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hubert guillaud

La modernisation numérique de la France : quel rôle pour les collectivités lo... - 0 views

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    La couverture intégrale de la France en très haut débit est devenu un projet du gouvernement. Dans ce cadre, les rapporteurs de la commission sénatoriale pour le contrôle de l'application des lois, MM Pierre Hérisson (UMP - Haute Savoie) et Yves Rome (Soc - Oise), lancent un appel public à contributions à la large communauté des acteurs et des observateurs du « numérique ». Leur mission étant de fixer les conditions de cette numérisation du territoire et déterminer si un scénario tendanciel suffira au succès de l'ambition présidentielle. Ceux qui se sentent concernés par cette appel à contribution peuvent s'exprimer sur les difficultés rencontrées, ou perçues, ainsi que sur leurs attentes et leurs préconisations pour que le déploiement du très haut débit rencontre le succès dans notre pays.
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Big Data Hype (and Reality) - Harvard Business Review - 0 views

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    Gregory Piatetsky-Shapiro revient sur les promesses du Big Data (la prédiction) pour nous rappeler qu'à ce jour, elles ne les ont pas encore relevées. Et de rappeler que Netflix a fait travailler des développeurs sur un nouvel algorithme qu'ils ne sont pas parvenu à implémenter et qui n'a permis d'améliorer les conseils personnalisés qu'à la marge. Les services d'analyses de Big Data des opérateurs de télécommunication sensés réduire le taux de désabonnement de leurs bases clients. Même l'amélioration du taux de clic sur les publicités est pour l'instant très insuffisant. Ces trois exemples montrent que "le caractère aléatoirement inhérent au comportement humain est le facteur limitant de la réussite de ces modélisation". Si les Big Data permettent des gains marginaux, le comportement humain demeure rétif à la modélisation. "L'analyse prédictive peut aider à comprendre comment faire se poser le Rover sur Mars, mais pas qui va acheter une barre de mars". Reste que l'analyste pense tout de même que les Big Data vont nous aider à mieux comprendre le comportement, comme le montre les progrès fais par Google ou Siri... Mais attention à ne pas en attendre trop !
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Pourquoi la presse devrait soutenir la légalisation du partage non-marchand |... - 0 views

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    "La contribution créative et les mesures qui l'accompagnent constituent donc bien des moyens pour dégager des financements pour la presse, sans attenter aux grandes libertés numériques" comme le feraient une taxe sur les moteurs de recherche...
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Interview de Daniel Kaplan (Fing) : le numérique, entre démocratisation et po... - 0 views

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    Daniel Kaplan, délégué général de la Fing (éditeur d'InternetActu.net) dresse un intéressant tableau des transformations liées au numérique. Le numérique est l'outil de la transformation de tous les secteurs d'activité rappelle-t-il, impactant toutes les étapes de la chaîne de valeur, de la conception à la production jusqu'à la relation au consommateur. Un mouvement qui est intimement lié à la globalisation des économies : la facilitation des coordinations a favorisé la globalisation et la globalisation a favorisé la généralisation des outils numériques. La numérisation de l'économie redistribue les fonctions économiques : elle tend à découper les chaînes de valeur (comme l'illustre le modèle de la plateforme), favoriser les monopoles et à banalise la fabrication industrielle (qui s'immisce jusque dans notre intimité). "La numérisation a rendu possible ces transformations, elle en est l'outil, le catalyseur, autant que le produit". La disparition des acteurs historiques n'a pas eu lieu, la plupart ont intégré le numérique, même s'ils n'ont pas transformé en profondeur leurs modèles. La numérisation ne conduit pas à une substitution des canaux, mais plutôt à une augmentation des relations, ce qui a plutôt eut tendance à dégrader la qualité de la relation. Certes, les individus font de plus en plus de choses ensemble, mais souvent pour le faire plus rapidement, moins cher ou mieux, au bénéfice d'un intermédiaire qui capte la valeur. On devrait d'ailleurs parler d'économie horizontale plus que d'économie collaborative. Demain, cette transformation va s'appliquer à la conception et au prototypage. Reste que le danger repose bien sur les plateformes, qui correspond à une prise de pouvoir des distributeurs par l'aval, par la relation client (sans porter grande attention à ce qui est produit).
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WaterSmart software, une start-up pour économiser sur sa consommation d'eau e... - 0 views

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    Vous vous souvenez d'Opower, cette compagnie d'électricité américaine qui envoie des factures d'électricité détaillées pour inciter les consommateurs à faire attention à leur consommation - http://www.internetactu.net/2010/04/13/letude-des-comportements-peut-elle-permettre-de-les-changer-24-vers-le-paternalisme-libertaire/ - et bien WaterSmart Software - http://www.watersmartsoftware.com - propose de faire la même chose pour l'eau. 
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Concevoir l'espace public avec les habitants : la concertation comme gage de ... - 0 views

