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Contents contributed and discussions participated by Aurialie Jublin

Aurialie Jublin

#Delivery : Le destin de Take Eat Easy pourrait-il devenir la norme ? - Maddyness - 0 views

  • Il faut ainsi, pour chaque startup, intégrer dans ses frais la logistique (les livreurs), le service client, mais également les frais liés aux “dispatcheurs” chargés de répartir les livreurs selon les commandes, au recrutement de livreurs, au matériel, etc. Des coûts qui, mis bout à bout, dépassent de loin les gains réalisés par la startup.
  • Résultat : une marge contributive négative très importante, si importante que même en envisageant des économies à l’échelle, le temps, la diminution de l’intensité concurrentielle, ceux-ci semblent voués à l’échec, en tout cas sans investisseurs pour les appuyer.
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    "L'annonce de la mort de Take Eat Easy a jeté la semaine dernière un pavé dans la mare de la livraison à domicile. Si la nouvelle en a surpris plus d'un, elle a pointé la difficulté des startups qui se sont lancées dans ce marché ultra-concurrentiel. Mais toutes les startups concurrentes de Take Eat Easy sont-elles vouées à disparaitre ? "
Aurialie Jublin

La chute de Take Eat Easy, une mauvaise nouvelle pour la bulle internet? | Slate.fr - 0 views

  • Au bout du compte, seule une toute petite minorité des projets arrive en position hégémonique, puisque le principe est qu’il n’y a qu’un vainqueur par secteur (la plateforme arrivée en premier rafle tout le marché, puisque personne n’a besoin d’un deuxième Uber, d’un deuxième Airbnb ou d’un deuxième Blablacar, avec un peu moins de chambres à louer, de chauffeurs disponibles ou de covoitureurs potentiels). L’aventure s’arrête donc au moment où les équipes se retrouvent à cours d'argent et que plus personne n'est prêt à parier un nouveau tour de table. Et plus la croissance aura été forte et rapide, plus le bordel laissé derrière sera impressionnant, ce qu’on a mesuré aux réactions outrées de restaurateurs ou de livreurs apprenant qu’ils ne seraient pas payés pour le mois de juillet.
  • Faut-il y voir un début d'éclatement de bulle? Difficile de tirer des conclusions, mais la succession de plusieurs annonces de redressement judiciaires d'autres start-up médiatiques comme Take Eat Easy soulève la question selon le rédacteur en chef du magazine En-Contact, spécialisé dans la relation client, qui écrit dans un billet d'humeur: «On peut se poser la question tant la capacité à brûler du cash de ces entreprises a été réelle, voire parfois stratosphérique et ferait sourire le moindre patron de TPE ou PME dont l’obsession quotidienne est le niveau de sa trésorerie, et qui prend des mesures de sauvegarde dès lors que son compte professionnel est proche de zéro ou déjà en dessous.» Les modèles grand public sont aussi plus sexy et simples à comprendre (en tout cas, c'est l'impression qu'ils peuvent donner), et cet aspect a tendance à attirer les «meetoo» et les «copycats», comme l'explique Stéphane Schultz, attirés par la le succès de la première phase de recherche de modèle économique, et qui créent «des services identiques et “adaptés” à un pays ou une situation particulière.»
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    "Ce modèle implique une tension permanente entre le risque inhérent de l'activité, qui dépense beaucoup d'argent, et le potentiel de valorisation, lié à une forte croissance: «Il s'agit d'un choix à faire entre croissance et rentabilité. Soit on est rentable très vite avec une faible croissance, soit c'est l'inverse.» «On ne peut pas à la fois reprocher à l'équipe de Take Eat Easy de s'être plantée, reconnaît l'investisseur, et encenser Uber qui lève des milliards», car dans les deux cas la logique est la même, même si les ordres de grandeur n'ont rien à voir: l'argent levé accélère l'hyper-croissance au prix d'énormes dépenses. «Uber est toujours dans sa phase de croissance», ajoute Stéphane Schultz, et son expansion toujours en cours."
Aurialie Jublin

Numérique au travail: une transformation jugée positive mais seulement en app... - 0 views

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    "L'enquête pointe notamment le "management collaboratif" avec "un réel décalage" entre la perception des chefs d'entreprises et celle des salariés: chez les premiers, ils sont 47% à estimer que le numérique a eu des conséquences positives sur la possibilité pour les salariés de donner leur avis sur le management et participer aux prises de décisions ; les seconds ne sont que 27% à le penser. Si "l'arrivée du numérique au travail a permis une grande souplesse dans l'emploi du temps (...), la circulation instantanée de l'information a favorisé l'avènement d'une culture de l'urgence et de l'immédiateté qui conduit à la fois à une intensification du travail (plus de tâches dans un laps de temps identique), à sa densification (assimilation de plus d'informations) et à sa fragmentation (l'individu perd ses repères avec l'éclatement des tâches dans le temps et l'espace)", relève l'enquête."
Aurialie Jublin

