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abrugiere

« Cadres déconnectez-vous! », une campagne de la CGT | Question(s) sociale(s) - 0 views

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    Selon la CGT, le travail au noir explose chez les cadres Dans une lettre à Michel Sapin, ministre des finances et des comptes publics, Mme Kotlicki demande que le Comité national de lutte contre la fraude, qu'il préside, fasse réaliser par les services de la sécurité sociale et la direction générale du travail "une étude pour quantifier le nombre d'heures de travail effectuées par les salariés en dehors de leur temps et de leur lieu de travail hors de tout cadre légal et ainsi évaluer le montant des cotisations non recouvrées et le nombre d'emplois qui pourraient être créés". Pour l'Ugict-CGT, "ramener le temps de travail réel à 35 heures libérerait l'équivalent de 2,7 millions d'emplois".
Aurialie Jublin

Les secrets bien gardés du revenu universel - 0 views

  • Le revenu universel pourrait bien être ce projet de société, à condition qu’on brise ce consensus de façade. Voici les cinq tensions autour du revenu universel qu’il est urgent d’aborder en vue d’un débat public véritable, car il ne peut et il ne doit pas y avoir de consensus politique autour d’elles : Le revenu universel suppose la primauté de l’équité et du social sur l’efficacité et l’économique Entre revenu de base et revenu universel d’existence, il existe une différence de nature Le revenu universel aura des effets désincitatifs nets sur le travail salarié (et c’est tant mieux) Besoins, passions, désirs : les besoins primaires sont une vue de l’esprit Le biais du “toutes choses égales par ailleurs” : distribution du revenu versus distribution du capital
  • Par rapport à la situation actuelle où la plupart des modèles sociaux occidentaux possèdent déjà des filets de sécurité, le revenu de base ne change pas le système d’incitations et perpétue un statu quo. Sa vertu principale est alors, comme le soutient justement Basquiat, de rationaliser et rendre plus juste un système fiscal illisible et biaisé. Mais il ne s’apparente en rien à changement de paradigme : le travail salarié garderait à peu de choses près la même place qu’il a aujourd’hui. A l’inverse, l’essence du revenu d’existence est de libérer l’individu du besoin de contracter un travail salarié pour vivre décemment. Seul un montant fixé de telle manière à ce que l’individu puisse effectivement refuser un travail sans risquer la précarité (éventuellement accompagné par des services publics complémentaires comme la santé et l’éducation) est susceptible de faire basculer nos sociétés dans un système où l’activité, la protection sociale et la production de valeur soient détachées du salariat.  
  • Par conséquent, si le revenu universel réduit (revenu de base) ou supprime (revenu d’existence) le besoin d’accepter n’importe quel travail, et notamment les petits boulots de services (la gig economy), et en l’absence d’un effet de substitution immédiat par un travail plus qualifié et mieux payé, la désincitation macroéconomique au salariat sera bien réelle (2). Les postes qualifiés de  “bullshit jobs” (ou “jobs à la con”) par David Graeber sont les premiers qui viennent à l’esprit : qui accepterait encore de bûcher jour et nuit pour un travail que l’intéressé considère lui-même comme totalement inutile à lui et à la société ?
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  • En résumé, l’effet désincitatif sur le travail contraint est une mauvaise nouvelle pour ceux qui souhaitent perpétuer le salariat comme le système d’exploitation de nos sociétés, mais une excellente nouvelle pour tous les autres. Il faut choisir son camp. A défaut d’un revenu universel et tant qu’un choc économique d’ampleur ne viendra pas précipiter la crise décisive du modèle actuel, la précarisation des classes moyennes et la polarisation des emplois intermédiaires autour des jobs très peu qualifiés maintiendront le salariat sous perfusion (politique et psychologique).
  • D’autre part, il est illusoire d’espérer que le revenu universel apaise les individus et les incite à se consacrer à des buts et activités désintéressées (la création, la politique, la communauté, etc.), puisqu’après un temps d’adaptation, les hommes ne manqueront pas de partir à la chasse aux nouveaux “besoins” qui ne sont pas couverts par le revenu universel. La boucle de la production et de la consommation pourrait ainsi recommencer en dépit du revenu universel.
  • C’est pourquoi les théoriciens des communs et du coopérativisme voient le revenu universel d’un oeil sceptique ou carrément hostile : en omettant la question de la redistribution des moyens de production, il légitimerait voire prorogerait le statu quo du capitalisme financier.
  • Il y a un pas à faire des deux côtés. Le revenu universel n’est pas une machinerie néo-libérale conçue pour maintenir des travailleurs enivrés par un flux régulier d’argent gratuit dans les filets de l’ultra-capitalisme. La redistribution du capital n’est pas la seule et unique solution pour une transition vers un modèle social plus équitable.
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    "D'ailleurs, comment une vision aussi radicale peut-elle mettre d'accord des politiques aussi différents qu'Alain Madelin et Bernie Sanders, des intellectuels aussi éloignés l'un de l'autre que Martin Luther King et Milton Friedman, des mouvements aussi divers que l'AIRE (revenu d'existence) et le MFRB (revenu de base) ? A l'origine de ce que la plupart de ses partisans voient comme un avantage certain - celui de rassembler ceux qui ne se ressemblent pas - il y a un impensé, un malentendu. Car il y aura bien un moment où il faudra débattre sur ce qui est si souvent laissé de côté : montant, plan de financement, devenir de l'emploi salarié, distribution du capital, fiscalité."
Aurialie Jublin

