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Collectif Alerte - Propositions - Stratégie de prévention et de lutte contre ... - 0 views

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    Alors qu'une "réunion de ministres" doit se tenir ce jeudi 15 mars à Matignon sur la préparation de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté des jeunes et des enfants et que les groupes de travail, coordonnés par le délégué interministériel Olivier Noblecourt, doivent remettre dans la soirée leurs préconisations, le collectif Alerte a déjà fait entendre sa voix, en formulant ses propositions mardi lors d'une conférence de presse. Celles-ci ont également été avancées dans le cadre des différents groupes de travail. Alerte regroupe 37 associations de lutte contre l'exclusion, dont l'APF, ATD Quart Monde, Emmaüs, la Fédération des acteurs de la solidarité (ex Fnars) la fondation Abbé-Pierre, Médecins du Monde, le Secours catholique, Soliha, l'Unaf, l'Uniopss.La principale revendication d'Alerte porte sur le périmètre de la démarche engagée par le gouvernement (voir nos articles ci-dessous). En effet, comme l'a expliqué François Soulage, le président du collectif (et ancien président du Secours catholique), "les enfants pauvres vivent dans des familles pauvres. [...] On ne peut donc préparer des mesures pour les enfants sans s'occuper de la situation des familles dans lesquelles ils vivent". De même, "on ne peut traiter les jeunes hors d'un contexte global". Lors de sa récente audition par la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale (voir notre article ci-dessous du 13 février 2018), Olivier Noblecourt, le délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes, avait devancé cette critique en indiquant qu'il ne s'agit pas de "créer un grand soir des politiques sociales" qui remettrait en cause les politiques de ces dernières années, mais d'apporter "une inflexion" sur les jeunes et les enfants, dans la mesure où "c'est aujourd'hui le public qui est le plus directement victime de la pauvreté". Auditionnée à son tour en compagnie de Jean-M
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Collectif Alerte - Intervention de François Soulage - Stratégie de prévention... - 0 views

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    Alors qu'une "réunion de ministres" doit se tenir ce jeudi 15 mars à Matignon sur la préparation de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté des jeunes et des enfants et que les groupes de travail, coordonnés par le délégué interministériel Olivier Noblecourt, doivent remettre dans la soirée leurs préconisations, le collectif Alerte a déjà fait entendre sa voix, en formulant ses propositions mardi lors d'une conférence de presse. Celles-ci ont également été avancées dans le cadre des différents groupes de travail. Alerte regroupe 37 associations de lutte contre l'exclusion, dont l'APF, ATD Quart Monde, Emmaüs, la Fédération des acteurs de la solidarité (ex Fnars) la fondation Abbé-Pierre, Médecins du Monde, le Secours catholique, Soliha, l'Unaf, l'Uniopss.La principale revendication d'Alerte porte sur le périmètre de la démarche engagée par le gouvernement (voir nos articles ci-dessous). En effet, comme l'a expliqué François Soulage, le président du collectif (et ancien président du Secours catholique), "les enfants pauvres vivent dans des familles pauvres. [...] On ne peut donc préparer des mesures pour les enfants sans s'occuper de la situation des familles dans lesquelles ils vivent". De même, "on ne peut traiter les jeunes hors d'un contexte global". Lors de sa récente audition par la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale (voir notre article ci-dessous du 13 février 2018), Olivier Noblecourt, le délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes, avait devancé cette critique en indiquant qu'il ne s'agit pas de "créer un grand soir des politiques sociales" qui remettrait en cause les politiques de ces dernières années, mais d'apporter "une inflexion" sur les jeunes et les enfants, dans la mesure où "c'est aujourd'hui le public qui est le plus directement victime de la pauvreté". Auditionnée à son tour en compagnie de Jean-M
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Collectif Alerte - Communiqué de presse - Stratégie de prévention et de lutte... - 0 views

