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"Les revues littéraires ont toujours été le creuset de nouvelles expériences d'écritures. Elles sont de véritables athanors de laboratoire alchimique dans lesquelles nouvelles formes et thématiques, nouveaux styles et engagements se créent. Ces écrivains d'avant-garde intéressent de nombreux éditeurs repérant dans leurs pages les talents de demain. Evidemment, les lecteurs férus de littérature en sont également très friands. Hélas, les contraintes financières et logistiques ont souvent raison de nombreuses « revues papier » qui, du coup, ont une courte durée de vie. «Une revue, ça naît sans prévenir et ça meurt sans le dire», soupire André Chabin organisateur du salon automnal annuel consacré aux revues et directeur de l'association Ent'revues. Heureusement, l'Internet a permis l'émergence d'une nouvelle génération de revues littéraires numériques venant compléter l'offre existante et multipliant la création artistique du fait, entre autre, des nouvelles possibilités technologiques. En 2012, Ent'revues recense dans son annuaire des revues culturelles francophones 2268 titres (papier et internet) dont 264 revues numériques."

"Les mesures préconisées par la Commission européenne en matière d'open access mettent-elles en danger les revues de sciences humaines et sociales ? C'est pour réfléchir à cette question que se sont réunis les représentants de plus de 120 revues diffusées sur le portail Cairn.info et d'une cinquantaine de maisons d'édition ou structures éditoriales le 11 février à la Maison de la Chimie de Paris. La Commission européenne recommande dans un texte du 17 juillet dernier la diffusion en libre accès des "publications issues de la recherche financée sur fonds publics" dans les différents pays de l'Union. À titre transitoire, elle admet que le libre accès aux publications soit soumis à un embargo avant diffusion gratuite de 12 mois maximum. Cet objectif fait craindre à terme "une disparition de la plupart des revues de langue française, voire à la disparition des maisons d'édition ou structures éditoriales qui les portent", puisque les éditeurs seraient privés des ressources apportées aujourd'hui par les abonnements des bibliothèques et les achats des particuliers."

Back Office, une nouvelle revue entre design graphique et pratiques numériques Back Office est une revue annuelle bilingue et multisupports, coéditée par les Éditions B42 et Fork Éditions. Elle explore les processus de création en jeu dans le design graphique et les pratiques numériques contemporaines. En traitant de thématiques telles que les rapports code/forme, les enjeux des outils de création ou la diversité des médias, Back Office vise à constituer un espace de réflexion unique en langue française et un vecteur de visibilité à l'international pour la communauté francophone. Riche d'environ 176 pages et vendue au prix de 24 euros, la revue aborde chaque année une nouvelle thématique.

"Le gigantesque problème que pose l'édition scientifique est loin d'être nouveau. Nous sommes dans une situation où des universités payent des équipes pour faire de la recherche et en publier les résultats dans des revues. Les revues obtiennent du contenu de manière gratuite, voire font payer leur travail éditorial. La sélection des articles est effectuée par d'autres chercheurs, tout aussi bénévoles pour ces tâches. Et au final, les universités doivent racheter la connaissance qu'elles ont elles-mêmes produite. [...] La bibliothèque de l'université Harvard vient ainsi de publier un memorandum d'une grande violence dans la clarté avec laquelle la situation est dépeinte : "Nous arrivons à cette conclusion : nous ne pourrons pas maintenir les abonnements aux principales revues et particulièrement aux revues électroniques des fournisseurs historiques. Conserver ces abonnements dans les conditions actuelles n'est pas financièrement tenable. Cela signifierait gravement saper le travail - déjà compromis - de constitution des collections dans d'autres disciplines.""

"À l'origine du projet de la Revue dessinée, avec Franck Bourgeron, Kris, Virginie Ollagnier, Sylvain Ricard et David Servenay, cette revue sera spécialisée dans le reportage et la bande dessinée documentaire. Avec ses compères, le scénariste de Lincoln inaugure un magazine d'un genre nouveau de bande dessinée de reportage et d'actualité : publication numérique et/ou papier, envoyés spéciaux, dossiers, etc. Comme tout ceci est encore très mystérieux à l'heure actuelle (et que ça donne très envie !), nous sommes allé voir Olivier Jouvray en personne, histoire d'en savoir un peu plus."

"Bibliothèque(s) est une revue professionnelle éditée par l'ABF sur la vie des bibliothèques, la filière du livre et les problématiques de l'image et du son. Chaque numéro propose un dossier thématique et un ensemble de rubriques magazine qui épousent les facettes du métier et rendent compte des initiatives du terrain." La revue est disponible de 1954 à 2001, "les numéros de Bibliothèque(s) publiés entre 2002 et 2005 seront disponibles dans les prochaines semaines".

