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abrugiere

Génération Y... Les empêcheurs de travailler en rond - 1 views

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    Le moins de 30 ans ne "cherche pas un emploi mais une "séquence d'aventure de vie", "C'est la génération 'si c'est ça la vie, alors je mange le dessert d'abord', explique-t-elle encore. Les fameux enfants rois de Françoise Dolto. On a voulu qu'ils soient épanouis. On leur a donné plus d'amour que d'éducation et de règles. Mais ce sont aussi les enfants du divorce, de grands sensibles. Ils ont eu l'habitude d'être écoutés, cajolés. Leur éducation leur a donné une bonne image d'eux-mêmes." "Avant, on inculquait aux enfants l'idée d'avoir une bonne situation professionnelle, maintenant, on leur dit d'être heureux, résume Francis Boyer "Ce qui ne fonctionne pas, c'est l'injonction, la consigne" C'est aussi la brutalité du marché de l'emploi qu'invoque le philosophe Michel Serres dans Petite Poucette (éditions Le Pommier), son dernier livre, pour expliquer le détachement de cette génération vis-à-vis de l'entreprise : "Petite Poucette cherche du travail. Et quand elle en trouve, elle continue d'en chercher, tant elle sait qu'elle peut, du jour au lendemain, perdre celui qu'elle vient de dénicher." Mais sont-ils vraiment si différents ? Pas sûr...  "La jeunesse subversive mais créative et aimant le risque, ça a toujours existé. Le stéréotype de l'étudiant agité, en phase avec l'air du temps mais dangereux, inspire les mêmes sentiments depuis un siècle", assure le chercheur Jean Pralong.
Aurialie Jublin

Quand les enfants revendiquent leur droit au travail - 0 views

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    Pour l'Organisation Internationale du Travail, faire travailler les plus jeunes, c'est les priver de leur enfance. Tous les intéressés ne sont pas de cet avis. Des « syndicats d'enfants » défendent le droit à un travail digne et valorisant. Ex. d'un enfant au Pérou qui aide sa mère à vendre des produits dans le magasin familial.
hubert guillaud

Comment les employés peuvent-ils souffrir dans des entreprises sans patron, c... - 1 views

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    De nombreuses entreprises se mettent aux structures organisationnelles plates, estime Klint Finley pour Wired. A l'exemple du développeur de jeu Valve ou de WL Gore, la firme derrière Gore-Tex. GitHub a la même ambition, et elle est d'autant plus symbolique que GitHub fournit un service qui permet justement de collaborer librement sur des projets logiciels. Mais les structures démocratiques plates ne veulent pas dire structures sans jeu de pouvoir. La semaine dernière GitHub a suspendu un de ses fondateurs accusé harcèlement. En 1972, Jo Freeman a décrit dans "La tyrannie de l'absence de structure" les premières expériences d'auto-organisation féministes. Le problème avec les organisations non-hiérarchiques est que les structures de pouvoir sont invisibles et donc inexplicables ce qui conduit souvent à des dysfonctionnements et des abus. Fred Turner décrit les mêmes problèmes quand il évoque les communautés hippies qui ont voulu éviter la division traditionnelle du travail et qui ont fini par envoyer les femme faire la cuisine, le nettoyage et l'éducation des enfants. Les communautés régies par des structures plus explicites finissent par pouvoir être plus progressives, les responsabilités pouvant être réparties de manière plus égales. La même impulsion anti-hiérarchique existe dans la Silicon Valley que dans les communautés autonomes des années 60, estime Finley. Un ancien de Valve révélait que l'entreprise ressemble parfois à une cours d'école, où les enfants les plus populaires et les fauteurs de troubles accaparent le pouvoir. Le risque est d'embaucher des gens qui correspondent à la culture de l'entreprise au risque de sa diversité. La Kellog School of Management a montré dans plusieurs études que la diversité des équipes était un meilleur moyen de résoudre les problèmes que d'avoir des décideurs : http://insight.kellogg.northwestern.edu/article/better_decisions_through_diversity . Le culte des employés qui corre
Aurialie Jublin

