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Aurialie Jublin

Entreprises: la bulle de l'externalisation au bord de l'éclatement | Slate - 0 views

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    "Findus avec la viande de cheval, Boeing avec les batteries de son dernier avion, comme auparavant Total avec l'Erika, Apple en Asie et bien d'autres: les problèmes liés à une sous-traitance excessive et mal maîtrisée sont omniprésents." Ainsi Alcatel, qui rêvait de devenir un groupe sans usine et a vendu un grande partie de ses unités de production, a finalement lâché prise sur le marché des télécommunications. Findus, qui s'est progressivement tourné vers des sous-traitants pour fabriquer ses plats préparés, est dans la même problématique. Lorsque l'externalisation touche des pans d'activité stratégiques, la perte de compétences devient un risque réel.
Aurialie Jublin

Le don et le gratuit sont indispensables à l'entreprise | Zevillage - 1 views

  • Si les gens ne peuvent pas réaliser leur part de gratuit au travail, elles le feront à l’extérieur de l’entreprise comme on le constate sur le grand mouvement de don et de participation sur l’Internet. La financiarisation des entreprises à conduit à multiplier les ratios, les contrôles, les prescriptions, l’organisation du travail où tout le monde doit rentrer dans le cadre. Cela a conduit à beaucoup de de désengagement, malheurs, tristesse et difficultés au travail. Qu’ont alors fait les personnes ? Dans leur sphère privée, elle sont allés sur Internet où elles se sont mis à travailler gratuitement. « En traquant le gratuit, on finit par encourager, chez le travailleur, un esprit de calcul et de normalisation » écrit Pierre-Yves Gomez dans son livre. « Puisque tout lui est compté, ses gestes, ses temps, ses mots, il se met logiquement à compter ses heures et ses efforts. C’est donnant-donnant dans l’entreprise ».
    • Aurialie Jublin
       
      Tout doit être comptabilisé dans l'entreprise pour la performance. Mais dans tout travail, il y a une part "gratuite" : donne son temps, des conseils, participent à la vie commune, ... ce qui permet d'être qqun au travail, de s'engager, ... Les normes et les contrôles diminuent la part du don et "détruisent" la gratuité du travail. Ex. du hackathon ou museomix : motivation des participants - liberté de développer des idées innovantes + rencontre et collaboration avec des gens différents Manager : trouver la bonne place du gratuit, retrouver le gratuit dans l'entreprise
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    "Ce « travail gratuit » peut prendre la forme de temps donné à ses collègues, d'une participation à la vie commune, des conseils donnés sans être comptabilisés. Cet espace de gratuité permet d'être quelqu'un au travail. Plus on diminue cet espace du gratuit, plus on comptabilise tout, on prescrit tout, on diminue la part de don, de liberté, plus on effrite le sens du travail."
Aurialie Jublin

Le multitasking décriypé par le CSA - 0 views

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    Extraits : "Derrière cet anglicisme, francisable en « multitâches », se camoufle la réalité, technologiquement augmentée, de pouvoir mener de front plusieurs actions en simultané" "superposition" et "complémentarité" de taches Limites biologiques au multitasking / déconnexion / "Quand on pense faire plusieurs choses appelant de la concentration en simultané,on tend un peu vers la simulation car la conjonction est illusion. Mais si l'on prend l'habitude de réaliser ces mêmes choses successivement, on pourra rencontrer le succès. Ainsi, pour le réussir, ce que nous nommons multitasking doit être entendu comme une sorte de monotasking séquencé  ou successif. Il ne faut pas tenter de faire plusieurs choses en même temps… mais plutôt passer de l'une à l'autre !"
Aurialie Jublin

