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"J'appelle un ami..." La mobilisation du réseau chez les entrepreneurs | Muti... - 0 views

  • marche la plus difficile est celle qui nous fait passer de 0 à 1 »
  • Aujourd’hui, l’explosion des plateformes de mises en  relation (professionnelles -Linkedin- ou non -Facebook-) a changé la donne pour ce qui est de faire appel à son réseau afin d’obtenir une ressource, et ce quelle que soit sa nature;
  • si la mobilisation du réseau a évolué dans sa forme, qu’en est-il du choix même de la mobilisation du réseau?
  • ...29 more annotations...
  • A quel moment et pourquoi
  • dans la visée d’obtenir une ressource qui, dans l’immédiat, lui fait défaut?
  • phénomène de mobilisation des réseaux et des energies
  • l’entreprise est une réponse à des besoins économiques mais est également « construite par des individus dont l’action est à la fois facilitée et limitée par la structure et les ressources disponibles des réseaux sociaux où ils s’inscrivent ». Le cadre social de l’entreprise facilite l’accès aux ressources car il réunit un ensemble de connaissances et de compétences complémentaires. Mais il peut s’avérer limitant si la rigidité des structures et le manque de communication avec l’exterieur freinent l’entreprise dans son accès aux ressources manquantes.
  • lorsqu’on se lance dans la création d’entreprise, tout est à construire ou à trouver : on ne dispose pas encore de toutes les ressources nécessaires à la réalisation du projet
  • son joker : son réseau et ses amis.
  • ’importance de la mobilisation des relations sociales dans le processus de création d’entreprise
  • pour accéder à des ressources par rapport à l’usage d’autres voies d’accès à ces ressources que sont les dispositifs de médiation comme par exemple l’appel contractuel à un bureau d’architectes pour le design du lieu de travail.
  • Le mode d’accès par les dispositifs de médiation s’oppose à la mobilisation du réseau social dans le sens où il s’agit d’accéder à des ressources sans disposer de relation préalable
  • possible de faire directement appel à un professionnel dont le métier est précisément de jouer les intermédiaires
  • recrutement, la cooptation est pratiquée très largement
  • « au fil du processus de création, les médias et les organismes privés interviennent de plus en plus, alors que la présence des organismes publics et des médiateurs humains diminue avec la période initiale ».
  • place prépondérante des relations sociales pour des entreprises ayant moins de trois ans d’existence
  • « réseau social» auquel fait appel un entrepreneur
  • moins que le réseau social privé, c’est le réseau professionnel qui joue à plus de 80%, amis de travail ou  connaissances ponctuelles
  • éseau professionnel n’est pas uniquement issu du milieu du travail, mais s’est également formé durant les études ou par le jeu de la sociabilité
  • l n’existe pas de corrélation entre l’efficacité et la pérennité du réseau mobilisé : autrement dit, les « liens forts » (amis, anciens collègues) n’apparaissent pas plus efficaces que les « liens faibles » (recommandations).
  • en relation les types de ressources et leur accès
  • «si tous les types de ressources sont susceptibles de mettre en jeu des relations sociales, celles-ci sont particulièrement sollicitées pour le montage de partenariats, le recrutement des employés ou le choix des fournisseurs, et relativement peu pour les informations ou idées permettant de monter le projet, et le financement ».
  • la mobilisation du réseau social reste prépondérante dans le processus de création d’entreprise, celle-ci est toujours en interaction (que ce soit par complémentarité ou concurrence) avec les autres formes d’accès aux ressources
  • question qui se pose pour l’entrepreneur est alors de savoir où placer le curseur; autrement dit quand s’avère-t-il plus sage, ou plus optimal, de faire appel à un dispositif de médiation?
  • C’est généralement la répartition de ressources et la confiance dans les autres acteurs qui dictera sa conduite.
  • Il existe également des moyens « matériels » qui permettent aux entrepreneurs d’accéder à un certain nombre de ressources. On pense notamment aux médias (presse, web),
  • elativiser au cas par cas
  • De manière un peu caricaturale, on pourrait retenir un code de conduite : si c’est une histoire de qualité : conseils, partenaires, employés, faites confiance à vos amis, si c’est une histoire de quantité (fonds, locaux…) demandez à ceux qui en ont !
  • quelle place reste-il aux réseaux sociaux générateurs de liens “faibles” , dont l’éloignement peut faire douter de la capacité de mobilisation réelle du réseau.
  • les liens forts sont les seuls à permettre d’engager concrètement des collaborations et une aide importante nécessitant un niveau de confiance élevé
  • limite d’Internet, les liens faibles qu’il génère favorisent l’accès à l’information mais la collaboration réelle nécessite toujours une confiance et un sentiment d’engagement mutuel
  • l’accès aux connaissances et aux compétences utiles, ce n’est pas seulement savoir à qui s’adresser, c’est c’est aussi savoir s’insérer dans un environnement riche en sérendipité … 
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    "Aujourd'hui, l'explosion des plateformes de mises en  relation (professionnelles -Linkedin- ou non -Facebook-) a changé la donne pour ce qui est de faire appel à son réseau afin d'obtenir une ressource, et ce quelle que soit sa nature; conseils techniques, juridiques, fonds, locaux… Ce phénomène a clairement bouleversé les manières d'envisager l'entrepreneuriat : en plus de faciliter les démarches, il ouvre un champ des possibles infiniment plus large qu'il y a trente ans pour une même action entrepreneuriale." "De manière un peu caricaturale, on pourrait retenir un code de conduite : si c'est une histoire de qualité : conseils, partenaires, employés, faites confiance à vos amis, si c'est une histoire de quantité (fonds, locaux…) demandez à ceux qui en ont !"
Aurialie Jublin

