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Cécile Christodoulou

La Silicon Valley et le « serment de la tech » - 0 views

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    "Il est urgent de répondre à la chute de la confiance dans les compagnies technologiques. [...] Le site Doteveryone, qui se veut la plate-forme d'un Internet « plus juste », a recensé des dizaines d'initiatives."
Aurialie Jublin

DAISEE - internets of energu - energy as a common(s) - 0 views

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    "DAISEE is an open design program for people who consider Energy as a Common(s). Our mission: Build the *Internets of Energy* relying on resilient, distributed, secured and trusted energy data & physical infrastructures. Our purpose: Provide the conditions for a shared governance of energy by ALL the grid stakeholders. "
Aurialie Jublin

move-commons | Sharing initiatives - 0 views

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    Move Commons (MC) is a simple web tool for initiatives, collectives and NGOs to declare and visualize the core principles they are committed to. The idea behind MC follows the same mechanics of Creative Commons tagging cultural works, providing a user-friendly, bottom-up, labeling system for each initiative with 4 meaningful icons and some keywords. It aims to boost the visibility and diffusion of such initiatives, building a network among related initiatives/collectives across the world and allowing mutual discovery. Thus, it can facilitate the climb up to critical mass. Added to which, newcomers could easily understand the collective approach in their website, and/or discover collectives matching their field/location/interests with a simple search. Although there are a few initiatives already with their MC, it is still a beta-version under development, with the support of the Medialab-Prado Commons Lab .
Aurialie Jublin

Comunes collective - 0 views

  • Ourproject.org is a web-based collaborative free content repository. It acts as a central location for offering web space and tools for projects of any topic, focusing on free knowledge. It aims to extend the ideas and methodology of free software to social areas and free culture in general. Thus, it provides multiple web services (hosting, mailing lists, wiki, ftp, forums…) to social/cultural/artistic projects as long as they share their contents with Creative Commons licenses (or other free/libre licenses). Active since 2002, nowadays it hosts 1,733 projects and its services receive around 1,000,000 monthly visits.
  • Kune is a platform for encouraging collaboration, content sharing & free culture. It aims to improve/modernize/replicate the labor of what ourproject.org does, but in an easier manner and expanding on its features for community-building. It allows for the creation of online spaces of collaborative work, where organizations and individuals can build projects online, coordinate common agendas, set up virtual meetings and join people/orgs with similar interests. It sums up the characteristics of online social networks with collaborative software, aimed at groups and boosting the sharing of contents among orgs/peers.
  • Move Commons (MC) is a simple web tool for initiatives, collectives and NGOs to declare and visualize the core principles they are committed to. The idea behind MC follows the same mechanics of Creative Commons tagging cultural works, providing a user-friendly, bottom-up, labeling system for each initiative with 4 meaningful icons and some keywords. It aims to boost the visibility and diffusion of such initiatives, building a network among related initiatives/collectives across the world and allowing mutual discovery.
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  •   Other projects   Alerta! is a community-driven alert system Plantaré is a community currency for seed exchange The World of Alternatives is a proof-of-concept initiative that aims to classify and document collectively alternatives of our “Another World is Possible” in Wikipedia Karma is a proof-of-concept gadget for a decentralized reputation rating system Massmob is a proof-of-concept gadget for calling and organizing meetings and smart mobs Troco is a proof-of-concept gadget of a peer-to-peer currency Brick (temporal nickname) is a forthcoming initiative for guiding student assignments towards the solution of real problems and the sharing of their results for reusing/replicating/adapting the solutions Ideas (temporal nickname) is a forthcoming initiative for brainstorming ideas of possible social projects related to the Commons
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    "Comunes is a non-profit collective dedicated to facilitating the use of free/libre web tools and resources to collectives and activists alike, with the hopes of encouraging the Commons."
Aurialie Jublin

La Société Générale s'offre Lumo, la start-up bordelaise mi-fintech mi-greentech - 0 views

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    La Société Générale rachète Lumo. Fondée en 2012, cette start-up a développé une plate-forme d'épargne participative dédiée à la transition énergétique.
Aurialie Jublin

Véhicule électrique urbain : mais où est donc passée la sobriété ? - 0 views

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    "Les designers de l'industrie automobile sont-ils mélancoliques d'une Belle-Epoque des voitures, coincée entre les années 50 et 80 ? C'est du moins ce que pense Philippe Vallat, CEO de l'entreprise de design industriel Pilot Design, et auteur de cette tribune. Ayant la volonté de produire des véhicules tout en sobriété, les entreprises automobiles ne semblent trouver l'inspiration qu'à partir d'anciens modèles. Pourtant, ces nouvelles voitures sont obligées de ne ressembler qu'en apparence à leurs modèles d'inspiration : la technologie, et les normes, ayant évolués depuis ces années-là. Et cette progression technologique s'accompagne souvent d'une profusion de gagdets, plus ou moins utiles, trahissant quelque peu la volonté de sobriété des constructeurs de l'époque. "
Aurialie Jublin

