Une ville qui, de fait, repousse progressivement les automobiles au-delà de son périmètre: dès le lendemain de la Journée sans voiture, le Conseil de Paris doit voter la piétonisation définitive des berges de la Seine sur la rive droite, une ancienne autoroute urbaine traversante vouée à être reconvertie en aire de flânerie et de loisir piétonne. Avec l'interdiction de circuler qui sera étendue à tous les véhicules diesel en 2020, on se projette volontiers dans un Paris où l’air sera redevenu pur, où la priorité sera donnée aux transports collectifs et aux «modes doux» de déplacement, où les enfants débouleront dans les rues redevenues leurs terrain de jeu, où les adultes retrouveront le goût du petit commerce de proximité, etc.