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    Alors qu'une "réunion de ministres" doit se tenir ce jeudi 15 mars à Matignon sur la préparation de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté des jeunes et des enfants et que les groupes de travail, coordonnés par le délégué interministériel Olivier Noblecourt, doivent remettre dans la soirée leurs préconisations, le collectif Alerte a déjà fait entendre sa voix, en formulant ses propositions mardi lors d'une conférence de presse. Celles-ci ont également été avancées dans le cadre des différents groupes de travail. Alerte regroupe 37 associations de lutte contre l'exclusion, dont l'APF, ATD Quart Monde, Emmaüs, la Fédération des acteurs de la solidarité (ex Fnars) la fondation Abbé-Pierre, Médecins du Monde, le Secours catholique, Soliha, l'Unaf, l'Uniopss.La principale revendication d'Alerte porte sur le périmètre de la démarche engagée par le gouvernement (voir nos articles ci-dessous). En effet, comme l'a expliqué François Soulage, le président du collectif (et ancien président du Secours catholique), "les enfants pauvres vivent dans des familles pauvres. [...] On ne peut donc préparer des mesures pour les enfants sans s'occuper de la situation des familles dans lesquelles ils vivent". De même, "on ne peut traiter les jeunes hors d'un contexte global". Lors de sa récente audition par la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale (voir notre article ci-dessous du 13 février 2018), Olivier Noblecourt, le délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes, avait devancé cette critique en indiquant qu'il ne s'agit pas de "créer un grand soir des politiques sociales" qui remettrait en cause les politiques de ces dernières années, mais d'apporter "une inflexion" sur les jeunes et les enfants, dans la mesure où "c'est aujourd'hui le public qui est le plus directement victime de la pauvreté". Auditionnée à son tour en compagnie de Jean-M
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Sondage CSA - Enquête sur le lien social de proximité - 0 views

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    Amenés à se prononcer sur l'état du lien social en France, le grand public et les Maires font part d'un constat plutôt mitigé . D'un côté, les relations entre les Français sont jugées plutôt bonnes par le grand public et encore davantage par les Maires . Dans le détail, les rapports au sein des familles enregistrent le plus de réponses positives ( 76 % des Français les jugent « bonnes », 80 % des Maires) suivies des relations entre hommes et femmes ( 75 % et 90 % ), celles entre les différentes générations ( 58 % et 73 % ) puis celles entre voisins ( 55 % et 65 % ) . Les relations au sein des entreprises semblent en revanche être le parent pauvre de la proximité puisque seuls 39 % du grand public et 49 % des Maires y jugent les relations bonnes . Notons par ailleurs qu'un certain nombre de clivages se font jour au sein des Français sur la perception de ces différentes relations . Les 18 - 24 ans se montrent moins optimistes sur l'état des relations au sein des familles ( 67 % les jugent « bonnes », au lieu de 76 % en moyenne) et entre les différentes générations ( 53 % au lieu de 58 % ), à l'inverse des personnes de 65 ans et plus qui sont elles légèrement plus optimistes sur ces deux points (respectivement 81 % et 64 % ) . D'autres phénomènes sont aussi à relever, comme le fait que les hommes soient un peu plus optimistes que les femmes sur l'état des relations hommes / femmes ( 78 % les jugent « bonnes », contre 72 % chez les femmes), signe sans doute d'une plus grande sensibilité des femmes aux problèmes persistants dans ce domaine . On peut aussi constater que les relations entre voisins sont plus favorablement perçus dans les communes rurales ( 56 % ) que dans l'agglomération parisienne ( 50 % ), écart logique tant l'intensité des relations de voisinage varie selon le type de commune . Il est enfin à noter que les relations au sein des entreprises sont vues de façon plus positive chez les salari
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Unicef - 14e rapport Innocenti : Construire l'avenir : les enfants et les obj... - 0 views

