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Depuis début janvier, les policiers ont comptabilisé une douzaine d’affaires. Résultat : l’arrêt de bus où des jeunes se cachent avant d’attaquer les automobilistes va être déplacé. Montant estimé : 65 000 €.

En quelques mois, le commissariat de Juvisy a dû traiter une douzaine d’affaires. « Pour chacune d’entre elle, ça peut vouloir dire une série de trois, quatre, cinq vols avec violence d’affilée », rappelle un enquêteur. La dernière de grande ampleur en date, il y a un mois, a fait l’effet d’un électrochoc. Ce soir-là, huit voitures stoppées au feu ont été attaquées par vingt individus. « On sent une évolution. Avant, seules les femmes étaient visées. Aujourd’hui, ils s’en prennent aussi aux hommes et aux motards. Le motif crapuleux n’est même plus la première motivation. Faire les feuxest devenu un rite initiatique dans la cité », reprend le policier.

En fin de semaine dernière, le maire (UDI) de Viry, Jean-Marie Vilain a été reçu près de deux heures par le cabinet du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Objectif, rapporte l’élu : « Mettre en place un véritable plan de réaménagement urbain autour du feu le plus criminogène du secteur ». Villes, agglomération, département, Etat devraient participer massivement à ce plan dont voici les principaux contours.

Le Covid-19 vient de produire notre MMV ou Mobilité Minimum Viable. Finalement un volume non négligeable de mobilité n’était pas indispensable.

La capacité d’un territoire à pouvoir vivre correctement en appelant un minimum de Mobilité devient une qualité « évidente ». Malheureusement, cela n’a aucun rapport avec tous les indicateurs dont nous disposons.

La voie réservée covoiturage, mise en place par l’exploitant autoroutier APRR/AREA avec les collectivités locales, permettra à tout covoitureur (et aux transports collectifs) d’éviter les bouchons et de gagner environ 10 min par trajet sur une portion de l’autoroute A48.Encore faut-il, quand on est un utilisateur de sa voiture aujourd’hui, pouvoir trouver un covoitureur, et que cela reste simple et sans contrainte. Encore faut-il que certains conducteurs laissent vraiment leur voiture au garage afin de ne pas accroître encore plus la congestion.C’est là que les lignes de covoiturage interviennent : elles permettent aux conducteurs d’embarquer des passagers “en passant”, et aux passagers de trouver des conducteurs en temps réel (sans réservation), en quelques minutes, comme un bon transport collectif. Et ensemble, conducteurs et passagers peuvent bénéficier de la voie réservée, donc partager les frais, réduire la pollution et gagner du temps.Une première française, une première européenne, une première mondialeLa voie réservée sur l’A48 sera l’une des toutes premières en France (enfin !)... mais il en existe de nombreuses à l’étranger (en Amérique du nord, en Asie notamment). En revanche, à notre connaissance, il n’existe aucun système comparable à ce qui va être déployé à Grenoble. Au mieux, il existe des pratiques informelles (notamment le slugging au Etats-Unis), mais qui n’ont pas la force et la structure d’un service construit et voulu par la collectivité, et opéré par un acteur spécialisé.Adapter l’infrastructure (avec la voie réservée) et créer un véritable service public partagé et collaboratif (avec les lignes de covoiturage) permet de répondre à toutes les contraintes. L’enjeu est d’offrir de la qualité : nous visons, sur les lignes bien structurées, un temps d’attente pour une demande passager en temps réel de l’ordre de 2 à 3 min, et nous nous engageons sur un temps d’attente maximum de 15 min. Nous garantissons l’aller et le retour.