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Aurialie Jublin

SMart : comment une coopérative d'artistes a séduit 35 000 travailleurs européens - ConsoCollaborative - 0 views

  • SMart est l’acronyme de Société mutuelle pour artistes. Cette coopérative de travailleurs a en effet vu le jour il y a 20 ans, en Belgique, pour répondre aux besoins spécifiques des intermittents et des auteurs : travail irrégulier avec des clients multiples, importants délais de paiements, absence de contrat… Si elle a conservé son nom, elle rassemble cependant aujourd’hui des coopérateurs de tous les horizons : communication, mode, web, conseil…
  • Depuis, peu, certains membres de SMart bénéficient même d’un CDI, grâce à un mécanisme de lissage des rémunérations.
  • SMart fonctionne selon les principes du mutualisme : en mettant leur chiffre d’affaire en commun, les coopérateurs peuvent partager les risques et partager des outils auxquels ils n’auraient jamais eu accès en tant que particulier, où même dans une TPE (toute petite entreprise). La contrepartie ? « Nous prenons 8,5 % du chiffre d’affaire de tous nos coopérateurs, dont 2 % pour le fonds de garantie et 6,5 % pour nos services administratifs », explique Emily Lecourtois.
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    "Sur un modèle mutualiste, cette communauté offre à ses travailleurs de nombreux avantages tels qu'un fond de garantie pour les paiements et une assistance administrative. Compromis entre travail indépendant et salarié, la coopérative innove avec une gouvernance partagée et l'ouverture d'espaces de travail pour ses membres."
Aurialie Jublin

Case Study: Fairmondo - Commons Transition Primer - 0 views

  • Originally founded in Germany in 2012, Fairmondo aims to federate and expand to create a global online marketplace, but with ownership firmly in hands of their local users. The German coop currently gathers over 2000 members who have invested over 600,000 euros in shares. It is open both to professional and private sellers and the products on offer have no general restrictions unless they are illegal or run counter to Farmondo’s values. The core values are fairness and the promotion of responsible consumption. Rather than having to find fairly sourced products from a variety of places, Fairmondo practically gathers them in federated, democratic platforms. The fairness of the products in question is assessed by a shared criteria which remains open to discussion and improvement by the members and the Fairmondo user base. The platform also includes certain products which are not necessarily fair trade, for example books, with more than two million on offer.
  • The economic democracy ethos surrounding ownership and control of the platform goes beyond the practices of most cooperatives. Fairmondo calls this “Cooperativism 2.0” and asks all new Fairmondo chapters to adapt the following seven Core Principles:
  • Consent and majority consensus:  90% of Fairmondo constituents must agree prior any modification to the general principles.
  • ...8 more annotations...
  • Democratic ownership and accountability to all stakeholders
  • Independence of individual vested interests: Disproportionate financial investments or investments by non-cooperative associations is prohibited.
  • Uncompromising transparency: Fairmondo’s commitment to full transparency may only be limited by jurisdiction-specific legal requirements of wherever the chapter is located.
  • nvolving the crowd: A Cooperative 2.0 structure promotes authentic crowd involvement while fostering confidence. Fairmondo has successfully used crowdfunding and crowdsourcing to strengthen the platform.
  • Open source: Fairmondo coops are committed to open source and innovation.
  • Fair, multi-constituent distribution of profit and wages: Dividends are distributed as broadly as possible, preventing individuals from accumulating more than their fair share. 25% is distributed to coop members through shares. 25% is distributed through “Fair Funding Points” (voluntary work is rewarded by points which legally stake a claim on future surpluses). 25% is donated to a number of non-profits chosen by Fairmondo members. The last 25% is pooled into a common fund used for the development of the wider Fairmondo project. Internal stakeholders (partners, staff, etc.) operate under a defined salary range ration of 1 to 7 from lowest to highest paid.
  • Since the creation of the German marketplace, Fairmondo has also federated to the UK. The objective of its internationalization process is that, once there are five Fairmondo nodes, these will be supported by a global framework organization which will be sustainably controlled and co-owned by the local cooperatives.
  • Fairmondo is an excellent example of an Open Cooperative, as it meets the four criteria: oriented towards the common good; multi constituent in nature; actively creates Commons; transnationally oriented. The  global organization’s vision is analogous to the role of the non-profit foundations outlined in the ecosystem of commons-based peer production.
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    "Fairmondo is a digital online marketplace managed by a multi-constituent cooperative focusing on fair commerce."
Aurialie Jublin