"Tandis que le lancement de la Revue Dessinée a été annoncé lors de l'édition 2012 du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, la parution de son premier numéro est prévue pour septembre 2013. Chaque revue trimestrielle contiendra plus de 200 pages d'enquêtes, de reportages et de documentaires, et le tout sous la forme narrative de la bande dessinée. Hybride, la publication sera diffusée à la fois en format imprimé, via le réseau des libraires, ainsi qu'en version numérique, par une application sur l'App Store."

"Ce 12 septembre 2013 est sorti le premier numéro de La Revue Dessinée, un magazine d'enquêtes, de reportages et de documentaires" en bande dessinée : une version "papier" est disponible dans les librairies ; une version "numérique" sous la forme d'une application iPad ; enfin un site web permet de se tenir informé, entre deux numéros trimestriels, à travers des reportages plus courts. Pour tout savoir sur La revue dessinée : http://www.larevuedessinee.fr/

"Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur La Revue Dessinée, en dix questions."

"La Revue Dessinée est un magazine trimestriel, numérique et papier, de reportages, documentaires et chroniques en bande dessinée. Tous les trois mois, ce sont 250 pages d'informations dessinées qui vous sont proposées, sur tablette ou en libraire."

"Face à [un certain] flou [entretenu avec le projet Izneo], mécontents des droits numériques que souhaitaient leur imposer leurs éditeurs, les auteurs de BD ont pris les choses en main." [...] "Une dizaine d'auteurs reconnus préparent deux projets distincts, avec la même volonté de faire bouger les choses en matière de création numérique - puisque les éditeurs ne prennent pas l'initiative... Franck Bourgeron, Olivier Jouvray, Kris, Virginie Ollagnier et Sylvain Ricard mitonnent actuellement le numéro zéro de La Revue dessinée, une ambitieuse publication numérique trimestrielle qui pourrait aussi être publiée sur papier, composée de reportages et documentaires BD. Vehlmann, Cyril Pedrosa, Gwen de Bonneval, Brüno et Hervé Tanquerelle, élaborent Professeur Cyclope, un magazine numérique de fictions BD « à la fois grand public et exigeantes ». « Une seule revue, c'est de l'expérimentation, mais deux, ça ressemble à un marché », se réjouit le scénariste Fabien Vehlmann. Impatient d'offrir aux lecteurs une « offre légale attractive », qui doperait - enfin - la lecture sur tablettes."

" Savez-vous quels sont les ouvrages les plus empruntés dans les bibliothèques et les médiathèques ? En allant fureter sur le site Open Data Paris, nous avons trouvé quelques réponses surprenantes… et, avouons-le, très encourageantes pour l'avenir de La Revue Dessinée. [...] De très nombreuses collectivités ont du mal à définir une politique précise en matière de lecture numérique. Pourtant, le constat est unanime : les pratiques de lecture digitale font globalement progresser les pratiques traditionnelles de lecture. C'est le constat dressé par le Réseau Carel (Coopération pour l'accès aux ressources numériques en bibliothèques) dans ses recommandations pour le livre numérique en bibliothèque publique. [...] Avec sa version numérique, La Revue Dessinée veut à la fois proposer une expérience de lecture différente de celle du papier. C'est aussi une expérience économique, car le numéro digital sera beaucoup, beaucoup moins cher que l'exemplaire papier. Patience… vous découvrirez tout cela le 12 septembre, date de sortie du numéro 1." Suivi de trois questions à Marie-Christine Grangé, responsable de la BD adulte à la médiathèque de Rumilly (Haute-Savoie).

"enoit Berthou (maître de conférences à l'Université Paris 13) viendra parler des revues universitaires consacrées à la BD et plus singulièrement de celle qu'il a fondée, Comicalité (revue électronique) ainsi que de son blog. Julia Bonaccorsi (professeur à l'Université Lyon 2, Elico) interviendra sur le "Transport médiatique de la bande dessinée numérique : écran-papier, et retour" : la présentation s'intéressera aux formes matérielles et éditoriales de la publication en ligne et imprimée, faisant l'hypothèse que ces formes constituent différentes conceptions de l'œuvre d'un auteur. Le cas des blogs de bande dessinée sera plus particulièrement interrogé."