6 Ways To Create A Culture Of Innovation | Co.Design - 0 views

  • The most powerful and robust type of recognition--the kind that shapes organizational values--often occurs more informally. Several members of Colgate-Palmolive’s Global R&D group initiated a “recognition economy” by distributing symbolic wooden nickels to colleagues who had made noteworthy contributions to their projects.
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    1. BE INTENTIONAL WITH YOUR INNOVATION INTENT 2. CREATE A STRUCTURE FOR UNSTRUCTURED TIME 3. STEP IN, THEN STEP BACK 4. MEASURE WHAT'S MEANINGFUL 5. GIVE "WORTHLESS" REWARDS 6. GET SYMBOLIC
hubert guillaud

Révolution numérique et coworking : Vers une ville vaporeuse? - DNArchi - 2 views

  • Ce que j’appelle des “espace vaporeux”, des espaces hybrides aux fonctions indéfinies dont l’identité n’est pas conçu a priori mais se construit au fur à mesure par leurs transformations comme c’est le cas pour tous les systèmes naturels émergeants.
  • Les différents points abordés ci-dessus, bien que très divers, ont tous un point en commun : ils décrivent une nouvelle conception de l’espace qui ne serait plus caractérisée par ses aspects fonctionnels (maison, bureau, etc…) ou par les objets qu’il contient (comme par exemple les outils de travail dans les anciens bureaux) mais plutôt par ses aspects intangibles, comme les relations entre ses occupants ou, plus en général, son ambiance et aussi leur position relative dans la ville.
  • D’un coté, Superbelleville propose un espace vide comme plateforme de travail, de partage, d’échange, de création et d’expérimentation qui est ouverte et accessible aux travailleurs indépendants, aux chercheurs et aux artistes. Sous cet aspect il se configure comme un espace non défini, capable de recevoir et produire de l’inattendu. De l’autre, il encourage la création d’une communauté d’intérêts autour du design paramétrique, soit un ensemble d’outils et de savoir-faire qui permettent de songer à une architecture libérée de la production standardisée.
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    "Dans cet article, Francesco Cingolani, architecte/blogueur/chercheur, interroge la notion de coworking, et en particulier, expose les potentialités et les apports de cette pratique de l'espace pour la conception architecturale numérique. Il questionne l'évolution de nos espaces physiques de travail à l'ère de la dématérialisation de nos supports de représentation, d'interactions sociales comme d'information. Francesco Cingolani s'engage ici pour le coworking qu'il met en œuvre dans son espace SuperBelleville"
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    "La crainte des années 90 qui préfigurait un monde ou l'Internet aurait tué la ville ou les relations humaines n'est désormais plus qu'une dystopie datée et irréaliste. L'explosion du phénomène du coworking en est une preuve évidente", estime l'architecte Francesco Cingolani qui revient sur ce que transforment les tiers lieux. Pourquoi dans le coworking cherche-t-on à séparer espace domestique et espace de travail, alors qu'en même temps on cherche dans ces lieux un confort domestique près à nous offrir un changement de perspective sur le travail. L'espace du tiers lieux se définit non plus par ses aspects fonctionnels ou par ses objets, mais par ses aspects intangibles : les relations entre ses occupants, l'ambiance, etc.
abrugiere

