Le paradoxe n'est qu'apparent. LinkedIn, Google ou Twitter proposent une série de services gratuits extrêmement efficaces. Les fonctionnalités de Facebook sont géniales ! La fracture générationnelle est réelle : seuls ceux qui ont de la bouteille mesurent les risques inhérents à la publicité excessive donnée à sa propre personne. La jeune génération n'adhère pas au concept de Big Brother, qui ne les concerne pas, au contraire ! Ils ne voient que le positif : connaître les autres, se faire connaître, briller. Ils ne voient aucun mal à publier le plus de choses possible. Ils renseignent de bon coeur des mégastructures qui fonctionnent sur le même principe que la NSA : la collecte massive de données personnelles ! Et le pire de tout, c'est que ces sociétés, toutes américaines, ont des liens étroits avec la NSA, dont on est encore loin de connaître tous les détails ! Depuis Snowden, on sait que ces sociétés doivent répondre aux requêtes ciblées de la NSA. Mais on ne sait pas ce qu'elles laissent plus ou moins volontairement la NSA prendre dans leurs serveurs.