Microsoft rachète LinkedIn pour 26 milliards de dollars : une certaine vision... - 0 views

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    "Le rachat de LinkedIn dit-il quelque chose de Microsoft et de sa vision du travail ? Selon Antonio Casilli, le danger d'une subordination technique des travailleurs guette, tapi derrière la machine à café : « Microsoft assume sa volonté de prendre en charge toute la vie d'une entreprise, de son univers bureautique, bureaucratique même, en passant par ses outils de formation ou son système d'exploitation. Qui revêt ici un sens très littéral, puisque le système remplace le supérieur hiérarchique dans le rôle du donneur d'ordres. La vision du travail selon Microsoft, c'est celle d'un hypertravail qui peut pénétrer tous les moments de notre vie »."
Aurialie Jublin

affordance.info: Inverser la courbe du #DigitalLabor : pourquoi #Microsoft ra... - 0 views

  • Et d'autant que les données LinkedIn serviront, notamment, à améliorer les technos et applications "d'intelligence artificielle" (Deep Learning) de Microsoft. On peut donc aisément imaginer dans un futur proche des scénarios assez triviaux où le dialogue avec cette "IA" s'enrichira d'un nouvel horizon dialogique qui lui permettra de vous signaler différents événements professionnels et de vous faire toute une série de propositions de mutation, de nouveaux contacts, etc., mais également des scénarios plus "élaborés" dans lesquels ce même assistant intelligent piloté par une IA gèrera en temps-réel la totalité de votre "carrière"
  • Cerise sur la gâteau, en complément des avantages que confère de facto cette acquisition à Microsoft, elle est également le cheval de Troie idéal lui permettant d'établir un pont avec les politiques publiques (ou privées) de formation : la plupart des néo-inscrits sur LinkedIn le sont dès leurs études universitaires. Je vous laisse alors imaginer ce monde dans lequel, en plus des accords passés avec Cisco (et avec Microsoft) par le ministère de l'éducation nationale, le même Microsoft (et ses partenaires privés) auront alors la capacité de réguler les choix d'étude et de formation professionnelle de la plupart des futurs travailleurs.
  • La "valeur" de la base LinkedIn est liée à trois facteurs essentiels. D'abord sa volumétrie : il s'agit du site rassemblant le plus d'informations sur le plus grand nombre de travailleurs sur la planète (400 millions d'utilisateurs). Ensuite son positionnement : c'est le site leader sur le secteur de l'employabilité et de la mobilité professionnelle. Enfin sa dimension "relationnelle", au sens premier et informatique de ce que l'on appelle une "base de donnée relationnelle", c'est à dire la capacité d'offrir différents niveaux de navigation, de croisement et d'analyse parmi l'ensemble des données structurées présentes dans la base.
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    "A l'évidence, les algorithmes sont amenés à jouer très rapidement un rôle absolument crucial sur le marché du travail. A l'évidence il existe un certain nombre de problèmes (de formation, d'affectation, de suivi de carrière, de disponibilité) qu'un algorithme dans toute sa candeur statistique et sa robustesse mathématique est capable de traiter plus rapidement et plus efficacement que des opérateurs humains. Donc oui demain des algorithmes joueront le rôle de conseillers pôle-emploi. D'autant que ce rachat de LinkedIn par Microsoft va nécessairement et presque mécaniquement entraîner une réaction des autres GAFAM, notamment de Google."
Aurialie Jublin

40% des SDF salariés sont en CDI - 1 views

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    Une étude de l'Insee tord le cou aux idées reçues et montre que les SDF sont la plupart du temps des travailleurs pauvres.
Aurialie Jublin

