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Avec 40 000 employés dans 5 000 entreprises, l'industrie nautique en France est un secteur très dynamique, qui connaît une croissance soutenue. Les départs en retraite dans les prochaines années étant estimés à plus de 20% des effectifs sur l'ensemble de la filière, plus de 8 000 postes seront à pourvoir. La FIN a repéré quatre métiers qui sont particulièrement en demande. Parmi les corps de métiers industriels de construction, deux en particulier sont à la recherche de main d'oeuvre nombreuse et qualifiée car ils forment l'artère principale du système : les menuisiers d'agencement, qui s'occupent essentiellement des aménagements intérieurs, et les techniciens composites, en charge de la coque et de la structure.

Vente, construction, gestion… Les quelque 300.000 travailleurs du secteur de l'immobilier exercent des fonctions très diverses. Un seul point commun : la dimension commerciale de ces professions. À vous de trouver laquelle vous correspondra le mieux dans ce dossier, extrait du guide "Les Métiers de l'immobilier" de Pascale Kroll.

Construction, énergie, chimie, l'École nationale supérieure des technologies et industries du bois (ENSTIB), installée à Épinal (88), offre une large palette de spécialités, dans un secteur qui emploie en France 450.000 personnes.

Les recrutements de cadres pourraient atteindre jusqu'à 225.000 en 2017 selon l'Association pour l'emploi des cadres (Apec). Un niveau jamais atteint depuis dix ans. Tous les secteurs seraient porteurs, les services, bien sûr, mais aussi l'industrie et la construction.

"Le Plan France Très haut débit prévoit d'apporter la fibre optique à 80 % des foyers français d'ici 2022. Une étude en collaboration avec l'OPCA de la construction - Constructys, permet de faire ressortir les besoins en compétences et en main-d'œuvre nécessaires pour le déploiement de ce projet : 19 000 emplois devraient être créés dans ce secteur d'ici 2020 et une filière de formation spécialisée sur la fibre optique devrait être créée pour répondre à un besoin prévisionnel de 4 450 formations rien que pour 2019. Des programmes spécifiques ont d'ores et déjà été lancés comme des bacs pros et des BTS depuis 2012."

"Les recrutements de cadres réalisés au 1er trimestre 2014 et les prévisions d'embauche pour le 2e trimestre laissent entrevoir une amélioration du marché de l'emploi, selon l'Apec.Cet optimisme est largement partagé selon les secteurs, seul le Commerce-transports affichant des prévisions en recul. Les intentions de recrutement enregistrent une augmentation dans l'industrie (+6 points, 52 % des entreprises envisagent de recruter), dans le médico-social (+11 points, 51 %), le conseil et services aux entreprises (+8 points, 48 %), la construction (+7 points, 53 %) et la banque-assurance (+5 points, 78 %). Elles se maintiennent à un haut niveau dans l'informatique (88 %) et l'ingénierie-R&D (76 %)."

Avec l'utilisation de plus en plus fréquente du plâtre dans la construction, depuis l'extraction du gypse jusqu'à sa pose finale, près de 100.000 salariés vivent aujourd'hui du travail des produits issus du plâtre. Au final, du métier de plâtrier plaquiste, en passant par plafonneur, plâtrier staffeurs, jusqu'aux stucateurs, la profession se développe et se qualifie.

"Constructys, l'Opca des entreprises de la construction présente sur son site tous les dispositifs de formation mobilisables pour les salariés (plan, VAE, CPF, etc.) ou dans le cadre d'un recrutement (contrat de professionnalisation, POEI, POEC, contrat de génération, emploi d'avenir) sous forme de fiches détaillées. Les conditions de prise en charge 2015 sont maintenant regroupées dans un document librement téléchargeable."

On a coutume de dire que quand le batiment va tout va. Et bien justement comment va-t-il ? Au moment où s'ouvre le salon Batimat, le plus gros salon consacré à la construction au monde, la question se pose. Paradoxe : le bâtiment détruit des emplois. Les entreprises artisanales, surtout, trinquent, avec 3.000 emplois détruits par mois. Mais les départs à la retraite et le roulement font que 60.000 personnes sont recrutées chaque année, parfois avec difficulté.

