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"La lutte contre le piratage, motivée par la protection des droits d'auteur, prend décidément toutes les formes. Même les plus inattendues : la Poland's Computer Emergency Response Team (CERT, une équipe qui veille sur les libertés individuelles des internautes) a révélé une masse de programmes indésirables postés sur le réseau de partages de fichiers BitTorrent. Et ces menaces pourraient provenir de start-ups réparties sur la planète, dont les liens avec les différentes majors sont avérés."

"Fair use enjoyed a major victory in court today. In Authors Guild v. HathiTrust, the Second Circuit Court of Appeals handed down a decision that strongly underscores a fair use justification for a major book scanning program. For those counting along at home, today's decision marks another in a serious streak of judicial findings of fair use for mass book digitization, including Authors Guild v. Google, Cambridge University Press v. Becker, and the district court opinion in the HathiTrust case itself."

"My dream bookstore would sell browser-based, open, standardized, interoperable, web-enabled ebooks. But right now, customers don't know they want that. It may be that Amazon is building towards some of these features (without the ISO and W3C standards, of course, because they don't want a platform that makes it easier for customers to buy their books at other stores). Amazon is a world unto itself. And customers seem to like it that way. [...] Another thing is that we were 20-odd bookish people in the room (with more watching via webcam). And we couldn't figure it out. We are insiders - collectively, there must have been hundreds of years of experience in the book business sitting around that table. As with most cases of disruption, it isn't going to happen from inside. But the third thing I realized is that Jeff Bezos was "not a book person". He may love books, but until he founded Amazon, he didn't work in the industry. Now he actually is in the industry, and has been for 20 years. He's one of us. If a major disruption is not going to happen from inside, then "inside" includes Amazon - and any major disruption by definition will disrupt Amazon too."

"While DRM has largely been defeated in downloaded music, it is a growing problem in the area of ebooks, where people have had their books restricted so they can't freely loan, re-sell or donate them, read them without being tracked, or move them to a new device without re-purchasing all of them. They've even had their ebooks deleted by companies without their permission. It continues to be a major issue in the area of movies and video too."

"Le conseil consultatif (présidé par Robert Darnton) de la bibliothèque d'Harvard, première université au classement de Shangai, a mis en ligne un mémorandum sur le prix exhorbitif des revues scientifiques et la difficulté de l'Université à maintenir les abonnements : "Major Periodical Subscriptions Cannot Be Sustained" ! Le texte, très puissant, encourage le corps enseignant a se tourner vers les revues en libre acces et à prendre le controle de la littérature scientifique."

"Lobbyistes des droits d'auteurs, majors, sociétés de gestion, félicitations : consommateur consciencieux, en quatre ans, vous avez réussi à faire de moi un vulgaire pirate. [...] Les verrous [DRM] me donnaient en quelque sorte l'impression d'être puni pour mon honnêteté ; pour éviter cela je refusais tout simplement d'acheter des œuvres ainsi protégées." Réaction face aux lois et aux dispositifs mis en place récemment (DADVSI, Hadopi, DRM, loi Création et Internet...), en lien avec la création du Parti Pirate.

"Depuis un an, la plupart des éditeurs néerlandais distribués par CB (Centraal Boekhuis) - qui opère pour plus de 90% des maisons d'édition néerlandaises - ont opté pour le watermarking de leurs livres numériques via un filigrane apposé par ePagine¹. Aujourd'hui, tous les libraires indépendants néerlandais et notamment Bol.com se retrouvent de fait avec une proposition d'achat userfriendly (qui ne nécessite plus la double inscription lors de la création des identifiants Adobe) et donc avec un parcours d'achat potentiellement à la hauteur des majors américaines dont la part de marché aux Pays-bas est moindre qu'en France. [...] Le but du watermark est d'améliorer l'expérience de l'utilisateur au moment où il souhaite lire un livre en lui évitant tout problème lié aux DRM qui rendent l'achat et la lecture parfois frustrants. Ainsi l'utilisateur peut lire partout où il veut et sans être ensuite emprisonné lors de ses futurs achats dans un modèle fermé comme celui que propose par exemple Amazon. Les questions posées par les parlementaires néerlandais semblent toutes pouvoir être interprétées comme une remise en cause de l'alternative raisonnable que représente le watermarking."