Libérer le travail de l'emprise du marché total | Témoignage Chrétien - 0 views

  • Prenons par exemple le modèle allemand : il valorise les communautés de travail, au niveau de l’entreprise comme à celui des branches professionnelles. À la différence de leurs homologues français, les dirigeants des grandes entreprises allemandes en ont souvent gravi les échelons. Ils ont la même culture professionnelle que les travailleurs, qui sont de leur côté associés au contrôle de la direction. En revanche, ce système accorde une moindre place aux droits des individus, ce qui explique que les réformes Hartz de 2004, créant des contrats de travail sous-payés pour une population sans emploi, n’ont pendant longtemps pas suscité de fortes réactions syndicales. Ce n’est que dix ans après, au regard de la forte croissance des inégalités qu’elles avaient générées, que le gouvernement allemand de coalition s’est résolu à instaurer le salaire minimum. 
  • Dans les conditions actuelles, il est rare qu’un autoentrepreneur puisse maintenir longtemps son activité sans s’insérer dans des réseaux de dépendance économique, soit qu’il doive diriger le travail d’autrui, soit que son travail soit dirigé par autrui. C’est l’une des leçons qui peut être tirée de la crise du modèle industriel que l’on a mis en oeuvre en agriculture dans les années 1960. La plupart des éleveurs ont été intégrés dans des liens de dépendance économique à l’égard des grandes firmes agroalimentaires, de l’Union européenne et des banques. Ils ont ainsi perdu tout contrôle sur ce qu’ils produisaient, sur la façon dont ils le produisaient et sur la fixation des prix de leurs produits. C’est particulièrement vrai des éleveurs «hors-sol» qui sont en fait des travailleurs subordonnés mais demeurent en droit des entrepreneurs indépendants.
  • Dans l’économie actuelle, beaucoup d’entreprises petites ou moyennes sont ainsi les maillons de chaînes de production où ce sont les entités les plus puissantes, celles qui contrôlent non pas les moyens de production mais les systèmes d’information, qui disposent du pouvoir et captent la majeure partie de la valeur ajoutée. Sans avoir à répondre de la sécurité économique des travailleurs. Un chauffeur remercié par Uber n’est pas licencié, il est « déconnecté ».
  • ...6 more annotations...
  • La réalisation de la justice sociale ne dépend pas principalement du droit du travail, mais bien davantage des règles qui régissent la sphère monétaire, le commerce international et le fonctionnement des grandes entreprises. C’est là que se situent les vraies « réformes structurelles » dont nous avons besoin. Il faut sortir de la schizophrénie actuelle qui fait que d’un côté l’Europe oblige les pays les plus pauvres à démanteler leurs barrières douanières et que de l’autre elle déplore l’émigration en masse de leur jeunesse ; que d’un côté on autorise le rachat par les sociétés de leurs propres actions, c’est-à-dire l’enrichissement des actionnaires aux dépens des ressources vives de l’entreprise, et que de l’autre on déplore la chute de l’investissement ; que d’un côté on autorise le dumping social et fiscal en Europe, et que de l’autre on s’inquiète de l’endettement des États et du délabrement des services publics.
  • La mutation que vous évoquez est celle de l’ubérisation, du self-employment. Elle transforme des formes de la dépendance économique qui affecte aussi bien les salariés que les entrepreneurs. Le travail n’est plus organisé sur le modèle taylorien du travail à la chaîne, c’est-à-dire d’une obéissance mécanique aux ordres, mais sur celui de la direction par objectifs, de la programmation du travailleur. La subordination ne disparaît pas mais change de forme. Ce n’est plus le moindre de ses gestes qui est dicté et mesuré, mais sa « performance ». L’obéissance fait place à l’allégeance du travailleur à l’égard d’un donneur d’ordre qui lui assigne une tâche qu’il peut organiser avec une certaine marge d’autonomie, pourvu qu’il remplisse ses « objectifs ».
  • Le cercle vertueux de la libération dans le travail et de la créativité ne peut être tracé que si ceux qui le réalisent ne vivent pas dans la peur du chômage et peuvent peser collectivement sur son contenu et son organisation.
  • La logique des droits de tirage sociaux est d’assurer une solidarité dans l’exercice d’une liberté individuelle ; par exemple, prendre un congé sabbatique, prendre soin de ses parents malades, acquérir des connaissances ou une formation nouvelle, créer une entreprise, élever ses jeunes enfants, etc. La personne qui ferait ce choix bénéficierait de dispositifs finançant la rémunération de ces différentes activités.
  • Les droits de tirage sociaux donneraient à chacun la possibilité de combiner diverses formes de travail dans une vie et de passer de l’une à l’autre sans mettre en péril ses revenus et ses droits. Cette proposition complète la Sécurité sociale, qui assure une solidarité face aux risques indépendants de la volonté, comme la maladie, l’accident ou la vieillesse.
  • Sans réduction des inégalités, notamment entre les revenus du travail et ceux du capital, et sans interdiction du dumping social et fiscal, le « compte personnel d’activité » prévu dans la loi el-Khomri risque de devenir un moyen de renvoyer chacun à une épargne individuelle qui renforcera encore le poids de la « bancassurance ». C’est seulement sur la base d’une plus juste distribution des revenus et des charges que de nouveaux dispositifs de solidarité pourront voir le jour, qui mettront les progrès de la productivité au service du plus grand nombre et permettront à chacun de faire ainsi plus de place à des tâches librement choisies.
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    "La loi Travail de Myriam El Khomri soulève des débats passionnés. Professeur au Collège de France, Alain Supiot pose un regard aiguisé sur ce qu'ils révèlent."
Aurialie Jublin