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    Innocenti, le centre de recherche de l'Unicef basé à Florence, publie son quatorzième bilan intitulé "Construire l'avenir : les enfants et les objectifs de développement durable dans les pays riches". En effet, pour le rapport - qui porte sur 41 pays développés de l'Union européenne et de l'OCDE -, le signe le plus révélateur des progrès accomplis par une nation pour atteindre les objectifs de développement durable "est sans doute la façon dont elle répond aux besoins de ses enfants". L'étude s'appuie donc sur l'analyse de 9 objectifs et de 25 indicateurs de développement durable en lien avec la thématique des enfants. (...) La 19e place de la France sur les 41 pays étudiés recouvre bien sûr des écarts importants selon les objectifs de développement durable considérés. Côté positif : le 7e rang de la France sur l'objectif "Faim zéro" (éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire et améliorer la nutrition). De même, le classement apparaît correct avec le 14e rang sur l'objectif "Education de qualité" et le 15e rang sur l'objectif "Pas de pauvreté", voire avec le 17e rang sur l'objectif "Bonne santé et bien-être". Deux autres critères se situent juste dans la moyenne de l'échantillon : la France figure ainsi au 20e rang sur l'objectif "Travail décent et croissance économique" et au 21e rang sur "Paix, justice et institutions efficaces". En revanche, la situation sur les autres objectifs est nettement moins favorable et pèse sur le classement final. La France figure ainsi au 23e rang sur l'objectif "Villes et communautés durables" et au 25e sur "Consommation et production responsables". Mais le plus mauvais résultat concerne l'objectif "Inégalités réduites", sur lequel la France se classe au 34e rang, tout juste devant les Etats-Unis (35e). Sur ce critère, tous les autres grands pays développés se trouvent classés devant la France. Ce critère combine trois indicateurs portant respectivement sur l'inégalité (ind
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DREES - Minima sociaux et prestations sociales - Ménages aux revenus modestes... - 0 views

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    La Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) publie la nouvelle édition de « Minima sociaux et prestations sociales - Ménages aux revenus modestes et redistribution ». Cette édition 2017 rassemble les dernières données disponibles sur les effectifs, les trajectoires et les caractéristiques des bénéficiaires de prestations sociales. Elle comporte également de nouvelles fiches sur les conditions de vie et de logement, l'emploi, les revenus et le reste à vivre des bénéficiaires de minima sociaux. Fin 2015, 4,2 millions de personnes sont allocataires de l'un des dix minima sociaux en vigueur en France. Avec les conjoints et les personnes à charge, 11 % de la population est couverte par ces prestations. Ces résultats sont issus de l'édition 2017 des Minima sociaux et prestations sociales qui détaille les différents dispositifs permettant d'assurer la redistribution en faveur des ménages les plus modestes. Cette édition propose également des études sur les conditions de vie et de logement, l'emploi, les revenus et les trajectoires des bénéficiaires de minima sociaux. L'ouvrage présente, en outre, les barèmes en vigueur à ce jour et des données statistiques recueillies jusqu'en 2015 et analyse les effets des prestations sociales sur la réduction de la pauvreté. L'ensemble du système redistributif réduit ainsi nettement la pauvreté monétaire, abaissant de 7,9 points le taux de pauvreté en 2014, dont 1,8 point grâce aux minima sociaux.
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INSEE - Transferts sociaux versés aux ménages : des effets différenciés selon... - 0 views

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    "Les inégalités de niveau de vie varient d'un territoire à l'autre. Sans les prestations sociales et les impôts, les différences entre régions du point de vue des écarts entre hauts et bas revenus seraient bien plus fortes. Ainsi, en 2014, les prestations sociales et les impôts réduisent davantage les inégalités au sein des régions les plus touchées par la pauvreté, notamment au Nord du pays et sur le pourtour méditerranéen, ainsi qu'en Île-de-France où les inégalités sont surtout creusées par les ménages les plus aisés. Par ailleurs, les allocations chômage contribuent plus fortement au revenu disponible au Nord et au Sud. Les pensions de retraite y contribuent le plus au centre de la France, où les populations âgées sont fortement représentées. "
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CNLE - Contribution au suivi du plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l... - 0 views

