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Aurialie Jublin

Financer l'allocation universelle, par Baptiste Mylondo (Le Monde diplomatique, mai 2013) - 1 views

  • Si l’on se fie à son produit intérieur brut (PIB), la France est aujourd’hui le cinquième pays le plus riche du monde. En 2010, le revenu disponible (après versement des prestations sociales et prélèvement des impôts directs) s’y élevait à 1 276 euros par mois et par personne, adultes et enfants confondus. Nous disposons donc de ressources suffisantes pour garantir à chaque individu 1 276 euros si l’on décidait d’opérer un partage strictement égalitaire. C’est nettement plus que le seuil de pauvreté actuel, fixé en France à 60 % du revenu médian (1), soit 960 euros par adulte.
  • En plus de participer d’une logique de réduction des inégalités, les modalités de financement doivent aussi respecter des principes de prudence, de pérennité, d’adéquation, de cohérence et de pertinence. Elles doivent permettre une amélioration des conditions de vie, et, pour cela, il faut commencer par veiller à ce qu’elles n’entraînent pas une dégradation de la situation des plus démunis ni ne remettent en question les acquis sociaux. Cette considération est essentielle, et explique en partie les réserves, voire l’hostilité, exprimées par les syndicats. Le revenu inconditionnel n’impliquerait-il pas un recul de la protection sociale ?
  • on peut considérer que des fragments du revenu garanti sont déjà versés aujourd’hui, partiellement et sous condition, sous la forme de prestations sociales, de subventions diverses ou de bourses. Un revenu inconditionnel pourrait donc remplacer certains de ces dispositifs. Certains, peut-être, mais certainement pas tous, sauf à tomber dans la logique des propositions libérales
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  • Il convient par exemple de distinguer les prestations contributives relevant du régime assurantiel, financées par la cotisation — retraites, Sécurité sociale —, et les prestations non contributives — les aides sociales —, qui relèvent du régime de solidarité nationale et sont financées par l’impôt. Le revenu inconditionnel ne saurait remplacer le système assurantiel, dont les prestations ne visent pas simplement à protéger de la pauvreté, mais aussi à garantir le maintien du niveau de vie. En revanche, il peut remplacer les aides sociales auxquelles il viendrait se substituer parfaitement et avantageusement.
  • Par contre, pas question de supprimer la couverture-maladie universelle ou l’allocation aux adultes handicapés (AAH), qui ont des objets bien spécifiques.
  • Mais il faut encore trouver d’autres ressources. Plusieurs options peuvent être envisagées : l’introduction de nouvelles taxes ciblées, une hausse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), ou des impôts sur le revenu ou le patrimoine.
  • Certains impôts ont pour but d’orienter les comportements individuels grâce à des dispositifs incitatifs ou pénalisants. Ainsi, les écotaxes, la taxe Tobin sur les transactions financières, la taxe Keynes sur les transactions boursières, le plafonnement des rémunérations et des revenus (salaire et revenu maximums) sont parfois avancés comme des pistes de financement du revenu inconditionnel. Ils présentent en effet deux avantages notables. D’une part, l’écrasante majorité des contribuables n’y seraient pas ou peu assujettis. D’autre part, ils sanctionnent des comportements que l’opinion réprouve : nuisances écologiques, spéculation boursière, rémunérations obscènes et inégalitaires. Toutefois, il serait hasardeux de miser sur des comportements que l’on souhaite voir disparaître.