DoYouBuzz : Créez gratuitement un CV design et efficace - 0 views

shared by abrugiere on 23 Aug 12 - No Cached
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    se créer un cv en ligne 
hubert guillaud

Graphisme et interactivité, un blog de design par Geoffrey Dorne - Part 3 - 1 views

shared by hubert guillaud on 12 Sep 13 - No Cached
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    Les étudiants ne rêvent pas du bureau de leurs parents...
Aurialie Jublin

Quand les algorithmes remplaceront les cadres... - L'Express avec L'Expansion - 2 views

  • Exemple, ces armées de juristes employés outre-Atlantique par les cabinets d'avocats pour la recherche documentaire, indispensable là-bas aux procédures judiciaires. "Bientôt, une seule personne fera le travail de 500", affirmait sans sourciller au New York Times un spécialiste du secteur. En France, c'est l'automatisation de la gestion des contrats et des brevets dans des bases de données qui offre des gains d'efficacité et de productivité aux directions juridiques des grands groupes.  
  • Même chose pour les services de lutte contre la fraude, au fisc, aux allocations familiales ou dans les assurances : "Avec le data mining (exploration de données, NDLR), le taux de fraudes détecté par enquêteur est multiplié par dix", assure Mouloud Dey, directeur solutions et marchés émergents à SAS France, un des leaders de la gestion de données.  Plus étonnant, le big data renforce même l'efficacité de la police, grâce à des technologies de "police prédictive" : "En analysant une masse d'événements passés, on peut repérer les zones et les heures à risques et organiser les patrouilles en fonction", ajoute Mouloud Dey. Aux Etats-Unis, ces techniques ont amélioré les performances des services de police malgré les réductions d'effectifs.  
  • Des gains de productivité, on en retrouve aussi à une échelle inédite dans la programmation informatique (les algorithmes détectent et réparent mieux les bugs), la pharmacie (les ordinateurs modélisent et testent plus vite les molécules) ou la traduction. Cette révolution est due à Google. Depuis 2007, la firme de Mountain View a emmagasiné des millions de textes déjà traduits, qui permettent aujourd'hui à "Google Translate" d'en traduire d'autres automatiquement.
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  • Même les médecins ne sont plus à l'abri du big data ! IBM a ouvert le bal en 2012 : son superordinateur Watson a été installé au Memorial Sloan-Kettering Cancer Center de New York, où les cancérologues lui apprennent à soigner les tumeurs du poumon. Il a ingéré des millions d'articles scientifiques et de cas de patients. En comparant les symptômes des nouveaux malades à ces informations, il peut proposer aux médecins des pistes de traitement.
  • "Je n'ai encore jamais vu un ordinateur innovant, créatif, bon négociateur ou bon leader, ou encore capable de rassurer une personne en détresse", répond Andrew McAfee. Et pourtant... La créativité n'échappe pas à la curiosité des spécialistes de l'intelligence artificielle : "Nous travaillons avec des designers et des compositeurs, pour voir comment mettre leurs méthodes de travail en équation et les améliorer", explique Marcin Detyniecki, chercheur CNRS à Paris VI.
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    "DRH, médecins, avocats, assureurs, enseignants, analystes financiers... Même les cols blancs sont menacés. La révolution du "big data" s'étend déjà à tous les métiers et à tous les secteurs. "
Aurialie Jublin

Comment Google surveillera ses salariés pendant 100 ans pour optimiser sa pol... - 1 views