Capitalisme cognitif et allocation universelle | Girlfriend in a coma - 0 views

  • Le savoir abstrait tend à devenir la principale force productive du capitalisme. Il apparaît un general intellect, c’est-à-dire un savoir généralisé et producteur de richesses qui devient le nouveau facteur d’exploitation du capitalisme cognitif. Les biens et services sont produits à l’aide de connaissances beaucoup plus précises et spécifiques qu’auparavant.
  • Les nouveaux producteurs de ces savoirs ne rentrent plus dans le cadre d’un travail normé par des horaires fixes et l’accomplissement de tâches répétitives et réparties entre les salariés. La frontière s’estompe entre le travail et le hors-travail.
  • Le salaire ne permet plus de rendre compte du travail réellement effectué. C’est pourquoi défendre l’allocation universelle ou plutôt l’idée d’un revenu d’existence[4] est pertinent selon les partisans de cette optique théorique. Un revenu garanti permet de pallier cette nouvelle forme d’exploitation qui est celle du « cognitariat ». Le revenu doit dès lors être détaché du travail.
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  • Si on ne peut nier que le travail s’est transformé et s’est manifesté sous des formes immatérielles et technicistes, la majorité du salariat reste soumis à des contraintes dans son activité qui n’engage guère une acquisition grandissante d’un savoir. Le cognitariat est une minorité qui ne peut prétendre à l’universalité, par conséquent, la proposition d’une implémentation d’un revenu garanti pour tous ne paraît pas, dans cette unique perspective, particulièrement pertinente.
  • Et comme l’indique Keucheyan, les partisans de la version cognitive du capitalisme sont incapables d’élargir leur interprétation à l’échelle mondiale et se restreignent aux pays développés. Or, la majorité de la population mondiale travaille dans des conditions qui rappellent l’exploitation du prolétariat telle qu’elle est classiquement analysée par le marxisme.
Aurialie Jublin

Vous apportez votre tablette perso au bureau ? La fin du salariat | Rue89 Eco - 0 views

  • Le mot d’ordre du PDG de cette société, Mark Templeton est clair : « N’importe quoi, n’importe où, n’importe quand. » Il s’agit de traiter le salarié comme un consommateur des données et de prendre en compte le fait qu’avec son ordinateur personnel et, de plus en plus, son smartphone ou sa tablette numérique, il va pouvoir accéder aux données de son entreprise en même temps qu’à ses propres fichiers personnels et, bien sûr, au Web.
  • cette fusion outil professionnel/appareil personnel prolonge le mouvement d’autonomisation des salariés. L’équation personnelle – compétences, réseau de relations et capacité à les utiliser dans le travail – compte toujours plus.
  • Les experts de Fing n’occultent pas les dangers de précarisation et d’exclusion pour ceux qui ne sauront pas s’adapter. Leur diagnostic retient cependant l’attention. Chaque individu devient responsable de son « employabilité » :
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  • 2010-2020 sera sans doute la période charnière pour le passage d’une société hiérarchique à un système de relations ouvert qui va dynamiter les organisations des entreprises et donner davantage de pouvoirs aux individus, pour le meilleur et pour le pire.
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    "Face aux aspirations à l'autonomie des salariés, les employeurs ont, jusqu'à présent, réussi à sauvegarder l'essentiel : la maîtrise de l'organisation du travail. Mais les nouvelles technologies de l'information sont en train de miner cet ordre social, en permettant la reprise en main de leur environnement de travail et de leur propre organisation par les salariés. Une sorte de re-privatisation du travail signant le délitement du salariat."
Aurialie Jublin

Ce robot journaliste prend des photos, pose des questions et publie en ligne | Gizmodo - 0 views

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    Des chercheurs du Intelligent Systems Informatics Lab (ISI) de l'Université de Tokyo ont développé un robot journaliste qui peut explorer son environnement en toute autonomie et écrire sur ce qu'il trouve.  Le robot détecte des changements dans son environnement, décide s'ils sont pertinents, et prends alors des photos avec sa caméra embarquée. Il peut ensuite aller recueillir des informations en posant des questions, et il se sert d'Internet pour parfaire ses connaissances sur le sujet. Si c'est intéressant, il va alors écrire un petit article et le publier sur le web.
Aurialie Jublin

Maker's Schedule, Manager's Schedule - 0 views

  • If I know the afternoon is going to be broken up, I'm slightly less likely to start something ambitious in the morning. I know this may sound oversensitive, but if you're a maker, think of your own case. Don't your spirits rise at the thought of having an entire day free to work, with no appointments at all? Well, that means your spirits are correspondingly depressed when you don't.
  • These chunks of time are at the end of my working day, and I wrote a signup program that ensures all the appointments within a given set of office hours are clustered at the end. Because they come at the end of my day these meetings are never an interruption.
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    "There are two types of schedule, which I'll call the manager's schedule and the maker's schedule. The manager's schedule is for bosses. It's embodied in the traditional appointment book, with each day cut into one hour intervals. You can block off several hours for a single task if you need to, but by default you change what you're doing every hour. When you're operating on the maker's schedule, meetings are a disaster. A single meeting can blow a whole afternoon, by breaking it into two pieces each too small to do anything hard in. Plus you have to remember to go to the meeting."
Aurialie Jublin