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    Il y a quatre ans, le gouvernement annonçait un « plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale », avec la promesse d'en faire un bilan chaque année jusqu'à la fin du quinquennat. L'année dernière, le CNLE a pris l'initiative de faire son propre rapport assorti de recommandations consensuelles. Le présent rapport s'inscrit dans cette lignée. Ce bilan de la mise en œuvre porte sur l'année 2016. Toutes les actions de la feuille de route 2015 - 2017 ont été passées en revue. Des thèmes nouveaux ont été intégrés à ce rapport soit parce qu'ils sont d'une acuité particulière, soit parce que les membres ont souhaité attirer l'attention des pouvoirs publics sur un sujet singulier. C'est à travers l'implication et la mobilisation des expertises de tous ses membres, tous collèges représentés, que cette contribution au suivi du plan a été menée à bien au travers des groupes de travail mis en place sur les deux premiers mois de cette année. Force est de constater que, malgré les efforts déployés, le plan pluriannuel n'a pas créé une dynamique telle que la pauvreté a reculé dans notre pays. Tout au plus a-t-il enrayé sa progression. Les chiffres sont têtus, selon l'Insee, 8,8 millions de personnes, soit 14,3 % de la population, vivent sous le seuil de pauvreté à 60 %. Ce constat alimente les craintes et contribue à l'insécurité. 36 % des Français estiment qu'il y a un risque personnel de tomber dans la pauvreté et 87 % considèrent que n'importe qui peut tomber dans la pauvreté au cours de sa vie. Pour autant, il est indéniable qu'il y a eu des avancées et ce rapport s'attache à les distinguer, mais globalement les résultats sont sur certains points encore trop timides et dans tous les cas ils doivent être confortés. Comme l'année dernière, la contribution du CNLE a pour vocation d'attirer l'attention sur des points de vigilance dans un souci d'amélio
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INSEE - Les revenus et le patrimoine des ménages - 0 views

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    En 2013, en France métropolitaine, le niveau de vie médian de la population s'élève à 20 000 euros annuels. Il reste quasiment inchangé, en euros constants, par rapport à celui de 2012, s'inscrivant dans une tendance à la baisse depuis 2008. Sur cinq ans, entre 2008 et 2013, le niveau de vie médian a perdu 1,1 %. Cette baisse est toutefois mesurée par rapport à celle observée dans d'autres pays d'Europe. Entre 2008 et 2011, les inégalités se sont nettement creusées sous l'effet de la hausse du chômage. De 2011 à 2013, les niveaux de vie diminuent chez les plus aisés en raison notamment d'un repli des revenus financiers, tandis que le niveau de vie des plus modestes progresse légèrement. Sur cette seconde période, les inégalités se réduisent, effaçant la hausse de 2008-2011. Au total, depuis 2008, le premier décile de niveau de vie baisse de 3,5 % en euros constants. En 2013, le seuil de pauvreté, qui correspond à 60%du niveau de vie médian de la population, s'établit à 1 000 euros mensuels. La pauvreté concerne 8,6 millions de personnes, soit 14,0 % de la population. Cette proportion diminue légèrement en 2012 et 2013 (- 0,4 puis - 0,3 point), mais, sur cinq ans, la pauvreté a augmenté de 0,7 point, en rupture avec sa tendance précédente à la baisse. Cette hausse de la pauvreté, plus modérée qu'ailleurs en Europe, touche surtout les ménages actifs, notamment les ouvriers, les familles monoparentales et les familles nombreuses.
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Fondation Abbé Pierre - La France du logement trop cher - 0 views