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    La concertation est souvent déçue par la modestie et le pragmatisme et la prudence des habitants. Les habitants se situent bien sur le plan des usages, rappelle Gwenaëlle d'Aboville pour Metropolitiques, et leurs remarques interrogent surtout l'acteur public sur sa capacité d'écoute. "Ils nous invitent finalement à plus de délicatesse dans nos interventions sur l'espace public : une plus grande attention à l'existant, une meilleure prise en compte des usages, plus de finesse dans nos interventions d'aménageurs et un plus grand soin apporté à la programmation. On peut, a minima, se demander si cet urbanisme par touches ne serait pas complémentaire de nos outils d'aménagement plus lourds. On peut ensuite s'interroger sur sa plus grande durabilité. On peut enfin lui reconnaître un mérite, celui d'inventer, sans faire de bruit, un urbanisme à moindre coût. Dans un contexte de morosité économique, la concertation pourrait nous mettre sur la voie d'un urbanisme post-crise."
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Méditer sur le Quantified Self - Cyborgology - 0 views

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    Whitney Erin Boesel était à la 2nde édition de la conférence Quantified Self qui se tenait récemment en Californie. Alors que l'année dernière la question était surtout de savoir que faire des données personnelles collectées, cette année, selon elle, la question était plutôt de savoir quelle information compte. Larry Smarr qui a découvert sa maladie de Crohn avant ses médecins affirme qu'il ne faut croire ni les livres, ni les docteurs, ni même nos sentiments, mais seulement ce que l'on mesure. Pour lui, les docteurs ne devraient pas nous demander comment l'on se sent, mais nous demander nos données ! Un autre thème de cette édition était la méditation, c'est-à-dire le fait qu'on devienne attentif à soi, comme un bénéfice encore plus important que les données recueillies. Yuri van Geeest posait également une autre question intéressante en évoquant l'ajout de GPS à nos sens : "si nous externalisons notre attention dans la techno, risque-t-on de perdre notre intuition ?" Pas nécessairement. Une femme a même expliqué qu'elle était plus sensible à sa période d'ovulation depuis qu'elle suivait un accompagnement médical pour avoir un enfant. Pire, raconte-t-elle, elle est plus consciente de cette période que les outils techniques sensés les prédire. Pour elle, la technologie n'a pas diminué son intuition, mais est venu interféré dans ses relations avec le corps médical : ceux-ci faisant plus confiance à la technologie qu'à l'intuition de leur patiente ! Pour Kevin Kelly, seule l'information qui peut être quantifiée peut-être partagée avec les autres. Mais c'est oublier que les données qualitatives et les observations peuvent l'être également. "La facilité ou la difficulté à partager des données avec d'autres personnes n'est pas une propriété inhérentes aux types de données, c'est une fonction sociale et culturelle sur les types d'information qu'on juge utile ou digne de foi". La difficulté à partager nos donnÃ
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Les standards de l'éducation en question - The Economist - 0 views

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    The Economist revient sur la publication du livre "Les plus intelligents enfants du monde : comment y arrivent-ils" d'Amanda Ripley. Dans les classements internationaux, la Pologne a fait des progrès spectaculaires en matière d'éducation. Pas si simple d'apprendre à ses élèves à penser de façon critique. Pour Andreas Schleicher, le scientifique qui est derrière le classement Pisa, mémoriser des connaissances n'est pas savoir résoudre des problèmes. Dans ce domaine, la Finlande , la Corée, le Japon et le Canada obtiennent systématiquement de meilleurs résultats que l'Allemagne, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis ou la France. Dans les meilleurs pays, les cours de mathématiques s'avèrent plus sophistiqués et plus adaptés au monde réel. Les bons résultats de la Pologne semblent dû au travail de Miroslaw Handke, l'ancien ministre de l'éducation et son programme de réforme scolaire. L'exigence et les fortes attentes sont mieux récompensées que le contraire. Parquer les mauvais élèves entre eux n'est pas une solution dans les pays où l'éducation fonctionne le mieux.
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La technologie ne nous sépare malgré tout - NYTimes.com - 0 views

