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The Conversation - L'inquiétante trajectoire de la consommation énergétique d... - 0 views

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    "Le Conseil général de l'économie, de l'industrie, de l'énergie et des technologies (CGEIET) a publié en novembre un rapport sur la consommation d'énergie du numérique en France. L'étude recense le parc, liste les consommations et en déduit leur montant global. Les résultants sont plutôt rassurants, au premier abord. Par rapport à 2008, ce nouveau document note que la consommation numérique semble stabilisée, au niveau français, tout comme l'emploi et la valeur ajoutée du secteur. Les transformations massives en cours (croissance des usages vidéo, « numérisation de l'économie », « plate-formisation », etc.) ne semblent pas se traduire dans l'énergie dépensée. Un constat qui s'expliquerait par les gains en efficacité énergétique, et par le fait que la progression de la consommation des smartphones et centres de données a été compensée par le déclin des télévisions et des PC. Ces conclusions optimistes méritent toutefois un examen plus approfondi."
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Usbek & Rica - Netflix consomme 15% de la bande passante mondiale (et ça veut... - 0 views

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    "Netflix consomme 15% de la bande passante mondiale, selon le rapport « The Global Internet Phenomena » signé de la société américaine Sandvine. La gourmandise du service de vidéo à la demande le place devant YouTube, qui consomme 11,35 % du trafic mondial. Un tel chiffre signe l'hégémonie indiscutable de la plateforme créée en 1997, notamment vis-à-vis de ses concurrents, mais il rappelle aussi l'ampleur monumentale de l'infrastructure déployée pour que l'accès aux films et séries puisse être instantané partout dans le monde. "
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The Shift Project - Déployer la sobriété numérique - 0 views

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    The Shift Project travaille depuis 2017 sur l'impact environnemental du numérique. Le troisième volet de ce travail vise à proposer des cadres méthodologiques opérationnels pour mettre en place la sobriété numérique : dans les stratégies et politiques publiques, dans l'entreprise, dans les systèmes d'usages du domaine privé. Nos deux premiers rapports, « Lean ICT - Pour une sobriété numérique » (2018) et « Climat : l'insoutenable impact de la vidéo en ligne » (2019), nous ont permis de définir notre vision du concept de sobriété numérique. Les constats établis dans ces précédents travaux ont alimenté, notamment grâce à la production de chiffres, une prise de conscience de l'importance de l'empreinte environnementale du numérique, de son augmentation préoccupante et des raisons systémiques qui conduisent à cette situation. Le troisième rapport est disponible en version intermédiaire et diffusé pour relecture : Passer de la sensibilisation et des constats à l'action S'il est nécessaire de poursuivre les efforts de sensibilisation en la matière, il est tout aussi important de montrer qu'il est possible de passer des constats à l'action, elle aussi systémique, visant donc à ce que les différents acteurs interconnectés au sein du système puissent conjointement évoluer dans un sens permettant de contenir l'envolée de la consommation d'énergie et de matériaux du numérique. Dans ce cadre, il est nécessaire de cibler des leviers permettant d'inciter les différents acteurs à opérer les changements nécessaires. Sans prétendre à l'exhaustivité, c'est ce que nous essayons de faire à travers les différents chantiers en cours. Nos 4 axes de travail * Axe 1« Analyse de projets smart » : Démythifier les approches « smart » en montrant aux acteurs publics (collectivités locales) et privés (entreprises, ménages) que des conditions doivent être remplies pour que leurs impacts environ
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Les données génomiques, un « bien de consommation monnayable » ? | Gènéthique - 0 views

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    "Les données génomiques « ont acquis une véritable valeur marchande », aujourd'hui exploitée par « les géants du numérique » : Google, Apple, Facebook, ou Amazon (Gafa) qui en ont fait le « cœur de leur activité ». Le séquençage du génome, « devenu plus rapide et infiniment moins coûteux », permettrait de prévenir les maladies, et « pourrait à terme devenir un outil de diagnostic ordinaire ». « Mais à quel prix ? (…) Le génome deviendra-t-il un gadget, un bien de consommation monnayable ? Au risque d'ouvrir la voie à la discrimination génétique ? "
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The Conversation - Consommation : avec la crise, le e-commerce s'est installé... - 0 views

