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"Le groupement de bibliothèques Califa, le plus grand réseau d'établissement de la Californie, se porte bien. Si bien que le consortium a levé des fonds substantiels pour alimenter ses étagères numériques en ebooks venus tout droit de Smashwords, la vitrine des éditeurs indépendants et des auteurs autoédités. Le partenariat était déjà d'une ampleur conséquente, avec 30.000 $ posés sur la table par le consortium, mais il a franchi un nouveau palier avec l'ajout de 295.000 $ à cet investissement initial. Le consortium Califa, fort de 220 établissements, dont la Kensal Rise Library, aura ainsi accès à près d'une dizaine de milliers de titres, disponibles à l'achat pour 3 $. Ils seront stockés par les bons soins d'Adobe Content Server, pour 10.000 $, auxquels on ajoutera 1.500 $ de maintenance pour l'année."

"J'avais pour ma part été chargé de traiter un sujet directement impacté par ces évolutions : celui du livre numérique en bibliothèque et de la notion problématique de droit de "prêt numérique". Si un équilibre avait pu être trouvé pour la mise à disposition de supports analogiques sur la base d'une licence légale, il peine fortement à se reconstituer pour le livre numérique pour lequel le cadre juridique incertain renvoie les acteurs sur le terrain contractuel."

"Vodeclic lance la quatrième édition de sa grande enquête annuelle sur les ressources numériques dans les bibliothèques. Comme chaque année, les résultats obtenus nous permettent de réaliser un baromètre détaillé pour suivre l'évolution de la situation. Nous actualiserons ce baromètre pour vous permettre de mieux comprendre les problématiques et les attentes des bibliothécaires. L'enquête représente également un outil de conviction pour sensibiliser vos élus sur les problématiques liées aux ressources numériques. Nous vous remercions de prendre quelques minutes pour répondre à cette enquête. Les résultats vous seront communiqués par email et présentés lors du prochain Congrès de l'ABF qui se tiendra du 11 au 13 juin 2015 à Strasbourg. Merci de vos réponses avant le 15 janvier 2015. Nous vous rappelons que les réponses collectées sont confidentielles. "

"Dans mon précédent billet, j'ai essayé d'aborder la thématique de l'accessibilité numérique en précisant qu'elle ne concernait pas uniquement le web. Aujourd'hui, je souhaiterai me recentrer sur cette question de l'internet, en particulier parce que nos sites ou nos portails documentaires sont un moyen incontournable de diffusion (et donc d'accès) à l'ensemble de nos services et qu'ils sont des sites de communication publics donc soumis à l'obligation légale d'accessibilité. Alors, oui, bien sûr, tous, bibliothécaires (du moins je l'espère), nous sommes prêts à oeuvrer pour l'accessibilité mais comment ? Par quel(s) bout(s), prendre ces chantiers ? D'autant plus qu'aujourd'hui nous ne partons plus de zéro, en tout cas, en bibliothèque universitaire, les sites ou portails documentaires ont une histoire et les équipes qui les ont conçues aussi. Très concrètement, que faire ?"

"Vendredi, une déclaration commune a été publiée par La Quadrature du Net, SavoirsCom1, Creative Commons France, L'Open Knowledge Foundation France et Communia pour s'opposer aux partenariats de numérisation envisagés par la Bibliothèque nationale de France et validés par le Ministère de la Culture en début de semaine. Depuis, plusieurs organisations ont souhaité se rallier à ce texte : Framasoft ; Regards Citoyens ; Veni, Vivi, Libri ; Libre Accès, le Parti Pirate Français et Vecam."

"Europeana arrive sur l'iPad. La bibliothèque numérique européenne a lancé mardi une application dédiée. Concernant les autres terminaux et systèmes d'exploitation, elle s'en remet aux développeurs. Le code source du programme étant ouvert, libre à eux de la porter sur d'autres environnements."

