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Christophe Gauthier

Travail et numérique : ce qu'il faut retenir du rapport Mettling - 0 views

  • ce qu’il faut retenir du rapport Mettling
  • Manager la transition numérique et comprendre les nouvelles formes d'emplois Qui est en "première ligne" de la transformation digitale ? Pour le DRH d'Orange, ce sont les "managers de proximité, souvent oubliés
  • Instiller une culture du numérique à l'ensemble des collaborateurs
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  • Pour relever ces défis et prévoir les prochaines évolutions, le rapport insiste sur la nécessité de diffuser dans les entreprises une "culture du numérique" qui touche l’ensemble des collaborateurs par de la formation initiale et continue et des enseignements pratiques portant sur le travail en réseau, la culture de l’autonomie, la maitrise des méthodes agiles
  • Favoriser l'exercice de nouvelles formes de travail Le numérique brouille la frontière entre salariat et travail indépendant, explique Bruno Mettling. Pour repenser cette dichotomie, une méthode "pourrait s’appuyer sur l’établissement d’un faisceau de critères élargi (degré d’autonomie du travail, décisionnaire de la rémunération, exclusivité des services du travailleur, etc.) et permettrait de qualifier un statut d’emploi comme relevant du salariat ou, au contraire, du travail indépendant". Intégrer les nouvelles formes d'emplois à la protection sociale Mais comment accompagner la transformation du travail tout en intégrant les nouvelles formes d'emplois à la protection sociale ? "Il faut construire puis garantir un cadre juridique pour favoriser l’exercice de nouvelles formes de travail en définissant un socle de droits attachés à la personne et sa contribution indispensable au financement"
  • Le rapport, qui servira notamment à préparer la conférence sociale du 19 octobre, juge primordiale la question de l'éducation au numérique,
  • seuls 23% des actifs concernés jugent que la formation continue les a très bien préparés à l'utilisation des NTIC dans le cadre de leur travail. Bruno Mettling avance aussi l'idée d'une consultation de six mois dans les branches, qui viserait à mesurer les besoins de formation : "Il faut une définition précise des besoins en qualifications et en formation, secteur par secteur, par la consultation des partenaires sociaux de chaque branche professionnelle". > Lire aussi : Transformation numérique : « Les stratégies d’attente voire d’évitement ne sont plus pertinentes » (Bruno Mettling, Orange) (1/2) La formation au numérique préconisée par le rapport devra aussi être transverse, permettant et encourageant la reconversion
  • le numérique déstabilise certains milieux professionnels, mais certains nouveaux emplois "ne nécessitent pas forcément des compétences très poussées".
  • Un nouveau cadre fiscal et juridique pour le monde numérique Autre axe majeur du rapport, la question de la sécurisation du forfait jours pour les travailleurs du numérique. Pour Bruno Mettling, la prise en compte de la réalité des modes de travail des salariés connectés à distance et autonomes dans l'organisation de leur travail quotidien est "une des missions clés que les autorités publiques doivent se fixer pour les mois qui viennent afin de supprimer les déséquilibres (…), notamment en ce qui concerne les temps de repos."  > Lire aussi : Transformation numérique : « Il faut trouver un équilibre entre réactivité et stratégie » (Bruno Mettling, Orange) (2/2)
  • la création de dispositifs fiscaux incitatifs, notamment des amortissements exceptionnels permettant aux entreprises d'investir dans les start-ups la mise en place de contrats de travail qui encourageraient les salariés à créer leur propre entreprise tout en ayant un "filet de sécurité" pour réintégrer leur entreprise d'origine Les pistes lancées par Bruno Mettling ont toutefois été jugées trop timides par certains : Denis Pennel, Directeur Général de la confédération mondiale des services privés pour l’emploi, estime ainsi que le contenu du rapport "manque d'ambition au regard des enjeux actuels", en passant notamment à côté de "l'ubérisation" du travail et de la montée du travail indépendant : Le rapport ne mentionne à aucun moment la nécessité de substituer à la relation de subordination – désormais caduque – à la notion de risque économique. La relation salariale doit se jauger au regard de la personne qui en supporte le risque économique.
Aurialie Jublin