Robocolleague | The Economist - 1 views

  • As technology improves, Mr Autor writes, a pattern emerges. Machines take over routine tasks like repeated number-crunching or the welding of car parts. Such jobs can be programmed into machines using detailed, specific instructions. Displaced human workers are then reassigned to do more improvisational or intuitive work. At airline check-in counters, say, computers are displacing employees from mundane tasks like printing boarding passes. That makes it easier for the humans to respond to unexpected problems like cancelled flights or changed itineraries.
  • Machines serve as both a substitute for, and a complement to, labour in other industries.
  • Historically, technological advances have been relatively benign for workers. Labour-market trends through the 19th and 20th centuries show surprising continuity, according to Lawrence Katz of Harvard University and Robert Margo of Boston University. In recent decades, for example, computerisation and automation have displaced “middle-skilled” workers at the same time as employment among high- and low-skilled workers has increased.
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  • Firms may find it more attractive to invest in technologies that boost the productivity of less-skilled domestic labour, pushing up their wages. One day, clever robots may change this. But as long as humans retain the edge on cognitive flexibility, firms will keep putting willing workers to good use.
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    Robots are getting more powerful. That need not be bad news for workers
anonymous

"J'appelle un ami..." La mobilisation du réseau chez les entrepreneurs | Muti... - 0 views

  • marche la plus difficile est celle qui nous fait passer de 0 à 1 »
  • Aujourd’hui, l’explosion des plateformes de mises en  relation (professionnelles -Linkedin- ou non -Facebook-) a changé la donne pour ce qui est de faire appel à son réseau afin d’obtenir une ressource, et ce quelle que soit sa nature;
  • si la mobilisation du réseau a évolué dans sa forme, qu’en est-il du choix même de la mobilisation du réseau?
  • ...29 more annotations...
  • A quel moment et pourquoi
  • dans la visée d’obtenir une ressource qui, dans l’immédiat, lui fait défaut?
  • phénomène de mobilisation des réseaux et des energies
  • l’entreprise est une réponse à des besoins économiques mais est également « construite par des individus dont l’action est à la fois facilitée et limitée par la structure et les ressources disponibles des réseaux sociaux où ils s’inscrivent ». Le cadre social de l’entreprise facilite l’accès aux ressources car il réunit un ensemble de connaissances et de compétences complémentaires. Mais il peut s’avérer limitant si la rigidité des structures et le manque de communication avec l’exterieur freinent l’entreprise dans son accès aux ressources manquantes.
  • lorsqu’on se lance dans la création d’entreprise, tout est à construire ou à trouver : on ne dispose pas encore de toutes les ressources nécessaires à la réalisation du projet
  • son joker : son réseau et ses amis.
  • ’importance de la mobilisation des relations sociales dans le processus de création d’entreprise
  • pour accéder à des ressources par rapport à l’usage d’autres voies d’accès à ces ressources que sont les dispositifs de médiation comme par exemple l’appel contractuel à un bureau d’architectes pour le design du lieu de travail.
  • Le mode d’accès par les dispositifs de médiation s’oppose à la mobilisation du réseau social dans le sens où il s’agit d’accéder à des ressources sans disposer de relation préalable
  • possible de faire directement appel à un professionnel dont le métier est précisément de jouer les intermédiaires
  • recrutement, la cooptation est pratiquée très largement
  • « au fil du processus de création, les médias et les organismes privés interviennent de plus en plus, alors que la présence des organismes publics et des médiateurs humains diminue avec la période initiale ».
  • place prépondérante des relations sociales pour des entreprises ayant moins de trois ans d’existence
  • « réseau social» auquel fait appel un entrepreneur
  • moins que le réseau social privé, c’est le réseau professionnel qui joue à plus de 80%, amis de travail ou  connaissances ponctuelles
  • éseau professionnel n’est pas uniquement issu du milieu du travail, mais s’est également formé durant les études ou par le jeu de la sociabilité
  • l n’existe pas de corrélation entre l’efficacité et la pérennité du réseau mobilisé : autrement dit, les « liens forts » (amis, anciens collègues) n’apparaissent pas plus efficaces que les « liens faibles » (recommandations).
  • en relation les types de ressources et leur accès
  • «si tous les types de ressources sont susceptibles de mettre en jeu des relations sociales, celles-ci sont particulièrement sollicitées pour le montage de partenariats, le recrutement des employés ou le choix des fournisseurs, et relativement peu pour les informations ou idées permettant de monter le projet, et le financement ».
  • la mobilisation du réseau social reste prépondérante dans le processus de création d’entreprise, celle-ci est toujours en interaction (que ce soit par complémentarité ou concurrence) avec les autres formes d’accès aux ressources
  • question qui se pose pour l’entrepreneur est alors de savoir où placer le curseur; autrement dit quand s’avère-t-il plus sage, ou plus optimal, de faire appel à un dispositif de médiation?
  • C’est généralement la répartition de ressources et la confiance dans les autres acteurs qui dictera sa conduite.
  • Il existe également des moyens « matériels » qui permettent aux entrepreneurs d’accéder à un certain nombre de ressources. On pense notamment aux médias (presse, web),
  • elativiser au cas par cas
  • De manière un peu caricaturale, on pourrait retenir un code de conduite : si c’est une histoire de qualité : conseils, partenaires, employés, faites confiance à vos amis, si c’est une histoire de quantité (fonds, locaux…) demandez à ceux qui en ont !
  • quelle place reste-il aux réseaux sociaux générateurs de liens “faibles” , dont l’éloignement peut faire douter de la capacité de mobilisation réelle du réseau.
  • les liens forts sont les seuls à permettre d’engager concrètement des collaborations et une aide importante nécessitant un niveau de confiance élevé
  • limite d’Internet, les liens faibles qu’il génère favorisent l’accès à l’information mais la collaboration réelle nécessite toujours une confiance et un sentiment d’engagement mutuel
  • l’accès aux connaissances et aux compétences utiles, ce n’est pas seulement savoir à qui s’adresser, c’est c’est aussi savoir s’insérer dans un environnement riche en sérendipité … 
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    "Aujourd'hui, l'explosion des plateformes de mises en  relation (professionnelles -Linkedin- ou non -Facebook-) a changé la donne pour ce qui est de faire appel à son réseau afin d'obtenir une ressource, et ce quelle que soit sa nature; conseils techniques, juridiques, fonds, locaux… Ce phénomène a clairement bouleversé les manières d'envisager l'entrepreneuriat : en plus de faciliter les démarches, il ouvre un champ des possibles infiniment plus large qu'il y a trente ans pour une même action entrepreneuriale." "De manière un peu caricaturale, on pourrait retenir un code de conduite : si c'est une histoire de qualité : conseils, partenaires, employés, faites confiance à vos amis, si c'est une histoire de quantité (fonds, locaux…) demandez à ceux qui en ont !"
Aurialie Jublin