Que devient le travail dans l'économie digitale ? - Metis - 1 views

  • Cette économie ne peut se définir uniquement par les technologies digitales elles-mêmes mais par un ensemble de propriétés radicalement nouvelles. On en citera quelques unes qui montrent que l'on aborde des rivages nouveaux :- le rendement croissant des innovations et le coût marginal zéro. Le principe des rendements croissants, lié aux externalités de réseaux positives, fait que la valeur d'un bien ou d'un service digital est d'autant plus élevée qu'il bénéficie d'un réseau étendu. La conséquence est que les coûts de production et de distribution, quasiment indépendants du volume produit, doivent être payés dès l'investissement initial. Jusqu'ici nous avions vécu dans une économie de rendements décroissants !- des nouveaux modèles d'affaire se développent autour des plateformes en ligne générant une nouvelle forme de marché appelée marché « à deux versants ou bifaces ». Cela concerne des produits ou des services qui sont proposés simultanément à deux catégories d'utilisateurs via internet. Ces marchés induisent des types de concurrence en rupture avec les marchés traditionnels où plusieurs concurrents coexistent et sont en compétition. Là, le gagnant prend tout (the winner takes all).
  • Concernant l'impact des ruptures technologiques sur les environnements de travail, les auteurs, après avoir recensé six nouveaux champs (le cloud, les données massives, les applications mobiles, la géolocalisation, l'internet des objets, les machines apprenantes et la robotique mobile) notent bien des potentiels de transformation du travail notamment par un déplacement de la frontière entre les capacités des humains et des machines.
  • Les auteurs distinguent les nouvelles formes de travail ou d'emploi suivantes plus spécifiquement liés au développement de l'économie digitale:- les « nomades numériques » qui peuvent être des travailleurs salariés ou des indépendants. Leur activité est réalisée à l'extérieur des locaux de l'employeur ou du client. Cette forme de travail repose sur une grande autonomie et permet à des personnes exclues habituellement des emplois classiques de travailler. Mais qu'en est-il de la prise en charge de la santé et de la sécurité de ces nomades numériques ?- l' « externalisation ouverte » (crowd working) qui désigne le travail réalisé à partir de plates-formes en ligne permettant à des organisations ou des individus d'accéder, via internet, à un groupe indéfini et inconnu d'autres organisations ou individus pour résoudre des problèmes spécifiques ou fournir des services ou des produits spécifiques en échange de paiement. Ceci se traduit par le développement d'un marché orienté sur la tâche plutôt que sur l'emploi et une baisse de la qualité du travail ; on constate souvent un détournement des normes d'emploi. Certains parlent de «cybertariat » (cyber-prolétariat). D'une certaine manière, cela s'apparente à une formalisation de l'économie informelle.- le travail sur appel organisé par des plateformes. Il consiste en une relation d'emploi continu formalisée par un contrat de travail sans travail continu. Ce type de contrat repose sur le principe du travail sur appel, en fonction de la demande : c'est un travail occasionnel intermittent, une nouvelle forme d'intermédiation entre une demande de travail et des réserves de travailleurs en attente de tâches et de missions. Ces emplois sont caractérisés par un temps de travail très flexible, un salaire très variable et une disponibilité étendue : ils matérialisent un découplage entre le contrat de travail et le temps de travail, et soumettent la vie quotidienne à des horaires imprévisibles.
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  • Ces nouvelles formes de travail se caractérisent par un brouillage des frontières : recouvrement entre vie professionnelle et vie privée, ambivalence entre le statut de salarié et d'indépendant, ou parfois de collaborateur bénévole, difficultés à distinguer le producteur du consommateur, etc. D'où la conclusion provisoire : « si ces formes de travail ne sont pas entièrement neuves et si elles sont en partie porteuses d'éléments positifs pour les travailleurs, elles sont aussi accompagnées de nombreux effets qui suscitent l'inquiétude, qui bousculent les systèmes de relations sociales et qui requièrent des formes de régulation appropriées ».
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    "Le document de travail de Patricia Vendramin et Gérard Valenduc à l'origine de cet article est publié par l'Institut syndical européen (European Trade Unions Institute), un centre de recherche et de formation de la Confédération Européenne des syndicats (CES). L'Institut a demandé à deux professeurs-chercheurs de faire le point sur l'impact des technologies digitales sur le travail."
Aurialie Jublin