Cyber-flânerie : j'avoue, je surfe perso au bureau | Rue89 Eco - 0 views

  • Au bureau, le travailleur américain moyen passe entre 60 et 80% de son temps en ligne à faire autre chose que travailler, selon une étude réalisée par des chercheurs universitaires américains. En France, ce serait autour de 60% également. Plus précisément, en moyenne, les salariés passent 1 heure 30 sur Internet chaque jour, dont 52 minutes pour un usage personnel, en 2011, selon l’une des seules études [PDF] sur la question.
  • Laurence a plus de 30 ans. Les chercheurs américains aurait pu le deviner : les étudiants et les plus jeunes salariés utilisent davantage les réseaux sociaux que leurs aînés et trouvent normal de le faire pendant leur temps de travail, même si cela n’a rien de professionnel, révèle l’étude. Les moins jeunes, en revanche, flânent plutôt utile : ils vont voir leur compte en banque, réservent des billets de train, règlent des problèmes administratifs, etc.
  • La plupart des très grandes entreprises et des administrations françaises font plus simple : elles filtrent. A l’échelon inférieur, 70% des entreprises de plus de 500 salariés ont mis en place une telle solution, et 30% des entreprises de 250 salariés, selon Olfeo. Pour limiter les flâneries et le risque juridique (pour le téléchargement par exemple).
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  • « Il faut voir que, dans les bureaux, les salariés passent 8 à 10 heures par jour devant leur écran. Ils n’ont plus besoin d’aller dans le bureau d’à côté chercher une réponse, ni un dossier, ils croisent donc moins de collègues. Ces temps sociaux et de respiration disparaissent. Ils les récupèrent sur l’ordinateur, en flânant. »
  • « Une partie de ce temps est nécessaire au repos, à l’échange, à la récupération, voire à la réflexion. Mieux vaut ne pas y toucher. Le salarié risquerait de moins bien travailler. »
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    "Voilà, j'ai cyber-flâné. Je ne suis pas la seule apparemment. Et les entreprises commencent à se pencher sur la question, plutôt pour s'en inquiéter, et pas toujours avec succès. Mais est-ce si grave, de divaguer sur le Net ?"
Aurialie Jublin

Qu'est-ce que le travail spéculatif ? - YouTube - 0 views

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    Concerne principalement par les designers et graphistes, qui créent des logos pour répondre à des appels d'offres et pour lesquels ils ne sont pas rémunérés
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Christophe Dejours - Qu'est-ce que le travail vivant ? - YouTube - 0 views

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    Le titre de la vidéo n'est pas le bon... mais l'interview est intéressante, dimension historique... Mai 1968 : un événement clé dans le rapport au travail. La plus grande des grèves.  Quelles questions soulevées ? La question de l'aliénation par les nouvelles formes de travail (taylorisme, contraintes de temps) Le monde ouvrier était le plus touché par la perte du sens du travail.  Avant 1968 : le travail pouvait être vu comme difficile, mais il y avait des effets positifs sur le niveau de confort (consommation, etc.).  Après 1968 : la conviction que l'augmentation de la production, du confort était ce que les gens attendaient, est remise en cause. Constat d'une destruction des humains au travail.  A partir de là réflexion autour de formes alternatives :enrichissement des tâches, groupes semi-autonomes, expérimentations, etc.  "Rapport Sudreau"  Rapport entre le travail et la construction de soi, de l'identité : importance du travail dans la vie psychique. Le genre est complètement structuré par le rapport au travail.  Recherches lancées sur l'amélioration des conditions de travail. 
abrugiere

Comment les seniors sont-ils perçus en entreprise en 2013 ? | Les seniors en ... - 0 views

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    A quel âge peut-on prétendre être senior ? Les avis diffèrent selon la personne à laquelle on adresse cette question. Environ 48 % des 40/60 ans estiment que les entreprises considèrent qu'une personne est senior à partir de 45 ans. Or, pour les consultants en recrutement ce chiffre tombe à 24%. Quant aux entreprises, seules 11 %  jugent qu'une personne est considérée comme senior à 45 ans ; 55 ans étant l'âge d'un senior pour la majorité des entreprises (38%).
Aurialie Jublin