Modes de vie du futur : sobriété et coopération, seules issues soutenables - 1 views

  • identifie les variables clés de l'évolution des modes de vie en France, et leurs impacts sur les émissions de CO2 : émergence de nouveaux comportements à travers l'habitat groupé, les régimes alimentaires, les nouvelles pratiques de mobilité, la simplicité volontaire, mais aussi, plus généralement, l'évolution des représentations sociales, des modes d'habiter, de consommer, de travailler, dont les effets sont significatifs sur les consommations d'énergie.
  • Le premier scénario est celui de la continuation actuelle de la société du consumérisme vert, scénario tendanciel en regard des modes de vie en Europe. "Le maître mot : l'adaptation, au stress, à la pénurie de fonds publics, au changement climatique... doublée de demandes multiformes de sécurité. Les modes de vie sont conformistes et hiérarchisés. Le travail reste une valeur pivot. Les NTIC transforment les relations sociales entre les proches"
  • Un second scénario, celui de la "société de l'individu augmenté", célèbre l'arrachement au temps et à l'espace. Le nucléaire voit sa part croître dans le système énergétique, les investissements dans la fusion nucléaire se poursuivent, peaux photovoltaïques, smart grids, biocarburants artificiels et agrocarburants se répandent. Une élite de cyborgs bénéficiant de la convergence de technologies NBIC (nano-bio-info-cognitif) coexiste avec des tissus péri-urbains "paupérisés et bricolés". La dualisation sociale et environnementale bat son plein, "on vit dans des espaces sous bulle, l'extérieur étant dégradé par la crise climatique et écologique et marqué par la fin du tourisme".
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  • Les trois autres sociétés du futur (S3-S4-S5) sont en partie porteuses d'espoir et d'utopies réalisées. Ainsi la "société duale de sobriété plurielle" voit les décroissants et créatifs culturels du XXème siècle ouvrir la voie. La sobriété est imposée par la précarité. Les valeurs cardinales sont la tolérance, le pluralisme, la diversité culturelle. C'est l' "âge de faire" et l'époque de l'exode urbain. 60% de la société du "premier monde" continue d'alimenter le système économique historique dans les métropoles, tandis que les 40% restant ont "décroché", créant de nouvelles formes d'organisation sociale. La montée en puissance du système D amplifie les alternatives. Une centrale nucléaire sur deux n'est pas remplacée car la demande énergétique du "second monde" a fortement baissé.
  • Quant à la "société de l'écocitoyenneté", elle voit la crise climatique induire des formes de pénurie en même temps qu'un système productif vertueux.
  • Enfin, la "société âge de la connaissance" se caractérise par le réinvestissement de l'espace public, le retour aux savoirs vivants, des voies nouvelles en agriculture, une descente énergétique, la régression de la consommation, la vigueur de l'autoproduction et une économie plurielle partagée entre travail salarié et bénévolat. Les "grands créatifs" sont les héros de la société.
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    "Comment penser les modes de vie en 2050 en France et leurs impacts sur les émissions de CO2 ? Un exercice collectif de la Mission prospective du ministère de l'Écologie propose des visions contrastées du futur."
Aurialie Jublin

After Your Job Is Gone | TechCrunch - 1 views

  • If this scenario plays out, the world will divide into a dwindling minority of the very rich — tech workers, finance barons, and those who inherited their wealth, mostly — living in a handful of idyllic cities dripping with wealth, and/or their summer homes on nearby beaches, lakes, and mountains … and the majority who barely get by, doing occasional contract work or odd jobs for a little extra money, too poor to even visit the places where the rich live, work, and play. Aside from those few with government jobs, there’ll be hardly any middle class at all between those two groups.
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    Article complet sur la disparition des emplois, sur la question "la technologie détruit-elle plus d'emploi qu'elle en créé?" et sur la mise en place d'un revenu minimum
Aurialie Jublin

Chez Expectra, les candidats peuvent postuler en 1 clic avec Viadeo, Linkedin et Doyoub... - 3 views

  • Pour être concret, sur une année glissante, nous sommes à exactement 6,94% de réponses à nos offres effectuées avec un profil viadeo sur près de 400 000  candidatures. Nous sommes donc restés sur le même ratio qu’au lancement.
  • l’usage du profil Viadeo est assez inégal selon les filières métiers. Sur une année, ce sont les candidats de notre filière Commercial & Marketing qui sont les plus enclins à opter pour le profil Viadeo, et de loin : en moyenne, nous recevons 10,43 profils pour une offre d’emploi sur ces métiers. Viennent ensuite les candidats de notre département Managers & Dirigeants avec 4,87 profils reçus pour une annonce puis ceux de la filière Comptabilité & Finance où nous enregistrons 3,18 profils / annonce.
  • Maintenant, avec le choix CV ou profil de 3 réseaux, le rapport est de  92.49% vs 7,51% ; et dans le détail nous avons Viadeo à 4,63%, Linkedin à 2,09%, et DoYouBuzz à 0,79%.
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    Linkedin a lancé son bouton "Apply with Linkedin" il y a près de deux ans et un certain nombre de cabinets de recrutement avant-gardistes, au premier rang desquels Altaïde, l'ont rapidement adopté. Doyoubuzz a suivi en lançant lui aussi son bouton, avant qu'Expectra ne s'associe à Viadeo pour permettre en février 2012 aux candidats de postuler avec leur profil aux offres proposées par le cabinet. La guerre des boutons pouvait commencer ! Après avoir interrogé Gilles Gobron, Responsable Marketing Internet d'Expectra, en avril 2012 pour recueillir ses premiers feedbacks sur cette expérimentation, je lui ai proposé une seconde interview 14 mois plus tard alors qu'Expectra innove une nouvelle fois en étant le tout premier site à proposer 4 modes de candidature : Viadeo, Linkedin, Doyoubuzz et … le CV !
julien camacho