  • L’entreprise américaine communique en effet de manière récurrente sur son approche scientifique des RH, comme le rappelait récemment son VP People Operations, Laszlo Bock, qui a contribué à réintroduire une dose de “certitude scientifique dans la manière dont on construit de bons environnements de travail, dont on maintient une culture de la très haute performance auprès de ses équipes, dont on maximise la productivité ou on améliore le bien-être”.
  • Depuis déjà plusieurs années, Google a quant à lui développé la data analysis  et une logique de R&D sur tous les pans ou presque de sa politique RH, afin d’“apporter le même degré de rigueur dans les décisions humaines que dans l’ingénierie“ – avec deux limites clairement posées, confidentialité et transparence : mise en oeuvre de KPI pour développer le leadership (Projet Oxygène) ; utilisation de méthodes de recherche et développement pour optimiser productivité, bien-être au travail… ou santé, en arrivant par exemple à la conclusion que la réduction de la taille des assiettes, à la cantine, réduirait l’apport calorique moyen (le “People & Innovation Lab”, modèle d’innovation RH “data-drivée” en voie de se répandre) ; développement d’un algorithme mathématique et de modèles prédictifs pour anticiper les envies de départ des collaborateurs, augmenter la diversité dans sa politique de promotion ou calculer la probabilité d’un recrutement réussi (“Project Janus”) ; etc.
  • La première session de gDNA, qui, espère le DRH, sera reproduite tous les ans pendant un siècle, a permis de distinguer deux catégories de “Googlers” : les “segmenteurs” (31% des salariés) dressent une barrière psychologique entre le stress du travail et le reste de leur vie : ils semblent peu affectés par la porosité – accrue par la technologie – entre les deux mondes et font de la déconnexion un élément important de bien-être  ; les “intégrateurs” (69% des salariés) vivent quant à eux un plus grand continuum entre vie professionnelle et vie personnelle, qu’il s’agisse d’actualiser frénétiquement son application boîte mail sur son smartphone avant d’aller se coucher ou de réserver ses prochaines vacances entre deux réunions. Avec le bien-être à la clé ? gDNA nuance : la moitié de ces intégrateurs souhaiteraient davantage “segmenter”.
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  • “Les datas de gDNA nous permettent de moduler nos pratiques RH en anticipant les besoins des salariés“, explique Laszlo Bock : et si le DRH précise que c’est sur le long terme que la “People Science” pourra dessiner de grandes tendances et appréhender le futur du travail, elle permet dès aujourd’hui d’adapter sa politique aux besoins réels. En l’occurrence : le design d’environnements de travail facilitant la déconnexion, une initiative – aux effets, positifs, quantifiés – obligeant les salariés à éteindre leurs devices (ou apps) professionnels en passant par l’accueil avant de rentrer chez eux, mais aussi, au quotidien, un management adapté auprès des segmenteurs, les encourageant notamment à ignorer les e-mails en dehors des heures de travail.
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    "Google collecte les données des utilisateurs... mais aussi celles de ses salariés. L'une des clés du succès de la firme américaine, qui a dépassé début février Exxon au rang de deuxième capitalisation boursière du monde, serait précisément l'approche scientifique de sa gestion RH. Cas d'école, avec une étude centenaire pour anticiper le futur du travail et mettre le bien-être en datas."
Aurialie Jublin

Lessons from converting to no-management company-- in just two days - 1 views

  • According to Aaron Dignan, the CEO of the management consultancy Undercurrent in New York, holacracy's minimization of hierarchies enables companies to react faster in the marketplace. His own company converted to holacracy six months ago, and it now works with companies such as GE and American Express. "It's freed us up to be faster and be more adaptive in the long run," he says.
  • Contrary to popular belief, Holacracy does not eliminate hierarchies altogether. Each circle has a designated leader, who has the authority to appoint others into roles within the circle, but changes to the circle's governing policies must be agreed upon by all of its members. Employees may belong to several circles, but no one--not even Dignan--belongs to them all.
  • Undercurrent's new structure has changed how employees' overall responsibilities are assigned. By defining each role in the company independent of job title, it is easier to bundle roles more logically and ensure that employees aren't juggling an unmanageable number of responsibilities. Most employees at Undercurrent, Dignan says, have five to seven discrete roles in their positions.
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    "Six months ago, a New York-based consulting company named Undercurrent took a dose of its own medicine by becoming a holacracy: the management structure used by GitHub and Zappos. Here's how they did it."
Aurialie Jublin