Pour la consécration constitutionnelle des droits fondamentaux des utilisateu... - 0 views

  • Une charte du numérique pourrait porter ces principes fondamentaux : • Le droit d’accès à Internet pour tous Comme prérequis de l’inclusion dans la Société : de la participation à la vie publique jusqu’à la communication dans la vie privée ; • Le droit à la neutralité du net Garant d’un Internet sans barrières de coûts et d’une capacité d’innovation sans permission préalable • Le droit d’accès gratuit et de réutilisation libre des informations publiques C’est-à-dire des informations produites, collectées ou recueillies dans le cadre d’une mission de service public, dans le respect de la vie privée des individus et des secrets protégés par la loi • Le droit à la protection des données personnelles Et le contrôle des usages qui en sont faits.
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    "Parce qu'Internet est un bien commun : nous, citoyens engagés en faveur d'un numérique au service des individus et de la société, invitons ardemment le constituant à adopter une charte du numérique à valeur constitutionnelle"
Cécile Christodoulou

James Bridle: Whistleblowers are a terrible answer to the problems of big tech | WIRED UK - 0 views

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    "as it's impossible to provide meaningful informed consent to a system whose operations are obscure, whose reach is unlimited, and whose products will undoubtedly outlive it, it's impossible to make meaningful decisions about our own actions on the basis of trust in those companies' self-disclosures, or by relying on the actions of whistle-blowers. What is required is the ability to rely on our own senses and judgements, and to make decisions for ourselves based on the acknowledged and existing positions of those with power. As the Swedish writer Sven Lindqvist has written regarding the violence of colonial and imperial histories: "You already know enough. So do I. It is not knowledge we lack. What is missing is the courage to understand what we know and to draw conclusions." If you need a whistle-blower to tell you that something is rotten at the heart of Silicon Valley - and the wider systems it's enmeshed with - then we need to think a lot harder about how we talk about and explain the world to one another."
Aurialie Jublin

La fibre, « facteur clé » de la survie des FAI associatifs - 0 views

  • Pour la fédération, une éviction de ses membres de la fibre est « tout à fait inquiétant ». Aujourd'hui, le marché est dominé par l'opérateur historique (voir notre analyse), qui compte pour plus des deux tiers de recrutement de clients en fibre, en embarquant notamment des abonnés ADSL de concurrents. « On est en train de refermer un marché vivace, qui a permis à une foule d'acteurs locaux d'exister, sur quelques gros acteurs qui n'ont pas la même capacité d'innovation » appuie FFDN.
  • Il serait donc nécessaire de défendre l'accès de ces petits acteurs aux réseaux FTTH, à la fois pour leurs offres « neutres » et pour leur statut de « poisson-pilote », avec des compétences particulières. La fédération se targue de fournir un regard unique, fondé sur les droits fondamentaux et une longue expérience. Elle répond aussi bénévolement à des problèmes locaux (comme les réseaux hertziens en zones blanches) ou en palliant les manquements des opérateurs commerciaux. « La santé des associations que je représente est un des marqueurs du respect ou non de l'intérêt général sur ce marché. On est un peu des canaris, déclare Oriane Piquer-Louis. Si les plus petits meurent, les plus grands doivent quitter la mine. » 
  • Les réseaux d'initiative publique (RIP), initiés par des départements et régions, sont la voie la plus évidente vers la fibre pour les FAI associatifs. Ces réseaux sont tenus à une obligation de non-discrimination, soit les mêmes conditions tarifaires pour l'ensemble des opérateurs qui veulent y proposer leurs offres. Or, pour FFDN, les conditions ne conviennent pas à des acteurs qui comptent quelques centaines d'abonnés sur toute la France, alors que Bouygues Telecom ou Free négocient avec les délégataires des réseaux publics sur des millions de lignes.
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  • Qu'en disent les réseaux publics ? Pour l'Avicca, la principale association de collectivités sur le numérique, une partie des difficultés des FAI associatifs résulteraient de l'absence d'offres activées sur certains réseaux publics. Une situation qui devrait changer.
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    "Alors que la fibre jusqu'à l'abonné grignote chaque trimestre des dizaines de milliers d'abonnés à l'ADSL. Au sein de FFDN, des fournisseurs d'accès associatifs cherchent une porte d'entrée vers ces nouveaux réseaux, encore inaccessibles pour ces petits acteurs."
Aurialie Jublin