"Pour accélérer la numérisation de ses collections patrimoniales, la Bibliothèque nationale de France a noué des partenariats public-privé avec plusieurs firmes dans le cadre des Investissements d'avenir : ProQuest pour la numérisation des livres anciens, Believe et Memnon pour celle des fonds de 78 tours. Alors que ces accords ont soulevé une vague de protestations, Bruno Racine, le président de la BnF, défendait ces projets la semaine dernière dans les colonnes du Monde (http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/02/01/la-bibliotheque-de-france-au-defi-de-la-numerisation_1826114_3232.html), en mettant en avant des arguments d'efficacité économique. Il avait reçu la veille le soutien du Ministère de la Culture, manifesté à l'occasion d'une réponse à la question parlementaire posée par le député Marcel Rogemont en octobre dernier."

"La polémique en cours sur les accords de partenariats conclus par la BnF avec des sociétés privées pour la numérisation de ses fonds rebondit à nouveau, pour entrer cette fois en collision avec un autre dossier brûlant dans lequel l'établissement est impliqué : la numérisation des livres indisponibles du XXème siècle. Un document interne publié vendredi par Actualitté dévoile en effet que la BnF s'apprête à utiliser ses propres chaînes pour numériser les 10 000 premiers ouvrages indisponibles. Or ce marché de numérisation, passé auprès des sociétés Jouve-Safig-Diadéis, n'avait pas à l'origine été conçu pour accueillir de tels ouvrages, mais bien des livres du domaine public, afin qu'ils soient rendus accessibles en ligne via Gallica, sa bibliothèque numérique. [...] Si l'on voit bien l'intérêt pour la BnF, et encore plus pour les éditeurs, il est patent que ces faveurs se font au détriment de l'intérêt du public, qui n'aura accès en ligne ni au domaine public, ni aux livres indisponibles, et au détriment des autres bibliothèques françaises, littéralement traitées comme des vaches à lait."

Support de la présentation utilisée par Lionel Maurel durant la formation Biblioquest.

"Nuvem de livros, le Nuage de livres en portugais, bibliothèque numérique brésilienne basée sur le cloud et dédiée aux étudiants, forte de son catalogue de quelque 11.000 titres, s'apprête à conquérir les pays hispaniques. Déjà présente en Argentine, elle sera lancée en avril en Espagne grâce à un accord avec la bib Cervantes, avant de s'étendre aux Pérou, Chili, Colombie et Mexique, et s'intéresserait aussi à la France."

"Lorsque l'on parle du domaine public et en particulier de sa numérisation, une des questions les plus épineuses concerne le financement de ces opérations, très onéreuses, et de leur durabilité dans le temps. [...] En ces temps de disette budgétaire, les établissements culturels sont soumis à des restrictions budgétaires ou à l'obligation de dégager des ressources propres et ce contexte fait du domaine public une victime collatérale de la situation de crise dans laquelle nous nous trouvons. Mais une proposition, venue de l'Union européenne, est peut-être susceptible d'apporter une solution de financement pérenne pour la numérisation du patrimoine. En effet, une directive européenne sur la gestion collective des droits est actuellement en cours d'élaboration et elle prévoit visiblement d'utiliser une partie des sommes collectées par les sociétés de gestion collective (SACEM, SACD, SCAM, Adami, SPEDIDAM etc) pour financer la numérisation en bibliothèque. Vous avez dit "irrépartissables" ? L'article L. 321.9 du Code de Propriété Intellectuelle définit ces "irrépartissables" comme étant des sommes "qui n'ont pu être réparties soit en application des conventions internationales auxquelles la France est partie, soit parce que leurs destinataires n'ont pas pu être identifiés ou retrouvés"."

"En aout dernier, la bibliothèque de Woluwé-Saint-Lambert à Bruxelles annonçait via son journal local qu'elle proposait désormais une offre numérique à ses lecteurs. Quelques semaines plus tard, Vivane Dedecker, responsable du projet, a accepté de tirer les premières leçons de cette expérimentation."