  • Il doit y avoir une adéquation entre la mesure financée et son mode de financement : la prévention routière peut être payée par les recettes des contraventions, par exemple. Il ne s’agit pas de renoncer aux taxes ciblées ; mais leur usage pour la mise en place d’un revenu inconditionnel ne pourrait qu’être transitoire — ou, du moins, il faudrait l’espérer.
  • le financement par une hausse de la TVA est une autre option.
  • Cette possibilité présente plusieurs avantages. D’abord, puisque tout le monde est consommateur, tout le monde s’acquitte de cette taxe. Or plus l’assiette est large, plus les taux appliqués peuvent être modérés. Ensuite, la TVA, directement intégrée dans les prix, est moins perçue par les contribuables que des taxes ciblées ou des prélèvements opérés après avis d’imposition. Par ailleurs, dans l’optique d’un impôt unique sur la consommation, le risque de fraude fiscale serait limité et ne concernerait que le marché noir. Enfin, la combinaison d’une taxe proportionnelle — la TVA — et d’une prestation forfaitaire — le revenu de base — équivaudrait selon Häni et Schmidt à la mise en place d’un impôt progressif, donc redistributif. Alors que l’on reproche souvent à la TVA son caractère inégalitaire et régressif, l’argument est important.
  • D’un point de vue technique, on peut craindre qu’une hausse de la TVA ne vienne compliquer la lutte contre la pauvreté en entraînant une augmentation des prix. Le revenu inconditionnel sera-t-il encore suffisant une fois que les prix auront augmenté ? Et, si les prix n’augmentent pas, les entreprises pourraient essayer de compenser la hausse de la TVA par une baisse équivalente des salaires.
  • Mais c’est surtout une question de cohérence qui doit être soulevée, notamment si le revenu inconditionnel est porté par une gauche antiproductiviste. Après avoir misé sur l’appât du gain des spéculateurs (taxes Tobin et Keynes) et sur l’inconscience écologique des citoyens (écotaxes), peut-on vraiment compter sur l’ardeur des consommateurs pour financer le revenu inconditionnel, et reconnaître ainsi une utilité sociale à la consommation ?
  • Remettant en question, à juste titre, la propriété privée lucrative, Friot propose de réaffecter presque intégralement la richesse produite par les entreprises — qui deviendraient alors « sans but lucratif » — à des caisses de cotisations permettant de financer, d’une part, un salaire à vie et, d’autre part, de l’investissement mutualisé.
  • Une dernière possibilité — dans cette liste non exhaustive de solutions sans doute appelées à se combiner — consisterait à s’appuyer sur l’impôt sur le revenu. L’avantage est que cela apporterait une réponse évidente à la question de la progressivité des prélèvements, mais aussi à celle de la hausse des prix, en faisant porter le financement sur les revenus des personnes physiques — ce qui ne signifie évidemment pas l’abandon par ailleurs de toute imposition des personnes morales. L’inconvénient est qu’un financement par l’impôt implique une profonde réforme fiscale et une forte hausse des taux d’imposition. Sur ce dernier point, les simulations de Marc de Basquiat (7) laissent présager une augmentation de l’ordre de 30 à 50 % du taux moyen de l’impôt sur le revenu si l’on souhaite financer un revenu inconditionnel de gauche.
  • Parallèlement, et pour limiter la hausse des taux d’imposition sur les premières tranches, il conviendrait de taxer davantage le patrimoine. D’ailleurs, si les inégalités de revenu sont flagrantes en France, les inégalités de patrimoine sont encore plus criantes, et justifient parfaitement cette réponse fiscale.
  • Compte tenu des défauts du système actuel, on pourrait sans doute s’accommoder d’un recul de l’activité économique ; mais, si la capacité de la société à répondre à ses besoins était remise en question, chaque actif, confronté à la baisse de son revenu inconditionnel, serait amené à travailler pour compléter ce revenu, contribuant ainsi à répondre aux besoins de tous…
Chamila Puylaurent