Face à face avec les plateformes à Bruxelles | Le Club de Mediapart - 0 views

  • Certes, les grandes plateformes se gargarisent d'avoir "offert" une assurance complémentaire santé et prévoyance à leurs auto-entrepreneurs qui s'avère bien difficile à utiliser. Aziz, un membre du Collectif des Livreurs Autonomes Parisiens (CLAP), en a fait les frais récemment. Gravement blessé en chutant lors d'une course, il a passé 16 jours à l'hôpital dont six en service de réanimation. Il ne bénéficiera pas de l'indemnité forfaitaire destinée à "réduire la perte financière en cas d'interruption d'activité", car son cas n'entre pas dans les clauses du contrat…
  • Pendant que certains s'échinent à instaurer le dialogue, d'autres préfèrent plancher sur les alternatives. Rappelons l'exemple de la coopérative belge SMart. En mai 2016, elle signe une convention avec Deliveroo garantissant une rémunération horaire respectant les barèmes minimums légaux d’au moins 3 heures par jour presté, ainsi qu'une indemnisation partielle du matériel de travail. Les coursiers travaillaient ainsi sous le régime salarié. En octobre 2017, Deliveroo a mis fin à cette expérimentation de manière unilatérale. Le groupe s'est appuyé sur une mesure du gouvernement belge visant à exonérer de charges et défiscaliser jusqu’à 6 000€ de revenus annuels qui ciblait notamment ces livreurs indépendants.
  • « Cette première expérience vers la reconnaissance d'un statut de travailleur spécifique avec 4000 coursiers, potentiellement reproductible ailleurs a fait peur aux actionnaires », estime Sandrino Graceffa, le directeur de SMart. « Ils ont préféré mettre un terme à ce contrat plutôt que de risquer sa prolifération ». Pour le dialogue et la concertation, on repassera…
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  • Nous avons également découvert l’initiative d’IG Metall, le puissant syndicat allemand, qui a mis en place un site pour faire remonter des plaintes de travailleurs ubérisés. « Il y a deux ans, j'étais tout seul derrière mon ordi à essayer de fédérer quelques dizaines de personnes. Maintenant ça nous a largement dépassé. Aujourd'hui, les plateformes commencent à comprendre que la lutte se fait à l'échelle européenne », explique Jérôme Pimot.
  • L'ère n'est plus seulement à la lutte contre l'ubérisation, mais à la construction de plateformes alternatives et coopératives, qui permettront aux livreurs ainsi qu'à toute profession menacée de s'auto-organiser. Bien sûr, il faudra continuer d'expliquer pourquoi ces géants de l'économie dite "collaborative" ne créent pas de l'emploi, mais achètent de la force de travail au rabais, subtilisant au passage la valeur produite par le travailleur pour enrichir des actionnaires. Il faudra sans cesse rappeler que face à l'indépendance factice de l'auto-entreprenariat, il est nécessaire de défendre aujourd'hui une autonomie effective de salariés coopérateurs. Que face à une génération d'entrepreneurs du web biberonnés au lait de la startup nation, il faut mettre en valeur les projets collectifs de celles et ceux qui ne prônent pas la liberté contre la justice sociale.
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    "CoopCycle était invité à Bruxelles pour une journée dédiée à l'économie des plateformes le 23 janvier dernier. Une conférence organisée par le réseau Sharers & Workers qui plaide pour la construction d'une « économie numérique des plateformes financièrement soutenable ». "
Aurialie Jublin

#PlatformDialogue Dialoguer entre indépendants, syndicats, coopératives, plateformes et pouvoirs publics (avec images, tweets) · ivanberaud · Storify - 0 views

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    Compte-rendu de la journée du 23 janvier de S&W à Bruxelles
Aurialie Jublin

Alternative à l'uberisation: des livreurs à vélo lancent leurs coopératives - 0 views