"Un revenu de base pour tous et sans condition? Une idée au service de l'espr... - 1 views

  • On dit aussi que l'allocation universelle pourrait favoriser l'esprit d'entreprise... On distribue un revenu dés le début et sans condition, on stabilise les perspectives d'avenir des citoyens, qui seront plus enclins à prendre des risques car ils sauront que quoiqu'il arrive, s'ils ratent, ils trouveront un filet de sécurité. C'est plus efficace que d'agiter le bâton en disant, attention, si vous ne travaillez pas, on vous coupe les vivres. Cela stabilise les gens et permet en effet de restaurer la liberté d'initiative, d'entreprendre. L'État social doit avoir un rôle actif pour favoriser l'esprit d'entreprise.
  • Dans nos sociétés post-aristocratiques, pour exister socialement, les gens doivent faire leurs preuves. Il existe sans doute quelques profiteurs, il y en a partout, mais la plupart des gens savent que l'existence sociale provient de ce que l'on fait, donc bien souvent du travail.
  • En Suisse, la réflexion sur le système de couverture sociale des risques est très avancée. Au sein même des grands organismes de sécurité sociale, on songe sérieusement à rationaliser le système des prestations, de le simplifier et de le rendre plus transparent. Car la multiplication des prestations sélectives est lourde, coûteuse, oppressive. Elle représente une charge non seulement bureaucratique mais aussi psychique importante.
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  • La gauche n'aime pas l'idée du revenu de base parce qu'elle considère qu'il n'est pas socialisant, qu'il est juste financier, monétaire, qu'il renforce l'assistance alors qu'elle veut se défaire de cette image d'assistanat. Elle veut passer à un État social actif. C'est-à-dire que le citoyen doit démontrer qu'il souhaite contribuer à la production.
  • Cela ne risque-t-il pas d'accroître le nombre de sans emplois ? C'est là que l'allocation universelle a un rôle à jouer. Dans la grande production automatisée, il est clair que le travail de masse n'aura plus sa place. Tendanciellement, toute activité mécanisable a vocation à l'automation. Il convient de préparer et favoriser le décollage d'un secteur, que j'appelle "quaternaire", d'activités non mécanisables, c'est-à-dire personnelles et autonomes, et cela, quel que soit le domaine: manuel, relationnel ou intellectuel. En attendant, il faut assurer la continuité du système par l'instauration de revenus exogènes à flux réguliers.
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    "Gauchiste, l'idée d'un revenu pour tous sans condition ? Plus compliqué que cela. Même la Suisse s'y intéresse de près. Le philosophe Jean-Marc Ferry considère qu'il s'agit d'une nécessité pour faire face à la concurrence accrue des pays émergents et à la captation de richesses par la finance au détriment de l'économie réelle."
Aurialie Jublin

Numérique au travail: une transformation jugée positive mais seulement en app... - 0 views

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    "L'enquête pointe notamment le "management collaboratif" avec "un réel décalage" entre la perception des chefs d'entreprises et celle des salariés: chez les premiers, ils sont 47% à estimer que le numérique a eu des conséquences positives sur la possibilité pour les salariés de donner leur avis sur le management et participer aux prises de décisions ; les seconds ne sont que 27% à le penser. Si "l'arrivée du numérique au travail a permis une grande souplesse dans l'emploi du temps (...), la circulation instantanée de l'information a favorisé l'avènement d'une culture de l'urgence et de l'immédiateté qui conduit à la fois à une intensification du travail (plus de tâches dans un laps de temps identique), à sa densification (assimilation de plus d'informations) et à sa fragmentation (l'individu perd ses repères avec l'éclatement des tâches dans le temps et l'espace)", relève l'enquête."
Aurialie Jublin

How to Get a Job at Google - NYTimes.com - 1 views

  • “There are five hiring attributes we have across the company,” explained Bock. “If it’s a technical role, we assess your coding ability, and half the roles in the company are technical roles. For every job, though, the No. 1 thing we look for is general cognitive ability, and it’s not I.Q. It’s learning ability. It’s the ability to process on the fly. It’s the ability to pull together disparate bits of information. We assess that using structured behavioral interviews that we validate to make sure they’re predictive.”
  • The second, he added, “is leadership — in particular emergent leadership as opposed to traditional leadership.
  • What else? Humility and ownership. “It’s feeling the sense of responsibility, the sense of ownership, to step in,” he said, to try to solve any problem — and the humility to step back and embrace the better ideas of others. “Your end goal,” explained Bock, “is what can we do together to problem-solve.
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  • The least important attribute they look for is “expertise.” Said Bock: “If you take somebody who has high cognitive ability, is innately curious, willing to learn and has emergent leadership skills, and you hire them as an H.R. person or finance person, and they have no content knowledge, and you compare them with someone who’s been doing just one thing and is a world expert, the expert will go: ‘I’ve seen this 100 times before; here’s what you do.’ ” Most of the time the nonexpert will come up with the same answer, added Bock, “because most of the time it’s not that hard.”
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    Pas forcément besoin de diplôme "LAST June, in an interview with Adam Bryant of The Times, Laszlo Bock, the senior vice president of people operations for Google - i.e., the guy in charge of hiring for one of the world's most successful companies - noted that Google had determined that "G.P.A.'s are worthless as a criteria for hiring, and test scores are worthless. ... We found that they don't predict anything." He also noted that the "proportion of people without any college education at Google has increased over time" - now as high as 14 percent on some teams. At a time when many people are asking, "How's my kid gonna get a job?" I thought it would be useful to visit Google and hear how Bock would answer."
Aurialie Jublin