Trop de bureau tue le boulot ? - Le Point - 1 views

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    "Il est temps de déconnecter la valeur du travail du temps passé sur son lieu de travail. Dans un certain nombre de domaines, la présence physique n'est absolument plus un élément déterminant. Pendant longtemps, le besoin de cette présence physique a pénalisé les femmes qui avaient des enfants jeunes, leur disponibilité au travail - en particulier pour les cadres- était moindre que celle des hommes du même âge. Désormais, avec Internet, la possibilité de travailler à la maison peut être valorisée, à condition d'identifier les tâches et leurs coûts. Signe qui ne trompe pas, ce sont de jeunes femmes médecins, avec des enfants en bas âge, qui, en travaillant de chez elles, sont à l'origine du plus grand succès de l'édition médicale de ces dernières années : le dictionnaire "UpToDate". Régulièrement actualisé, précisément tous les six mois en contactant les meilleurs experts mondiaux, il est devenu la référence mondiale dans le domaine. Le triomphe du travail à distance !"
Aurialie Jublin

LinkedIn lance la Journée des parents au bureau - 0 views

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    "Le 6 novembre, Papa sera penché sur votre épaule au bureau pendant que maman rangera le bureau ? Pourquoi pas. LinkedIn lance, à l'échelle mondiale, une initiative qui sort des sentiers battus : la Journée LinkedIn des Parents au Bureau. Elle vise à encourager les entreprises du monde entier à ouvrir leurs portes aux parents de leurs collaborateurs afin de leur faire découvrir, de l'intérieur, la vie professionnelle de leurs enfants. Cet événement annuel a été lancé en 2013 suite à la publication d'une étude mondiale qui révélait que plus d'un parent sur 3 ne comprenait pas le métier de son enfant. "
Aurialie Jublin

Les enfants gâtés de la Silicon Valley - 2 views

  • "Le mot 'talents' est devenu extrêmement populaire. Mais si une entreprise offre ces avantages à tout le monde, alors il s'agit simplement d'un synonyme pour employés", estime David Lewin, professeur en ressources humaines à l'université de Californie à Los Angeles, soulignant que certains postes pourraient être facilement pourvus sans.
  • Le coût annuel de ces politiques peut se chiffrer à plusieurs dizaines de milliers de dollars par employé. Mais les entreprises assurent être gagnantes. Chez Google, on explique que les repas gratuits permettent de favoriser les rencontres et les échanges entre les équipes, d'où naissent parfois des idées inattendues. Avec trois repas offerts par jour, les salariés sont incités à rester plus longtemps sur leur lieu de travail. Et les navettes gratuites équipées de Wi-Fi qui relient San Francisco aux différents campus de la Silicon Valley, c'est potentiellement deux heures de travail en plus par jour !
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    "Etre payé pour partir en vacances ? Chez Evernote, c'est possible. La start-up californienne, connue pour son service de prise de notes en ligne, offre 1 000 euros à chacun de ses salariés réalisant au moins un voyage d'une semaine par an. Et ce n'est pas tout : la jeune société pratique également les congés illimités. "Nous voulons encourager nos salariés à prendre les vacances qu'ils méritent, sans limitation." "Snacks à volonté, massages, yoga, fitness, coiffeur, blanchisserie, ménage à domicile, journée consacrée à un projet personnel, subventions pour acheter une voiture électrique, prime pour la naissance d'un enfant, tablettes, smartphones et autres gadgets informatiques... La liste des perks - certains gratuits, d'autres à prix réduits - est longue."
Aurialie Jublin

Les lieux de travail qui ont changé l'histoire. 2/Le Kibboutz - Mutinerie, es... - 2 views

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    " Le modèle du kibboutz enseigne que lorsque l'on rassemble des gens partageant un idéal et qu'on leur donne les moyens de production, on peut potentiellement refaire société, au point de créer un Etat …" " Le principe de collectivisme ne s'arrête pas à la propriété et à la coopérativité, mais s'applique aussi à la vie sociale (les repas sont pris en commun dans une grande salle, etc.), à l'éducation (les enfants sont élevés par groupes d'âge, et ne voient leurs parents que quelques heures par jour). Les décisions concernant le kibboutz sont soumises à un régime de démocratie participative directe." " Depuis les années 2000, le kibboutz connaît un regain de popularité et sa population croît de nouveau. Certains se sont en effet spécialisés dans des productions à haute valeur ajoutée : haute technologie, agriculture de pointe, industrie de l'armement, … Ils intègrent des bureaux de recherche et développement renommés dans le monde entier. D'autres encore se sont tournés vers les services : le tourisme essentiellement."
Aurialie Jublin