Les compétences numériques ne s'improvisent pas ! - 0 views

  • L’observation a porté sur des jeunes de 15 à 18 ans, en situation scolaire (TPE et assimilé) et en situation périscolaire (dans des « tier lieux » comme le PIL, le BAL, le LOREM, le Relais 59, Minecraft). L’objectif principal a visé à identifier les compétences engagées par les élèves comme par les formateurs dans leur construction de connaissances infocommunicationnelles. Les dispositifs choisis sont hybrides, vu que rien n’existe en l’état en matière de dispositifs proprement numériques. Les résultats pointent une situation française très hétérogène, avec des risques d’augmentation de la fracture numérique mais aussi avec des avancées dans l’identification des freins et des facteurs facilitant la transition numérique.
  • être connecté ne suffit pas à être compétent.
  • L’infomédia fait valoir des compétences éditoriales et critiques (écrire, publier et diffuser). L’info-doc fait valoir des compétences organisationnelles (chercher, vérifier et naviguer). L’info-data fait valoir des compétences opératoires (coder, designer, participer). Elles peuvent être maîtrisées par un individu mais elles sont plus aisément acquises comme « compétences distribuées » entre membres du groupe, autour de projets collaboratifs. Ces projets tendent en effet à se développer à la fois sur le mode DIY (do it yourself) et SIWO (share it with others) comme le confirment les observations de terrain.
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    "À l'heure où la Coalition française en faveur des compétences numériques se forme, avec l'adoubement du Medef par l'Union européenne, faire l'état des lieux, repérer les blocages et les freins, analyser les référentiels et les nomenclatures, et établir la cartographie des acteurs… est une urgence. Elle relève à la fois d'attentes d'employabilité comme de citoyenneté, comme le précise la très récente recommandation CM/Rec (2017)8 du Conseil de l'Europe sur « Les mégadonnées au service de la culture, du savoir et de la démocratie »."
Christophe Gauthier

Start-up. Ouest-France lance OFF7, son accélérateur dédié - 0 views

  • C’est parti, le groupe Ouest-France en pleine transition digitale se mobilise pour les start-up avec la création d’OFF7, son accélérateur. Lancé avec l’appui de Birming Group
  • Nous souhaitons créer un écosystème numérique pour aider les start-up à grandir, explique Fabrice Bazard, porteur du projet et Directeur des activités numériques du groupe Ouest-France, c’est tout le groupe et nos experts qui vont se mobiliser. »    OFF7 veut offrir un soutien efficace aux start-up sélectionnées, un accès aux audiences, aux marchés, à une force commerciale. Accompagner, mais aussi tester les marchés, pour générer de  la croissance et façonner les business model. En plus d’un apport de capital pouvant aller jusqu'à 150 000€, OFF7 c’est aussi l'accès à l’expertise numérique du groupe et à l’expérience métier sur des marchés spécifiques
  • « L'idée c'est de tester les idées via nos audiences et à la fois d'accélérer notre transformation numérique » précise Fabrice Bazard. Un gain de temps des deux côtés. Il s’agit de co-création, de mise en place de relais de croissance pour un groupe déjà fortement impliqué comme média numérique avec près de 6 millions de visiteurs uniques par mois, sur les sites Ouest-France.fr et les sites d’annonces spécialisés sur l’immobilier ou l’automobile par exemple.
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  • a minima lancé son premier prototype ou service. Huit d’entres elles seront sélectionnées pour un démarrage à la mi-juin
  • L’incubateur proposera des champs d’expérimentation et de tests à la hauteur de ses audiences et de son réseau. Et plus largement c’est toutes les entités du groupes qui seront sollicitées aux côtés des jeunes entreprises ( la rédaction, Ouest-France entreprises, Ouest-France multimédia, Précom, le Pôle mer, Additi,…)
  • Etre sélectionné par OFF7, c’est 12 mois d’accélération au coeur d’un écosystème de start-up et d’un grand groupe média diversifié. Un programme co-construit avec Birming Group qui donnera accès à un large pool d’experts dans des domaines très variés
  •  En trois ans, le groupe a multiplié les projets, en adaptant ses outils, en organisant sa rédaction, en développant de façon spectaculaire ses audiences et en lançant différents produits, dont l’édition du soir, premier journal 100% digital de France.
  • Sophie FUCHS. Editeur Ouest-France Entreprises
  • Fabrice Bazard, Directeur des Services Numériques, Groupe Ouest-France, fabrice.bazard@ouest-france.fr, 02.99.32.60.67 Florian Hervéou, Responsable des programmes Startups, Birming Group, florian.herveou@birming-group.com , 06-20-39-22-45
  • Birming Group Birming Group est une société spécialisée en stratégie en entreprises. Ces interventions sont centrées sur les problématiques de croissance, de différenciation et d’innovation. Birming Group accompagne tout type d’entreprise dans la transformation ou la création de leurs modèles économiques. Le monde change pour tout le monde. Présent à Nantes, Marseille et Toulouse, Birming Group intervient dans de nombreux programmes d'accélération en France et a créé le pré-accélérateur Opération Eléphant. Cette société est à l'origine de la création du Startup Palace à Nantes, un espace de plus de 1000 m2 à Nantes dédié à l'open innovation  
Chamila Puylaurent