Redecentralize.org - 0 views

  • Motivations for decentralizing the internet vary. These three keep coming up: Resilient - whether there’s a hurricane, a severed trans-atlantic cable or just a train line with a poor connection, we’d like to be able to carry on making phone calls and sharing documents. Private - as a company keeping our commercial secrets, or as an individual concerned about criminals and overreaching governments, we'd like our most personal messages not to be held in distant data centres. Competitive - we're often forced to use one dominant provider who restricts competition, we'd like to build communtities around new protocols, driving innovation of new services on top.
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    "The original Internet was decentralized. Anyone could set up parts of it. That's why it won. For various reasons, control of our information technologies is increasingly falling into a few hands. Some big companies and Governments. We want it to become decentralized. Again."
Aurialie Jublin

Facebook n'est pas un réseau social, c'est un scanner qui nous numérise - Fra... - 0 views

  • Le modèle économique de Facebook, Google et de la cohorte des startups financées par le capital-risque de la Silicon Valley, j’appelle ça de l’élevage d’être humains. Facebook est une ferme industrielle pour les êtres humains. Et le manifeste de Mark n’est rien d’autre que la dernière tentative d’un milliardaire paniqué pour enjoliver un modèle d’affaires répugnant fondé sur la violation des droits humains avec l’objectif faussement moral de se débarrasser de la réglementation et de justifier un désir décomplexé de créer une seigneurie à l’échelle planétaire, en connectant chacun d’entre nous à Facebook, Inc.
  • Ce n’est pas le rôle d’une entreprise de « développer l’infrastructure sociale d’une communauté » comme Mark veut le faire. L’infrastructure sociale doit faire partie des biens communs, et non pas appartenir aux entreprises monopolistiques géantes comme Facebook. La raison pour laquelle nous nous retrouvons dans un tel bazar avec une surveillance omniprésente, des bulles de filtres et des informations mensongères (de la propagande) c’est que, précisément, la sphère publique a été totalement détruite par un oligopole d’infrastructures privées qui se présente comme un espace public.
  • Il est grand temps que nous commencions à financer et à construire l’équivalent numérique de parcs à l’ère du numérique au lieu de construire des centres commerciaux de plus en plus grands.
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  • Nous ne pouvons plus nous offrir le luxe de ne pas comprendre la nature du « moi » à l’âge numérique. L’existence même de nos libertés et de la démocratie en dépend. Nous sommes (et nous le sommes depuis un moment maintenant) des organismes cybernétiques. Nous devons résister de toutes nos forces à toute tentative de réduire les personnes à des propriétés.
  • il s’ensuit que nous devons étendre les protections du moi au-delà de nos limites biologiques pour y inclure toutes ces technologies qui servent à nous prolonger. Par conséquent, toute tentative par des tierces parties de posséder, contrôler et utiliser ces technologies comme une marchandise est une tentative de posséder, contrôler et monétiser les éléments constitutionnels des individus comme des marchandises. Pour faire court, c’est une tentative de posséder, contrôler et utiliser les êtres humains comme des marchandises.
  • Inutile de dire que nous devons résister avec la plus grande vigueur à toute tentative de réduire les êtres humains à de la marchandise. Car ne pas le faire, c’est donner notre consentement tacite à une nouvelle servitude : une servitude qui ne fait pas commerce des aspects biologiques des êtres humains mais de leurs paramètres numériques. Les deux, bien sûr, n’existent pas séparément et ne sont pas réellement séparables lorsque la manipulation de l’un affecte nécessairement l’autre.
  • Il s’ensuit également que toute tentative de violation des limites de ce moi doit être considérée comme une attaque du moi cybernétique. C’est précisément cette violation qui constitue aujourd’hui le modèle économique quotidien de Facebook, Google et des majors de la technologie de la Sillicon Valley. Dans ce modèle, que Shoshana Zuboff appelle le capitalisme de surveillance, ce que nous avons perdu, c’est notre souveraineté individuelle. Les personnes sont à nouveau redevenues des possessions, bien que sous forme numérique et non biologique.
  • Imaginez un monde où chacun possède son propre espace sur Internet, fondé sur les biens communs. Cela représente un espace privé (un organe de notre être cybernétique) auquel nos appareils dits intelligents (qui sont aussi des organes), peuvent se connecter.
  • Au lieu d’envisager cet espace comme un nuage personnel, nous devons le considérer comme un nœud particulier, permanent, dans une infrastructure de pair à pair dans laquelle nos appareils divers (nos organes) se connectent les uns aux autres. En pratique, ce nœud permanent est utilisé pour garantir la possibilité de trouver la localisation (à l’origine en utilisant des noms de domaine) et la disponibilité (car il est hébergé/toujours en service) tandis que nous passerons de l’architecture client/serveur du Web actuel à l’architecture de pair à pair de la prochaine génération d’Internet.
  • Les fournisseurs de services doivent, naturellement, être libres d’étendre les fonctionnalités du système tant qu’ils partagent les améliorations en les remettant dans les biens communs (« partage à l’identique »), évitant ainsi le verrouillage. Afin de fournir des services au-dessus et au-delà des services de base fondés sur les biens communs, les organisations individuelles doivent leur attribuer un prix et faire payer les services selon leur valeur ajoutée. De cette manière, nous pouvons construire une économie saine basée sur la compétition reposant sur un socle éthiquement sain à la place du système de monopoles que nous rencontrons aujourd’hui reposant sur une base éthiquement pourrie.
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    "Dans son manifeste récent Mark Zuckerberg mettait en valeur sa vision d'une colonie mondiale centralisée dont les règles seraient dictées par l'oligarchie de la Silicon Valley. J'affirme que nous devons faire exactement l'inverse et œuvrer à un monde fondé sur la souveraineté individuelle et un patrimoine commun sain."
Aurialie Jublin