La transformation digitale : on en parle mais qui la fait ? - 1 views

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    "Certains réveils vont être difficiles, si l'on en croît les résultats publiés par l'Electronic Business Group (EBG), recueillis dans Conversations avec le Cac 40. En effet, la transformation numérique est plus longue à se mettre en place dans les 40 plus grosses capitalisations boursières de France que ne l'indique l'omniprésence médiatique du sujet. "
Thierry Nabeth

The Real Reason On-Demand Startups Are Reclassifying Workers -- techcrunch - 0 views

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    When examining each business that has reclassified, we tend to discover a mix of three distinct operational characteristics: - the ability to scale service with a high customer-to-worker ratio; - build a specialized workforce required for high-quality service; - and deliver services to the customer with a greater focus on convenience than timeliness.
Aurialie Jublin

Pourquoi sommes-nous opposés au concept de « l'entreprise libérée » ? » Géométrie Variable - 0 views

  • D’autre part, l’entreprise libérée ne se présente pas seulement comme une innovation managériale; c’est un engagement social du chef d’entreprise. Oui, les salariés ont leurs mots à dire. Oui les salariés doivent prendre part aux projets d’entreprises pour se sentir impliqués. Donnons-leur la possibilité de contribuer davantage… en leur donnant davantage de responsabilités… et que fait-on de la notion de compétences ? D’aptitude ? De reconnaissance ? De salaire ? Avoir des responsabilités, ce n’est pas seulement pouvoir porter des projets… mais c’est également les assumer. Tâche très compliquée, qui peut être ingrate, qui fait partie du « jeu ». Jeu délimité par un contrat de travail, une fiche de fonction, un salaire. L’entreprise libérée, paradoxalement, contraint ses collaborateurs à assumer des responsabilités pour lesquelles ils ne mesurent pas toujours les conséquences sur le long terme et pour lesquelles ils ne sont pas reconnus contractuellement.
  • En bref, le concept d’entreprise libérée, poussée à son paroxysme, ne nous séduit pas, et nous inquiète. Nous privilégions une approche davantage basée sur la collaboration, la mutualisation, et l’échanges de pratiques. Pour nous l’entreprise réellement libérée est une entreprise qui sécurise autant l’employeur que le salarié, sécurisation qui passe par un corpus de règles organisationnelles, partagé et appliqué par tous. Et qui est le mieux placé pour être le vecteur de ce corpus ? Le manager opérationnel.
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    "Deux points de vus sont cependant négligés par cette approche : - Le management est présenté comme une problématique. Ne faisons pas l'amalgame entre le management et sa pratique. Quand vous voyez jouer Lionel Messi ou votre collègue Patrick, vous jugez leurs pratiques du football respectives, leurs différences de « niveau », et non le football en soi. Idem pour le management. - Résoudre un problème en l'excluant ne le fait pas disparaitre, bien au contraire. N'oubliez pas que la nature a horreur du vide; supprimer officiellement le management intermédiaire et/ou transverse renforcera la légitimité et les pratiques de certains… officieusement. Mêmes problèmes donc, sauf que les solutions (légales) ne sont plus à votre portée. A quand l'entreprise libérée face aux conflits ?"
Aurialie Jublin

'My father had one job in his life, I've had six in mine, my kids will have six at the same time' | Society | The Guardian - 1 views

  • “My reading of the evidence so far,” he says, “is that there will be less job creating and ever-greater labour saving. If we look at the creation of new occupations by decade, they accounted for 8.2% of new jobs in the 1980s, 4.4% in the 1990s, and 0.5% in 2000s. It is not necessarily true that we will have a jobless future. But I struggle to use my imagination to see which industries will emerge to balance the loss of jobs.”
  • A lot of the change, he suggests, has to do with a transformed idea of freedom. When the older generation thinks of freedom it imagines it as autonomy, self-sufficiency, personal choice. “Freedom is exclusivity.” When the younger generation thinks of freedom, he suggests, it is no longer about exclusivity, it is about inclusivity. “For them the more networks they are in, the more social capital they establish, the more free they feel,” he says. “It is about expanding the network. This is the sharing economy.”
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    "In the 'gig' or 'sharing' economy, say the experts, we will do lots of different jobs as technology releases us from the nine to five. But it may also bring anxiety, insecurity and low wages "
Thierry Nabeth

Efficiency up, turnover down: Sweden experiments with six-hour working day - 1 views

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    The experiment at Svartedalens, set to continue until the end of 2016, has attracted interest across Scandinavia and beyond, as workers and managers ask whether they might learn something from it themselves. Svartedalens is attempting to avoid shortcomings by keeping the changes tightly focused and monitored. Only assistant nurses are involved, and the city's human resources management system is generating high-quality data, according to Bengt Lorentzon, a consultant on the scheme. Another care home is being used as a "control", so Svartedalens can be compared with a workplace that has stuck to an eight-hour day.
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    Lire aussi: Sweden introduces six-hour work day Employers across the country including retirement homes, hospitals and car centres, are implementing the change http://www.independent.co.uk/news/world/europe/sweden-introduces-six-hour-work-day-a6674646.html
Thierry Nabeth

La révolution numérique vue par un Prix Nobel et le patron de BlaBlaCar - 0 views