Travail et changement. Numérique et conditions de travail : les enjeux d'une ... - 2 views

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    "Réguler les usages, stimuler l'innovation, équiper les acteurs : le numéro de janvier - février - mars "Numérique et conditions de travail : les enjeux d'une transformation en marche" de Travail & Changement, est en ligne et en feuilletage gratuit"
Aurialie Jublin

Vers un pair à pair de l'innovation sociale ouverte ? - @ Brest - 1 views

  • Apprendre à collaborer entre des milliers de personnes à reconnaître le travail de chacun à organiser les apports contributifs est une révolution méthodologique dans une société habituée à gérer la rareté. C’est du fonctionnement des communautés de contributeurs du logiciel libre et de wikipédia que nous avons appris de nouvelles méthodologies qui crée de nouvelles richesses partagées. Ce sont de nouveaux rapport sociaux qui encouragent et valorisent le pouvoir d’agir des contributeurs et ne sont plus essentiellement basés sur la fonction, le titre ou la place hiérarchique.Dans un monde numérique où la copie ne coûte rien, les données ouvertes, les logiciels libres, les ressources éducatives libres, et nos pratiques de la musique ou des films copiés sont issus de ce changement de paradigme de la rareté vers l’abondance qui nous fait découvrir la richesse des échanges de pair à pair et du partage.
  • La coopération ouverte est un profond changement de culture dans une société où le travail est organisé de manière cloisonnée et hiérarchique. Apprendre à donner à voir, copier, réutiliser, partager demande du temps parce que ce n’est pas dans nos habitudes.L’expérience nous montre que la coopération qui partage et mutualise est une expérience souvent irréversible. Nous prenons goût à cette forme de co-production où chacun-e est invité-e à co-produire, où sont reconnus celles et ceux qui font plutôt que les responsables hiérarchiques.
  • Aujourd’hui l’innovation ouverte progresse dans les entreprises où elle stimule la créativité, dans les services où elle favorise l’implication des personnes, dans le tiers secteur où elle est facteur d’innovation sociale.
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    En donnant à voir des dizaines d'initiatives, nous nous rendons compte que l'innovation sociale ouverte est abondante sur le territoire du pays de Brest (et ailleurs si la même démarche est engagée). Les centaines de personnes concernées ont souvent en commun un souci de partage, de solidarité, de territoires en transition. En appliquant les méthodologies collaboratives issues du logiciel libre et des projets autour des biens communs numériques nous souhaitons explorer un pair à pair des acteur-ice-s de l'innovation sociale ouverte qui contribue au mieux vivre ensemble et à la transformation du territoire.
abrugiere

Économie numérique : Robots, le retour par Michel Volle - interview - 0 views

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    Interview de Michel Volle par Dominique Lacroix sur l'économie numérique Nous sommes en train de vivre une 3e révolution industrielle, nous sommes en pleine transition. Référence à l'ouvrage l'Histoire des techniques, de Bertrand Gille Au 18e siècle une première révolution industrielle s'est produite, fondée sur les progrès de la métallurgie et l'invention de la machine à vapeur. 28 28À la fin du 19e siècle, sont apparues deux formes nouvelles d'énergie, l'électricité et le pétrole et le cortège d'inventions qui en ont découlé : moteur électrique, lampe électrique, moteur à essence etc. 28 28 La troisième révolution s'est produite vers 1975 avec l'informatisation. L'informatique et les réseaux transforment tellement la vie économique qu'il est utile d'employer un néologisme pour désigner le nouveau paradigme. C'est « l'iconomie ». Où seront les emplois de demain me demandez-vous ? En amont d'abord, dans la conception des produits et des automates. Et en aval, dans le service au client. Les produits sont devenus des assemblages de biens et de services. Je crois qu'à long terme, c'est-à-dire dans 20 ou 30 ans, on peut retrouver le plein emploi. Toute économie parvenue à la maturité utilise la totalité de la force de travail disponible
abrugiere