Toyota remplace les robots par... des hommes - 1 views

  • Aujourd'hui, l'idée des dirigeants de la firme japonaise est double. Tout d'abord, s'assurer que les travailleurs comprennent vraiment la tâche qu'ils sont en train d'accomplir plutôt que de nourrir la machine, à la manière des ouvriers dans le cinéma muet des années 1920, et n'être d'aucune utilité lorsqu'elle se brise ou s'emballe. Ensuite, ils veulent leur redonner l'initiative individuelle afin que le processus de production puisse sans cesse être amélioré.
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    "Toyota expérimente dans l'une de ses usines au Japon le remplacement de certaines machines par des hommes, pour gagner en efficience et en qualité. L'expérience semble concluante."
abrugiere

« Souvent, les salariés estiment passer de 20% à 30% de leur temps à quantifi... - 0 views

  • C’est un mouvement social qui affecte tous les métiers, y compris immatériels et relationnels. Le service public, depuis le passage à la LOLF (loi organique relative aux lois de finances, en 2006) expérimente ce passage au « tout quantitatif ». Chaque mission doit être déclinée en actions suivies avec des indicateurs quantifiés. Dans les hôpitaux, la « tarification à l’acte » imprime, par exemple, une logique comptable et marchande à tous les actes médicaux et de soin. Dans le travail social, arrive une logique de comptage du nombre d’entretiens réalisés, du nombre de problématiques abordées, de cases « cochées »…
  • Pourquoi, dans leur grande majorité, les salariés semblent coopérer à ce management par les chiffres ? Existe-t-il des résistances ? Dans un premier temps la quantification peut être comprise comme une promesse de reconnaissance : « Ils vont enfin se rendre compte du boulot qu’on abat ! », « Il faut savoir tout ce que l’on fait ! », entend-on. C’est une première raison de coopérer. Ensuite, la mise en concurrence sur des moyens crée une forme d’obligations à jouer le jeu, si on ne veut pas tout perdre, tout de suite. Lorsque le classement des individus, des équipes, des services ou même des pays se fait à partir de mesures, et qu’elle alimente une comparaison automatique, chacun a intérêt à produire les meilleurs chiffres possibles, même à contrecœur et à contresens. Pour contester ce management, il faudrait que tous ceux qui sont mis en compétition par ces chiffres arrêtent simultanément de les fournir.
  • Ces chiffres sont centralisés, et servent à fabriquer des tableaux de bord généraux, permettant de comparer des individus, les équipes, les organisations sur des critères quantitatifs
  • ...12 more annotations...
  • Les travailleurs perçoivent très bien l’enjeu de faire remonter les « bons chiffres »
  • chacun va donc consacrer du temps à la fabrication de ces chiffres, à leur arrangement, de sorte qu’ils soient « bons »
  • « pour mesurer la performance, il faut commencer par la dégrader ». Car pour fabriquer un bon « reporting », il faut tordre le réel.
  • incommensurable : la compétence collective, la confiance, les routines discrètes, la qualité de l’écoute, la justesse d’un sourire
  • . Ils sont pourtant décisifs pour la performance, la santé des travailleurs et le sens du travail.
  • La quantification prétend ainsi rendre compte de situations complexes, mouvantes et plurivoques au moyen de chiffres simples, stables et univoques : ils donnent une image partielle du réel. Étonnamment, cette réduction de la réalité, et finalement son amputation, sont réputées « objectiver » la connaissance qu’il est possible d’en avoir
  • Les pratiques dites « d’évaluation » dans le management ne cherchent généralement pas à créer les cadres d’une délibération permettant de savoir « ce que vaut » ce que l’on est en train de produire et comment.
  • Pourtant, travailler, c’est aussi évaluer
  • Elles réalisent plutôt une mesure du travail
  • Or cette évaluation de la valeur du travail fourni, qui demande du temps et de la délibération, est régulièrement découragée par le management
  • ’évaluation qualitative, délibérative et contradictoire perd du terrain face à une quantification bureaucratique réputée indiscutable
  • Nous assistons à un conflit social sourd, entre ceux qui expérimentent des situations professionnelles concrètes et ceux qui la saisissent et pensent la connaître au moyen de chiffres. Les premiers disent être du côté du « réel », tandis que les seconds disent agir au nom du « réalisme économique ».
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    "Des chaînes de production aux salles de classes, des plateformes téléphoniques aux hôpitaux, le management par les chiffres, les « entretiens d'évaluation » et le reporting, ont envahi le monde du travail. Une tendance qui s'appuie sur la quête d'une traduction financière rapide et qui frappe le secteur public comme le secteur privé. Cette évaluation du travail uniquement quantitative demeure « partiale et partielle », explique la chercheuse Marie-Anne Dujarier. Et nuit à l'activité, quand elle ne dégrade pas la santé des salariés. Entretien."
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    la mesure quantitative a progressivement gagné du terrain dans les pratiques managériales, au point de devenir omniprésentes et banalisées. le salariat saisit l'activité humaine comme produit, échangé sur le marché du travail La sélection des travailleurs sur des critères physiques, sociaux et maintenant psychologiques a été progressivement étendue et rationalisée avec la mise en place de tests et d'épreuves visant à mesurer les qualités des hommes au regard des compétences attendues pour les postes.  mesurée, tracée, commentée lors « d'entretiens d'évaluation » et finalement comparée Ces quatre formes de quantification ont ouvert la voie à la comparaison, et finalement à la compétition, qu'il s'agisse des produits, du salaire, de l'accès à l'emploi, ou enfin, de la légitimité des équipes et organisations. « pour mesurer la performance, il faut commencer par la dégrader ». Car pour fabriquer un bon « reporting », il faut tordre le réel Ce qui pose problème, c'est la réduction qu'opère la quantification.  L' incommensurable : la compétence collective, la confiance, les routines discrètes, la qualité de l'écoute, la justesse d'un sourire…. Ils sont pourtant décisifs pour la performance, la santé des travailleurs et le sens du travail.
Christophe Gauthier