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    Vous êtes, pour l'un, Prix Nobel et, pour l'autre, créateur d'entreprise. L'économie connaît-elle une transformation digne des précédentes révolutions industrielles ou sommes-nous victimes d'un effet de mode ? Jean Tirole : Même si toute révolution technologique fait l'objet de battage médiatique et de revendications exagérées, la révolution digitale n'est pas un effet de mode. Elle a déjà modifié le commerce, la finance, les médias, les transports ou l'hôtellerie. Demain elle chamboulera les secteurs de l'assurance, de la santé, de l'énergie, de l'éducation... etc....
Aurialie Jublin

Ils ont plusieurs métiers : slasher, mode d'emploi - L'Obs - 0 views

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    "Clown ET agriculteur, informaticien ET caviste… Cumuler petits boulots ou passions à temps partiels mène parfois au burn out ou au découvert à la fin du mois. Quelle est la recette pour ne pas devenir slasher à moitié ? Témoignages."
Thierry Nabeth

ICT for Employment and Employability -The Future of Work - EC/JRC/IPTS - 0 views

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    In the context of the European Employment strategy, the Agenda for New Skills and Jobs, the Grand Coalition for ICT Jobs, and specifically in its 2012 EMPLOYMENT PACK, the JRC-IPTS is conducting research to inform policy makers on some of the new forms of work and pathways to employability mediated by the internet.
Thierry Nabeth

Working From Home: Awesome or Awful? - The Atlantic - 0 views

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    Telecommuting can increase employee satisfaction and decrease turnover. It can also be lonely.
Aurialie Jublin

BBC - Capital - What happens when we work non-stop - 0 views

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    It makes accidents more likely, boosts stress levels, and even causes physical pain. But the real problem is that many people just can't afford not to do it. According to latest International Labour Organization statistics, more than 400 million employed people worldwide work 49 or more hours per week, a sizeable proportion of the near 1.8 billion total employed people worldwide. In a recent interview with The New York Times, even entrepreneur Elon Musk felt moved to describe his 47th birthday spent locked in his factory, pulling an all-nighter. "No friends, nothing," he said. It might have been just another day in another 120-hour work week. "This has really come at the expense of seeing my kids. And seeing friends," he added.
Aurialie Jublin