  • Leur but est de montrer que les coopératives peuvent gérer le marché que les plateformes ont créé. À l’opposé du modèle pyramidal des entreprises classiques, Arthur Hay et ses amis aspirent à créer une entreprise démocratique où ils sont tous propriétaires et décisionnaires. Pour cela, l’entrée dans la coopérative implique d’être coopérateurs. S’ils tendent à privilégier le statut de salarié plutôt que celui d’autoentrepreneur, ils n’en font pas une règle indépassable.
  • L’envie de regrouper les initiatives fait son chemin. Une réunion est programmée le 16 décembre pour essayer de coucher sur le papier « une unité de vue entre différentes coopératives souhaitant se fédérer » annonce Arthur Hay. Mais aussi, dans l’objectif de grouper des achats, d’être en meilleure position pour négocier des contrats et d’aider de nouvelles villes à démarrer.
  • « Dans la Foodtech, vous n’avez pas de patron, vous ne voyez personne en face de vous, vous subissez juste un système », constate Christophe, un des six membres des Coursiers Nantais. Structurés en association pour l’heure, ils aspirent à se salarier et à décider ensemble autant que possible.
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  • Outre les difficultés inhérentes à la diversité des niveaux de développement de chaque projet, la volonté de fédérer bute sur une équation difficile à résoudre. Celle de faire coexister l’aspiration à des protections collectives d’un côté et de l’autre la volonté individuelle d’indépendance, voire de flexibilité des horaires. Air du temps oblige, « 80 % des livreurs souhaitent garder leur statut d’autoentrepreneur », selon Florent Fournier, un des trois créateurs d’Applicolis à Toulouse. Un statut pourtant en décalage avec la philosophie du monde coopératif où le modèle est généralement celui du salarié coopérateur, propriétaire de l’entreprise.
  • « Le problème n’est pas le statut, mais les conditions de rémunération et de stabilité. », affirme Florent Fournier d’Applicolis « Nous travaillons à une solution avec la Confédération générale des Scop pour trouver un compromis entre la flexibilité que souhaitent avoir les livreurs et le statut de salarié avec les avantages qu’il comporte ». La coopérative veut proposer une expérimentation à l’État à l’occasion des Assises de la mobilité, initiées par la ministre des Transports afin d’élaborer la loi d’orientation des mobilités début 2018.
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    "Uberisés, précarisés, exploités, et si l'avenir des livreurs à vélo passait par des coopératives. À Bordeaux, Nantes, Lille, ou Paris, des projets d'entreprises collectives ont émergé ces derniers mois, parallèlement à la lutte des coursiers contre la plateforme Deliveroo l'été dernier. D'autres projets plus anciens poursuivent leur développement sur le marché de la Foodtech ou de la livraison du dernier kilomètre."
Aurialie Jublin

Coopérativisme de plateforme | Pearltrees - 0 views

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    Différentes ressources
Aurialie Jublin

Livreurs à vélo : une coop pour en finir avec "l'ubérisation à la Germinal" - L'Obs - 2 views

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    "Les livreurs à vélo, qui dénoncent la précarité imposée par la plateforme de la foodtech, travaillent à un projet de coopérative avec la conseillère de Paris Danielle Simonnet. "
Aurialie Jublin

Stop à l'uberisation de la société ! - Libération - 0 views

  • Le numérique nous donne en effet l’occasion de reconsidérer le travail non plus tel un emploi condamné à devenir toujours plus précaire, anxiogène et de l’ordre de l’auto-exploitation, mais dans le cadre d’un projet de société contributive dont ce même emploi serait un moyen parmi d’autres plutôt qu’une fin en soi. Une entreprise comme TaskRabbit crée certes de la valeur d’usage via sa plateforme de petits emplois à la demande, mais elle garde pour elle et ses actionnaires tous les bénéfices de sa valeur d’échange. A l’inverse, Loconomics est une coopérative détenue par ceux qui y proposent leurs services. Contre les plateformes de ladite économie du partage, qui n’en a que le nom, Trebor Scholz défend le «coopérativisme de plateforme», pour bâtir une société des communs au-delà des seules dimensions économique et financière.
  • Il suppose de s’atteler aux métiers du futur, concernant tout autant les orfèvres des data pour utiliser et nous libérer des algorithmes que le soin aux personnes, sans besoin de la moindre machine ; de codifier le travail d’une façon à la fois très protectrice de notre art de vivre et beaucoup moins administrative qu’aujourd’hui ; d’interroger la mise en place d’un revenu d’existence suffisant, justifié de façon structurelle par le chômage numérique massif et la lente agonie à venir de l’emploi ; d’expérimenter l’extension du régime des intermittents dans la perspective d’une société réellement contributive, d’accession et de transmission des savoirs par tous et entre tous ; d’étudier une refonte de la fiscalité selon les principes de la Taxe Pollen, quitte à instaurer d’abord une taxe européenne sur les flux issus du Trading Haute Fréquence (THF) afin de financer le revenu universel.
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    "La combinaison de la robotisation et des Big data, des algorithmes et des effets de réseau nous transforme d'ores et déjà en fossoyeurs involontaires du salariat. Bienvenue dans un monde enfin « flexible », dopé par la robotisation et le travail au compteur. Un monde où usagers et clients se notent en permanence, où chacun devient son propre Big Brother et où la régulation des acteurs de tous les marchés, de l'assurance aux transports urbains, se joue en mode automatique Big data plutôt que sur le registre de la loi ou de la confiance sans calcul."
Aurialie Jublin