Travail et numérique : ce qu'il faut retenir du rapport Mettling - 0 views

  • ce qu’il faut retenir du rapport Mettling
  • Manager la transition numérique et comprendre les nouvelles formes d'emplois Qui est en "première ligne" de la transformation digitale ? Pour le DRH d'Orange, ce sont les "managers de proximité, souvent oubliés
  • Instiller une culture du numérique à l'ensemble des collaborateurs
  • ...7 more annotations...
  • Pour relever ces défis et prévoir les prochaines évolutions, le rapport insiste sur la nécessité de diffuser dans les entreprises une "culture du numérique" qui touche l’ensemble des collaborateurs par de la formation initiale et continue et des enseignements pratiques portant sur le travail en réseau, la culture de l’autonomie, la maitrise des méthodes agiles
  • Favoriser l'exercice de nouvelles formes de travail Le numérique brouille la frontière entre salariat et travail indépendant, explique Bruno Mettling. Pour repenser cette dichotomie, une méthode "pourrait s’appuyer sur l’établissement d’un faisceau de critères élargi (degré d’autonomie du travail, décisionnaire de la rémunération, exclusivité des services du travailleur, etc.) et permettrait de qualifier un statut d’emploi comme relevant du salariat ou, au contraire, du travail indépendant". Intégrer les nouvelles formes d'emplois à la protection sociale Mais comment accompagner la transformation du travail tout en intégrant les nouvelles formes d'emplois à la protection sociale ? "Il faut construire puis garantir un cadre juridique pour favoriser l’exercice de nouvelles formes de travail en définissant un socle de droits attachés à la personne et sa contribution indispensable au financement"
  • Le rapport, qui servira notamment à préparer la conférence sociale du 19 octobre, juge primordiale la question de l'éducation au numérique,
  • seuls 23% des actifs concernés jugent que la formation continue les a très bien préparés à l'utilisation des NTIC dans le cadre de leur travail. Bruno Mettling avance aussi l'idée d'une consultation de six mois dans les branches, qui viserait à mesurer les besoins de formation : "Il faut une définition précise des besoins en qualifications et en formation, secteur par secteur, par la consultation des partenaires sociaux de chaque branche professionnelle". > Lire aussi : Transformation numérique : « Les stratégies d’attente voire d’évitement ne sont plus pertinentes » (Bruno Mettling, Orange) (1/2) La formation au numérique préconisée par le rapport devra aussi être transverse, permettant et encourageant la reconversion
  • le numérique déstabilise certains milieux professionnels, mais certains nouveaux emplois "ne nécessitent pas forcément des compétences très poussées".
  • Un nouveau cadre fiscal et juridique pour le monde numérique Autre axe majeur du rapport, la question de la sécurisation du forfait jours pour les travailleurs du numérique. Pour Bruno Mettling, la prise en compte de la réalité des modes de travail des salariés connectés à distance et autonomes dans l'organisation de leur travail quotidien est "une des missions clés que les autorités publiques doivent se fixer pour les mois qui viennent afin de supprimer les déséquilibres (…), notamment en ce qui concerne les temps de repos."  > Lire aussi : Transformation numérique : « Il faut trouver un équilibre entre réactivité et stratégie » (Bruno Mettling, Orange) (2/2)
  • la création de dispositifs fiscaux incitatifs, notamment des amortissements exceptionnels permettant aux entreprises d'investir dans les start-ups la mise en place de contrats de travail qui encourageraient les salariés à créer leur propre entreprise tout en ayant un "filet de sécurité" pour réintégrer leur entreprise d'origine Les pistes lancées par Bruno Mettling ont toutefois été jugées trop timides par certains : Denis Pennel, Directeur Général de la confédération mondiale des services privés pour l’emploi, estime ainsi que le contenu du rapport "manque d'ambition au regard des enjeux actuels", en passant notamment à côté de "l'ubérisation" du travail et de la montée du travail indépendant : Le rapport ne mentionne à aucun moment la nécessité de substituer à la relation de subordination – désormais caduque – à la notion de risque économique. La relation salariale doit se jauger au regard de la personne qui en supporte le risque économique.
Aurialie Jublin