The Day I Drove for Amazon Flex - The Atlantic - 0 views

  • But Flex operates year-round, not just during the holiday season, which suggests there’s another reason for it: It’s cheap. As the larger trucking industry has discovered over the past decade, using independent contractors rather than unionized drivers saves money, because so many expenses are borne by the drivers, rather than the company.
  • The company doesn’t share information about how many drivers it has, but one Seattle economist calculated that 11,262 individuals drove for Flex in California between October 2016 and March 2017, based on information Amazon shared with him to help the company defend a lawsuit about Flex drivers.
  • “A lot of these gig-type services essentially rely on people not doing the math on what it actually costs you,”
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  • One Amazon Flex driver in Cleveland, Chris Miller, 63, told me that though he makes $18 an hour, he spends about 40 cents per mile he drives on expenses like gas and car repairs. He bought his car, used, with 40,000 miles on it. It now has 140,000, after driving for Flex for seven months, and Uber and Lyft before that. That means he’s incurred about $40,000 in expenses—things he didn’t think about initially, like changing the oil more frequently and replacing headlights and taillights. He made slightly less than $10 an hour driving for Uber, he told me, once he factored in these expenses; Flex pays a bit better.
  • If the driver gets into a car accident, the driver, not Amazon, is responsible for medical and insurance costs. If a driver gets a speeding ticket, the driver pays. (UPS and FedEx usually pay their trucks’ tickets, but Amazon explicitly says in the contract Flex drivers sign that drivers are responsible for fees and fines­.)
  • Brown likes to work two shifts delivering groceries for Amazon, from 4:30 to 6:30 a.m. and 6:30 to 8:30 a.m., but the morning we talked, no 4:30 shifts were available. He sometimes wakes up at 3 a.m. and does what Flex workers call the “sip and tap,” sitting at home and drinking coffee while refreshing the app, hoping new blocks come up. He does not get paid for the hour he spends tapping. Twice in the last year, he’s been barred from seeing new blocks for seven days because Amazon accused him of using a bot to grab blocks—he says he just taps the app so frequently Amazon assumes he’s cheating.
  • Akunts said that people often get “deactivated,” which means they receive a message telling them they can no longer drive for Flex. Sometimes, the workers don’t know why they’ve been terminated and their contract annulled, he told me. It can take as long as a month to get reinstated.
  • But lots of people risk it and park illegally in meters, he told me—the number of parking citations issued in the first three months of the year for people parking illegally at red and yellow meters grew 29 percent from 2016, according to data provided to me by the city.
  • And then there was the fact that the Flex technology itself was difficult to use. Flex workers are supposed to scan each package before they deliver it, but the app wouldn’t accept my scans. When I called support, unsure of what to do, I received a recorded messaging saying support was experiencing technical difficulties, but would be up again soon. Then I got a message on my phone telling me the current average wait time for support was “less than 114,767 minutes.” I ended up just handing the packages to people in the offices without scanning them, hoping that someone, somewhere, was tracking where they went.
  • Technology was making their jobs better—they worked in offices that provided free food and drinks, and they received good salaries, benefits, and stock options. They could click a button and use Amazon to get whatever they wanted delivered to their offices—I brought 16 packages for 13 people to one office; one was so light I was sure it was a pack of gum, another felt like a bug-spray container.
  • But now, technology was enabling Amazon to hire me to deliver these packages with no benefits or perks. If one of these workers put the wrong address on the package, they would get a refund, while I was scurrying around trying to figure out what they meant when they listed their address as “fifth floor” and there was no fifth floor. How could these two different types of jobs exist in the same economy?
  • Gig-economy jobs like this one are becoming more and more common. The number of “non-employer firms” in the ground-transportation sector—essentially freelancers providing rides through various platforms—grew 69 percent from 2010 to 2014, the most recent year for which there is data available, according to a Brookings analysis of Census Bureau and Moody’s data.
  • “We’re going to take the billion hours Americans spend driving to stores and taking things off shelves, and we’re going to turn it into jobs,” Viscelli said. “The fundamental question is really what the quality of these jobs is going to be.”
  • Liss-Riordan says one of the biggest obstacles in getting workers to take legal action over their classification is that many Flex workers agree, upon signing up to deliver packages, to resolve disputes with Amazon through arbitration. Companies can now use arbitration clauses to prevent workers from joining together to file class-action lawsuits, because of a May Supreme Court ruling.
  • Even weeks after I’d stopped driving for Flex, I kept getting new notifications from Amazon, telling me that increased rates were available, tempting me to log back in and make a few extra bucks, making me feel guilty for not opening the app, even though I have another job.
  • My tech-economy experience was far less lucrative. In total, I drove about 40 miles (not counting the 26 miles I had to drive between the warehouse and my apartment). I was paid $70, but had $20 in expenses, based on the IRS mileage standards. I had narrowly avoided a $110 parking ticket, which felt like a win, but my earnings, added up, were $13.33 an hour. That’s less than San Francisco’s $14 minimum wage.
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    "Amazon Flex allows drivers to get paid to deliver packages from their own vehicles. But is it a good deal for workers?"
Aurialie Jublin

This Is What Happens to Your Body When You Hate Your Job | HuffPost Life - 2 views

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    "A toxic job can make you sick in a multitude of ways."
Aurialie Jublin

HuMooV, la start-up qui vous paie pour surfer sur les réseaux sociaux - 1 views

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    Depuis son ouverture, le projet attire des centaines de candidats, jeunes ou retraités attirés par les 250 euros nets mensuels et la mutuelle.
Aurialie Jublin

Quand Arte teste le sous-titrage collaboratif, les pros se rebiffent - Télérama.fr - 0 views

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    "La chaîne franco-allemande se met au "fansubbing", afin de permettre à ses émissions de circuler dans toute l'Europe. Et les professionnels s'en inquiètent."
Thierry Nabeth

Smart machines and the future of jobs - The Boston Globe - 0 views

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    We need to pursue policies so that In this article, I'll try to predict some of the key implications of the coming "smart economy," and even more important, key policies that we should pursue sothe coming generation of smart machines works for us, rather than humanity working for the machines.
Aurialie Jublin