Et si les chauffeurs Uber clonaient le système pour reprendre leur liberté ? - Rue89 - L'Obs - 0 views

  • Il faut insister sur des valeurs et des principes qui nous distingueront bien d’Uber. Historiquement, lorsque vous observez ce que sont devenues les coopératives, vous constatez qu’elles ne sont pas des coins de paradis, mais elles réussissent généralement à garantir deux choses : plus de stabilité et un revenu régulier et équitable. Il faudrait ensuite créer des mécanismes qui empêchent les décisions arbitraires et adapter cadre légal qui est, aux Etats-Unis en tout cas, très défavorable aux coopératives.
  • Pour moi, le plus gros obstacle à la réussite de ce mouvement coopératif est la désillusion des gens qui pensent que ça ne peut pas marcher. Mais je suis frappé par l’énergie qui se dégage de l’économie sociale et le volontarisme des trentenaires, qui connaissent les technologies et qui ont vécu assez longtemps pour se rendre compte que le système ne leur profite pas.
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    "Oui, ce que nous appelons le « coopératisme de plateformes ». Le mutualisme et les coopératives ont une longue histoire aux Etats-Unis, avec de profondes racines religieuses. Les amish ou les mennonites ont cette tradition de posséder en commun des outils et des terres. On pourrait aussi citer les équitables pionniers, une société coopérative de tisserands fondée au XIXe siècle à Rochdale, en Angleterre. Nous espérons revivifier ce mouvement, cette tradition, grâce aux possibilités ouvertes par Internet. Ne peut-on pas imaginer que les travailleurs possèdent et pilotent leurs propres plateformes ? Prennent le « cœur algorithmique » d'Uber, le clonent et le gèrent de façon éthique ? Ou que des villes constituent leur propre Airbnb dont les profits pourraient servir à entretenir les rues ou à nourrir les pauvres ? "
Aurialie Jublin

La Louve, le premier supermarché où les clients devront travailler - 0 views

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    "Baptisé « la Louve », le projet s'inspire à la fois de la Park Slope Food Coop de New York, le plus grand supermarché coopératif et participatif américain et du modèle des crèches parentales. Le principe est simple. Les clients - qui sont actionnaires de la coopérative - travailleront bénévolement trois heures tous les mois pour faire tourner le magasin. Ils assureront la caisse, la mise en rayon, le ménage…"
Aurialie Jublin

Bigre ! Une organisation coopérative de 7000 personnes ! - 3 views

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    C'est une première : quatre SCOP et une SCIC ont décidé de s'unir et construire une entité commune de 7000 personnes, présente partout en France au travers de 25 établissements.
Aurialie Jublin

5 | 2014 Indépendance et salariat - Nouvelle revue du travail - 2 views

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    Les sociologues constatent une « déstabilisation » du salariat depuis les années 1970 à travers la multiplication des formes d'emplois précaires. L'émergence de statuts d'emplois hybrides entre salariat et travail indépendant (avec de nouveaux statuts juridiques) s'observe dans la plupart des pays occidentaux. Les pouvoirs publics encouragent les chômeurs à « créer leur propre emploi » à travers des dispositifs dont le but affiché est de sécuriser les parcours de ceux qui veulent s'engager dans la voie de l'indépendance. Ce Corpus de La Nouvelle Revue du Travail entrouvre les portes de secteurs diversifiés, avec des qualifications variées, en traitant des contrats d'usage, du tiers employeur, de l'auto-entrepreneuriat, du tâcheronnat ou des coopératives d'activité. Trois cas de figure se présentent : le salariat peut se rapprocher de l'indépendance, les deux statuts peuvent se cumuler et, si l'indépendance peut dans certaines conditions être le moyen de s'affranchir de la dépendance propre au salariat, elle peut aussi être envisagée comme un moyen d'échapper au chômage.  Peut-on encore opposer si facilement ceux qui travaillent « pour eux-mêmes » et ceux qui travaillent « pour le compte d'autrui », lorsque ce sont les mêmes individus qui adoptent, voire cumulent l'un ou l'autre des statuts ? Comment interpréter cette pluralité de formes de travail indépendant, et le brouillage de statuts qui l'accompagne ? En réunissant des articles explorant des terrains et des dispositifs hétérogènes - pour certains émergents et pour d'autres plus anciens -, ce dossier contribue à éclairer ces mutations du monde du travail.
Aurialie Jublin