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    En septembre 2008, deux étudiants de l'université Rutgers sous la direction de Keith Hampton, ont voulu refaire l'expérience du sociologue William Whyte, The Street life project, consistant à filmer la rue pour voir et comprendre les interactions humaines et renouveler l'urbanisme par l'observation. L'occasion de regarder si nos technologies nous isolent, comme le clament nombre de livres.... Hampton et ses étudiants ont ainsi découvert que les passants n'aiment vraiment pas les espaces très larges et ouverts, qui semblent désolés voir dangereux. Ils préfèrent les chaises aux bancs, notamment parce qu'ils peuvent les déplacer et se faire face. Les passants aiment les fontaines qui ne sont pas closes pour y tremper leurs pieds. Hampton a comparé les films de Whyte et ceux d'aujourd'hui pour regarder si les gens faisaient moins attention aux autres à l'heure des téléphones mobiles. Son étude montre que l'utilisation du mobile est plus répandue chez les gens qui se promènent seuls. L'utilisation du téléphone dans l'espace public s'est avéré beaucoup plus faible que prévu (seulement 3% des personnes aperçues en utilisaient un), pour beaucoup, c'est un moyen de passer le temps quand on est seul ou quand on attend quelqu'un. Mais il a aussi constaté que les gens trainent, flânent plus facilement que dans les films de Whyte. Mais notre tendance à interagir avec d'autres a augmenté. En 79, 32% des passants étaient seuls, alors qu'en 2010, seuls 24% des passants étaient seuls. Autre surprise, en 2010, il y a beaucoup plus de femmes dans la rue qu'en 1979. L'histoire des lieux publics ne nous raconte pas la solitude ou la distraction numérique, mais plutôt celle de la montée de l'égalité des sexes... Passionnant !
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Reconcilier le lifestreaming et la vie privée : faciliter les négociations te... - 1 views

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    Sur son blog, Jonathan Zittrain s'interroge, comment gérer l'intimité et la vie privée à l'heure de la diffusion en continue de nos vies sur l'internet ? On peut interdire les GoogleGlass dans certains endroits, mais que se passera-t-il quand les objets seront plus petits, moins visibles ou détectables ? Et si on permettait aux gens de diffuser leurs attentes ? D'émettre leurs préférences afin que les systèmes soient capables de les prendre en compte. Un "Je ne veux pas être filmé" vous floutera sur la prise de vue de l'appareil de quelqu'un d'autre.
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Une histoire du spam, par Finn Brunton (Le Monde diplomatique) - 1 views

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    L'essor des objets « connectés » - à Internet - provoque des effets secondaires qu'il aurait été difficile d'envisager il y a seulement vingt ans. En témoigne ce billet à la « une » du Financial Times (18-19 janvier), dont la saveur décuplera à la lecture de notre article sur le #spam, dans le numéro de mars : ▻http://www.monde-diplomatique.fr/2014/03/BRUNTON/50232 La ligne de front du piratage informatique s'est déplacée dans la cuisine. Ces dernières semaines, des centaines de milliers de spams ont été envoyés par un réfrigérateur connecté, mais aussi par des télévisions, donnant un aperçu saisissant des problèmes de sécurité de l'« Internet des objets ». Plus de sept cent cinquante mille messages électroniques malveillants ont ainsi été envoyés depuis cent mille appareils prétendument « intelligents » durant les vacances [de Noël],selon des chercheurs de Proofpoint, une entreprise de cybersécurité de la Silicon Valley. Les robots, autrefois programmés pour prendre le contrôle d'ordinateurs [afin d'envoyer des spams frauduleusement],portent désormais leur attention sur une nouvelle gamme d'appareils, mal protégés contre le piratage. Hannah Kuchler, « Hackers make the internet of things a fridge too far for security ». http://www.ft.com/intl/cms/s/0/c5aab87a-7f98-11e3-b6a7-00144feabdc0.html
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Il y a plus dans nos actions qu'on ne le pense - IPasSXSW - 0 views

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    Anjali Ramachandran de PHD UK a assisté a un atelier de la conférence SXSW sur le thème des biais et de la collaboration. Partant du constat que les êtres humains sont des êtres cognitivement biaisés, Nate Matias du MIT et Srah Szalavitz de 7Robot, travaillent sur des outils pour aider les gens à prendre conscience de leurs préjugés innés et à les surmonter. Il existe de nombreux projets qui permettent de mesurer le biais de la sous-représentation féminine dans les médias par exemple. Le OP ED Project calcule le pourcentage de femmes qui s'exprime dans les médias américains : http://www.theopedproject.org Le projet Implicite permet à chacun de mesurer ses propres biais : https://implicit.harvard.edu/implicit/ Whose Voices - http://natematias.com/medialab/gv-viewer/ - examine le genre des personnes citées par Global Voices, le média alternatif. Nate Matias a également lancé le projet Open Gender Tracker - http://opengendertracking.org - permettant d'appliquer l'algorithme à tout type d'information. Pour Sarah Szalavitz cependant nous ne devrions pas porter attention à des outils qui culpabilisent, explique-t-elle en pointant vers l'application http://www.nohomophobes.com/#!/today/ qui comptabilise les citations homophobes sur Twitter. Et de pointer vers http://followbias.com , une application Twitter développée par Nate et Sarah pour révéler nos propres biais dans notre manière d'utiliser Twitter.
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Physiciens, généraux et PDG sont d'accords : bannissons PowerPoint- NPR - 0 views