Paris se dote d'une « stratégie de résilience » - 0 views

  • Pour définir ce plan, la ville s’est notamment appuyée sur le réseau « 100 Résilient Cities », une initiative de la Fondation Rockefeller pour accompagner les villes confrontées à une multiplication des menaces, tout en favorisant le partage d’expériences, les bonnes pratiques et solutions.
  • Cette stratégie de résilience, à laquelle Paris s’engage à dédier 10 % de ses investissements, se décline en 35 actions qui viennent renforcer différentes politiques déjà initiées pour adapter la ville aux évolutions du climat, améliorer sa qualité environnementale ou encore favoriser des modes de production et de consommation responsables.
  • « L’idée est de remettre de l’humain dans les grandes politiques, que tout un chacun, à son échelle, participe, se mobilise et se responsabilise par rapport aux enjeux », explique Célia Blauel, adjointe à la Maire de Paris en charge de l’environnement. La Ville va ainsi créer un « réseau de citoyens solidaires et volontaires », qui pourront renforcer les moyens d’interventions des autorités en cas de crise majeure, comme au quotidien.
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  • « Indépendamment des crises, il s’agit aussi de remettre du lien entre les gens, de renforcer la cohésion sociale. Une ville soudée et solidaire est une ville plus résiliente. Les réseaux qui se créent au quotidien sont des réseaux qui fonctionnent d’emblée le jour où l’on connaît une crise », insiste Célia Blauel
  • Plus solidaire au quotidien, Paris souhaite aussi adapter ses infrastructures. La ville veut s’inspirer de l’expérience de Rotterdam qui, face au risque d’inondation, a créé des bassins de rétention d’eau qui sont devenus de véritables espaces publics intégrés au quartier. Paris entend ainsi développer un « référentiel de voie résiliente » (matériaux adaptés aux différents risques, typologies de surfaces, mobiliers polyvalents…) avant d’aménager une ou plusieurs rues.
  • À travers sa stratégie de résilience, Paris affiche aujourd’hui sa volonté de recoudre le lien avec les territoires qui l’entourent, proches comme ruraux. Car la ville sait qu’elle ne peut pas répondre seule aux défis qui se posent à elle, qu’ils s’agissent des transports, des risques liés à la Seine, à l’alimentation, à l’énergie…
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    "La capitale veut renforcer sa capacité à faire face aux chocs prévisibles comme imprévisibles. Une stratégie qui la conduit à développer une gouvernance participative et à coopérer avec les territoires qui l'entourent."
Aurialie Jublin

Pour protéger la vie privée des internautes, la première « coopérative de don... - 0 views