WorkersControl.net : quand les ouvriers prennent le contrôle de leurs entreprises - Basta ! - 0 views

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    "Reprise d'entreprises en coopératives, usines autogérées, ateliers occupés par un conseil ouvrier : de l'Argentine à la France, en passant par l'Egypte, ces expérimentations menées par les travailleurs eux-mêmes incarnent-elles « une alternative dans l'organisation des sociétés » ? C'est ce dont sont convaincus les fondateurs du site workerscontrol.net, une bibliothèque de ressources sur le « contrôle ouvrier ». « En assumant le contrôle autonome de leur travail et en refusant le pouvoir de la propriété privée, les travailleurs remettent en question la structure capitaliste des relations de production. »"
Aurialie Jublin

Etude européenne sur les nouvelles formes d'emploi | Fondation ITG - 3 views

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    Les 3 principaux enseignements : - Émergence du travail autonome en Europe : depuis le début des années 2000, ils représentent plus de 15% des travailleurs européens et 4% de la population active française. Le nombre de ceux qui ont recours à ces formes hybrides d'emploi n'a cessé de progresser. - Les formes hybrides d'emploi se développent partout en Europe : le portage salarial français fait incontestablement partie des innovations les plus abouties, mais il existe aussi le « payrolling » aux Pays Bas et en Belgique, les umbrella companies au Royaume Uni et egenanställning en Suède, coopératives en Espagne… - Un besoin d'harmonisation des législations : il subsiste une forte hétérogénéité juridique au sein des pays étudiés. Dans ce cadre, la France à un rôle à jouer, avec le portage salarial c'est le seul pays à avoir développé une forme aussi aboutie sur le plan réglementaire."
Aurialie Jublin

Tous co-workers ! - MetisEurope.eu - 1 views

  • Que leur situation soit voulue ou subie, ils se tiennent en marge des organisations et des cadres collectifs d'action conçus en priorité pour les salariés. Héritiers des paysans, des artisans et des professions libérales, ils cultivent un état d'esprit fait d'indépendance et de l'assurance que procure la maîtrise de savoir-faire spécifiques et recherchés. Travailleurs individuels passés par la case « chômage » et qui ont créé leur propre emploi en vendant des prestations qu'ils exécutent eux-mêmes, ils sont plus proches des journaliers, tâcherons et nourrices des siècles précédents et comme eux obnubilés par la peur du lendemain.
  • Les Fermes de Figeac, « coopérative agricole et de territoire » réunit des activités agricoles, de transformation, de commerce et de production d'électricité grâce à l'exploitation collective de panneaux photovoltaïques, et bientôt d'éoliennes, en considérant le territoire comme un « vecteur de développement » et en misant sur les circuits courts, les labels de qualité, les énergies renouvelables et la coopération, y compris pour collecter et investir l'épargne locale.
  • Chacun à sa manière illustre parfaitement la définition très éclairante de l'autonomie d'Alain Ehrenberg: « L'autonomie, telle qu'elle se donne à voir dans la vie d'aujourd'hui n'est pas seulement la capacité kantienne à se donner des lois. Elle est un système qui se décompose en valeurs et en normes de choix -fondées sur la propriété de soi- se référant à la nécessité d'être pro-actif dans l'action, et pas seulement réactif- qui se manifestent à travers les trois aspects de l'indépendance, de la compétition et de la coopération. L'autonomie aujourd'hui est le système de relations englobant toutes ces notions qui peuvent être complémentaires ou contradictoires selon les contextes ».
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  • Comme nous tous, ils cherchent à concilier un besoin de sécurité et une part d'utopies personnelles, sociales ou politiques. Mais différemment de beaucoup d'entre nous - et sans vouloir nous imposer leur choix - ils n'en croient plus le salariat capable. Le lien de subordination qui lui est inhérent le disqualifie à leurs yeux. Ils cherchent avec optimisme et enthousiasme de nouvelles formes de travail mêlant technologies et convivialité, business plan et militantisme, indépendance et coopération. Le collectif y est synonyme d'échanges « entre pairs », d'enrichissement, d'entraide et in fine de sécurité, mais les organisations syndicales sont absentes de leur univers.
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    "Qu'y a-t-il de commun entre un web designer, un photographe, un apiculteur, un couvreur-zingueur, un avocat, un coiffeur itinérant, un assistant maternel ? Ils peuvent tous être homme ou femme, bien sûr, mais beaucoup d'entre eux exercent (légalement) leur activité sans être salariés. En France, en 2012, un peu plus de 11% des actifs occupés, tous secteurs confondus, sont qualifiés de « non salariés »."
abrugiere