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    a France n'est pas sortie du logement hors de prix. Malgré le tassement des prix depuis 2011, à l'achat comme à la location, se loger correctement reste un objectif inatteignable pour une large part des ménages des couches populaires et moyennes, notamment dans les grandes villes. La Fondation Abbé Pierre a testé, dans douze agglomérations françaises de diverses tailles, ce que différents ménages-types pouvaient concrètement s'offrir, à la location ou à l'achat, dans le neuf ou dans l'ancien, dans le privé ou dans le parc social. Résultat : en dehors du logement vraiment social (PLAI et PLUS), les prix proposés sont souvent trop élevés pour la plupart des ménages, et pas seulement en région parisienne. Les ménages les plus modestes ne sont pas les seuls touchés. Par exemple, un couple gagnant 2 200 € par mois avec un enfant ne pourra pas, à Nice, Lyon, Ivry, Bordeaux ou Montpellier, acheter un T3 à la mesure de ses moyens, sauf à subir un taux d'effort excessif ou à choisir un logement dégradé. Un décalage SUBI PAR DES MILLIONS DE PERSONNES Une famille monoparentale avec deux enfants et un salaire au SMIC ne peut louer un logement adapté et à un taux d'effort correct de 25 % dans aucune des 12 villes testées ici (voir document ci-dessous), même avec les APL. Ces exemples, tirés de la vie quotidienne de millions de personnes, illustrent à quel point les marchés de l'immobilier sont devenus décalés par rapport aux revenus de ménages des classes moyennes inférieures, sans même parler des couches populaires. Cette réalité appelle des politiques locales et nationales volontaristes de régulation des marchés de l'immobilier, de construction à coût abordable dans les zones tendues, de production de logements vraiment sociaux à grande échelle et d'aides au logement revalorisées. À tous les niveaux, la pénurie de logements financièrement acc
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Défenseur des droits - Résultats de l'étude : "Des pratiques médicales et den... - 0 views

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    Le Défenseur des droits et le Fonds CMU ont initié une étude sur « les pratiques médicales et dentaires, entre différenciation et discrimination. Une analyse de discours de médecins et dentistes » réalisée par Caroline DESPRES et Pierre LOMBRAIL du laboratoire LEPS de l'université Paris XIII. Cette étude qualitative réalisée en 2016 a permis de recueillir le point de vue de professionnel·le·s de santé (médecins généralistes, spécialistes et dentiste) exerçant dans des cabinets libéraux sur la prise en charge des patient·e·s vivant dans des conditions de précarité, notamment celles et ceux se situant en dessous des seuils de pauvreté et qui sont éligibles à la CMU-C, l'ACS ou encore l'AME. L'étude a permis d'interroger différentes dimensions : la prise en compte de la précarité dans l'accueil et la délivrance des soins, les motifs avancés par les praticien·ne·s pour refuser de recevoir des patient·e·s du fait qu'elles/ils sont bénéficiaires d'une protection sociale complémentaire, les différences de soins proposés aux patient·e·s. Les analyses ont mis en évidence la construction de catégorie de patient·e·s dont la catégorie des « patients CMUC » qui est largement prédominante dans le discours des médecins et dentistes. Le bénéfice de la CMU-C, de l'ACS ou de l'AME étant subordonné à des conditions de ressources, certain·e·s praticien·ne·s s'appuient sur ces conditions pour distinguer ces patient·e·s des autres. Dès 2014, le Défenseur des droits a publié un rapport sur les refus de soins opposés aux bénéficiaires de la CMUC, de l'ACS et de l'AME. Depuis, de nouvelles saisines de l'institution sont venues signaler régulièrement des pratiques de sélection de la patientèle de la part de certain·e·s praticien·ne·s. Des pratiques qui se traduisent par des refus de soins illégaux de certaines personnes du fait qu'elles sont bénéficiaires de la CMUC, de l'ACS ou de l'AME. En décembre 2
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Sénat - Délégation à la prospective - Rapport sur l'avenir du pacte entre les... - 0 views