affordance.info: Du droit à l'oubli au capitalisme de la surveillance. - 0 views

  • Nous avons donc, d'un côté, les actuels GAFAM qui, pour mieux asseoir leur contrôle sur notre activité de consommation, opèrent une redistribution des règles de la privacy à leur seule convenance, avec le risque déjà palpable de la mise en oeuvre d'une société du contrôle Orwellienne, et fondent ce nouveau capitalisme de la surveillance. D'un autre côté, le High-Frequency Trading est le modèle déjà constitué et opératoire de régulation des marchés grâce à une analyse temps-réel dont sont seuls capables les algorithmes dédiés et la puissance de calcul associée, risquant à tout moment de nous plonger dans une nouvelle crise spéculative. En parallèle, est en train d'émerger, dans le sillage d'Airbn'B et d'Uber notamment, un nouveau modèle de salariat algorithmique, dont l'enjeu est de proposer un nouveau cadre de régulation de ce qui restera du travail ou des activités humaines non-automatisables, modèle qui en externalisant presque totalement les charges incombant jusqu'ici à l'employeur et en précarisant les travailleurs, renforce le risque d'une fin du modèle social compensatoire que nous connaissions jusqu'ici (et dans lequel les employeurs payaient des charges qui elles-mêmes permettaient de financer des politiques publiques, dans lequel un modèle de protection sociale était fondé sur l'impôt, etc ...).
  • Ceux qui supportent ces changements, c'est à dire ... nous, ont vaguement fait le deuil du rêve d'intelligence collective (trop rarement réactivé par exemple lors des négociations collectives autour de la privacy) qui avait présidé à l'émergence d'internet et se sont constitués en une nouvelle classe, un "cognitariat" jusqu'ici presque uniforme mais qui commence, du fait de la pression du salariat algorithmique et de la portion congrue des activités échappant encore au seul traitement calculatoire, un cognitariat disais-je, qui commence à voir émerger un sous-cognitariat. C'est ce cognitariat qui supporte des bouleversements dont l'enjeu d'est rien d'autre que la régulation des comportements sociaux (la régulation des comportements socio-culturels étant déjà opératoire au travers de la théorie de la bulle de filtre d'Eli Pariser notamment), régulation qui se fait notamment au travers de l'analyse prédictive permise par le traitement des "Big Data", et qui comporte également de nombreux risques liés à une essentialisation de l'humain ainsi qu'à une "biologisation" déjà à l'oeuvre au travers de l'essor de la génomique personnelle et de l'internet du génome.
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    "Fin du travail, plein d'amis mais sans famille, apatrides du numérique. Le "Digital Labor" sera à n'en pas douter la problématique politique et économique des 50 prochaines années. Il amènera des changements et des disruptions profondes dont nous peinons encore aujourd'hui à mesurer l'ampleur. Ces bouleversements se structureront autour de 3 grands axes en revanche déjà identifiables : celui de ce capitalisme de la surveillance et du rôle des GAFAM celui du salariat algorithmique cette fois préempté par le modèle d'une partie des NATU (AirB'B et Uber donc) et celui, enfin, d'une nouvelle classe 'trans-' ou 'hyper-'sociale, le cognitariat, et sa version sombre, le lumpen-cognitariat dont je vous parlais dans mon billet sur "les coolies de la pop économie"."
Aurialie Jublin

BNP Paribas va tester les « bureaux partagés » pour optimiser ses coûts immob... - 0 views

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    Un changement radical et inattendu pour une banque pétrie de traditions. « Plusieurs leviers ont motivé notre réflexion sur le télétravail et le "flex office" : répondre aux nouveaux modes d'organisation du travail d'aujourd'hui, plus collaboratifs et autonomes, et répondre aux attentes des collaborateurs en termes de confiance et d'autonomie. Cette évolution pourra bien sûr générer des économies sur l'immobilier et le coût du mètre carré professionnel », souligne Jean-François Bourrée, responsable des relations sociales au sein du groupe BNP Paribas. Les économies potentielles n'ont toutefois pas été chiffrées. Cette mutualisation des postes de travail, avec la mise à disposition d'espaces collectifs et de bureaux individuels en libre-service, ajoutée au nouveau rythme du télétravail s'annonce potentiellement déstabilisatrice pour au moins une partie des équipes. « Tout changement est générateur de stress, c'est pourquoi nous allons accompagner ce mouvement, note Jean-François Bourrée. Nous sommes dans une démarche d'expérimentation, et nous allons former nos collaborateurs et le management. »
Aurialie Jublin

Vers de nouvelles propositions de valeur - Nicolas Colin - 0 views

  • La seule manière pour les entreprises de survivre dans cette économie est de détourner leurs utilisateurs d’une vulgaire comparaison des prix. Rappelons-le : dans l’économie numérique, il y a toujours mieux et moins cher ailleurs. C’est pourquoi les entreprises dont la proposition de valeur est purement transactionnelle finissent par disparaître, écrasées par la rudesse de la concurrence sur les prix. Mais si vous créez une expérience qui dépasse le transactionnel et s’étend à l’inspiration, à la recommandation, au service, à la valorisation, à l’interaction, alors vous avez une chance que vos clients ne regardent plus seulement le prix mais se posent une question beaucoup plus subtile : avec quelle entreprise suis-je le plus à l’aise? Quelle est celle qui m’offre un haut niveau de qualité ? C’est le défi relevé par Amazon. Il lui a permis de se distinguer de tous les autres « e-commerçants ». Tandis qu’ils se font concurrence uniquement sur le prix, Amazon a développé pour ses clients une extraordinaire expérience d’inspiration, d’achat et de service dont le prix n’est plus qu’un paramètre.
  • L’économie numérique créera des emplois, majoritairement non qualifiés d’ailleurs, dès lors que nos institutions seront mises à niveau. Pour créer des emplois dans l’économie numérique, il nous manque trois choses : un financement de l’économie adapté, ménageant plus de place au capital-risque ; des réglementations sectorielles en phase avec le nouveau régime de création de valeur ; enfin, une protection sociale qui couvre les risques qui deviendront les plus critiques dans l’économie numérique. La difficulté à se loger et l’intermittence – c’est-à-dire le fait que nous changerons de plus en plus d’employeur et que nos parcours professionnels seront caractérisés par la discontinuité – constituent les risques les plus aigus dans l’économie numérique de demain.
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    "Les modèles d'affaire qui émergent aujourd'hui offrent l'image d'une hyperconcurrence. Dans l'économie numérique, il y a toujours mieux et moins cher ailleurs, et cette dynamique déborde aujourd'hui les frontières du Net. Comment une entreprise peut-elle survivre dans cette jungle, comment peut-elle se distinguer? De nouvelles logiques émergent, de nouvelles propositions de valeur qui pourraient devenir la clé du monde économique de demain."
Aurialie Jublin