"Résumé : cet article défend l'idée, étayée par des faits, d'une transition générale du modèle courant de revues sous abonnement vers un modèle économique du Libre accès. Les journaux existants, dont le fonctionnement a fait ses preuves, devraient être préservés et remodelés pour répondre aux besoins de la recherche du 21e siècle, tandis que le flux financier qui les soutient devrait subir une restructuration majeure. La pression est suffisante pour permettre un effort décisif vers l'édition en libre accès. Les diverses initiatives existantes doivent être coordonnées pour converger vers cet objectif clair. Le caractère international de la recherche implique que cette transformation ne sera accomplie à un niveau vraiment mondial que grâce au consensus des principaux organismes de recherche. Tout indique que l'argent déjà investi dans la publication de la recherche est suffisant pour rendre possible une transformation viable pour l'avenir. Il faut donc faire largement comprendre que l'argent actuellement bloqué dans le modèle de l'abonnement doit être retiré et redirigé vers des services d'édition en libre accès. Les budgets actuels d'acquisition des bibliothèques sont la dernière réserve possible pour permettre la transformation sans risque financier ou autre. L'objectif est de préserver le niveau de service des éditeurs, toujours demandé par les chercheurs, tout en redéfinissant et en réorganisant les circuits financiers nécessaires. Par le démantèlement du modèle économique sous-jacent de l'abonnement, la publication des revues peut conserver sa vitalité et poser les fondations solides pour les progrès scientifiques futurs."

"cet article défend l'idée, étayée par des faits, d'une transition générale du modèle courant de revues sous abonnement vers un modèle économique du Libre accès. Les journaux existants, dont le fonctionnement a fait ses preuves, devraient être préservés et remodelés pour répondre aux besoins de la recherche du 21e siècle, tandis que le flux financier qui les soutient devrait subir une restructuration majeure. La pression est suffisante pour permettre un effort décisif vers l'édition en libre accès. Les diverses initiatives existantes doivent être coordonnées pour converger vers cet objectif clair. Le caractère international de la recherche implique que cette transformation ne sera accomplie à un niveau vraiment mondial que grâce au consensus des principaux organismes de recherche. Tout indique que l'argent déjà investi dans la publication de la recherche est suffisant pour rendre possible une transformation viable pour l'avenir. Il faut donc faire largement comprendre que l'argent actuellement bloqué dans le modèle de l'abonnement doit être retiré et redirigé vers des services d'édition en libre accès. Les budgets actuels d'acquisition des bibliothèques sont la dernière réserve possible pour permettre la transformation sans risque financier ou autre. L'objectif est de préserver le niveau de service des éditeurs, toujours demandé par les chercheurs, tout en redéfinissant et en réorganisant les circuits financiers nécessaires. Par le démantèlement du modèle économique sous-jacent de l'abonnement, la publication des revues peut conserver sa vitalité et poser les fondations solides pour les progrès scientifiques futurs."

"Nouvelle venue dans le domaine des revues numériques, 10001 mots délivre, dès son nom, son format de prédilection : des textes qui présentent plus de 10001 mots chacun. Le lecteur se verra proposer chaque mois la lecture de quatre textes dont le format, en imprimé, s'étalerait sur une quarantaine de pages."

"Le bimestriel « Lectures », revue des 550 bibliothèques publiques en Fédération Wallonie-Bruxelles, a publié, dans son double n°179-180 (janvier-avril 2013), un dossier « Livre et lecture en mutation », avec des interrogations sur l'histoire de la lecture, le caractère nourricier de la littérature (fiction), les avantages respectifs du papier et du numérique, les effets de la lecture sur le cerveau, la lecture-plaisir versus la lecture citoyenne, le récent courant du slow reading, le regain de la lecture à voix haute ou le rôle de remédiation des bibliothécaire." À lire ici : http://fr.calameo.com/read/001070373892af8500854

"Angle Mort est une revue numérique dédiée à la science-fiction, au fantastique et, plus généralement, aux littératures qualifiées "de genre". Elle a pour ambition de ne pas rester cantonnée dans ce qu'elle appelle "les conventions et les étiquettes du genre1", en proposant des textes de qualité, des inédits d'auteurs francophones mais également des traductions de nouvelles jamais publiées en France."

"Le conseil consultatif (présidé par Robert Darnton) de la bibliothèque d'Harvard, première université au classement de Shangai, a mis en ligne un mémorandum sur le prix exhorbitif des revues scientifiques et la difficulté de l'Université à maintenir les abonnements : "Major Periodical Subscriptions Cannot Be Sustained" ! Le texte, très puissant, encourage le corps enseignant a se tourner vers les revues en libre acces et à prendre le controle de la littérature scientifique."

"A découvrir la nouvelle présentation plus visuelle du portail Cairn, incontournable dans l'univers des revues et des ouvrages de sciences humaines et sociales. Près de 400 revues, plus de 2000 livres disponibles. Un classement très accessible par spécialités et par titre."

"En mars dernier, la revue de critique littéraire Indications a laissé la place à Karoo, une plateforme web assortie de deux mooks semestriels. Lorent Corbeel, son rédacteur en chef, revient avec nous sur cette évolution logique, ses lecteurs, son équipe de rédacteurs et le futur de Karoo."