Des entreprises sans chefs et sans bureaux - LeTemps.ch - 1 views

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    "Un nombre croissant d'entrepreneurs et de start-up s'affranchissent des structures managériales archaïques. Le nomadisme numérique et l'holacratie émergent. Toujours plus de sociétés mais également de services publics cherchent de nouvelles façons de travailler. Découverte en cinq épisodes"
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    Ghost.org plateforme de publication open source. récits de voyages de plusieurs free-lance. Tous sont des nomades numériques. Ce mode de vie professionnelle affranchie des contraintes habituelles un nombre croissant de start-up innove en proposant une nouvelle structure de gestion du pouvoir qui remplace le système pyramidal: c'est l'holacratie. Comme le nomadisme, ce modèle radical et ambitieux dématérialise le travail et responsabilise les employés. Il remet en cause l'organisation même de l'entreprise et non seulement les méthodes de travail. Né en 2007 de l'imaginaire de trois dirigeants d'un éditeur de logiciels américains, Ternary Software, l'holacratie supprime la hiérarchie et les organigrammes traditionnels. Les rôles sont définis en fonction des actions à entreprendre, et partagés selon les compétences de chacun. En d'autres termes, les postes évoluent au gré des actions. En janvier 2014, le pionnier américain de la vente de chaussures en ligne Zappos annonçait avec fracas la suppression de tous les postes de managers. Dix-huit mois plus tard, des dizaines d'employés ont claqué la porte après la transition, estimant le modèle holacratique trop rigide et formaté. Ce qui n'a pas empêché plusieurs centaines d'entreprises américaines de se lancer, comme Medium, fondée par l'ancien directeur général de Twitter, Evan Williams.
Aurialie Jublin

Pourquoi l'entreprise du futur sera collaborative | ConsoCollaborative - 0 views

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    "Tout le monde s'accorde à reconnaître que les nouvelles technologies bouleversent le quotidien de leurs clients et de leurs salariés. Pourtant, les entreprises peinent encore à transformer leur organisation en intégrant les mutations numériques. La transition vers un mode de production plus collaboratif est pourtant indispensable à leur survie. D'autant qu'elle pourrait les rendre bien plus compétitives."
Aurialie Jublin

Travailler chez soi le soir : forcément un stress ? | Rue89 Eco - 0 views

  • « Le matin, on met son armure, on entre dans la peau de la personne professionnelle, en écoutant les nouvelles à la radio, en s’habillant, en se maquillant éventuellement, en se remettant à penser au travail, etc. La lecture des mails sur le smartphone peut avoir cette fonction-là aussi. Elle peut jouer ce rôle de mise en situation, de transition. »
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    Quand on a un bureau et un employeur, travailler chez soi, le soir tard, voir le week-end, témoigne d'une surcharge de travail, d'une mauvaise organisation ou d'un certain masochisme. Forcément ? Les outils numériques rendent poreux la frontière qui sépare notre vie professionnelle de notre vie personnelle : et si c'était, parfois, pour le meilleur ? C'est sur ce terrain que nous avons voulu emmener les auditeurs et les lecteurs pour le troisème épisode du partenariat entre l'émission de France Culture Place de la toile et Rue89, diffusée samedi.
Aurialie Jublin