Apploitation in a city of instaserfs | Canadian Centre for Policy Alternatives - 0 views

  • I signed up for as many sharing economy jobs as I could, but they’re not really jobs. I was never an employee; I was a “partner,” or a “hero” or even a “ninja” depending on the app. Sharing economy companies are just middlemen, connecting independent contractors to customers. When I signed up to work with (not for) these apps, I was essentially starting my own ride-sharing/courier business.
  • We do still have a boss. It just isn’t a person. It’s an algorithm.
  • The standard ride-sharing or courier app’s business model looks something like this:  When introducing your app into a new city, take heavy losses by over-paying drivers and under-charging customers. Offer drivers cash bonuses to get their friends to sign up. Once you’ve got a steady supply of drivers invested in the app, start lowering their pay. 
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  • The idea is to reward loyalty and prevent drivers from having Uber and Lyft open at the same time. The thing is, if you’re working 40 or 50 hours a week with one company, that looks a lot less like a gig and a lot more like full-time employment.
  • In Los Angeles, September 2014, a group of Lyft drivers burned their pink mustaches in protest of the pay cuts. These kinds of actions aren’t very common because most of us don’t know our co-workers and there is no physical location to congregate. Lyft doesn’t allow their drivers at the head office. The main place for “sharing economy” workers to connect is through online forums and Facebook groups
  • Yes, people have been kicked off Postmates for complaining. I’ve talked to them. And yes, the official Postmates courier group on Facebook is censored to erase anything that could be perceived as a complaint. But more importantly it’s clear that Postmates is not preparing its workers for the realities of life as an independent contractor. Many are shocked about how much they have to pay in taxes and how little they’re making doing the work. There are plenty of screenshots showing that some are making less than minimum wage.
  • I ended up having to take on all kinds of little expenses like these. It’s part of the risk of starting your own business. That time, I just had to buy a $3 froyo but it can be a lot worse (parking tickets in San Francisco can be over $80). Oftentimes you have to choose between parking illegally or being late with an order.
  • All the risk falls onto the worker and the company is free of liability—despite the placard being an explicit suggestion that it’s okay to break the law if that’s what you’ve got to do to get the order done on time. 
  • Postmates responded by “updating” the app to a “blind system” in which we could still accept or reject jobs, but without enough information to determine whether it would be worth our time or not (e.g., a huge grocery store order). To make sure we accept jobs quickly without analyzing them, the app plays an extremely loud and annoying beeping noise designed specifically to harass couriers into submitting to the algorithm.
  • One of the best companies I worked for is called Washio. I picked up dirty laundry and delivered clean laundry. It was the best paying and least stressful of all the apps I worked with that month because there was no illusion of choice. Washio tells you exactly what to do and you do it. It is simple and honest. But it also betrays the spirit of the independent contractor, and that’s important for a number of reasons.
  • Plenty of people requested that I drop off their food at the door. Customers grow to love apps that make the worker anonymous. That way, you don’t have to feel guilty about having servants.
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    L'auteur de l'article parle de son expérience du "travail" via l'économie des plateforme.
Aurialie Jublin

Cher Elon Musk, oublie les robots-tueurs, voici ce qui devrait vraiment t'inq... - 0 views