"La nouvelle est tombée brutalement vendredi dernier : le site de streaming musical Grooveshark a fermé ses portes, après plus de huit années d'existence et une longue bataille judiciaire contre les majors de la musique, qui s'était conclue en 2014 par une cinglante condamnation pour violation du droit d'auteur. Sous la pression des ayants droit, les fondateurs du site ont préféré saborder leur navire et mettre un point final à l'aventure, plutôt que de devoir payer les 700 millions de dollars d'amendes auxquels la justice les avaient condamnés. Il est extrêmement intéressant de revenir sur la trajectoire d'une plateforme comme Grooveshark, car sa destinée éphémère épouse les épisodes de la guerre au partage menée depuis des années par les industries culturelles. Et sa disparition nous renseigne aussi sur les conséquences de cette stratégie des ayants droit sur l'écosystème global de la musique sur Internet."

"The Canadian publishing industry has been embracing digital in a big way. In a few short years almost everyone is putting out e-books the same day the print version is available. Booknet Canada released new information and the report states that the percentage of publishers producing e-books in 2014 increased slightly to 93% (vs 89% in 2013). Of those producing ebooks, close to half have digitized more than 50% of their active titles, and almost a quarter have converted over 75% of their backlist titles. The majority of publishers (65%) choose to publish print and e-book formats of a title simultaneously, while 29% delay the e-book edition until after the print version is available. When asked for the main reasons to publish ebooks, the most popular response was to increase sales (77%), followed closely by to meet customer demand (63%). Only 5% cited "as a mechanism to lower costs" as a reason to produce e-books-a noticeable drop from 15% in 2013. The development of enhanced e-books and apps remained fairly steady from 2013 to 2014, whereas more publishers are publishing digital originals: from 27% in 2013 to 35% in 2014."

"There's been a lot of hoopla lately about two recent typographic improvements to major e-reading environments, Kindle's new Bookerly typeface and the Literata font for Google Play Books."

"Avec plus de 70 000 titres publiés par an, nombreux sont les auteurs qui ne trouvent pas le succès auprès des maisons d'édition conventionnelles. Ils cherchent alors de nouveaux moyens de financement mais surtout de publication, comme l'autoédition ou encore l'édition à compte d'auteur. Ainsi, après le succès de My Major Company pour le domaine musical, c'est au tour de l'édition d'expérimenter depuis quelques années le concept de crowdfunding1, ou financement participatif du public, et donc de lancer un nouveau principe de maison d'édition : les éditions à compte de lecteur. 2009 voit donc apparaître les éditions Sandwave, une maison d'édition belge de bande dessinée communautaire qui publie en 2011 le premier album financé par les « édinautes2 » : Il Pennello. À partir de cet essai et pour voir plus d'auteurs inconnus publiés, de nouvelles maisons d'édition voient le jour : Bibliocratie en fait partie."

"CD1D est une plateforme de distribution en ligne de biens culturels physiques et téléchargeables pour les labels indépendants. Elle est également à l'initiative du service de streaming équitable 1D Touch. Créée en 2004 par sept labels indépendants, CD1D regroupe aujourd'hui plus de 277 labels. L'objectif est de proposer de nouvelles formes de collaborations et de diffusion de la musique, centrées sur le respect des artistes et du public, le renforcement de la diversité musicale et la mise en place durable d'un réseau alternatif aux majors et autres « supermarchés culturels ». À travers cet exemple, ce rendez- vous permettra de faire le point sur la distribution numérique aujourd'hui. "