Réflexions sur l'entreprise et l'environnement de travail de demain - Entrepr... - 3 views

  • Plusieurs pistes de réflexion très intéressantes sont regroupées en cinq grandes thématiques : On Demand Staffing, où il est question d’avoir recours à un écosystème des prestataires et indépendants pour absorber la cyclicité de l’activité et savoir saisir des opportunités de diversification ponctuelles ; Collision Collusion, où l’on parle à nouveau des espaces de collaboration physiques, mobiles et virtuels ; Improvised Workplace, qui apporte une flexibilité extrême dans l’organisation du travail des équipes (mobilier, logiciels…) ; Living Knowledge, avec les notions de réseau d’apprentissage (social learning) et de processus adaptatifs (feedback culture) ; Constant Learning, dans la même lignée avec les espaces digitaux de capitalisation des savoirs, les organisations auto-apprenants et les outils de gestion de carrière collaborative.
  • De toutes ces pistes de réflexion, je retiens plusieurs idées fortes : Faire cohabiter les différentes générations, notamment en intégrant des étudiants et des incubateurs au sein de l’entreprise pour que chacun puisse apprendre des autres (de  la fertilisation croisée inter-culturelle et inter-générationnelle) ; En finir avec les aménagements traditionnels du lieu de travail et exploiter sérieusement et de façon serène le télétravail (The Next Office: Why CEOs Are Paying Attention), et tuer dans la foulée les réunions (Kill Your Meeting Room, The Future’s in Walking and Talking) ; Faire attention au bien-être des employés et à leur moral pour les fidéliser et augmenter leur productivité (cf. The Happiness Machine).
  • description de quatre modèles possibles : L’écosystème solaire, où l’entreprise est au centre d’une galaxie de sociétés partenaires, sous et co-traitantes (par opposition au modèle de croissance reposant sur l’intégration verticale) ; L’excubation, où l’entreprise va encourager et financer l’éclosion de startups accolées à elle, plutôt que de chercher à faire la révolution en interne ; L’open source, où un ensemble de sociétés et organisations créé de la valeur autour d’un bien ou d’un service commun ; L’intermédiation, qui valorise avant tout la co-création et une répartition plus distribuée de la valeur.
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    Suite à la sortie d'un rapport Future of the Work de PSFK
Thierry Nabeth

The Robots Are Coming for Wall Street -- NYT - 1 views

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    Hundreds of financial analysts are being replaced with software. What office jobs are next?
Aurialie Jublin

Stop à l'uberisation de la société ! - Libération - 0 views

  • Le numérique nous donne en effet l’occasion de reconsidérer le travail non plus tel un emploi condamné à devenir toujours plus précaire, anxiogène et de l’ordre de l’auto-exploitation, mais dans le cadre d’un projet de société contributive dont ce même emploi serait un moyen parmi d’autres plutôt qu’une fin en soi. Une entreprise comme TaskRabbit crée certes de la valeur d’usage via sa plateforme de petits emplois à la demande, mais elle garde pour elle et ses actionnaires tous les bénéfices de sa valeur d’échange. A l’inverse, Loconomics est une coopérative détenue par ceux qui y proposent leurs services. Contre les plateformes de ladite économie du partage, qui n’en a que le nom, Trebor Scholz défend le «coopérativisme de plateforme», pour bâtir une société des communs au-delà des seules dimensions économique et financière.
  • Il suppose de s’atteler aux métiers du futur, concernant tout autant les orfèvres des data pour utiliser et nous libérer des algorithmes que le soin aux personnes, sans besoin de la moindre machine ; de codifier le travail d’une façon à la fois très protectrice de notre art de vivre et beaucoup moins administrative qu’aujourd’hui ; d’interroger la mise en place d’un revenu d’existence suffisant, justifié de façon structurelle par le chômage numérique massif et la lente agonie à venir de l’emploi ; d’expérimenter l’extension du régime des intermittents dans la perspective d’une société réellement contributive, d’accession et de transmission des savoirs par tous et entre tous ; d’étudier une refonte de la fiscalité selon les principes de la Taxe Pollen, quitte à instaurer d’abord une taxe européenne sur les flux issus du Trading Haute Fréquence (THF) afin de financer le revenu universel.
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    "La combinaison de la robotisation et des Big data, des algorithmes et des effets de réseau nous transforme d'ores et déjà en fossoyeurs involontaires du salariat. Bienvenue dans un monde enfin « flexible », dopé par la robotisation et le travail au compteur. Un monde où usagers et clients se notent en permanence, où chacun devient son propre Big Brother et où la régulation des acteurs de tous les marchés, de l'assurance aux transports urbains, se joue en mode automatique Big data plutôt que sur le registre de la loi ou de la confiance sans calcul."
Thierry Nabeth

La révolution numérique vue par un Prix Nobel et le patron de BlaBlaCar - 0 views

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    Vous êtes, pour l'un, Prix Nobel et, pour l'autre, créateur d'entreprise. L'économie connaît-elle une transformation digne des précédentes révolutions industrielles ou sommes-nous victimes d'un effet de mode ? Jean Tirole : Même si toute révolution technologique fait l'objet de battage médiatique et de revendications exagérées, la révolution digitale n'est pas un effet de mode. Elle a déjà modifié le commerce, la finance, les médias, les transports ou l'hôtellerie. Demain elle chamboulera les secteurs de l'assurance, de la santé, de l'énergie, de l'éducation... etc....
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