Production de livres numériques (ePub) et dette technique - Le Bloc-notes Lekti - 1 views
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antoinef on 05 Feb 16"La production de livres au format numérique est désormais relativement concentrée entre les mains d'un nombre très limité de sociétés, dont la particularité est d'avoir des services assez limités en France (services commerciaux), alors que les tâches de production des livres numériques sont confiées à des filiales situées dans des pays en développement, particulièrement Madagascar en ce qui concerne le domaine francophone. Pour autant, cette approche est-elle pérenne, y compris pour les éditeurs eux-mêmes ? Certes, ces structures industrielles permettent de produire très rapidement, et pour un coût assez modique, des ePubs qui peuvent être mis en vente - parfois avec quelques difficultés - sur l'ensemble des plate-formes, mais les éditeurs qui font appel à un tel service ne semblent pas se rendre compte qu'ils sont en train de créer une « dette technique », qui risque d'induire des coûts supplémentaires élevés dans le futur. C'est là le principe même de la dette technique."
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priscille_lgrs on 16 Feb 16La production de livres au format numérique est désormais relativement concentrée entre les mains d'un nombre très limité de sociétés, dont la particularité est d'avoir des services assez limités en France (services commerciaux), alors que les tâches de production des livres numériques sont confiées à des filiales situées dans des pays en développement, particulièrement Madagascar en ce qui concerne le domaine francophone. Pour autant, cette approche est-elle pérenne, y compris pour les éditeurs eux-mêmes ? Certes, ces structures industrielles permettent de produire très rapidement, et pour un coût assez modique, des ePubs qui peuvent être mis en vente - parfois avec quelques difficultés - sur l'ensemble des plate-formes, mais les éditeurs qui font appel à un tel service ne semblent pas se rendre compte qu'ils sont en train de créer une « dette technique », qui risque d'induire des coûts supplémentaires élevés dans le futur. C'est là le principe même de la dette technique.