« Le risque d'un chômage technologique de masse peut être écarté » - Rue89 - ... - 1 views

  • Stefano Scarpetta résume en chiffres : « Ce serait plutôt 9% en moyenne des emplois aux Etats-Unis et dans les pays de l’OCDE qui seraient automatisables, avec plus de 70% de tâches substituables par des machines. C’est beaucoup moins que les 47% ! »
  • Mais l’OCDE nuance : « les travailleurs peuvent s’adapter en changeant leurs tâches », d’où la nécessité de la formation continue tout au long de la vie professionnelle, et « le changement technologique génère aussi des emplois supplémentaires », même si ces derniers ne remplacent pas les emplois perdus, car les compétences ne sont pas les mêmes. Ce sont les effets indirects : « Selon certaines estimations, chaque emploi créé par le secteur de la haute technologie entraîne la création d’environ cinq emplois complémentaires. » Pas d’angélisme pour autant : l’OCDE reconnaît qu’il y aura bien des suppressions d’emplois et « les travailleurs moins instruits sont ceux qui courent le plus de risques de voir leur emploi supprimé ».
  • Citant les exemples du Turc mécanique d’Amazon, des plateformes TaskRabbit ou Youpijob pour les tâches du quotidien, l’OCDE ne cache pas son inquiétude sur l’émergence d’emplois de faible qualité et le « risque de pauvreté dans l’emploi ». Et dresse une conclusion éminemment politique à l’attention des dirigeants des pays riches : « Dans ce contexte, il faudra adapter les systèmes de prélèvements et de prestations (sociales) afin de garantir que le travail, même faiblement rémunéré, apporte un revenu suffisant pour échapper à la pauvreté. »
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    "Selon les économistes de l'OCDE, le taux d'emplois automatisables serait plus proche de 9%. Le moindre besoin de main d'œuvre dû à l'automatisation et au numérique pourrait se traduire plutôt par… la baisse du temps de travail."
Aurialie Jublin

Comment les algorithmes peuvent aider à la recherche d'emploi ? - Libération - 0 views

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    "Les nouvelles technologies permettent-elles la rencontre plus efficace de l'offre et de la demande en matière d'emploi ? Récit du premier débat du Forum emploi : le bon code."
Aurialie Jublin

Wemind - 1e comité d'entreprise pour freelances - 1 views

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    "Les freelances ne devraient pas se résigner à payer leurs loisirs au prix fort. C'est avec cette idée en tête que nous imaginons le premier comité d'entreprise des freelances, pour que chacun d'entre vous ait enfin accès à des loisirs à prix réduit."
Aurialie Jublin

Pays Bas : comment réinventer les soins de santé - Pays bas Management et emp... - 0 views

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    "Suite aux restrictions budgétaires, les soins de santé à domicile des Pays-Bas se sont industrialisés au profit de grandes entreprises privées. Face à la mauvaise qualité et à l'inefficacité de ces services conventionnels, Jos de Blok a décidé de les réinventer : en 2006, cet ancien professionnel de la santé crée Buurtzorg (en néerlandais « soins de proximité »), une entreprise visant à pallier à ces manques en mettant en place des petites équipes locales et autonomes, dédiées aux soins des clients du quartier et en interaction avec eux."
Aurialie Jublin

Malades du travail - 0 views

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    Sur les maladies du travail (stress, burnout, ...) et avec le Monde Campus sur les transformations du travail à la fin.
Aurialie Jublin

Définitions des composantes de la Qualité de Vie au Travail - Social Advisor - 0 views

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    Six grands secteurs : - égalité des chances - Relations de travail/climat social - Santé au travail - Contenu du travail - Employabilité/développement professionnel - Partage et création de valeur
Aurialie Jublin

Taux de self-employment dans l'OCDE - 1 views

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    OECD sur Twitter : "In which countries are self-#employment rates highest? Surprised? Read more here https://t.co/L2Iu2Zi704 OECD #stats https://t.co/BGSyNdwBwJ"
Aurialie Jublin

"J'ai un job à la con" : neuf salariés racontent leur boulot vide de sens - L... - 1 views

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    "Claire perd son temps sur Facebook, Antoine rédige des rapports qui ne sont jamais lus, Martha passe des jours à retoucher une photo de diamant. « Nous avons recréé des métiers vides de sens pour exister socialement », se désole Martin. Des « bullshit job », selon l'expression popularisée par l'anthropologue américain David Graeber. Neuf salariés nous racontent leur boulot quotidien, plein d'ennui ou vide de sens."
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