Ces « entreprises partagées » où s'invente une nouvelle forme de travail - Basta ! - 1 views

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    Nombreux sont ceux qui rêvent de lancer leur propre activité économique et de redonner du sens à leur travail. Beaucoup moins sont prêts à devenir entrepreneurs. En France, 5 000 salariés ont choisi la solution de la Coopérative d'activité et d'emploi (CAE), une « entreprise partagée » où se côtoient télé-secrétaires, menuisiers, designers, et même boulangers. Elle appartient à ses entrepreneurs-salariés, et mutualise services administratifs ou formations. Une alternative à l'auto-entrepreneuriat et ses possibles dérives ? 
Aurialie Jublin

Ces « entreprises partagées » où s'invente une nouvelle forme de travail - Basta ! - 2 views

  • « Les CAE ne devraient pourtant pas créer des salariés très pauvres », convient Henri Cachau. Certes, en milieu rural en particulier, il n’est pas rare que les entrepreneurs aient plusieurs activités, y compris à l’extérieur de la CAE. Mais c’est surtout en jouant sur le collectif que les CAE répondent à la précarité de leurs salariés. A travers le partage d’expérience et du savoir-faire de chacun – ateliers de démarchages, de référencement internet ou de marketing sont régulièrement organisés dans toutes les CAE – mais aussi la constitution de groupes de travail autour de projets communs.
  • Comme Fatima Lamyne, beaucoup de cadres en recherche d’autonomie s’adressent chaque année à une CAE. « C’est un profil plutôt courant : des personnes de 40 à 50 ans qui veulent redonner du sens à leur travail et se lancent comme consultants », confirme Anne-Laure Desgris, co-directrice de l’antenne bretonne d’Oxalis, une CAE de 180 entrepreneurs. La plupart des nouveaux entrants dans une CAE – 70% disent les statistiques [1] – pointent à Pôle emploi, après avoir connu une rupture dans leur parcours professionnel. Pour les autres, surtout ces dernières années, il s’agit en partie de jeunes diplômés très compétents qui choisissent l’indépendance parce qu’ils ne peuvent exercer leur métier en tant que salarié.
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    "Nombreux sont ceux qui rêvent de lancer leur propre activité économique et de redonner du sens à leur travail. Beaucoup moins sont prêts à devenir entrepreneurs. En France, 5 000 salariés ont choisi la solution de la Coopérative d'activité et d'emploi (CAE), une « entreprise partagée » où se côtoient télé-secrétaires, menuisiers, designers, et même boulangers. Elle appartient à ses entrepreneurs-salariés, et mutualise services administratifs ou formations. Une alternative à l'auto-entrepreneuriat et ses possibles dérives ? Reportage au sein de ces structures peu connues, laboratoires d'un nouveau rapport au travail, que la future loi du gouvernement sur l'Économie sociale et solidaire prévoit de développer."
hubert guillaud

A Toulouse, une « coopérative intégrale » prépare l'après-capitalisme - Tour de France des alternatives - 1 views

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    Fédérer les énergies des systèmes basés sur l'autogestion, la coopération, la décroissance et l'économie collaborative par des "coopératives intégrales" sur le modèle imaginé par l'activiste anticapitaliste Enric Duran : http://fr.wikipedia.org/wiki/Enric_Duran et http://enricduran.cat/fr/
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