Working Dads : un père sur deux est tenté par le télétravail - Terrafemina - 0 views

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    Les pères actifs se verraient bien passer plus de temps à la maison. D'après une grande enquête CSA-Terrafemina, 46% d'entre eux pourraient choisir le télétravail pour améliorer leur vie de famille, et 63% aimeraient pouvoir aménager leurs horaires pour passer plus de temps avec leurs enfants. Un changement de mentalité qui soulève pourtant des freins et des interrogations. Le marché du travail est-il prêt à soutenir ces « Working Dads » ?
hubert guillaud

Vie privée et Facebook: pourquoi je ne poste rien de mes enfants sur le web |... - 1 views

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    Amy Webb a décidé de ne rien publier de sa fille sur Facebook et sur le net afin d'éviter de lui construire une identité numérique par devers elle. Mais son père l'a inscrite a son nom sur un ensemble de services web et de médias sociaux pour qu'elle puisse les utiliser à sa majorité !!!
hubert guillaud

Laisser les contenus des ados "privés" sur Facebook, ne les protégera pas - T... - 0 views

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    La sociologue danah boyd qui publie "It's Complicated: The Social Lives of Networked Teens" réagit dans une tribune pour le Time a la volée de bois vert des associations de défense des enfants face à l'annonce que Facebook voulait introduire pour les jeunes de 13 à 17 ans la possibilité de partager des contenus avec tout le monde, publiquement, et pas seulement avec leurs amis. "Mais pourquoi les jeunes ne devraient-ils pas être autorisés à participer à la vie publique ?" questionne danah boyd. C'est justement l'un des enjeux de l'adolescence : apprendre à être confronté et à participer à la vie publique. Pour eux, Facebook n'est pas et n'a jamais été un lieu privé. La décision de Facebook ne vise pas à exposer les jeunes à danger supplémentaire, mais à leur faire prendre conscience que le site est un espace public comme un autre. Plutôt que de chercher à protéger les jeunes par devers eux, imaginons plutôt les moyens de les intégrer de manière plus constructive à la vie publique. Et pour y parvenir, la clé n'est pas de créer des technologies limitatives, mais de fournir aux parents et aux adolescents les informations et les mécanismes nécessaires pour prendre des décisions sains.
Aurialie Jublin

La formation professionnelle réinventée - ParisTechReview - 0 views

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    "De tous les enfants entrant à l'école cette année, 75% exerceront un métier qui n'existe pas encore aujourd'hui. Cette évolution est déjà sensible: nous devons nous former continuellement. Bonne nouvelle, les neurosciences montrent que nous en avons les capacités. Le véritable défi est de mettre en pratique cet impératif et d'insérer harmonieusement la formation continue dans les carrières. Mais des solutions se développent. Et dans une économie de la connaissance, l'apprentissage peut-il être séparé du travail?"
Aurialie Jublin

Guerre des « employeurs cools » : Microsoft passe à l'offensive - Rue89 - L'Obs - 0 views

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    "« Nous demandons à nos employés de donner le meilleur d'eux-même chaque jour. C'est pourquoi nous pensons que nous devons leur proposer un environnement de travail favorable à cet investissement. Nous allons donc proposer des améliorations sur trois points, importants dans leurs vies : avoir du temps pour se ressourcer, se préparer à l'avenir, et une plus grande flexibilité pour s'occuper de leurs enfants. »"
Aurialie Jublin

5 Robots Booking It to a Classroom Near You - Mashable - 0 views

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    Résumé Digital Society Forum : On a beaucoup parlé de l'apprentissage sans professeurs grâce au numérique. Mais certains ont décidé de pousser le concept encore plus loin en remplaçant nos profs par des robots. Le magazine Mashable a trouvé cinq exemples dans lesquels l'usage d'un robot peut améliorer l'apprentissage. Que ce soit dans le cadre d'un traitement de l'autisme, pour assurer une télé-présence dans les hôpitaux pour enfants ou bien pour réviser ses maths grâce au petit Nao (le petit robot français), certaines expériences donnent l'impression d'être dans un futur de science fiction.
julien camacho

GÉNÉRATION Y * Besoin d'un boulot ? Inventez-le | Courrier international - 1 views

