur le travail, la santé, l’égalité et l’éthique à l’heure où l’intelligence artificielle s’insinue dans nos vies quotidiennes.
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Tu devrais réfléchir à la façon dont l’apprentissage machine change nos façons de travailler et le travail tout court. Tu devrais te préoccuper de l’impact de l’intelligence artificielle sur la création et la destruction de nos emplois, te soucier des questions éducatives, de formation à de nouveaux métiers et des allocations et modes de redistribution qui devraient résulter d’une reconfiguration du travail par l’IA. Tu devrais considérer la question de l’automatisation non pas seulement du point de vue de la robotique mais sous l’angle des infrastructures : comment les industries du transport, de la logistique, seront affectées par l’apprentissage machine ? Scoop : elles le sont déjà au prix de nombreux emplois.
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Tu devrais te préoccuper des articles publiés par ProPublica sur les biais algorithmiques, notamment celui-ci qui explique comment les logiciels de police prédictive accusent de façon inconsidérée les noirs et beaucoup moins les blancs. Tu devrais te soucier de cet autre article de ProPublica qui indique que certains assureurs augmentent les prix pour les personnes de couleur. Les raisons sous-jacentes ne sont pas si claires mais selon ProPublica, des algorithmes prédateurs favorisent les quartiers blancs plus que les autres. La négligence derrière cette masse de données devrait t’inquiéter
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Sommes-nous tous du capital humain ? - Management & RSE - 0 views
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"Par analogie avec le stock de capital physique qui se constitue sous l'effet de l'investissement en matériels des entreprises, le « capital humain » dont chacune et chacun d'entre nous dispose provient de l'accumulation tout au long de notre parcours, de connaissances, de compétences, d'aptitudes, de talents, de qualifications, d'expériences, de « savoir-faire » et de « savoir-être ». C'est donc notre principal actif, que nous devons préserver, valoriser, et qui nous fait progresser dans la vie. Ce capital humain possède aussi une dimension collective. Selon une étude de l'OCDE, à horizon de 2060, l'accumulation de capital humain deviendra plus que jamais un facteur clé de croissance et de compétitivité ; il ne faudra pas chercher à travailler plus, mais à travailler mieux[1]. Devons-nous pour autant, nous laisser ainsi enchanter par la douce et enivrante musique du capital humain ?"
Les penseurs du travail - France Culture - 2 views
The Gig Economy Isn't Just For Startups Anymore - 0 views
« Slashers », pluriactivité et transformations du travail : opportunité ou me... - 2 views
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La pluriactivité peut avoir des dimensions occupationnelles, cognitives, émotionnelles, organisationnelles et institutionnelles.
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La pluriactivité peut-être également une question cognitive. On est plus que jamais dans une économie de l’attention. Les tâches se cumulent sur un même temps. Les possibilités d’interruption (emails, WhatsApp, réseaux sociaux, SMS, MMS…) également. La pluriactivité induit de plus en plus de difficultés cognitives
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Elle est aussi indissociablement une problématique émotionnelle. L’hybridation d’espaces-temps auparavant distincts amène assez naturellement à combiner des émotions auparavant très dissociées.
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"Les exemples abondent autour des nous : journaliste-écrivain, chauffeur privé-gérant d'une supérette, infirmier-professeur de yoga, enseignant en anglais-traducteur, freelancer multiple… Les pluriactifs n'ont jamais été aussi nombreux. Ils incarnent à la fois un espoir (dans la lutte contre le chômage et l'augmentation du niveau de revenu) et une inquiétude (notamment celle d'une société faite de travailleurs plus fragiles et plus dépendants)."
Pourquoi rémunérer les usagers des plateformes numériques est une mauvaise i... - 1 views
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Moralité : quand vous voyez la valeur en $ affichée sous chaque post de Steemit, ce montant ne vaut pas plus que le nombre de likes sur FB. Puis-je payer mon loyer avec mes likes sur FB? Non. Voilà. Sur Steemit, non plus. De surcroit, la plateforme a un intérêt déclaré à créer de la "fausse viralité" des contenus, en créant une économie parallèle faite de transactions pour fausser les score de réputation et d'engagement. Les likes sur FB sont-ils tous "organiques"? Non. Voilà. Sur Steemit, non plus.
L'engagement étudiant permet désormais de gagner des points - 0 views
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La nouvelle loi « Egalité et citoyenneté » demande en effet aux établissements d’enseignement supérieur de créer un dispositif « garantissant la validation, pour l’obtention d’un diplôme, des compétences, connaissances et aptitudes acquises par leurs étudiants dans l’exercice d’activités associatives, sociales ou professionnelles », notamment en accordant une partie des crédits nécessaires pour valider son diplôme, précise un décret du 10 mai, complété d’une circulaire, publiée le 5 octobre.