Cognitariat: Journal of Contingent Labor - 0 views

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    "Cognitariat is an open access refereed journal that offers an open platform to all scholars, students, and activists who have or are laboring as contingent and temporary workers within the current regime of the so-called cognitive capital. Cognizant of the precarity of contingent workers and their fear of reprisals, we can, if asked, publish your work without revealing your identity."
Aurialie Jublin

100 000 emplois supprimés en 2012 : dix travailleurs « détruits » racontent |... - 0 views

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    Selon l'Insee, l'industrie, la construction et les services ont perdu 100 000 emplois en 2012. Des postes qui souvent ne seront plus jamais occupés. Dix nouveaux chômeurs témoignent de ces disparitions et de leur reconversion pas simple.
Aurialie Jublin

Une entreprise impose le port du bracelet électronique à ses employés - 0 views

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    pour leur protection dit la direction
abrugiere

Yahoo ! loue les vertus des rencontres de couloir pour justifier son rejet du... - 0 views

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    Le travail flexible, assure-t-il "réduit les coûts moyens annuels de transport, d'immobilier, d'hôtels... de 20 000 dollars par employé. Et le télétravail augmente la productivité de 30 %."
Aurialie Jublin

La technique est-elle responsable de l'accélération du monde ? « InternetActu... - 1 views

  • Nous sommes bien dans les trois dimensions de l’accélération : l’accélération technique (la communication, les transports… mais aussi la pollution), l’accélération sociale (celle du changement social qui nous déstabilise) et l’accélération des rythmes de vie (qui est une tentative de réponse au phénomène global, qui nous pousse à faire plus de choses par unité de temps). Ces trois dimensions forment un système clos, où chaque composante se nourrit l’une l’autre, accélérant encore l’accélération. Ces trois dimensions sont également poussées par trois forces motrices : l’argent et la compétition qui en sont le moteur économique (le temps, c’est de l’argent) ; la différenciation fonctionnelle (la division du travail notamment) ; et le moteur culturel (la promesse de l’accélération)
  • “On travaille à imaginer une société qui reste moderne” (au sens de la liberté, du pluralisme, de l’égalité…), “démocratique, mais où le progrès technique n’amènerait pas la pénurie de temps.” Pour Hartmut Rosa, une telle société ne peut être capitaliste. Elle doit correspondre à une démocratie économique ou une économie démocratique. Pour que cette société soit possible, il est nécessaire d’introduire des réformes économiques, des réformes de l’État providence, qui ne doivent pas faire que répartir les résultats de la croissance, mais introduire notamment le revenu garanti pour casser la logique de compétition. Il nous faut avoir une idée sur ce qu’est la “bonne vie”, le “bien vivre” ou “buen vivir” : qu’est-ce qui fait que notre vie est réussie ? C’est une erreur culturelle de penser que la vie est bonne si elle va vite, si elle offre plus d’options, de possibilités. Notre vie est réussie dans les moments de résonnance. “La résonnance, c’est le sentiment que nous agissons dans un contexte qui nous répond, qui s’adresse à nous”… comme on le trouve parfois dans la famille, le travail ou la musique.
abrugiere

Jean GADREY » Blog Archive » Le travail domestique : 33 % du PIB pour 160 % d... - 1 views

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    Le travail domestique a-t-il une valeur économique ?  "La reconnaissance sociale doit-elle toujours prendre des formes marchandes ? L'économie est-elle le seul vecteur de légitimité sociale et civique ?… Ces activités… qui ont… une valeur sociale, voire socialisante pour certaines, devraient être reconnues pour ce qu'elles sont : des activités utiles et qui nécessitent du temps, quand bien même ce temps ne s'exprime pas toujours en monnaie" Annie Fouquet 
Aurialie Jublin

Un management "façon puzzle" - LeMonde - 0 views

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    "Définir des responsables de tâches-clés", et non plus de fonctions générales, comme directeur marketing ou financier... Pour que "l'entreprise ressemble davantage à un puzzle qu'à une pyramide", dit-elle. Et que chacun puisse ainsi mieux gérer son temps."
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