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    "Les limites à la mobilité des citoyens pendant la phase de confinement, auxquelles se sont ajoutées les fermetures de nombreux magasins, de restaurants et de cafés, ont influencé considérablement les habitudes d'achat. Ainsi, en quelques mois, la crise aura surtout été un formidable accélérateur de tendance. Tous les distributeurs traditionnels, même quand ils sont restés ouverts, ont souffert de la limitation de leur offre et de la prudence des consommateurs qui concentraient leurs achats pour des raisons sanitaires. Seuls se sont développés certains circuits courts, comme les ventes directes des producteurs, souvent à travers la livraison à domicile ou à la ferme. Globalement, la grande distribution a profité de la diminution de l'activité de tous les canaux hors domicile (restaurants, cantines, marchés, etc.). Mais la réduction de la fréquence d'achat de la part des consommateurs, afin de limiter les sorties et les contacts, et les paniers plus élevés n'ont pas bénéficié aux grands hypermarchés - trop parsemés sur le territoire - mais plutôt aux supermarchés et aux magasins de proximité. La tendance la plus significative a été une forte croissance des ventes en ligne qui, dans l'alimentaire, a atteint les 10 % de parts de marché sur la grande consommation (contre environ 6 % de part de marché en 2019)."
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Le Monde - « Le commerce en ligne n'est pas obligatoirement déshumanisant » - 0 views

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    "Vincent Chabault est sociologue spécialiste de la consommation, auteur d'« Eloge du magasin. Contre l'amazonisation » (Gallimard, 2019)."
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Des Français de plus en plus connectés - Centre d'observation de la société - 0 views

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    "De plus en plus de Français ont accès aux technologies de l'information et de la communication. 92 % des plus de 12 ans sont équipés d'un téléphone portable en 2016 selon le Crédoc, contre 11 % en 1998. 82 % disposent d'un ordinateur et 85 % d'un accès à Internet, contre respectivement 23 et 4 % en 1998. La France est l'un des pays les mieux équipés au monde. Cette évolution n'est pas si spectaculaire que cela. La vitesse d'équipement en téléphone mobile (à partir de 1999) ou de l'accès à Internet (à partir de 2002) sont très semblable à celle de la télévision à partir du début des années 1960 (voir graphique). Le téléphone mobile a démarré beaucoup plus vite les trois premières années ; mais au bout de huit années (au début des années 1970), l'équipement en téléviseurs a atteint le même niveau que celui en téléphones mobiles au milieu des années 2000. L'accès à Internet suit exactement la même évolution que le petit écran. Ces nouveaux objets se diffusent très rapidement dans une société de consommation aux niveaux de vie élevés."
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Des applis pour manger « durable » - La Croix - 1 views

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    "Consommer autrement. De plus en plus d'applications pour smartphone permettent de faire des choix alimentaires meilleurs pour la planète"
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Sénat / Commission de l'aménagement du territoire - Synthèse - Rapport d'info... - 0 views