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    Ce rapport étudie la transformation des relations entre les générations et formule une vingtaine de recommandations en vue d'adapter les politiques publiques à la nouvelle donne générationnelle. Sa première partie, faisant le point sur un débat qui court depuis plus de deux décennies, revient sur l'opposition entre une génération parfois qualifiée de « dorée », celle des baby-boomers, et des générations postérieures qui seraient « maltraitées ». Le rapport souligne que, si le Pacte intergénérationnel issu de la Libération est bien traversé de tensions qui menacent sa soutenabilité économique et son acceptabilité politique, la cohésion sociale est cependant moins menacée par le scénario catastrophe de la « guerre des âges » que par un risque de fragmentation interne aux générations, lié à la hausse des inégalités et à la divergence des intérêts au sein de chaque classe d'âge. L'enjeu des réformes du Pacte intergénérationnel n'est donc pas seulement de lier entre elles les différentes générations, mais faire en sorte que les membres des nouvelles générations continuent à se sentir liés par un destin commun. Le rapport aborde également la dimension symbolique des relations intergénérationnelles. Il montre que, dans ses rapports à la famille, à la politique, à l'école et au travail, la jeunesse est mue par un même projet de quête de sens. Or, de plus en plus de jeunes ont le sentiment de devoir prendre leur place dans un monde qui ne correspond pas à leurs attentes en termes d'épanouissement personnel ou de désir de participation directe au fonctionnement des institutions. Face à des univers scolaire et professionnel hyper compétitifs, qui ne permettent ni l'erreur ni le tâtonnement, face à des mondes du travail et de la politique encore faiblement participatifs, ils semblent hésiter entre une résignation désabusée, de nouvelles formes de radicalité ou une forme silencieuse de révolution con
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Chambéry - Le dimanche, une chance - Octobre 2020 - Mgr Philippe Ballot - 0 views

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    "Nous connaissons le sens chrétien du dimanche : premier jour de la semaine, jour de la résurrection du Christ, jour où Dieu se repose après avoir créé le monde, jour sans travail, jour où la communauté des chrétiens se rassemble et célèbre l'eucharistie, c'est le temps des relations gratuites, le temps que l'on prend avec et pour les autres, comme dans une famille. C'est à partir de ce dernier point que je voudrais insister et inviter toutes les paroisses à mettre en valeur le dimanche. Ce n'est pas simple, pour nos contemporains qui sont pris dans cette accélération du temps, de pouvoir s'arrêter mais ils en ont tous fait l'expérience avec le confinement. Si ce fut éprouvant pour certaines familles, ce fut aussi une redécouverte pour beaucoup d'entre elles. Prendre du temps ensemble, prendre du temps pour soi. "J'ai trouvé que ces derniers mois m'ont permis de nouer des liens plus forts avec ma famille, même les moments difficiles ont des bons côtés" me partageait un jeune de 22 ans par sms. Dans ce sens, je propose donc que l'ensemble des paroisses puisse prendre l'habitude d'un dimanche mensuel fraternel ("confiné ?"), pour rejoindre, ce jour-là, tous ceux qui ont exprimé un lien avec la communauté catholique : par les funérailles, la catéchèse, la demande de sacrement : mariage, baptême, confirmation, eucharistie… les aumôneries de jeunes ou d'EPHAD, de maisons de retraite, de foyer-logements, et d'autres. Ce moment doit être fraternel, simple dans son organisation, avec des propositions accessibles où les personnes ne sont pas des consommateurs de produits qu'on leur donne et qu'on aurait bien préparés, mais des acteurs de la relation partagée, autour de la Parole de Dieu, autour de questions que nous pose la vie d'aujourd'hui, les débats de société. "
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France Stratégie - Peut-on estimer le rendement de l'investissement social ? - 0 views

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    Apparue à la fin des années 1990, la notion d'investissement social a gagné du terrain au point d'inspirer aujourd'hui les orientations de la Commission européenne en matière de politiques sociales. Elle se veut une réponse aux nouveaux risques sociaux nés des évolutions sociétales - monoparentalité, parcours professionnels heurtés, dépendance, etc. Il s'agit d'intervenir en amont pour armer les individus en les dotant en compétences et en capacités d'agir. Les mesures de compensation font place aux mesures de prévention, avec cette idée centrale que la dépense sociale engagée aujourd'hui rapportera à l'avenir. Pour l'État-providence, c'est une révolution copernicienne : soudain les dépenses sociales ne sont plus des charges mais un investissement, dont on peut même concevoir le rendement. Une telle démarche ne peut conquérir sa crédibilité que si elle parvient à apporter la preuve de ces retours sur investissement. Or une telle démonstration suppose un changement radical d'approche par rapport aux travaux empiriques aujourd'hui disponibles. Dans un premier temps, il faut chercher à mesurer les effets des politiques concernées, en mobilisant les évaluations d'impact des politiques sociales dans tous les domaines. Dans un second temps, les résultats de ces évaluations peuvent alimenter des modèles économiques liant les coûts et la dépense sociale aux bénéfices ainsi identifiés de façon robuste. Pour y parvenir, il faut améliorer les données disponibles sur le coût des investissements sociaux mais aussi trouver la valeur monétaire des effets induits par l'investissement social - la valeur de gains de performances scolaires, par exemple - avec toute la difficulté que cela suppose.
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INSEE - Document complet et/ou fractionné - Les conditions de logement en France - 0 views