"Si la mémoire désigne le phénomène physio-psychologique du souvenir, on entend aussi le terme de « mémoire » dans le sens de trace : l'écrit, l'image sont de la mémoire. La nature du support sur le lequel est inscrit le contenu à mémoriser conditionne l'existence de ce contenu, en détermine les modes d'organisation et les modalités pratiques d'accès. La première fonction de la mémoire est de durer, elle n'est utile à la constitution des savoirs et des connaissances que si elle remplit cette fonction essentielle. L'informatique, notamment l'informatique en réseau, est-elle un bon moyen de mémoriser et de conserver pour l'avenir la mémoire des hommes ? Les actuels développements des réseaux sociaux, des services de stockage et d'accès distants (le cloud), des sources et ressources éphémères soulèvent des problèmes de préservation : comment garantir l'intégrité des données et un accès immuable à ces mêmes données ? Quel(s) rôle(s) les bibliothèques devront-elles, pourront-elles avoir dans les processus techniques de stockage et de communication ? Comment peuvent-elles participer à la réflexion qui nourrit aujourd'hui le débat public sur les données numériques ? Quelle place peuvent-elles avoir également dans le débat citoyen ? Ce sont là des interrogations d'une actualité pressante qu'il convient de préciser et d'examiner."

"L'été dernier, vous avez été très nombreux à participer à l'enquête d'usage et de satisfaction de Gallica, et nous vous en remercions ! Les résultats de cette enquête sont aujourd'hui disponibles sur le site bnf.fr : vous pouvez les consulter ici : http://www.bnf.fr/fr/la_bnf/services_et_publics/s.enquetes_usage_gallica.html." Les réponses se répartissent selon différentes catégories : moteur de recherche, enrichissement de l'offre numérisée et la politique de numérisation, orientation au sein des collections numérisées, consultation des documents en ligne, mode texte et océrisation, téléchargement des documents, prise en compte des nouveaux supports de lecture. "Par ailleurs, la BnF travaille actuellement au développement d'une application Gallica pour tablettes et smartphones. Cette application sera disponible à l'automne 2012 sur l'App Store et à la fin de l'année 2012 sur le marché Android."

"Voici une première tentative pour déterminer ce que pourrait être une loi pour le domaine public en France. L'idée d'un tel texte m'est venue lorsque j'ai appris que le Ministère de la Culture projetait de faire voter une loi sur le Patrimoine en 2013. Il m'a semblé qu'il était indispensable de saisir cette occasion pour militer pour l'adoption d'une loi qui porterait à la fois sur le Patrimoine Et sur le Domaine public."

"Libraries - at least public libraries in the U.S. and Canada - are not private companies. Their goals are not on profit and not built upon those who can afford to pay for the services. Rather, public libraries are one of the few institutions where any and all citizens, regardless of their income or abilities to pay, may receive equitable access and service. It doesn't matter whether you park a Ferrari or a used car in the library parking lot or you walk or take public transit to the library. When you walk in that door, you are treated equally and you are able to do and access the same things as everyone else (minor restrictions apply based on individual libraries, but those are special cases and not the norm). It is not the goal of the library to make money. Nor is it the goal of the library to create levels of service so that those who can afford to indulge will receive more while those who can't, don't. Instead, libraries work to ensure their services reach as many facets of their community as possible. Libraries want to offer what they can to those who have nothing and those who maybe have everything. The library is the center and the heart of community."

s le cadre de son programme Digital Preservation, la Library of Congress a développé en partenariat avec la société Zepheira une plateforme open source et gratuite qui permet de générer des interfaces d'exploration des collections numériques novatrices et intuitives. La plateforme en question, Recollection, permet d'augmenter les données bibliographiques d'un corpus de façon à en obtenir une visualisation sous forme de carte interactive, de chronologie, de facettes ou de nuages de tags. Simple d'utilisation, elle permet non seulement aux bibliothécaires mais également aux chercheurs de générer et de personnaliser des visualisations de ressources documentaires à partir de feuilles de calcul, de données au format Mods ou par un simple pointage vers une adresse URL. La visualisation obtenue peut être intégrée à une page web ; elle peut alors être remixée par les utilisateurs avec d'autres données. Cette première version de Recollection est amenée à s'enrichir de nouvelles fonctionnalités dans les mois à venir.

"La Bristish Library a choisi d'utiliser la Public Domain Mark pour la diffusion de ses manuscrits enluminés numérisés. La Public Domain Mark constitue une signalétique, développée par Creative Commons International, que les institutions culturelles peuvent employer pour certifier qu'une oeuvre appartient bien au domaine public et la diffuser sans rajouter de couches de droits qui restreignent sa réutilisation. C'est une manière de respecter l'intégrité du domaine public [...]. Le fait qu'un établissement comme la British Library décide de l'utiliser est important. "