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    Si rien n'est fait pour réduire son impact sur l'environnement, le numérique pourrait représenter près de 7 % des émissions de gaz à effet de serre de la France en 2040, soit une augmentation de 60 % par rapport à aujourd'hui. C'est ce que montrent les résultats des travaux menés depuis six mois par la mission d'information relative à l'empreinte environnementale du numérique, qui présente 25 propositions pour une transition numérique écologique. Secteur économique majeur, le numérique est pourtant largement ignoré en tant que tel des politiques publiques visant à atteindre les objectifs climatiques fixés par l'Accord de Paris : il n'existe pas de stratégie transversale publique visant à en atténuer les impacts environnementaux. Les chiffres dévoilés par la mission montrent que : - les terminaux sont à l'origine d'une très grande part des impacts environnementaux du numérique (81 %), plus encore qu'à l'échelle mondiale (63 % des gaz à effet de serre émis par le secteur selon le GreenIT.fr), - la fabrication et la distribution (la "phase amont") de ces terminaux utilisés en France sont responsables de 70 % de l'empreinte carbone totale du numérique en France, alors que cette proportion est de 40 % au niveau mondial. Les implications de ces constats sont majeures. La réduction de l'empreinte carbone du numérique en France devra en effet tout particulièrement passer par une limitation du renouvellement des terminaux, alors que la durée de vie d'un smartphone est aujourd'hui de 23 mois. Il s'agit d'un impératif environnemental mais aussi économique : en passant du tout-jetable à un modèle circulaire, les politiques publiques peuvent favoriser la création durable d'emplois non délocalisables, et implantés dans les territoires. "À cet égard, la réduction de l'empreinte environnementale du numérique en France constitue également un acte de souveraineté économique" a souligné
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Sénat / Commission de l'aménagement du territoire - Rapport - Rapport d'infor... - 0 views

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    Si rien n'est fait pour réduire son impact sur l'environnement, le numérique pourrait représenter près de 7 % des émissions de gaz à effet de serre de la France en 2040, soit une augmentation de 60 % par rapport à aujourd'hui. C'est ce que montrent les résultats des travaux menés depuis six mois par la mission d'information relative à l'empreinte environnementale du numérique, qui présente 25 propositions pour une transition numérique écologique. Secteur économique majeur, le numérique est pourtant largement ignoré en tant que tel des politiques publiques visant à atteindre les objectifs climatiques fixés par l'Accord de Paris : il n'existe pas de stratégie transversale publique visant à en atténuer les impacts environnementaux. Les chiffres dévoilés par la mission montrent que : - les terminaux sont à l'origine d'une très grande part des impacts environnementaux du numérique (81 %), plus encore qu'à l'échelle mondiale (63 % des gaz à effet de serre émis par le secteur selon le GreenIT.fr), - la fabrication et la distribution (la "phase amont") de ces terminaux utilisés en France sont responsables de 70 % de l'empreinte carbone totale du numérique en France, alors que cette proportion est de 40 % au niveau mondial. Les implications de ces constats sont majeures. La réduction de l'empreinte carbone du numérique en France devra en effet tout particulièrement passer par une limitation du renouvellement des terminaux, alors que la durée de vie d'un smartphone est aujourd'hui de 23 mois. Il s'agit d'un impératif environnemental mais aussi économique : en passant du tout-jetable à un modèle circulaire, les politiques publiques peuvent favoriser la création durable d'emplois non délocalisables, et implantés dans les territoires. "À cet égard, la réduction de l'empreinte environnementale du numérique en France constitue également un acte de souveraineté économique" a souligné
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Sénat / Commission de l'aménagement du territoire - Infographie - Rapport d'i... - 0 views

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    Si rien n'est fait pour réduire son impact sur l'environnement, le numérique pourrait représenter près de 7 % des émissions de gaz à effet de serre de la France en 2040, soit une augmentation de 60 % par rapport à aujourd'hui. C'est ce que montrent les résultats des travaux menés depuis six mois par la mission d'information relative à l'empreinte environnementale du numérique, qui présente 25 propositions pour une transition numérique écologique. Secteur économique majeur, le numérique est pourtant largement ignoré en tant que tel des politiques publiques visant à atteindre les objectifs climatiques fixés par l'Accord de Paris : il n'existe pas de stratégie transversale publique visant à en atténuer les impacts environnementaux. Les chiffres dévoilés par la mission montrent que : - les terminaux sont à l'origine d'une très grande part des impacts environnementaux du numérique (81 %), plus encore qu'à l'échelle mondiale (63 % des gaz à effet de serre émis par le secteur selon le GreenIT.fr), - la fabrication et la distribution (la "phase amont") de ces terminaux utilisés en France sont responsables de 70 % de l'empreinte carbone totale du numérique en France, alors que cette proportion est de 40 % au niveau mondial. Les implications de ces constats sont majeures. La réduction de l'empreinte carbone du numérique en France devra en effet tout particulièrement passer par une limitation du renouvellement des terminaux, alors que la durée de vie d'un smartphone est aujourd'hui de 23 mois. Il s'agit d'un impératif environnemental mais aussi économique : en passant du tout-jetable à un modèle circulaire, les politiques publiques peuvent favoriser la création durable d'emplois non délocalisables, et implantés dans les territoires. "À cet égard, la réduction de l'empreinte environnementale du numérique en France constitue également un acte de souveraineté économique" a souligné
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La Vie - « Aujourd'hui, le contact humain devient un luxe » : quelles sont le... - 0 views