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il reste à fixer les modalités d’évaluation des compétences acquises dans un emploi étudiant, indique Nicole Rascle, la vice-présidente chargée de la vie étudiante sur ce campus : « Ce n’est pas simple de savoir quelles compétences développe une étudiante qui travaille comme caissière… C’est plus simple quand un étudiant travaille sur le campus, à la bibliothèque par exemple. »
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Selon la circulaire du 5 octobre, les étudiants peuvent bénéficier soit « de l’attribution d’éléments constitutifs d’une unité d’enseignement, soit de l’attribution de crédits ECTS [Système européen de transfert et d’accumulation de crédits], soit de l’attribution de point(s) “bonus” dans la moyenne générale, sur proposition du jury, ou enfin de la dispense de stage ou d’enseignement ». Ils peuvent aussi obtenir un aménagement d’emploi du temps afin de mener de front leur cursus et leur activité associative ou professionnelle.
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Les compétences numériques ne s'improvisent pas ! - 0 views
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L’observation a porté sur des jeunes de 15 à 18 ans, en situation scolaire (TPE et assimilé) et en situation périscolaire (dans des « tier lieux » comme le PIL, le BAL, le LOREM, le Relais 59, Minecraft). L’objectif principal a visé à identifier les compétences engagées par les élèves comme par les formateurs dans leur construction de connaissances infocommunicationnelles. Les dispositifs choisis sont hybrides, vu que rien n’existe en l’état en matière de dispositifs proprement numériques. Les résultats pointent une situation française très hétérogène, avec des risques d’augmentation de la fracture numérique mais aussi avec des avancées dans l’identification des freins et des facteurs facilitant la transition numérique.
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être connecté ne suffit pas à être compétent.
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L’infomédia fait valoir des compétences éditoriales et critiques (écrire, publier et diffuser). L’info-doc fait valoir des compétences organisationnelles (chercher, vérifier et naviguer). L’info-data fait valoir des compétences opératoires (coder, designer, participer). Elles peuvent être maîtrisées par un individu mais elles sont plus aisément acquises comme « compétences distribuées » entre membres du groupe, autour de projets collaboratifs. Ces projets tendent en effet à se développer à la fois sur le mode DIY (do it yourself) et SIWO (share it with others) comme le confirment les observations de terrain.
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"À l'heure où la Coalition française en faveur des compétences numériques se forme, avec l'adoubement du Medef par l'Union européenne, faire l'état des lieux, repérer les blocages et les freins, analyser les référentiels et les nomenclatures, et établir la cartographie des acteurs… est une urgence. Elle relève à la fois d'attentes d'employabilité comme de citoyenneté, comme le précise la très récente recommandation CM/Rec (2017)8 du Conseil de l'Europe sur « Les mégadonnées au service de la culture, du savoir et de la démocratie »."
Algorithmes, « escape games »… Les nouvelles lubies des recruteurs - 1 views
The Many Faces Of Self-Employment In Europe - 1 views
Retour vers le futur : quand le capitalisme de plate-forme nous renvoie au « ... - 0 views
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L’histoire de la théorie des organisations est indissociable de l’essor de la firme managériale. L’un des traits communs des premières théorisations, notamment celle de Ronald Coase en 1937 dans son célèbre article sur « la nature de la firme », est d’opposer le fonctionnement interne de la firme (hiérarchique, contrôlé) à celui (plus horizontal) du marché.
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Cette distinction fondatrice, qui sert souvent d’introduction aux manuels de théorie des organisations, n’est évidemment plus de mise lorsque l’on se penche sur des plates-formes telles qu’Uber, Airbnb, Taskrabbit ou autres Deliveroo. Ces acteurs ne possèdent pas les actifs nécessaires à la réalisation de l’activité. À l’aide d’algorithmes (qui remplacent une grande partie du travail effectué par le management intermédiaire), les plates-formes pair-à-pair mettent en relation et organisent des transactions marchandes entre offreurs et demandeurs, eux-mêmes indépendants de la plate-forme. Ces « organisations-marché » se construisent sur une hybridation qui rend caduque l’idée d’une différence de nature entre entreprise et marché.