  • C'est pourquoi l'objectif de l'enseignement, selon Tony Wagner, ne doit plus être de préparer tous les enfants à l'université, mais plutôt de leur apprendre à innover, afin qu'ils soient prêts à valoriser leur activité, quelle qu'elle soit.
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    Les membres de ma génération devaient trouver un travail, les jeunes doivent désormais le créer, écrit cet éditorialiste américain. Il est urgent de réformer l'enseignement pour mettre la capacité à innover au cœur du système.
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    Le fossé se creuse dans un marché du travail où la classe moyenne, qui s'était constituée sur l'accès à des postes qualifiés, tend à disparaitre. Le système d'enseignement doit faire face à l'obligation de développer des compétences chez le individus qui leur permettront d'innover durablement, condition sinequanone d'une adaptabilité à des fonctions très qualifiées.
Aurialie Jublin

Libérer le travail de l'emprise du marché total | Témoignage Chrétien - 0 views

  • Prenons par exemple le modèle allemand : il valorise les communautés de travail, au niveau de l’entreprise comme à celui des branches professionnelles. À la différence de leurs homologues français, les dirigeants des grandes entreprises allemandes en ont souvent gravi les échelons. Ils ont la même culture professionnelle que les travailleurs, qui sont de leur côté associés au contrôle de la direction. En revanche, ce système accorde une moindre place aux droits des individus, ce qui explique que les réformes Hartz de 2004, créant des contrats de travail sous-payés pour une population sans emploi, n’ont pendant longtemps pas suscité de fortes réactions syndicales. Ce n’est que dix ans après, au regard de la forte croissance des inégalités qu’elles avaient générées, que le gouvernement allemand de coalition s’est résolu à instaurer le salaire minimum. 
  • Dans les conditions actuelles, il est rare qu’un autoentrepreneur puisse maintenir longtemps son activité sans s’insérer dans des réseaux de dépendance économique, soit qu’il doive diriger le travail d’autrui, soit que son travail soit dirigé par autrui. C’est l’une des leçons qui peut être tirée de la crise du modèle industriel que l’on a mis en oeuvre en agriculture dans les années 1960. La plupart des éleveurs ont été intégrés dans des liens de dépendance économique à l’égard des grandes firmes agroalimentaires, de l’Union européenne et des banques. Ils ont ainsi perdu tout contrôle sur ce qu’ils produisaient, sur la façon dont ils le produisaient et sur la fixation des prix de leurs produits. C’est particulièrement vrai des éleveurs «hors-sol» qui sont en fait des travailleurs subordonnés mais demeurent en droit des entrepreneurs indépendants.
  • Dans l’économie actuelle, beaucoup d’entreprises petites ou moyennes sont ainsi les maillons de chaînes de production où ce sont les entités les plus puissantes, celles qui contrôlent non pas les moyens de production mais les systèmes d’information, qui disposent du pouvoir et captent la majeure partie de la valeur ajoutée. Sans avoir à répondre de la sécurité économique des travailleurs. Un chauffeur remercié par Uber n’est pas licencié, il est « déconnecté ».
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  • La réalisation de la justice sociale ne dépend pas principalement du droit du travail, mais bien davantage des règles qui régissent la sphère monétaire, le commerce international et le fonctionnement des grandes entreprises. C’est là que se situent les vraies « réformes structurelles » dont nous avons besoin. Il faut sortir de la schizophrénie actuelle qui fait que d’un côté l’Europe oblige les pays les plus pauvres à démanteler leurs barrières douanières et que de l’autre elle déplore l’émigration en masse de leur jeunesse ; que d’un côté on autorise le rachat par les sociétés de leurs propres actions, c’est-à-dire l’enrichissement des actionnaires aux dépens des ressources vives de l’entreprise, et que de l’autre on déplore la chute de l’investissement ; que d’un côté on autorise le dumping social et fiscal en Europe, et que de l’autre on s’inquiète de l’endettement des États et du délabrement des services publics.
  • La mutation que vous évoquez est celle de l’ubérisation, du self-employment. Elle transforme des formes de la dépendance économique qui affecte aussi bien les salariés que les entrepreneurs. Le travail n’est plus organisé sur le modèle taylorien du travail à la chaîne, c’est-à-dire d’une obéissance mécanique aux ordres, mais sur celui de la direction par objectifs, de la programmation du travailleur. La subordination ne disparaît pas mais change de forme. Ce n’est plus le moindre de ses gestes qui est dicté et mesuré, mais sa « performance ». L’obéissance fait place à l’allégeance du travailleur à l’égard d’un donneur d’ordre qui lui assigne une tâche qu’il peut organiser avec une certaine marge d’autonomie, pourvu qu’il remplisse ses « objectifs ».
  • Le cercle vertueux de la libération dans le travail et de la créativité ne peut être tracé que si ceux qui le réalisent ne vivent pas dans la peur du chômage et peuvent peser collectivement sur son contenu et son organisation.
  • La logique des droits de tirage sociaux est d’assurer une solidarité dans l’exercice d’une liberté individuelle ; par exemple, prendre un congé sabbatique, prendre soin de ses parents malades, acquérir des connaissances ou une formation nouvelle, créer une entreprise, élever ses jeunes enfants, etc. La personne qui ferait ce choix bénéficierait de dispositifs finançant la rémunération de ces différentes activités.
  • Les droits de tirage sociaux donneraient à chacun la possibilité de combiner diverses formes de travail dans une vie et de passer de l’une à l’autre sans mettre en péril ses revenus et ses droits. Cette proposition complète la Sécurité sociale, qui assure une solidarité face aux risques indépendants de la volonté, comme la maladie, l’accident ou la vieillesse.
  • Sans réduction des inégalités, notamment entre les revenus du travail et ceux du capital, et sans interdiction du dumping social et fiscal, le « compte personnel d’activité » prévu dans la loi el-Khomri risque de devenir un moyen de renvoyer chacun à une épargne individuelle qui renforcera encore le poids de la « bancassurance ». C’est seulement sur la base d’une plus juste distribution des revenus et des charges que de nouveaux dispositifs de solidarité pourront voir le jour, qui mettront les progrès de la productivité au service du plus grand nombre et permettront à chacun de faire ainsi plus de place à des tâches librement choisies.
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    "La loi Travail de Myriam El Khomri soulève des débats passionnés. Professeur au Collège de France, Alain Supiot pose un regard aiguisé sur ce qu'ils révèlent."
Aurialie Jublin