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    "Du travail à la consommation en passant par le soin, le numérique prend une place croissante dans notre société. Bien souvent, il s'agit d'un réel progrès. Mais quel prix à payer de nos vies hyper-connectées ?"
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Confrontations Europe - Les Gafa ou le péril démocratique ? - 0 views

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    Privacy, fiscalité, abus de position dominante, enjeu démocratique : Jean-Hervé Lorenzi et Mickaël Berrebi reviennent pour nous sur les défis posés par les GAFA. L'émergence des GAFA et des grandes entreprises technologiques a permis de rappeler toute la valeur qu'il est nécessaire d'accorder à la donnée. Dès 2006, on assimilait son rôle dans la révolution numérique à celui du pétrole au cours de la révolution industrielle. On évoquait l'extraction de la donnée brute et les méthodes pour la « raffiner » puis l'exploiter… Tout cela va désormais en s'accélérant, car à la différence des énergies fossiles, la donnée est une source intarissable. Avec l'internet des objets en particulier, chaque fait, chaque geste, devient synonyme d'encore plus d'informations. Les objets connectés devraient ainsi contribuer à faire doubler la taille de l'univers numérique tous les deux ans. Pourtant, transmettre une donnée confidentielle à une entreprise privée ou à un tiers n'est pas un phénomène nouveau. Pensons à toutes les informations personnelles que l'on transmet à son banquier, son médecin, son avocat… Mais si, hier, l'information était envoyée de façon éparse, elle se concentre aujourd'hui dans les mains d'une poignée d'entreprises. Et, la variété de la nature des données est extrêmement large : centres d'intérêts, comportements de consommation, orientation politique ou religieuse, données médicales ou financières, géolocalisation indiquée en temps réel, etc.
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CNAF - Revue des politiques sociales et familiales, n°125, 2017. Parcours ado... - 0 views

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    Table des matières : Les spécificités des politiques de l'adolescence. Réflexions à partir d'une revue de littérature - Audrey Boulin Les pratiques culturelles des adolescents à l'ère du numérique : évolution ou révolution ? - Christine Détrez Socialisation adolescente et usages des médias sociaux : la question du genre - -Claire Balleys Aide sociale à l'enfance : se construire comme adolescent. Deux récits, deux expériences de placement - Émilie Potin « Mes vrais potes, ils sont dehors ». L'adolescence en prison - Yaëlle Amsellem-Mainguy Benoît Coquard Arthur Vuattoux Tabac, alcool et drogues illicites à l'adolescence. Évolution des consommations et enjeux - Ivana Obradovic Le Bafa, des représentations et des utilisations plurielles. Une enquête menée auprès de jeunes âgés de 17 à 24 ans - Jeanne Moeneclaey L'accès aux dispositifs et droits sociaux des jeunes adultes. Quelques éléments de revue de littérature - Nadia Kesteman
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Tous sous emprise numérique? - Libération - 0 views

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    "Dans un monde architecturé par les nouvelles technologies, l'individu se voit sursollicité dans son travail, sa consommation, son rapport au corps. C'est grave, docteur ? La psychanalyse peut être une aide, plaide la thérapeute Elsa Godart."
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Usbek & Rica - « Plusieurs France se dessinent dans nos rapports aux IA » - 0 views