  • MyCO propose d’abord un navigateur sécurisé pour naviguer sur Internet sans laisser de traces. Celui-ci permet de choisir à tout moment entre trois niveaux de protection : « invisible » (aucune trace laissée sur les sites), « protégé » (empêche tout échange de données à l’insu de l’internaute) ou « à risque » (comparable à un navigateur classique). Mais l’ambition de la plateforme est d’aller plus loin en proposant une véritable « boîte à outils digitale ». Partage et édition de documents, de photos, de contacts, de calendriers, cagnottes façon crowdfunding, messagerie instantanée, mais aussi nouvelle adresse email sécurisée (non polluée et gérée en France) comptent parmi les fonctionalités de myCO.
  • L’aspect le plus ambitieux du projet concerne la gestion des données des internautes et c’est la que la forme coopérative entre en jeu. Chaque utilisateur de myCO doit souscrire une part à la coopérative. Celle-ci lui permet de répondre – ou non – à des questions auprès de marques ou d’instituts, de façon anonymisée « Plus un sociétaire est actif, plus il va engranger de myCoins, explique Arnaud Blanchard, CEO . À la fin de chaque mois, il est rétribué en euros selon le chiffre d’affaire engrangé et sa participation. »
  • La coopérative rémunère aussi ses membres sous forme de dividendes. « Il est possible de souscrire jusqu’à 500 parts et d’être rémunéré en fin d’exercice au prorata de ses parts », détaille Arnaud Blanchard. Enfin, cette forme juridique permet aux sociétaires de participer à la gouvernance de la plateforme selon le principe un homme égal une voix – et d’éviter que myCO soit rachetée par un grand groupe.
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  • Environ 250 utilisateurs ont participé à la phase de bêta test. Ils sont aujourd’hui 2 000 sur la plateforme. Le défi sera évidemment de réussir assez d’utilisateurs pour atteindre une masse critique à même de faire poids face à l’omniprésence des géants américains dans le monde du numérique. Avec l’entrée en vigueur de lois comme la RGPD, Arnaud Blanchard est convaincu que les internautes sont prêts à « participer à la construction d’une approche éthique et européenne du web ».
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    "En souscrivant une part à Myco, chaque utilisateur pourra choisir de partager ses données ou non, de façon anonymisée et rémunérée. Les membres de la coopérative auront aussi accès à de nombreuses fonctionnalités comme un navigateur et une adresse mail sécurisée." => rémunéré ? Est-ce vraiment une bonne idée ?
Aurialie Jublin

Concrètement, comment rendre les algorithmes responsables et équitables ? | I... - 0 views