e-RH - L'entreprise libérée est-elle socialement responsable ? - 1 views

  • Bon nombre de démarches de « libération » reposent simplement sur une approche de réduction drastique du management intermédiaire et des fonctions support. Cette approche est la conséquence d’une vision caricaturale du management, selon laquelle la ligne managériale serait « un empêcheur de diriger en rond ».
  • Le management intermédiaire joue un rôle majeur en termes de santé au travail (cf le rapport Pénicaud-Lachmann-Larose « Bien-être et efficacité au travail », publié en février 2010), de régulation sociale, de transition vers l’entreprise numérique (cf le rapport de Bruno Mettling, sur « Transformation numérique et la vie au travail », septembre 2015) et désormais de construction des parcours professionnels. Des études solides montrent que les entreprises qui investissent le plus dans la qualité de leur management en tirent les fruits sur le plan de l’efficacité productive et de la rentabilité financière (voir « Return on Management : ce que votre DAF doit savoir sur la performance »
  • Renforcer le pouvoir d’agir des collaborateurs est un objectif louable, qui va dans le sens de l’entreprise responsable. Mais ce renforcement ne doit pas être obtenu au prix de l’affaiblissement, voire de la disparition des parties prenantes, qui sont en mesure de soutenir les collaborateurs. J’ai constaté dans plusieurs démarches d’« entreprise libérées », une recherche délibérée d’un sur-investissement des collaborateurs par des méthodes proches de la manipulation.
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  • L’entrée en collision avec les modes de régulation sociale traditionnels (représentants du personnel et syndicats) ne se traduit pas (pour l’instant ?) par l’invention de modes nouveaux de relations sociales à même de proposer une alternative crédible. On est donc ici aux antipodes de l’entreprise responsable, qui valorise la régulation par les parties prenantes et les contre-pouvoirs.
  • En conduite du changement, on doit toujours être attentif au diagnostic de la situation actuelle et à la projection dans la situation future, mais surtout à ce qui fait le pont entre les deux : la trajectoire. Les démarches d’« entreprises libérées » sont très prolixes sur la situation future (malheureusement naïvement présentée comme un éden) mais généralement très faibles sur la trajectoire.  Elles oublient par exemple, que la démarche d’« empowerment » des opérateurs suppose une forte maturité professionnelle et une polyvalence développée.
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    "L'entreprise libérée : ce n'est plus un mot valise mais une expression container, tant on y trouve des contenus variés, de toutes origines, qui tous se revendiquent de ce mouvement. C'est pourquoi il faut revenir à la source, celle du livre écrit il y a 6 ans par Isaac Getz et Brian M. Carney, « Freedom Inc ». On y trouve les ingrédients de la « libération » :  le rôle déterminant de l'écoute, notamment de la part des dirigeants, le renoncement par ces mêmes dirigeants aux symboles, marques distinctives et autres privilèges, le travail sur la vision et le projet de l'entreprise, qui doivent être appropriés par les collaborateurs, l'allègement des contrôles, des normes de comportement, du prescrit, au profit de l'autonomie et de la responsabilisation des opérateurs, l'arrêt des stratégies de motivation (primes variables, etc.) au profit de la mise à disposition d'un environnement de travail favorable. "
Aurialie Jublin

Work in Transition | MIT Technology Review - 0 views

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    Dossier MIT - "Digital technologies are changing the nature of the jobs we do. What does that mean for the future of work?"
Chamila Puylaurent

Le travail dans 30 ans | anact - 3 views

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    "L'Anact et l'INRS ont initié une étude prospective sur le travail en 2045. Elle vise deux objectifs : alimenter la réflexion des gouvernances des différentes structures mobilisées et faire connaître les résultats des études menées pour nourrir la réflexion de tout acteur potentiellement concerné."
Aurialie Jublin

L'utopie du revenu garanti récupérée par la Silicon Valley, par Evgeny Morozo... - 1 views