Les travaux publics sont frappés par la baisse des dotations aux collectivités locales. Les investisseurs tardent à revenir dans le bâtiment. Près de 50000 emplois ont été perdus en un an.

Selon une étude de l'IAU d'Ile-de-France, l'économie créative est très spécifique à la région, où elle représente plus d'emplois que la construction ou l'hôtellerie-restauration. Les différents secteurs des ICC, comme le cinéma, l'édition de jeux vidéos ou de logiciels, l'audiovisuel, le livre, le spectacle vivant, la publicité ou encore l'architecture, sont surreprésentés dans l'économie régionale.

Le métier est victime de son nom désuet et pourtant le chaudronnier est devenu la vedette de l'industrie de pointe. On a besoin de lui partout : dans l'aéronautique, l'énergie, l'automobile, la construction navale, l'outillage... Et l'industrie s'inquiète de voir les jeunes se détourner de ce métier. Sur les 4.200 postes ouverts cette année, les deux-tiers sont considérés comme difficiles à pourvoir.

À la fin du 1er trimestre 2015, 531 000 salariés sont intérimaires, soit une baisse de 8 900 postes par rapport à la fin du trimestre précédent (-1,6 %). Tous les secteurs sont concernés : -0,3 % dans l'industrie (-700 postes) ; -6,3 % dans la construction (-6 400 postes) et -0,9 % dans le tertiaire (-1 800 postes). Cette baisse fait suite à une hausse relativement forte au 4e trimestre 2014 (+4,8 %). Sur un an, l'emploi intérimaire est en légère hausse (+0,8 %).

La production industrielle a progressé de 0,4 % entre avril et mai. Sur un an, elle a progressé de 1,6 %. La construction continue de souffrir. L'emploi peut-il repartir ?

Liés aux nouveaux enjeux environnementaux, plus de 100 métiers seront présentés autour des 7 thèmes suivants : « Innov'actions » (industries du futur, eau, éco-construction, énergies, mobilité durable, espaces naturels, paysagers, agricoles et biodiversité).

Deuxième région française dans le secteur de la plasturgie, l'Ile-de-France a vu son activité chuter, en raison notamment des difficultés rencontrées par la construction automobile et le BTP. Mais la reprise semble amorcée.

Dans le cadre de Contrats Etudes Prospective (CEP), la Direccte Ile-de-France a mené, avec les fédérations professionnelles, 3 études pour évaluer l'impact du Schéma régional climat air énergie (SRCAE) et des constructions immobilières liées au Nouveau Grand Paris sur l'emploi et les compétences à l'horizon 2020 : "Les besoins en emplois et compétences liés aux travaux du Nouveau Grand Paris et aux enjeux de la Transition énergétique dans le Bâtiment en Ile-de-France,  Evolution Compétences Emplois Climat Ile-de-France (ECECLI), Les besoins en emplois et compétences liés aux travaux du Nouveau Grand Paris, dans les Travaux publics en Ile-de-France".

l'emploi salarié baisse dans les secteurs de l'industrie, de la construction et du tertiaire marchand. Les pertes d'emploi sont principalement issues de l'intérim.

Le secteur du bâtiment a de beaux jours devant lui en Ile-de-France. Dans un contexte globalement morose, le Grand Paris devrait redonner localement du baume au coeur de la profession. Selon une étude de la direction régionale des entreprises (Direccte) d'Ile-de-France, la construction du futur métro automatique, le Grand Paris Express, et le prolongement de plusieurs lignes de métro devraient en effet créer 12.000 emplois dans les années à venir, auxquels s'ajouteront 6000 emplois liés au renouvellement normal des effectifs lié aux départs en retraite. Au total, 18.000 emplois seront donc à pourvoir dans le bâtiment, dont 300 soudeurs, 1300 professionnels du terrassement ou encore 900 ouvriers spécialisés dans la réalisation d'ouvrages métalliques.

"Selon une étude commandée par Constructys, Opca de la construction, l'Etat et la plate-forme Objectif fibre, les besoins d'ici 2022, liées au déploiement de la fibre optique en France, en formations sera de 31 640 et plus de 19 000 en termes d'emploi."