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    Supprimer les slides et d'un coup, voilà que la communication s'établit mieux dans les deux sens. De nombreuses professions comment a rejeter les présentations PowerPoint : PDG, physiciens, généraux... Le principal avantage à renoncer à PowerPoint est de forcer l'auditoire à faire attention. Ce renoncement fait de vous de meilleur enseignants et ceux qui vous écoutent un meilleur auditoire. Nous sommes tellement habitué à donner des présentations PowerPoint que nous oublions qu'il existe d'autres moyens de communiquer.
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Au-delà des biais - Stanford Graduate School of Business - 0 views

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    Marina Krakovsky revient sur le dernier livre de Chip et Dan Heath "Décisif : comment faire de meilleurs choix dans la vie et dans le travail". Et de rapporter l'anecdote célèbre d'Alfred Sloan, le patron légendaire de General Motors, qui, demandait à une réunion ou tout le monde était d'accord qu'on ajourne la décision, le temps de développer un désaccord. Alors que nous avons tendance à chercher des preuves pour confirmer nos idées, Chip et Dan Heath insistent sur l'importance de la dissidence, de l'alternative à nos "biais de confirmation" qui sont le pire ennemi de nos bonnes décisions. Or nous avons tendance à prêter attention à ce qui nous conforte. Pour prendre de bonnes décisions il faut apprendre à regarder ce que vous n'auriez pas regardé, estiment les auteurs, à élargir vos options, les contradictions... alors que la prise de décision, trop souvent, consiste à réduire l'éventail des choix. Prendre une décision même rapide demande de considérer beaucoup d'options plutôt que le contraire.
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Attention, les MOOC en français débarquent - Le Figaro Étudiant - 2 views

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    Tour d'horizon des Moocs en français.
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Comment Facebook nous rend-t-il malheureux ? - The New Yorker - 0 views

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    Maria Konnikova, l'auteure du bestseller "Mastermind, comment penser comme Sherlock Holmes" revient sur plusieurs études américaines de psychologues qui démontraient que Facebook rendait ses utilisateurs tristes et d'autres qui prouvaient exactement le contraire... Pourquoi un tel contraste, s'interroge-t-elle ? Pourquoi des auteurs réputés sont-ils autant divisés sur ce que fait Facebook à notre état émotionnel ? Peut-être parce que nous n'utilisons pas tous Facebook de la même manière, estime la journaliste. Quand nous sommes engagés dans une interaction directe (tchat, like...) avec d'autres, n'est pas la même chose que d'être passif sur Facebook... Quand notre attention s'engage activement, nous ne nous ennuyons pas ni ne nous sentons seul... Or la plupart des études montrent que la majorité des utilisateurs ont un comportement passif avec les médias sociaux. En fait "Facebook n'est pas le problème . C'est le symptôme."
hubert guillaud

Big data, asymétrie et affaires - Ideas Bazaar - 0 views

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    Pour l'anthropologue Simon Roberts de retour d'Epic 2013 qui se tenait à Londres la semaine dernière, les Big data étaient tapies dans toutes les conversations à la manière de la musique incidieuse de John Williams dans "les dents de la mer", comme une menace que nous serions incapables de surmonter. Mais les discussions sur le sujet l'on déçues. Simplistes, manichéennes... Elles semblaient toutes oublier les relations de pouvoir que les Big Data impliquent. Et Robert Simon de prendre un exemple. ll habitde dans le sud de Londres et, du fait de son code postal, son assurance automobile était très chère. Pour la faire diminuer, il a été contraint d'y placer un dispositif de suivi, acceptant par la même que sa conduite (ainsi que celle de sa femme et de la jeune fille au pair suédoise qu'ils embauchent et accueillent). Quelle va être les implications de cette surveillance sur leur conduite ? Comment le système va-t-il faire la différence entre la conduite encore hésitante d'une jeune femme, et celle plus assurée de gens qui conduisent depuis 20 ans ? Désormais, les limitations de vitesses sont devenues une obligation. Pour l'instant, le système les catégorise comme "bons" conducteurs. Mais les chercheurs devraient porter attention à l'ambiguïté de nos réponses à ce type de services. Quelle ligne de démarcation devons-nous tracer entre la surveillance et la quantification de soi ? Surtout, nous sommes enfermés dans une asymétrie d'échange. Pourquoi nos cartes de fidélités nous proposent-elles certains produits, certaines promotions plutôt que d'autres ? "Quand mes données commencent à vivre dans une chaîne de valeur complexe qui n'est ni visible ni explicable, l'asymétrie d'échange est évidente". C'est comme aller faire le marché avec un bandeau sur les yeux. La rétroaction que nous recevons de ces services est souvent bien faible. Nous devons nous connecter aux sites pour obtenir des informations, pas de rappels, d'alertes
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Propriété numérique et génération insupportable - Affordance - 0 views

