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julien camacho

RH info - Le travail avant le travail - 0 views

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    Avant même les risques psychosociaux, le travail fut considéré comme une malédiction, étymologiquement « dire du mal », mais peut-être aussi « mal dire ». Car l'étymologie a en commun avec la bonne exégèse qu'elle ne donne jamais de réponse définitive. On signale souvent que travail vient du « tripalium », un ensemble de trois poutres servant à immobiliser un animal, un objet qui contraint et qui fige : c'est vrai que le travail peut immobiliser dans des postes et des statuts. Le tripalium deviendra instrument de torture - donc de souffrance - et chacun d'y aller d'un clin d'œil étymologique et culturel pour figer le travail dans un sens qui l'arrange. C'est ce qui s'est produit au fil du temps : alors que le terme de travail était réservé aux occupations pénibles, il s'est progressivement étendu à toutes les activités de production.
Aurialie Jublin

Le travail à vide | RH info - 0 views

  • Au-delà des formes diverses et universelles de travail à vide, l’auteur montre la diversité des causes et des contextes. Il y avait traditionnellement deux manières d’aborder la question qui expliquaient sans doute le non-dit. D’un côté les moralistes considéraient que les personnes étaient (naturellement ou non) paresseuses et qu’elles préféraient gagner de l’argent à ne rien faire plutôt qu’en travaillant. Le travail était cette torture dont il fallait échapper. La paresse étant mère de tous les vices, elle devenait moralement inacceptable et, selon les époques il fallait soit l’extirper, soit la taire pour ne pas stigmatiser les personnes. A l’opposé figuraient les tenants de la résistance : ne pas travailler au travail représentait un acte de résistance des salariés contre les conditions de travail qui leur étaient faites, les organisations qui bridaient leur autonomie et leur humanité, les entreprises et propriétaires qui volaient le fruit de leur travail.
  • Paulsen nous avoue qu’il penchait plutôt de ce côté résistant en commençant de travailler sur la question. Le terrain lui a montré que la réalité était bien différente et nuancée et que les causes et contextes du travail à vide étaient tout aussi multiples que leurs formes. Il s’est aperçu que ne rien faire au travail n’avait pas toujours un impact sur le résultat car l’efficacité d’un travail ne dépend pas toujours du temps investi. Il s’est également aperçu que les organisations ne maîtrisaient pas toujours très bien le temps nécessaire à certaines opérations et qu’il était moins évident dans le travail aujourd’hui que sur la chaîne de montage taylorienne d’hier, de mesurer les temps et d’optimiser les chaînes d’opérations. Il a dû reconnaître que le non-travail est aussi parfois nécessaire pour récupérer et se ressourcer dans des situations difficiles, voire même qu’il était une sorte de soupape de sécurité lorsque les rythmes sont trop violents. Il s’est aussi aperçu que les paresseux et les tire-au-flanc existent bien, au point que certains se fatigueraient même de ne pas suffisamment travailler, sans pour autant faire l’effort de commencer.
  • Deuxièmement, la recherche de Paulsen met l’accent une fois de plus sur le fait que le travail s’impose moins à la personne que celle-ci ne l’investit. Plutôt que de s’occuper du travail, on ferait bien de porter de l’intérêt à la personne. S’il paraît banal qu’elle se projette dans son expérience sportive ou quelques autres hobbies qui deviennent des lieux de son expression, l’approche du travail ressortit trop souvent à une approche de la domination qui sous-estime la possibilité de l’acteur de jouer avec ce qui lui serait imposé. 
  • ...1 more annotation...
  • Troisièmement, l’étude de Paulsen devrait interroger les entreprises. Elles ne peuvent se satisfaire de vagues convictions sur le bien-être au travail ou sur la perfection technocratique de leurs organisations pour soumettre les personnes au travail. Elles devraient se demander comment chacun peut trouver de la perspective et un sens dans son travail. Mais encore faudrait-il que l’entreprise ait un sens et une vision, que ses dirigeants l’incarnent et que l’institution permette une expérience de travail valorisante.
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    "Beaucoup d'entreprises constatent que les sites les plus consultés par leurs salariés durant les heures de travail concernent la vente de particulier à particulier, le commerce en ligne, les sites de voyage, sachant le plus scabreux de l'offre internet a souvent été bloquée par la DSI. Ce n'est qu'une des formes, modernes, de ce que Paulsen[1] appelle l'empty work, c'est-à-dire tout ce que l'on fait au travail et qui ne relève pas de son travail normal. Selon certaines études citées par l'auteur, cela représenterait entre 1,5 et 3 heures par jour, c'est-à-dire près de 30% d'un horaire de travail normal pour un salarié à temps plein !"
Aurialie Jublin

Travailler chez google n'offre pas que des avantages - L'Express L'Entreprise - 1 views

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    "Pour beaucoup, décrocher un job chez Google, c'est le Graal. La réalité serait pourtant plus nuancée. Dans un fil de discussion lancé sur le site américain Quora, des employés racontent la partie moins reluisante de leur entreprise." - Un management trop distant - Une entreprise qui prend toute la place dans leur vie - Une entreprise trop grande pour être agile - Trop de gens "formidables" mais surqualifiés... (d'où difficile de progresser rapidement; oubli réalité extérieure) - Des esprits trop conformistes (embauchent les mêmes profils, issus des 10 mêmes universités, avec la même vision du monde, les mêmes centres d'intérets, ...)
Aurialie Jublin