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Dans la théorie de l’agence, la firme n’est plus vue comme une « entité » identifiable. Au contraire, son enveloppe disparaît au profit d’une « fiction légale », support d’un processus de contractualisation dont l’unique objectif est de maximiser la valeur pour l’actionnaire. De ce point de vue, Uber ou Airbnb, semblent constituer l’incarnation pure et parfaite de la firme « nœud de contrat » : elles se réduisent à une structure centrale légère et flexible (la « fiction légale »), qui pousse la logique d’externalisation à son paroxysme pour toutes les activités productives.
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Dialogue social et protection sociale dans l'économie des plateformes : enjeu... - 0 views
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"France Stratégie, Sharers & Workers (réseau sur les transformations du travail liées au numérique et à l'économie des plateformes co-animé par l'Ires et l'Association travail emploi Europe société, ASTREES) et l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) ont lancé en décembre 2016 une réflexion participative, menée avec des représentants des plateformes digitales, des syndicalistes et des experts, autour des propositions du rapport de Nicolas Amar et Louis-Charles Viossat de l'IGAS sur « Les plateformes, l'emploi et la protection sociale » publié en mai 2016."
Accélérer le futur - Post-travail & post-capitalisme - 0 views
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"# Exiger l'avenir. Publié en français au printemps 2017 par les éditions :It et la Cité du Design à l'occasion de Working Promesse, la dixième Biennale de Design de Saint Étienne, cet ouvrage post-travail et post-capitalisme décrit les paradoxes politiques actuels qui empêchent nos projections dans le futur. Serait-il temps d'accélérer ?"
La traduction dopée par l'intelligence artificielle - Le Monde - 0 views
À la rencontre des « raters », petites mains des « big data » - 0 views
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Il y a aussi le « Google Now », ça c’est ce qu’ils appellent les « device actions ». Attention, là on rentre dans le genre de truc qui fait flipper les gens quand je leur dis. C’est quand tu notes la pertinence d’une action que le téléphone a faite quand une personne lui a demandé, à son téléphone, de faire quelque chose. Typiquement : « Envoie un message à Sarah, dis-lui que j’arrive dans 15 minutes. »
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Quand ils ont fait leur moteur de recherche, ils se sont pas dit : « On va faire un annuaire de sites rempli à la main. » Avant ça existait, les annuaires de sites avec des gens qui remplissaient les rubriques, qui notaient les pages, etc. C’était avant le PageRank, qui fait ça automatiquement. Avec l’algorithme, c’est du passage à la chaîne. Moi, je suis le dernier ouvrier de la chaîne, qui est encore là parce qu’il y a encore un dernier truc qu’on ne sait pas faire faire à une machine.
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Cette matière première issue de l’activité humaine est souvent considérée comme du « travail », au sens où elle participe de la création de valeur pour les entreprises du numérique, n’est pas le propos qui nous intéresse ici. Il est plutôt de souligner que même les univers les plus algorithmés sont consommateurs de main d’œuvre. Irréductible travail humain ?
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"Mon taf, il existe parce que, aujourd'hui, on n'est pas capables de faire des machines aptes à comprendre le contexte des choses, d'aller plus loin que les instructions qui leur ont été données, et donc on est obligés de faire appel à de l'intelligence humaine pour faire le boulot que je fais. Si tu me demandes ce que c'est mon boulot et ce que j'en pense, je dirais que c'est une des étapes nécessaires dans le chemin vers l'intelligence artificielle."
Bob Emploi - impact et métriques - 0 views
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Axes de progressionSe concentrer sur les publics en milieu rural : l'usage de Bob reste concentré dans les villes, mais nous pensons que l'autonomisation via le numérique est d'autant plus pertinente dans les zones moins desservies en services publics.Rendre Bob plus accessible au regard de la fracture numérique : nous ne sommes pas encore capables de mesurer plus finement l'utilisation de Bob par rapport aux différentes dimensions de la fracture numérique (aisance avec l'informatique, connectivité à internet, etc.). Nous envisageons notamment de nous rapprocher d'acteurs associatifs tels que les missions locales ou associations.
Espaces de coworking : le trop-plein - 1 views
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Il n’existe pas d’étude nationale plus récente sur la viabilité économique des espaces de coworking, qu’ils soient d’initiative publique ou privée. Mais une enquête réalisée par le magazine Deskmag, en 2016, à l’échelle mondiale, révèle que 60 % des espaces de coworking sont déficitaires. L’étude constate que les tiers-lieux situés dans les grandes villes sont plus facilement rentables – à condition que le terrain ne soit pas déjà surpeuplé : « Dans les villes où il y a plus d’une cinquantaine d’espaces, la profitabilité chute », note l’enquête.
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