Comment faire coopérer les tribus ? : Millenaire 3, Société - 0 views

  • Si l’on en donne une définition générale, coopérer consiste à travailler avec d’autres pour faire ce que l’on ne peut pas faire seul. Mais la forme particulière de coopération qui m’intéresse, c’est la coopération complexe qui consiste à communiquer avec des personnes que l’on ne comprend pas, des étrangers, voire des personnes que l’on n’aime pas. Malheureusement je constate que ces pratiques de coopération dans la différence sont en déclin dans de nombreux pays. En France, par exemple, seuls un quart des individus pensent spontanément que l’on peut faire confiance à autrui.
  • si vous avez pratiqué un sport, vous savez bien que vous devez coopérer avec votre équipe pour espérer vaincre l’équipe adverse. Mais, vous remarquerez aussi que dans le sport, il faut même coopérer avec son adversaire ! En effet, pour que le jeu et la compétition fonctionne, il est nécessaire de s’accorder sur les règles et sur ce que tricher veut dire. C’est entre cinq et huit ans que les enfants comprennent cela et apprennent à fonctionner en articulant coopération et compétition. De même, en tant qu’adultes, trouver le bon équilibre entre coopération et autonomie, entre coopération et compétition, fait partie du quotidien de notre vie. Pour que nous puissions vivre bien ensemble, notre société a besoin de cet état d’esprit, issu du jeu ou du sport, pour éviter de que notre monde devienne une caricature hobbesienne de société où la lutte entre les individus prime sur toute autre forme de relation.
  • La solidarité, pour moi, n’est pas une bonne option pour faciliter les relations entre des communautés très différentes. Je ne crois pas dans la valeur de solidarité car elle a une connotation trop idéologique. En outre, elle nous conduit à lisser les différences entre les personnes plutôt que valoriser leur diversité. La solidarité conduit à sacrifier la richesse qu’apporte la complexité. Il faut mobiliser d’autres moyens pour permettre le vivre ensemble, pour que les gens communiquent entre eux malgré leurs différences, ou en valorisant leurs différences. C’est tout le sens des compétences de coopération dont je parle dans mon livre. Cette forme d’interaction est la plus créative et la moins oppressive, elle laisse davantage de place à l’expression des singularités des individus
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  • Vous décrivez pourtant le déclin des compétences sociales de coopération. Peut-on les réparer ou les remobiliser ?Plutôt que de tenter de trouver les causes de ce phénomène pour y apporter des solutions globales, je propose d’observer la diplomatie du quotidien que déploient les gens dans leurs familles, dans leur vie professionnelle ou dans la rue. On y trouve des rituels et des pratiques de civilité qui ont traversé les âges et qui permettent à chacun de bien gérer ses relations avec l’autre, surtout quand il est vraiment différent de soi. Ces compétences mobilisées sont encore présentes et nous devons trouver le moyen de les réparer, de les reconfigurer pour pouvoir les mobiliser à nouveau dans la société.
  • La première compétence que l’on observe est une forme d’écoute dialogique qui ne permet pas forcément d’aboutir à un consensus mais qui fait que l’on apprend beaucoup sur soi-même et sur l’autre. A l’inverse, lorsque vous échangez avec quelqu’un dans une logique dialectique, c’est pour aboutir à une conclusion et à une synthèse, après avoir écouté s’énoncer la thèse et l’antithèse. Vous écoutez en cherchant à reformuler ce que l’autre vous dit pour faire converger vos idées. Alors que si vous pratiquez l’écoute dialogique, vous vous intéressez à la personne qui vous parle, à ses intentions, à ce qu’elle veut dire à mots couverts. Ce type d’échange est ouvert et il n’y a pas de moment où l’implicite, le caché, est rendu explicite et clarifié. Il n’y a pas de conclusion. C’est la même différence que l’on trouve entre un orchestre qui cherche à s’accorder en répétition sur la manière d’interpréter un morceau, et un groupe de jazz qui improvise en s’écoutant. Pour moi, l’écoute dialogique est bien une des bases de la diplomatie quotidienne et de l’art de la coopération, qui nous amène à valoriser le processus plutôt que le résultat, à rechercher ensemble des questions pertinentes autour desquelles dialoguer plutôt que de vouloir aboutir à des solutions consensuelles.
  • La deuxième compétence clé consiste à savoir utiliser un mode d’expression subjonctif. C’est le contraire d’une expression déclarative qui vise au maximum de clarté et qui est très souvent employée dans les débats pour persuader son auditoire. Le problème c’est que cela ne laisse pas beaucoup de place à la discussion et à la subtilité.
  • La troisième compétence à laquelle j’attache de l’importance consiste à gérer ses rapports aux autres avec empathie plutôt que sympathie. Bien sûr, ces deux modes de relation impliquent une reconnaissance de l’autre, nécessaire pour créer du lien. Dans certains cas, la sympathie fonctionne, vous aidant à surmonter les différences pour aider une personne en difficulté. Lorsqu’un inconnu se fait renverser par une voiture, vous courrez lui porter secours, par sympathie, parce que vous vous mettez à sa place et ressentez sa souffrance. Vous vous identifiez à lui. Mais dans d’autres cas, la sympathie vous conduit dans une mauvaise voie. Vous pensez bien agir mais vous vous mettez en position de supériorité par rapport à l’autre et, en fait, c’est vous qui avez le contrôle, voire de l’emprise sur lui dans une relation émotionnellement chaude et intense.
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    "<< Nous devons développer des institutions qui permettent aux différences d'entrer en dialogue, des institutions qui accueillent la diversité? >>."
Aurialie Jublin