Le compte personnel formation s'impose tout doucement - 1 views

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    Après plusieurs mois chaotiques, le Compte personnel de formation (CPF) commence à trouver son public. Plus d'un million de comptes ont été ouverts mais seulement 21 000 dossiers validés. Mais des questions demeurent notamment sur le financement du dispositif et la nature des formations éligibles.
Aurialie Jublin

Google's Head of HR on Talent Analytics | CEB Blogs - 0 views

  • Confidentiality means when we collect data on employees, there are at most one or two people in all of Google who could link a name to a particular response—and even those one or two people would have to jump through some hoops to do so. And for every survey we always give the option to participate anonymously.
  • Transparency means we then share the results back and explain to Googlers exactly how they’re going to be used. We have about a 90% participation rate for our annual employee survey, called Googlegeist (The Spirit of Google). And it’s not just the company results which are visible to everyone.For example, on our intranet you can pull down results from the annual survey on my team and on me, and see all the details.
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    2 principes clés : la confidentialité et la transparence
Aurialie Jublin

Réseaux sociaux : du business au lieu de travail, l'entreprise schizophrène ? - 0 views

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    "Les entreprises peuvent-elles vraiment considérer les réseaux sociaux comme des outils business tout en ne formant pas les salariés à leurs usages voire... en bloquant leur accès sur le lieu de travail ?"
Aurialie Jublin

[Tribune] Placer le dialogue social au coeur de chaque entreprise - 1 views

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    "Une société qui a confiance dans ses PME et où la relation employé-employeur n'est plus régie par la lutte des classes ne peut plus être gouvernée par des principes obsolètes. Il est aujourd'hui urgent de changer les règles du dialogue social dans notre pays."
Aurialie Jublin

Frédéric Mazzella (Blablacar): "Si un salarié n'est pas heureux, il doit trou... - 0 views

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    "Frédéric Mazzella, le créateur de Blablacar, devenu le leader du covoiturage en France, a levé 100 millions de dollars en juin 2014. Leçons de management d'un jeune patron sans complexes. "
Aurialie Jublin

Google a abandonné l'idée de promouvoir ses employés via un algorithme - 0 views

  • People Analytics avait tenté d'automatiser en partie ce processus, en élaborant un algorithme (ci-contre) qui se reposait sur les grilles d'évaluation et leur attribuait un coefficient. Il a alors découvert qu'il pouvait automatiser les promotions sur près d'un tiers des dossiers, et pensait que cette nouvelle réjouirait les ingénieurs qui sont habitués à manipuler chaque jour des algorithmes, quasi religieusement. Mais non. La proposition de People Analytics s'est heurtée à une résistance des cadres, qui ont refusé de traiter le sort des hommes et des femmes par une IA. Tout au plus ont-ils reconnu que l'algorithme pouvait les aider à identifier d'éventuels dossiers qu'ils n'auraient pas bien examiné.
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    Pour soutenir sa croissance, Google a également innové en interne, en adoptant une gestion très scientifique de la gestion de ses ressources humaines, basée sur des données et des algorithmes. Mais il lui aura fallu se confronter à la réalité pour finalement reconnaître que "les décisions sur les gens devraient être prises par des gens", et non par IA.
Aurialie Jublin

"L'entreprise doit avoir la liberté de fixer sa propre réglementation" - 0 views

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    Le cabinet d'avocat en droit social Capstan propose de refondre le droit du travail de fond en comble autour d'une ligne directrice : la subsidiarité des règles légales au profit de l'accord d'entreprise. Explications de Bruno Serizay, avocat associé.
Aurialie Jublin

Entreprise et "quantified work" : au secours, Taylor revient (plus fort) ? - 0 views

  • L’enjeu est de taille car, au-delà de la question du “fliquage” (“l’employeur a le droit de contrôler et de surveiller ses salariés, mais seulement dans le cadre d’un contrôle de leur activité et à la condition de les avoir informés préalablement”, peut-on résumer à ce sujet), c’est la nature même du travail, de l’évaluation de la productivité à, en fait, toute la gestion d’un ensemble de données des salariés dans l’entreprise, qui est amenée à se réinventer. Et avec elle, de nouvelles politiques RH, “data-centrées”.
  • Initialement, le taylorisme a en effet été salué comme une force qui “libèrerait les salariés des penchants autocratiques de leurs supérieurs”, rappelle Peter Cappelli, qui insiste pour que le quantified work, ce travail où les salariés mesurent eux-mêmes diverses facettes de leur activité, ne reste pas aux mains des économistes, ingénieurs IT et autres data miners. À la manière des outils d’évaluation dont les conséquences éthiques sont un sujet pris en compte à l’heure de leur élaboration, notamment en y associant la psychologie du travail, la workforce science ne peut se prémunir d’un équilibre entre “l’intérêt des employeurs à prendre des décisions [plus efficaces] et des préoccupations plus vastes sur l’équité et les conséquences inattendues [en matière de motivation, notamment]“.
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    La workforce science, discipline mettant les données des employés au coeur du management, promet une vie en entreprise conjuguant bien-être et productivité. Au prix de la surveillance généralisée ?
Aurialie Jublin

Cartographie des services/start-up RH - 0 views

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    Cartographie faite par le LabRH, avec 5 sous catégories : - Administration, gestion, insfrastructure et SIRH - Formation, développement des individus - Mobilité et gestion des carrières - Motivation - Acquisiion
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