  • Et rappelle la difficulté à définir mathématiquement l’équité, comme l’a souligné l’informaticien Arvind Narayanan (@random_walker) lors de la dernière édition de la conférence FAT (la conférence annuelle sur l’équité, la responsabilité et la transparence). Outre les biais et déséquilibres statistiques, rappelle David Robinson (@drobinsonian), responsable des associations EqualFuture et Upturn (et qui a notamment publié un rapport sur la question de l’examen public des décisions automatisées (.pdf)), leur impact dépend surtout de la manière dont sont utilisés ces systèmes, avec le risque, que pointait Eubanks, que les plus discriminés soient encore plus surveillés par ces systèmes.
  • Pour remédier à ces problèmes, beaucoup d’agences américaines ont recours à des chercheurs extérieurs pour déjouer les biais de leurs systèmes. En avril, l’AI Now Institute a défini un cadre (voir le rapport (.pdf)) pour les organismes publics qui souhaitent mettre en place des outils de prise de décision algorithmique, recommandant notamment de mettre à contribution la communauté de la recherche et de permettre à ceux que le système calcul de faire appel des décisions prises à leur sujet.
  • Leurs recommandations invitent les systèmes à respecter le droit d’information du public, à recourir à des examens par des chercheurs indépendants, à améliorer l’expertise des organismes qui les conçoivent et à développer des modalités pour permettre au public de contester les décisions prises. L’initiative recommande aux agences publiques de répertorier et décrire les systèmes de décision automatisés, y compris d’évaluer leur portée et impact. Elle recommande également de mettre en place des modalités d’accès afin que des chercheurs, des experts indépendants, des associations ou des journalistes puissent accéder et évaluer ces systèmes et pour cela doivent s’assurer notamment que leurs fournisseurs privés de systèmes acceptent ces vérifications. Elle souligne également que les agences doivent monter en compétences pour être expertes des systèmes qu’elles mettent en place, notamment pour mieux informer le public, et invite les fournisseurs de solutions à privilégier l’équité, la responsabilité et la transparence dans leurs offres.
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  • Mais ce n’est pas la seule piste qui permettrait d’interroger les biais des systèmes automatisés. Microsoft travaille à un outil de détection automatique des biais, Facebook également (notamment via le projet Fairness Flow annoncé par Isabel Kloumann du département d’IA de FB research à la dernière conférence de F8 Conference parmi une longue liste d’outils pour l’IA) rapporte la Technology Review.
  • La mathématicienne Cathy O’Neil (@mathbabedotorg, blog), qui s’est fait connaître en dénonçant les dangers de ces outils, a lancé une entreprise d’audit algorithmique. Visiblement, souligne Wired, ses premiers clients sont des entreprises qui ont besoin de certifier qu’elles sont équitables : comme cela a été le cas de Rentlogic, une entreprise qui évalue les immeubles automatiquement pour leur attribuer une note, ou comme Pymetrics, une entreprise qui utilise des tests de personnalité pour aider les entreprises à embaucher qui avait besoin d’assurer que ses logiciels n’étaient pas discriminants.
  • Dans son livre, Weapons of Math Destruction, Cathy O’Neil avait émis l’idée de créer un serment d’Hippocrate pour les datascientists, sous la forme d’un code de conduite édictant quelques principes moraux. Elle soulignait dans une remarquable interview pour Wired, que ce code de conduite n’était certes pas suffisant en soi, notamment parce que les datascientists ne sont pas seuls à décider de ce qui sera implémenté dans les services développés par les entreprises. Pour autant, ces techniciens ne peuvent pas seulement suivre « les recommandations des manuels d’optimisation qu’ils utilisent, sans tenir compte des conséquences plus larges de leur travail ».
  • Cathy O’Neil a proposé une matrice éthique, basée sur les travaux du philosophe Ben Mepham qui l’a utilisé en bioéthique, qui aide à saisir ce sur quoi ce que l’on développe a un impact, et de l’autre ce dont s’inquiète les gens qui sont impactés par ce que l’on développe. Cette grille confronte quelques notions (exactitude, cohérence, partialité, transparence, équité, rapidité) à leur impact sur chacune des parties prenantes. La matrice sert à créer une conversation. Chaque case propose des questions : « qui souffre si le système se trompe ? » Le but est de révéler des problèmes. Quand la réponse pose problème, la case est colorée de rouge.
  • Elle propose également de se poser plusieurs questions, comme « les algorithmes que nous déployons vont-ils améliorer les processus humains qu’ils remplacent ? » Bien souvent, on constate qu’ils fonctionnent beaucoup plus mal que les systèmes précédents. Pour elle, il est également nécessaire de se demander : « pour qui l’algorithme échoue-t-il ? » Un système de reconnaissance facial échoue-t-il plus souvent pour les femmes que pour les hommes, pour les gens de couleurs que pour les blancs, pour les personnes âgées que pour les jeunes ?… Enfin, elle invite à se poser une troisième catégorie de questions : « est-ce que cela fonctionne pour la société (donc à très large échelle) ? Est-ce que nous enregistrons les erreurs du système ? Peut-on les réintroduire dans l’algorithme pour l’améliorer ? Est-ce que le système a des conséquences non intentionnelles ?… » Et la chercheuse de rappeler qu’aucunes de ces questions ne mettent en danger les secrets des algorithmes que les entreprises veulent protéger.
  • Le militant pour la protection de la vie privée Aral Balkan (@aral) estime qu’un code d’éthique risque surtout d’être utilisé comme caution de vertu par les entreprises pour continuer à faire comme d’habitude. Appliquer le RGPD aux États-Unis aurait plus d’impact pour prévenir les dommages algorithmiques. Sur son blog, Virginia Eubanks a réagi en proposant plutôt un « serment de non-violence numérique », qui, dans la forme au moins, est plus impliquant pour celui amené à le prononcer que de signer à quelques grands principes vagues
  • Mais l’enjeu demeure de les mettre en pratique. « Tout code d’éthique des données vous indiquera que vous ne devez pas collecter des données de sujets expérimentaux sans leur consentement éclairé. Mais ce code de conduite ne vous dira pas comment implémenter ce consentement éclairé. Or, celui-ci est facile si vous interrogez quelques personnes pour une expérience de psychologie. Mais il signifie quelque chose de bien différent en ligne ». Et ce n’est pas la même chose bien sûr de demander la permission via une fenêtre pop-up par exemple ou que via une case précochée cachée… La mise en oeuvre de principes éthiques englobe des questions qui vont des choix dans l’interface utilisateur aux choix de structuration des données ou d’interrogation des données de connexion. Et pose la question de rendre néanmoins le service utilisable sans dégrader l’expérience utilisateur…
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    "Face aux multiples biais inscrits dans la production même des données utilisées par les algorithmes et les outils d'apprentissage automatisés, le risque, rappelle la chercheuse Kate Crawford (@katecrowford), co-fondatrice de l'AI Now Institute (@AINowInstitute), est que « plutôt que de concevoir des systèmes censés résoudre les problèmes, nous les exacerbions »."
Aurialie Jublin