  • Tu devrais jeter cet œil inquiet (et attentif) au Rapport AI Now (2016). Tu devrais te soucier des thèmes qu’ils mettent en lumière, notamment en ce qui concerne les impacts sur le travail, la santé, l’égalité et l’éthique à l’heure où l’intelligence artificielle s’insinue dans nos vies quotidiennes.
  • Tu devrais réfléchir à la façon dont l’apprentissage machine change nos façons de travailler et le travail tout court. Tu devrais te préoccuper de l’impact de l’intelligence artificielle sur la création et la destruction de nos emplois, te soucier des questions éducatives, de formation à de nouveaux métiers et des allocations et modes de redistribution qui devraient résulter d’une reconfiguration du travail par l’IA. Tu devrais considérer la question de l’automatisation non pas seulement du point de vue de la robotique mais sous l’angle des infrastructures : comment les industries du transport, de la logistique, seront affectées par l’apprentissage machine ? Scoop : elles le sont déjà au prix de nombreux emplois.
  • Tu devrais te préoccuper des articles publiés par ProPublica sur les biais algorithmiques, notamment celui-ci qui explique comment les logiciels de police prédictive accusent de façon inconsidérée les noirs et beaucoup moins les blancs. Tu devrais te soucier de cet autre article de ProPublica qui indique que certains assureurs augmentent les prix pour les personnes de couleur. Les raisons sous-jacentes ne sont pas si claires mais selon ProPublica, des algorithmes prédateurs favorisent les quartiers blancs plus que les autres. La négligence derrière cette masse de données devrait t’inquiéter
  • ...4 more annotations...
  • Tu devrais t’inquiéter de la provenance des données qui entraînent ces algorithmes. Tu devrais t’offusquer de voir ces données récupérées sans consentement explicite, comme l’a montré The Verge dans cet article qui rapporte que des images de personnes transgenres en transition ont été utilisées sans leur consentement dans le cadre d’un projet de recherche portant sur la reconnaissance faciale grâce à l’intelligence artificielle.
  • ProPublica révèle aussi que le système de « scoring » établissant une possibilité forte de « commettre de nouveau un crime » généré par les logiciels de police prédictive était utilisé pour alourdir les peines. Les juges s’en servent comme d’une aide, une « preuve algorithmique » issue d’un nouvel outil au service du système judiciaire. Voici une préoccupation majeure.
  • Que se passe-t-il quand un utilisateur se retrouve coincé dans une série de systèmes sans pouvoir en sortir ? Que se passe-t-il quand un agent conversationnel est bloqué, quand des données sont fausses et qu’il n’y a personne pour proposer à l’utilisateur d’apporter des modifications ou des rectifications ? Les machines font des erreurs, un point c’est tout. La question est donc : comment ces systèmes gèrent-ils leurs propres erreurs ?
  • Elon, tu devrais t’inquiéter des capteurs qui ne reconnaissent pas la peau noire. Tu devrais t’inquiéter des produits insensibles à certaines couleurs, comme par exemple ces distributeurs de savon qui ne réagissent pas aux mains noires. Tu devrais t’inquiéter des caméras qui suggèrent que les asiatiques ont « cligné des yeux » parce que leur système est majoritairement entraîné par des profils de type caucasien.
Aurialie Jublin

Les compétences numériques ne s'improvisent pas ! - 0 views

  • L’observation a porté sur des jeunes de 15 à 18 ans, en situation scolaire (TPE et assimilé) et en situation périscolaire (dans des « tier lieux » comme le PIL, le BAL, le LOREM, le Relais 59, Minecraft). L’objectif principal a visé à identifier les compétences engagées par les élèves comme par les formateurs dans leur construction de connaissances infocommunicationnelles. Les dispositifs choisis sont hybrides, vu que rien n’existe en l’état en matière de dispositifs proprement numériques. Les résultats pointent une situation française très hétérogène, avec des risques d’augmentation de la fracture numérique mais aussi avec des avancées dans l’identification des freins et des facteurs facilitant la transition numérique.
  • être connecté ne suffit pas à être compétent.
  • L’infomédia fait valoir des compétences éditoriales et critiques (écrire, publier et diffuser). L’info-doc fait valoir des compétences organisationnelles (chercher, vérifier et naviguer). L’info-data fait valoir des compétences opératoires (coder, designer, participer). Elles peuvent être maîtrisées par un individu mais elles sont plus aisément acquises comme « compétences distribuées » entre membres du groupe, autour de projets collaboratifs. Ces projets tendent en effet à se développer à la fois sur le mode DIY (do it yourself) et SIWO (share it with others) comme le confirment les observations de terrain.
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    "À l'heure où la Coalition française en faveur des compétences numériques se forme, avec l'adoubement du Medef par l'Union européenne, faire l'état des lieux, repérer les blocages et les freins, analyser les référentiels et les nomenclatures, et établir la cartographie des acteurs… est une urgence. Elle relève à la fois d'attentes d'employabilité comme de citoyenneté, comme le précise la très récente recommandation CM/Rec (2017)8 du Conseil de l'Europe sur « Les mégadonnées au service de la culture, du savoir et de la démocratie »."
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