Exploite-toi toi-même - La Vie des idées - 0 views

  • l’ambivalence du dispositif, pris entre entrepreneuriat et workfare, entre «&nbsp;patronat et économie de survie&nbsp;», est bien mise en évidence. «&nbsp;Politique d’insertion&nbsp;» pour la gauche, politique de soutien à l’indépendance pour la droite, la construction du régime de l’auto-entrepreneur s’opère grâce à ces alliances improbables dont le néolibéralisme a le secret, de la droite libérale aux associations d’insertion par l’activité économique.
  • Pour l’essentiel issus du salariat, ces «&nbsp;néo-indépendants&nbsp;» se démarquent largement de la population des indépendants par leur absence de capital initial et de transmission familiale. Mais là aussi l’ambivalence est de mise. L’auteure observe en effet dès le départ une pluralité des usages de ce régime, caractérisée par une «&nbsp;bipolarisation entre une minorité d’usages de type bonus, et une majorité de situations précaires, voire de mobilité sociale descendante&nbsp;»
  • En testant l’hypothèse d’une «&nbsp;libéralisation de la société par le bas&nbsp;» et en observant au plus près le quotidien des auto-entrepreneurs et de leurs pratiques, elle s’intéresse in fine à la manière dont ce régime participe plus largement d’un nouveau mode de gouvernement des conduites, un mode néolibéral au sens de Foucault. Sarah Abdelnour reprend à son compte ce passage des cours au Collège de France où ce dernier suggère que c’est «&nbsp;la vie même de l’individu – avec par exemple son rapport à sa propriété privée, son rapport à sa famille, à son ménage, son rapport à ses assurances, son rapport à sa retraite&nbsp;» qui ferait de lui «&nbsp;comme une sorte d’entreprise permanente et d’entreprise multiple&nbsp;». Foucault se joint donc à Bashung pour éclairer le titre du livre…
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  • Cette offensive contre le salariat, les concepteurs même du régime de l’auto-entrepreneur ne s’en sont d’ailleurs jamais cachés, comme le souligne à plusieurs reprises Sarah Abdelnour. «&nbsp;Cela abolit d’une certaine manière la lutte des classes&nbsp;», écrivaient ainsi Hervé Novelli et Arnaud Floch en 2009&nbsp;: «&nbsp;Il n’y a plus d’“exploiteurs” et d’“exploités”. Seulement des entrepreneurs&nbsp;: Marx doit s’en retourner dans sa tombe.&nbsp;»&nbsp;
  • L’analyse de l’acceptabilité, voire de la désirabilité d’une condition, au bout du compte, plutôt précaire, conduit la sociologue à des réflexions intéressantes sur la «&nbsp;double vérité du travail&nbsp;» et sur l’auto-exploitation qui mobilisent Bourdieu, Gramsci et Burawoy, et plus largement sur le statut de la parole des enquêtés dans l’analyse sociologique.
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    "Au prisme de l'auto-entreprise, la sociologue Sarah Abdelnour révèle les dynamiques de fragilisation du salariat. Elle en explore les différentes facettes, depuis ses enjeux idéologiques et politiques jusqu'aux réalités vécues par des acteurs qui ne distinguent plus leurs clients de leurs patrons."
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