La génération internet et recherche d'emploi en ligne - 0 views

  • Par ailleurs s’ils utilisent beaucoup internet, que ce soit dans le cadre des loisirs (90 % des jeunes interrogés par questionnaire), des démarches administratives (60 %) ou de la recherche d’emploi (87 %), ils exploitent rarement les ressources numériques de manière optimale. Les entretiens avec les conseillers viennent ici contrebalancer des préjugés répandus sur la maîtrise supposée innée du numérique par les digital natives. Comme l’expliquait un encadrant, « les jeunes ont une mauvaise maîtrise d’internet, même de Google. Ils ne savent pas forcément reformuler des requêtes et creuser ».
  • Cela est particulièrement vrai pour la recherche d’emploi : à leur arrivée en mission locale entre 40 et 50 % des jeunes ne possèdent pas d’adresse électronique, outil pourtant essentiel. Peu ont une connaissance de la variété des sites de recherche d’emploi ou des fonctions complexes comme la « recherche avancée ». En un mot, si internet est le premier réflexe pour commencer une recherche d’emploi ou de formation, tous ne sont pas suffisamment armés pour réaliser une démarche construite et ciblée.
  • Mais il faut également prendre en considération des lacunes en compétences de base qui constituent un prérequis indispensable. Des jeunes se trouvent par exemple bloqués dans leur accès à l’information car ils ne rédigent pas correctement les termes d’une requête, ne sont pas capables de déterminer les mots-clés pour effectuer une recherche, ou ne comprennent pas les termes d’une offre d’emploi.
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  • En effet, même s’ils disposent de tout l’arsenal numérique à la maison, nombreux sont ceux qui viennent à la mission locale pour consulter les offres d’emploi et en discuter avec un conseiller, ou simplement investir un lieu pleinement dédié à cette démarche et où ils peuvent, dans le même temps, se sentir moins seuls.
  • L’élaboration de nouveaux dispositifs numériques doit être pensée dans une démarche agile pour permettre aux jeunes les plus éloignés de l’emploi de s’en saisir facilement et rapidement, seuls ou accompagnés par un conseiller. Pour les jeunes rencontrés, il ne s’agit pas de choisir entre un outil numérique ou un accompagnement humain mais, comme le résumait un jeune interrogé, « de mettre toutes les chances de son côté ».
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    "En France, alors que deux millions de jeunes ne sont ni en emploi, ni en éducation, ni en formation, le numérique offre de nombreux services innovants destinés à faciliter leur insertion professionnelle. Ce paradoxe, allié à l'intuition que le numérique pourrait profiter davantage à ces jeunes, est à l'origine d'une enquête de plusieurs mois, conduite en immersion dans quatre missions locales, urbaines et rurales. Le premier constat est sans appel, un jeune homme de 25 ans me le résume parfaitement « Les gens estiment que la maîtrise d'internet ne nécessite pas de formation car c'est la génération internet, alors qu'en réalité, il y a plein de choses qu'on ne connaît pas ». En effet, comme j'ai pu le constater, et comme l'observent les spécialistes du numérique chez les digital natives, les usages et les habiletés numériques des 16-25 ans sont très variables. Ces experts ajoutent que les compétences numériques acquises dans le domaine récréatif (par les réseaux sociaux, les jeux vidéo, etc.) ne sont pas transférées dans d'autres domaines (scolaire, professionnel). Il m'est donc apparu nécessaire d'interroger les conséquences de ce décalage, alors qu'aujourd'hui l'accès aux offres d'emploi ou aux différents services d'insertion professionnelle est de plus en plus tributaire du numérique"
Aurialie Jublin

Bruno Latour : Comment représenter les forêts, les pôles et les océans - 0 views

  • Or les Etats, on l’a compris avec la lenteur des décisions sur le climat, poursuivent les intérêts des populations humaines, mais nullement des territoires dont ceux-ci dépendent. Le système de sécurité mondiale est donc schizophrène : on prétend protéger des populations que l’on prive de leurs conditions d’existence. Les Etats sont pensés hors sol, à peu près comme on cultive des salades hydroponiques…
  • Le principe des deux Chambres évite, dit-on, des décisions trop absurdes en compensant les intérêts et les passions des populations par les intérêts contrastés des territoires. Mais, jusqu’ici, ce beau principe n’a fait que défendre une définition des humains contre une autre, en oubliant que, pour une autre partie, les humains dépendent d’êtres qui ne jouissent pour l’instant d’aucune reconnaissance institutionnelle.
  • Représenter, on le sait depuis les Romains, et encore mieux depuis Hobbes, c’est toujours donner à un individu, à une personne physique, la tâche d’incarner le collectif, la personne morale. Tant que les territoires véritables dont nous dépendons ne sont pas représentés dans une deuxième Chambre par des individus en chair et en os, nous n’entendrons pas les protestations de l’océan, la révolte des sols, l’indignation des bêtes. Par conséquent, nous serons incapable de définir nos propres intérêts. Les populations resteront sans défense.
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    "Il est vain de prétendre protéger les populations sans défendre leurs conditions d'existence. Pour le sociologue, seul un Sénat onusien pourrait représenter les territoires et les ressources."
Aurialie Jublin