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    Olivier Ertzscheid revient sur la mise en nuage de nos pratiques connectés. Nous voilà dépossédés de tout, exposés et soumis aux modifications des conditions d'usages de ce qui ne nous appartient plus. Il est devenu plus rentable de nous allouer des accès temporaires que de nous vendre des contenus. Nous assistons à un hold-up planétaire, qui nous prive des logiques de transmission, partage, médiation et appropriation. Avec l'arrivée de la connexion de nos vêtements eux-mêmes et de l'identification biométrique, "des opérations aussi simples que celle permettant de donner à un ami une place de cinéma dont on ne se sert pas, un blouson dont on n'a plus d'utilité, un livre que l'on n'a plus envie de lire, deviendront impossibles ou seront soumises à une identification préalable." "Ce média profondément disruptif que fut internet, dont les bases reposaient sur la possibilité d'un partage, d'une publication et d'une dissémination instantanée, plurielle et à large spectre, se mue en son exact inverse. Nous devons y prêter attention non pour le condamner mais pour mettre en place les règles qui à l'échelle d'une société connectée, doivent permettre à chacun de rester maître de son horizon culturel, et de la manière dont il choisira ou non de le transmettre à d'autres."
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Tout peut être perdu : du risque de mettre toutes nos connaissances dans les ... - 0 views

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    Nicholas Carr se fait à nouveau le Cassandre de l'internet. Nous comptons sur nos ordinateurs pour faire voler nos avions, pour concevoir des bâtiments, pour auditer des entreprises, pour trouver des cancers... Mais que se passe-t-il quand l'ordinateur tombe en panne ? L'utilisation des pilotes automatiques dans les avions érode les compétences des pilotes et émoussent leurs réflexes. S'il a incontestablement contribué à l'amélioration de la sécurité des vols, il déqualifie l'équipage. Tant et si bien que de nouveaux types d'accidents sont relevés... L'administration fédéral de l'aviation américaine a récemment demandé aux compagnies d'obliger les pilotes à voler plus souvent en manuel... A mesure que les ordinateurs effectuent des tâches toujours plus complexes, qu'ils effectuent un travail d'analyse et de prise de décision, le logiciel réduit notre horizon et notre attention. L'automatisation ne se contente pas de supplanter l'activité humaine, elle la change. L'automatisation nous transforme en observateurs, inhibant le développement de nos compétences. Dans de nombreuses entreprises, nous prenons des décisions à partir de systèmes qui nous aident, au risque de moins comprendre les risques. L'exemple le plus marquant qu'utilise Carr provient de la petite ile d'Igloolik en Nunavut. Chez les jeunes Inuits, l'adoption de la technologie GPS a été très forte ces dernières années, mais les accidents de chasse grave se sont multipliés.
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Gros fauteuil, gros tricheur - Harvard Business Review - 0 views

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    Andy Yap - http://www.andyjyap.com - et ses collègues ont étudié l'impact de l'ergonomie de nos environnements sur notre éthique... Est-ce que nos postures ont un rôle sur notre honnêteté ? Visiblement, oui, estime le chercheur. Les gros fauteuils, les espaces de travail trop grands, ceux qui encouragent des postures expansives, relachées nous conduisent plus facilement à tricher ! La taille du siège du conducteur d'une voiture a visiblement un impact sur notre propension à mal nous garer en ville ! Pour le chercheur, lorsque les espaces sont plus grands, nous avons tendance à nous étendre et à nous sentir plus puissants... Et c'est ce sentiment de puissance qui modifie notre comportement. Attention tout de même, prévient le chercheur, l'étude portait sur la capacité à tricher. Le pouvoir ne corrompt pas toujours : si vous êtes honnête et éthique, le pouvoir peut vous rendre plus éthique encore.
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