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    "Consommation, patrimoine, vie familiale, relations de voisinage et de quartier : le logement est au centre de la vie de chacun. Riche dans sa description des ménages et de leurs logements, l'enquête Logement est depuis 40 ans le pivot central du dispositif statistique, tandis que la mobilisation des sources administratives permet désormais d'informer à un niveau territorial fin. C'est cette richesse d'informations, avec le souci de sa mise en cohérence, que cet ouvrage inédit de la collection « Insee Références », Les conditions de logement en France restitue. Une vue d'ensemble permet de situer les enjeux économiques et sociaux du logement. Quatre dossiers sont ensuite proposés : le premier analyse le statut des locataires. Le deuxième s'intéresse à l'accès à la propriété. Le troisième décrit la mobilité résidentielle et ses déterminants. Le quatrième dossier fait le point sur le logement des ménages immigrés. Enfin, une quarantaine de fiches, organisées en 10 thèmes et rédigées conjointement par le SOeS et l'Insee, complètent ces analyses. - Parc de logements - Résidences principales - Propriétaires occupants - Locataires - Autres logements possédés - Confrt, qualité et défauts du logement - Coût du logement - Difficultés de logement - DOM - Union européenne"
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INSEE - Dossier de presse (à télécharger) - Les conditions de logement en France - 0 views

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    "Consommation, patrimoine, vie familiale, relations de voisinage et de quartier : le logement est au centre de la vie de chacun. Riche dans sa description des ménages et de leurs logements, l'enquête Logement est depuis 40 ans le pivot central du dispositif statistique, tandis que la mobilisation des sources administratives permet désormais d'informer à un niveau territorial fin. C'est cette richesse d'informations, avec le souci de sa mise en cohérence, que cet ouvrage inédit de la collection « Insee Références », Les conditions de logement en France restitue. Une vue d'ensemble permet de situer les enjeux économiques et sociaux du logement. Quatre dossiers sont ensuite proposés : le premier analyse le statut des locataires. Le deuxième s'intéresse à l'accès à la propriété. Le troisième décrit la mobilité résidentielle et ses déterminants. Le quatrième dossier fait le point sur le logement des ménages immigrés. Enfin, une quarantaine de fiches, organisées en 10 thèmes et rédigées conjointement par le SOeS et l'Insee, complètent ces analyses. - Parc de logements - Résidences principales - Propriétaires occupants - Locataires - Autres logements possédés - Confrt, qualité et défauts du logement - Coût du logement - Difficultés de logement - DOM - Union européenne"
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Insee - Revenus-Salaires - Enquête Revenus fiscaux et sociaux 2010 et séries ... - 0 views

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    "En 2010, selon l'enquête Revenus fiscaux et sociaux, le niveau de vie médian s'élève à 19 270 euros annuels, soit une diminution en euros constants de 0,5 % par rapport à 2009. Les 10 % des personnes les plus modestes ont un niveau de vie inférieur à 10 430 euros ; celui des 10 % les plus aisées est d'au moins 36 270 euros, soit 3,5 fois plus. Le niveau de vie baisse ou stagne pour pratiquement toutes les catégories de population sauf pour les plus aisées. Le seuil de pauvreté, qui correspond à 60 % du niveau de vie médian de la population, s'établit à 964 euros mensuels en 2010. La pauvreté continue de progresser. Elle concerne 8,6 millions de personnes, soit 14,1 % de la population contre 13,5 % en 2009. Cette progression affecte davantage les enfants : le taux de pauvreté des moins de 18 ans atteint 19,6 %, en hausse de 1,9 point. La non-reconduction de mesures d'aides ponctuelles, mises en œuvre en 2009 afin de limiter les effets de la crise sur les ménages modestes, et le gel du barème des prestations familiales en 2010, expliquent pour partie que cette population soit plus affectée."
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The Conversation - Les jeunes femmes sont les premières concernées par le ret... - 0 views