  • Pourquoi un tel engouement ? Bien sûr, il y a d’abord la vieille allergie libertarienne à l’Etat-providence, un spectre que le revenu universel, combiné à un démantèlement total des services publics, pourrait définitivement réduire à néant.
  • Ensuite, l’automatisation croissante de l’industrie risque à terme de multiplier encore le nombre de chômeurs : le versement à tous d’un petit pécule garanti et sans conditions permettrait d’éloigner la menace d’un soulèvement populaire néo-luddite. Pour la Silicon Valley, chacun doit s’initier à la programmation informatique, se satisfaire des miettes du revenu garanti et ne poursuivre qu’un rêve : rencontrer un aventurier du capital-risque.
  • Un troisième calcul pourrait expliquer cet emballement soudain : la nature précaire des emplois serait mieux supportée si les employés disposaient par ailleurs d’une ressource stable. Conduire une voiture pour Uber serait alors vécu comme un loisir, agrémenté d’un petit bénéfice matériel. Un peu comme la pêche, mais en plus social.
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  • Adieu, encombrantes vieilleries de l’Etat social ; adieu, régulations qui protégeaient encore un peu les droits des travailleurs ; adieu, questionnements pénibles sur la propriété des données personnelles extorquées aux internautes, comme sur les infrastructures qui les engendrent.
  • Il y a cependant une autre raison sous-jacente à la nouvelle lubie de la Silicon Valley : elle a compris que si elle échouait à définir les termes du débat sur le revenu universel, le public risquerait de prendre conscience que le principal obstacle à la concrétisation de cette utopie n’est autre que… la Silicon Valley elle-même.
  • Contrairement à ceux qui défendent le revenu universel comme un principe nécessaire sur le plan moral ou social, ces économistes l’analysent sous l’angle d’un choix de politique économique qui a parfaitement son utilité dans la phase actuelle de transition vers le capitalisme cognitif. Le revenu garanti permettrait selon eux de remédier à l’instabilité structurelle générée, entre autres choses, par la précarisation du travail et des écarts de revenus de plus en plus aberrants, mais également d’accélérer la circulation des idées — et leur potentiel d’innovations lucratives — dans les circuits de l’économie.
  • Dans quel sens ? En premier lieu, le revenu garanti permet de rémunérer le travailleur pour toutes les tâches qu’il accomplit pendant qu’il n’est techniquement pas au travail — lesquelles tâches, à l’ère du capitalisme cognitif, produisent souvent plus de valeur que le travail rémunéré
  • En outre, dans la mesure où nous travaillons collectivement à l’enrichissement de la Silicon Valley — savez-vous dans quelles proportions vous aidez Google à améliorer son indexation chaque fois que vous utilisez son moteur de recherche ? Ou de combien une ligne de code écrite pour un logiciel libre améliore l’ensemble du produit ? —, il est souvent impossible de déterminer la part d’implication de chacun dans le produit final. Le revenu universel entérine simplement le fait qu’une part importante du travail cognitif moderne est social par nature.
  • Finalement, le revenu garanti constitue un moyen de s’assurer qu’une partie des gains de productivité tirés des nouvelles techniques de rationalisation du travail — qui profitaient naguère aux salariés grâce au mécanisme de l’indexation des salaires — continueront à profiter aux employés pendant que la destruction des droits du travailleur se poursuivra de plus belle. Ce qui favoriserait l’accroissement des investissements et des profits, et l’enclenchement d’un cercle vertueux.
  • Toutefois, il appelle deux conditions supplémentaires : d’une part, que l’Etat redistributif survive et refleurisse au lieu de disparaître, car ce sont les investissements publics dans la santé et l’éducation qui nous donnent la liberté d’être créatifs ; d’autre part, que l’impôt soit réformé en profondeur, pour taxer non seulement les transactions financières mais aussi l’utilisation des outils d’appropriation tels que les brevets, les marques déposées et les droits d’usage des données, qui s’opposent au partage du savoir dans la société.
  • Cette approche plus radicale de la question du revenu garanti suggère que la Silicon Valley, loin d’en être la grande championne, constitue en fait sa pire ennemie. Les géants du numérique s’emploient à contourner l’impôt ; ils cherchent en permanence de nouvelles astuces pour extorquer leurs données aux usagers qui les produisent ; ils veulent réduire à néant l’Etat redistributif, soit en le détruisant complètement, soit en le remplaçant par leurs propres services privés et hautement individualisés — le bracelet connecté de FitBit qui enregistre nos indicateurs de santé contre un système de couverture maladie gratuit et universel. Sans compter qu’ils colonisent, usurpent et transforment en machine à cash — aussi appelée « économie du partage » — toute forme nouvelle d’entraide sociale permise par les derniers progrès des technologies de la communication.
  • En somme, on peut soit défendre un revenu universel socialement ambitieux — qui permettrait par exemple aux gens de s’organiser et de coopérer comme ils le souhaitent, étant délivrés de l’obligation d’effectuer un travail salarié —, soit plaider pour un capitalisme de plate-forme où chaque travailleur se mue en entrepreneur précaire de lui-même. Mais on ne peut pas avoir les deux.
Aurialie Jublin

Tout plaquer, nouvelle mythologie contemporaine - Le Temps - 0 views

  • Tenir sa chambre d’hôte correspondait au besoin de retrouver du contact humain, en réponse à la déshumanisation de l’entreprise. Désormais, l’envie sensorielle de manipuler des produits répond à la crise de déréalisation des métiers touchés par la transition numérique.
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    "«Il n'y a pas plus de bifurcations radicales que dans les années 60, précise Sophie Denave. Par contre, il y a tout un mouvement qui ringardise les gens demeurant au même poste. Dans les années 60, rester dans la même boîte était valorisé. Aujourd'hui, on associe la mobilité au courage et à l'audace. Or changer de métier n'est pas une question de courage, mais de réseau. Et rester toute sa vie à un poste qu'on déteste, n'est-ce pas une grande preuve de courage aussi?»"
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