EPISODE #2 : Et si le revenu universel résolvait le mystère de la poule et de... - 0 views

  • En somme, le revenu universel aurait trois vertus : « libérer » le travail ou le travailleur du carcan de l’emploi, émanciper les individus et lutter contre la pauvreté. Cela fait beaucoup pour un un seul dispositif, d’autant que chacune de ces belles promesses, à la manière du pharmakon du philosophe Bernard Stiegler, renferment à la fois le remède et son poison...
  • Un revenu universel pourrait, par exemple, provoquer une baisse générale des salaires, ces derniers devenant des revenus d’appoint et soutenant l’émergence d’un « capitalisme d’argent de poche », alerte Yann Moulier Boutang.
  • Sur le sujet de l’émancipation des individus, le revenu universel pourrait avoir un effet contraire en confortant ou en réactivant l’idée de maintenir les femmes à la maison, puisqu’elle serait enfin « payées » pour faire le ménage et s’occuper des enfants… En outre, il y aurait un risque de voir la responsabilité se déplacer de la collectivité vers l’individu, dans la mouvance d’une injonction à l’empowerment qui tendrait à masquer et à nier des réalités sociales disparates.
  • ...1 more annotation...
  • Enfin, le revenu universel pourrait provoquer une inflation des prix de l’alimentation et de l’immobilier, ce qui viendrait annuler l’effet sur le pouvoir d’achat des plus pauvres.
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    "Le Sénat accueillait, mercredi dernier, un colloque orchestré par la revue Multitudes sur le désormais très médiatisé revenu universel d'existence. Ce coup de projecteur soudain a surpris ceux qui, dans l'ombre, travaillaient sur le sujet depuis parfois plus de trente ans et qui passaient, au mieux pour de doux utopistes, au pire pour de dangereux agitateurs, à l'image de l'économiste Yann Moulier Boutang. "
Aurialie Jublin

Plus d'un parent sur trois ne comprend pas le métier de son enfant - L'EXPRESS - 1 views

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    "35% des parents seraient bien en peine d'expliquer comment leur progéniture gagne sa vie, d'après un sondage de LinkedIn. En tête des professions les plus méconnues, actuaire, chargé de relations presse et animateur de communauté."
Aurialie Jublin