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    "L'intelligence artificielle va-t-elle sauver le monde ou réduire l'humanité en esclavage ? La question, qui agite régulièrement les experts, fait l'objet de peu d'études sérieuses. L'Observatoire Société et Consommation (L'ObSoCo) a tenté de combler ce vide en allant directement prendre la température auprès des Français, en questionnant 4 000 personnes sur leurs rapports aux IA. Il en résulte un tableau de nos usages, de nos expériences et de nos imaginaires."
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Ademe - [ADEME&VOUS] Le #numérique : fléau ou aubaine ? - 0 views

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    "En forte croissance, l'usage du numérique n'est pas sans conséquences sur l'environnement. La fabrication des équipements nécessite en effet de puiser dans nos ressources naturelles, tandis que son fonctionnement consomme de l'énergie et génère des émissions de gaz à effet de serre et des déchets encore relativement peu recyclés. Conscients de ces impacts, les acteurs du secteur et leurs entreprises clientes cherchent à développer des solutions moins énergivores et plus favorables à l'allongement de la durée de vie des matériels, tout en informant mieux les consommateurs. Une démarche d'autant plus nécessaire que le numérique peut s'avérer être un outil facilitant la transition écologique. Retrouvez ce mois-ci l'ADEME&VOUS avec un dossier sur le numérique."
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Fondapol Trop libre - La siliconisation du monde : l'irrésistible expansion d... - 0 views

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    "Un vent nouveau souffle sur la société : il impacte non seulement notre consommation, nos usages, nos esprits, notre économie. « La Silicon Valley ne renvoie plus seulement à un territoire, c'est aussi et tout, un esprit en passe de coloniser le monde. Une colonisation d'un nouveau genre, portée par de nombreux missionnaires (industriels, universités, think tanks…), et par une classe politique qui encourage l'édification de valleys sur les cinq continents, sous la forme d'écosystèmes numériques et d'incubateurs de start-up ». Dans son essai « La siliconisation du monde », Eric Sadin va au-delà des débats caricaturaux. L'heure n'est plus de savoir si les algorithmes sont bons ou mauvais. Le véritable enjeu est de savoir s'ils construisent le monde que nous voulons. Des questions éthiques et politiques, de responsabilités et de valeurs."
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Fondapol Trop libre - L'industrie des médias à l'ère numérique. - 0 views

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    "« Les médias changent de paradigme. La révolution numérique bouleverse les règles du jeu et les positions de forces des principaux acteurs. La possibilité de consommer de la musique, des journaux en ligne et des programmes audiovisuels grâce à une simple ligne téléphonique oblige à reconsidérer l'économie des médias traditionnels ». "
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CREDOC - E-Administration : la double peine des personnes en difficulté - 0 views

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    Le mouvement de digitalisation à l'oeuvre dans nos sociétés est de plus en plus soutenu, accompagné et souhaité par les politiques publiques. Les pouvoirs publics voient dans le numérique un levier de croissance économique et d'emploi, un moyen de rationaliser et d'alléger les finances publiques et une voie d'amélioration du bien-être des citoyens. La stratégie de « Marché unique numérique » figure ainsi parmi les dix axes prioritaires de l'Union européenne. L'objectif est notamment d'assurer un accès homogène des individus et des entreprises aux services et offres en ligne. A priori, cette stratégie recèle de nombreuses potentialités d'amélioration des conditions de vie, tant sur le plan de la consommation (gains de pouvoir d'achat, accès à une offre plus diversifiée) que sur le plan des services publics (efficacité, fluidité des démarches, économies, etc.). Une récente recherche du CRÉDOC sur l'exemple français montre cependant que, dans un pays plutôt bien placé tant sur le plan des équipements que sur celui des usages, subsiste un réel enjeu d'inclusion des publics dits fragiles. Personnes âgées, personnes handicapées ou souffrant de maladie chronique, allocataires de minima sociaux, habitants de zone rurale restent en effet sur le bord du chemin digital alors même que les services publics qui s'adressent à eux communiquent de plus en plus via internet. Un accompagnement personnalisé et incarné semble indispensable pour éviter que les difficultés de ces personnes ne s'accentuent par le développement de la digitalisation des démarches et des contacts avec les administrations publiques.
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