« Avec la blockchain, on peut surveiller les humains comme du bétail » - 0 views

  • Certaines technologies telles que le chiffrement des messages ou l’anonymisation sont émancipatrices et contribuent à créer un monde plus libre. En revanche, elles coexistent avec des innovations principalement coercitives dont la reconnaissance faciale automatique. Les crypto-monnaies, elles, se situent à mi-chemin : elles peuvent à la fois être vecteur d’oppression et de liberté. Cela dépend vraiment de la façon dont elles sont mises en œuvre. Libres d’accès et anonymes, elle peuvent accélérer l’innovation positive et connecter un grand nombre de personnes « non bancarisées », et ainsi les aider à sortir de la pauvreté. Contrôlées centralement et traçables, elles pourraient rigidifier l’innovation et exclure les « individus subversifs » des services financiers.
  • Mais l’effet serait totalement déshumanisant. Pourquoi ? Parce que la technologie conditionnerait massivement et automatiquement des individus à adopter un comportement souhaité.
  • le totalitarisme technologique est le totalitarisme efficacement et massivement mis en œuvre avec l’aide de la technologie, tout simplement. Il est une forme plus subreptice et molle du totalitarisme que l’on connaît, les forces oppressives étant moins visibles. Vous avez l’illusion du choix et de la liberté, tout en étant conditionné. Les personnes non conformes sont simplement exclues des systèmes technologiques qui composent le tissu de la société. Elles ne sont plus visibles parce que leurs voix sont filtrées et isolées.
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  • Iansiti, Marco Lakhani et Karim R dans la revue de Harvard Business The Truth About Blockchain définissaient la blockchain ainsi : « La blockchain est un registre ouvert et distribué qui peut enregistrer les transactions entre deux parties de manière efficace, vérifiable et permanente.» Autrement dit, les blockchains sont publiques et non modifiables. S’il n’y a pas de couche cryptographique qui anonymise les transactions (comme dans Monero ou Zcash), tout le monde peut voir qui sont les destinataires et les expéditeurs. De plus, cette information est permanente. Il y a plusieurs projets qui veulent mettre des identifiants « sur la blockchain ». Cela signifie que chaque être humain puisse toujours être identifié.
  • Si vous combinez une blockchain d’identification avec une blockchain de paiement, une blockchain de propriété de voiture, une blockchain de suivi de vaccination, etc. vous vous retrouvez dans une situation où chaque humain et toutes ses actions sont stockées de manière permanente et publique. Les humains sont finalement étiquetés et surveillés comme du bétail. Si vous combinez cela avec des contrats intelligents, ce qui est une idée vraiment stupide, ce sont finalement les algorithmes qui régissent la vie des humains, sans aucune marge de manœuvre pour réagir à des situations inattendues. Pour moi, c’est la définition même de la technologie déshumanisante.
  • Le contrôle totalitaire consiste à détecter les « comportements déviants » et à les punir. La blockchain a le potentiel de rendre ces deux fonctions plus efficaces.
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    "La blockchain ne trouve pas grâce aux yeux de Frank Braun, figure reconnue du crypto-anarchisme. C'est le moins qu'on puisse dire : pour le militant allemand, elle pourrait potentiellement servir le « totalitarisme technologique » déjà à l'oeuvre aujourd'hui, surtout si différentes blockchains sont combinées. Elles élargissent alors les possibilités de surveillance des citoyens. Un entretien réalisé par Blocs, le média de la blockchain. "
Aurialie Jublin

CrowdLaw Catalog - 0 views

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    Répertoire des initiatives numériques de participation citoyennes à l'élaboration des décisions publiques à travers le monde
Aurialie Jublin

CHATONS, ces hébergeurs alternatifs qui ne collectent pas vos données personn... - 0 views

  • en détenant bien un quart des capitaux des entreprises américaines, Apple, Microsoft et Google forment à eux trois une domination économique, technologique et culturelle monstrueuse. Par principe de précaution, a-t-on réellement envie de totalement dépendre de ces géants de la télécommunication ?
  • C'est là que se situe tout l'intérêt d'avoir recours à des hébergeurs locaux. "Plutôt que de machinalement faire confiance au 'cloud', mot qui veut surtout dire 'serveur d'un géant du numérique', il est important de pousser la réflexion autour des hébergeurs transparents et neutres", propose Pierre-Yves Gosset. Outre-Atlantique par exemple, on a vu comme le Patriot Act avait servi de passe-droit aux autorités américaines voulant obliger les entreprises à leur céder des données personnelles de citoyens surveillés. Stocker ses informations dans des endroits moins centralisés, c'est donc aussi complexifier l'accès à nos données personnelles.
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    "Aujourd'hui, Framasoft va plus loin encore. L'association qui promeut la culture du libre veut créer un réseau d'hébergeurs libres. But : mettre à disposition des internautes la possibilité de ne pas stocker toutes leurs données personnelles au même endroit, c'est-à-dire chez les géants du numérique qui tiennent le monde entier dépendant d'eux. Pour cela, à la façon d'une AMAP, il suffit à chaque aspirant libriste [NDLR : citoyen attaché aux valeurs éthiques du logiciel libre] de consulter cette carte afin de choisir un hébergeur pas loin de chez lui. À condition d'avoir la fibre et un garage, il est également possible de soi-même devenir hébergeur. "
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