Progrès et emploi : la "destruction créatrice" a-t-elle encore un sens ? - 0 views

  • Mais la théorie de Schumpeter fonctionne-t-elle encore au 21ème siècle ? Comme l'avait parfaitement expliqué et démontré l'analyste Horace Dediu, la vitesse du progrès technologique arrive à un point tel qu'il devient très compliqué pour les êtres humains de s'adapter professionnellement aux cycles des changements technologiques.
  • le principal risque économique et social est là, et se constate déjà : c'est l'accroissement des inégalités déjà profondes entre ceux qui peuvent acheter les robots et les faire travailler, et ceux qui ne pourront que les utiliser ou les observer. En termes marxistes, c'est l'accroissement de l'appropriation privée des moyens de production, qui empêche l'émancipation de la classe travailleuse. Mais l'existence-même de cette dernière est menacée par la possibilité de supprimer l'emploi, dans une part de plus en plus importante de la chaîne productive.
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    "La théorie de la "destruction créatrice" développée par Joseph Schumpeter a-t-elle encore un sens au 21ème siècle, malgré l'accélération continue du rythme des cycles d'innovations technologiques ? Nous entrons dans une ère où il devient plus facile et rapide de détruire des emplois que d'en re-créer, ce qui impose de se poser pour réfléchir aux conséquences sociales, et aux moyens de soutenir à la fois le développement technologique et le développement humain."
Aurialie Jublin

NAMIBIE. Les miracles du revenu minimum garanti | Courrier international - 0 views

  • Qu’en ont-ils fait ? Nous avons pu observer une chose surprenante. Une femme s’est mise à confectionner des petits pains ; une autre achète désormais du tissu et coud des vêtements ; un homme fabrique des briques. On a vu tout d’un coup toute une série d’activités économiques apparaître dans ce petit village. Cela montre clairement que le revenu minimum ne rend pas paresseux mais ouvre des perspectives.
  • Quels effets avez-vous pu constater à Otjivero ? Le nombre de personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté est passé de 76 à 37 %. Avant l’expérience, près de la moitié des enfants étaient sous-alimentés, aujourd’hui ils sont moins de 10 % ; 90 % finissent leur scolarité, avant, ils n’étaient que 60 %. Et la criminalité a baissé.
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    "Dans le cadre d'un projet pilote, les habitants d'un village déshérité ont reçu chaque mois l'équivalent de 10 euros. Deux ans plus tard, le bilan est vraiment positif, se félicite Herbert Jauch, le responsable du programme"
Aurialie Jublin

L'économie du partage vient d'être transposée au marché du travail: devez-vou... - 0 views

  • Grâce à ces « missions », ces employés peuvent montrer leurs compétences, et espérer décrocher un contrat de travail pérenne.  De plus, ils profitent de la possibilité de travailler sur des plages horaires de leur choix, ce qui peut être intéressant pour les parents de jeunes enfants.
  • Pour le moment, les emplois pourvus par Wonolo sont surtout des emplois requérant peu de formation et comportant des tâches répétitives, mais on peut aussi imaginer que de nouvelles applications soient adaptées à des emplois plus exigeants en termes de qualifications. Lorsque ce sera le cas, l’effet sera de transférer le risque économique sur les employés, ce qui rendra le travail moins sûr et moins stable, en particulier pour les employés les moins qualifiés, explique Susan Houseman, une économiste du travail à l’Upjohn Institute.
  • Enfin, cette tendance ne fait que corroborer les prévisions du Rapport Intuit 2020, paru en décembre 2013, et qui indiquait que 40% de la population active seront composés de contractuels, d'intérimaires, d'indépendants et de freelances en 2020.
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    "L'économie du partage vient d'être transposée sur un nouveau domaine : le marché du travail. Noam Scheiber du site New Republic observe avec inquiétude les débuts d'une nouvelle app, «  Wonolo » (contraction de « Work. Now. Locally « , 'Travaillez. Maintenant. Localement'). Créée par 2 développeurs de San Francisco, Yong Kim et AJ Brustein, elle permet aux entreprises américaines de diffuser des offres d'emplois pour des postes qui doivent être pourvus sur des délais très courts, dans l'après-midi, ou dès le lendemain matin, par exemple. "
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