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    "Les soudaines phases d'intérêt politique pour les jeunes ruraux aboutissent habituellement sur des mesures « volontaristes » qui prennent le cadre urbain comme référence et supposent de se projeter vers la ville pour vivre sa jeunesse et se réaliser. Ces injonctions unilatérales à la « mobilité » ou à « l'ouverture » pâtissent du manque de connaissances sur des groupes juvéniles que l'on a longtemps uniformisés sous l'image d'une société paysanne immuable. Les jeunesses urbaines, plus visibles, font alors office de point de comparaison avec les jeunesses rurales, selon un principe de définition par le manque. Par ce prisme, on tend à méconnaître les conditions d'existences et les visions du monde des jeunes ruraux, mais surtout on gomme les fractures qui existent au sein même de ce large groupe."
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CCNE - Avis - Enjeux éthiques lors du dé-confinement : Responsabilité, solida... - 0 views

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    En réponse à la saisine du Conseil scientifique Covid-19 du 4 mai 2020 sur le déconfinement, le Comité Consultatif National d'Éthique a rendu un avis intitulé "Enjeux éthiques lors du déconfinement : Responsabilité, solidarité et confiance", comptant "neuf points d'attention pour la période de dé-confinement": 1. La relation à l'autre : face à l'ambivalence des relations humaines, la nécessité du lien social 2. Le vivre ensemble : face au risque de fracture dans le monde du travail et au creusement des inégalités sociales, la recherche d'un sens commun et d'une solidarité ancrée dans le temps 3. Le retour des libertés : dans un contexte de contraintes, une plus grande vigilance pour garantir l'effectivité du consentement et du volontariat 4. Les enjeux de la santé et de l'économie : plutôt que de les opposer, réconcilier et rendre complémentaires les différentes valeurs de la vie 5. La parole citoyenne : face au risque d'une défiance, mobiliser la vision citoyenne pour éclairer le politique 6. La recherche : une nécessaire éthique de la recherche et l'importance d'une culture scientifique à partager 7. La communication : face à la discordance, une information honnête et transparente et l'appel à une éthique personnelle de communication 8. Le système de santé : tirer les enseignements de la gestion de la crise Covid-19 à l'hôpital pour renforcer l'égalité d'accès et l'équité 9. Demain : anticiper l'éventualité d'une nouvelle vague ?
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France Stratégie - Évaluation de la stratégie nationale de prévention et de l... - 0 views

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    France Stratégie publie une note présentant les premiers enseignements de l'évaluation de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté. L'organisme, en charge du comité d'évaluation présidé par Louis Schweitzer, présente notamment 6 points d'attention et 7 recommandations pour améliorer le déploiement de la stratégie. En France, d'après les chiffres de l'Insee, le taux de pauvreté monétaire est de 14,5 %, soit 9,1 millions de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté. Et les chiffres en 2020 ne sont pas prêts de baisser, en conséquence à la crise sanitaire. La situation est très préoccupante, notamment chez les jeunes de 18 à 24 ans. Pour essayer de remédier à cela, France Stratégie recommande de mettre en place un système d'aide pour les jeunes les plus démunis : "La France est l'un des rares pays européens pour lesquels l'âge requis pour accéder au revenu minimum est plus élevé que l'âge de la majorité." Pour rappel, parmi les mesures de la stratégie de lutte contre la pauvreté : rendre les tarifs de cantine plus accessibles, notamment pour 90 000 jeunes en 2022. Sur l'année scolaire 2019-2020, 153 000 enfants ont bénéficié de ce dispositif (76,5 % des objectifs fixés). Le budget pour rendre possible cette mesure est de 48 millions d'euros, 12 millions d'euros par an entre 2019 et 2022.
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