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"Depuis le 1er janvier, une loi européenne de 2008 est entrée en vigueur, et calque les taux applicables de taxes sur la valeur ajoutée (TVA) d'un achat réalisé en ligne sur ceux du pays de l'acheteur, et non du vendeur. Cela signifie notamment qu'un achat sur Amazon ne sera plus taxé à 3 %, le taux de TVA du Luxembourg, mais 5,5 %, 4 % ou 25 %, selon qu'il soit effectué depuis la France, l'Italie ou la Norvège."

"Aujourd'hui, quand on ne passe pas par Amazon Apple ou Kobo et que l'on veut avoir pouvoir acheter ses livres numériques dans la librairie numérique de son choix, il est quasiment impossible d'avoir ses ebooks dans une seule et même bibliothèque. ePagine lance une version Béta qui pourrait résoudre ce genre d'inconvénients. Ebooksurf est un gestionnaire de bibliothèque, une sorte de coffre-fort digital sécurisé permettant de retrouver tous ses achats dans un seul espace. Cette bibliothèque adopte le principe du Cloud grâce à cela, les lecteurs retrouvent leurs ebooks dans un même écosystème sans plus avoir à retourner dans les différentes librairies en ligne pour retrouver leurs achats."

"Le programme MatchBook annoncé par Amazon il y a quelques semaines est désormais disponible sur le site américain. Il concerne déjà plus de 70.000 titres. Amazon propose des livres numériques vendus à des prix réduits entre 0 et 2,99$ à condition que vous ayez aussi acheté les versions imprimées des mêmes titres. Achats présents, futurs, mais aussi rétroactifs sur des achats réalisés sur Amazon depuis 1995. Bref, des prix personnalisables à la carte selon les lecteurs. La prochaine étape ne pourrait-elle pas être des prix adaptés selon le profil des lecteurs et leurs thématiques d'achats? On imagine aisément la complexité pour Barnes and Noble par exemple, pour déployer un tel service auprès de ses clients dans tous les points de ventes physiques (via Gizmodo : http://www.digitalbookworld.com/2013/kindle-matchbook-bundling-program-now-available-for-over-70000-titles/)."

"Cela n'aura pas trainé longtemps. Quelques semaines seulement après le rachat de ComiXology par Amazon (non, non, rien de changera), celui-ci vient tout juste de mettre à jour ses applications Android et IOS. Un changement de taille avec des achats de BD qui se font désormais sur le site de l'éditeur et non plus directement au sein de l'application. Le but est d'éviter que Google et Apple ne puissent toucher les 30% de commissions des achats in-app. L'utilisateur n'aura qu'à s'adapter..."

"Avec une hausse des achats sensiblement plus marquée (+18 % en valeur, +13 % en volume), le livre numérique représente désormais près de 2,3 % du marché global en valeur (2,8 % en volume)."

"Une récente enquête menée outre-Atlantique par Codex, une entreprise spécialisée dans la gestion de données relatives au livre, démontre que 61% des achats de livres se font désormais en ligne. Dans le même temps, 7% seulement des découvertes de livres se feraient sur internet, un chiffre qui conforte certes la plus-value des libraires mais qui soulève aussi la question de la diversité éditoriale et de l'uniformisation de la culture."

"Hervé Gaymard (UMP), auteur d'un rapport sur le prix du livre des livres numériques, d'une proposition de loi sur l'exploitation numérique des livres anciens (et introuvables) et expert en techniques de squat vient d'envoyer une jolie lettre parfumée à Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture pour expliquer ceci", extrait : "l'instauration d'une contribution sur les ventes et les achats d'occasion, à l'image de ce qui se fait déjà pour les prêts en bibliothèque ou pour les œuvres photocopiées, pourrait constituer une solution simple et équitable permettant de sauver la création."

"Amazon ne cesse d'innover [sic], en mai le site de commerce en ligne lancera "Amazon coins" une monnaie virtuelle pour acheter des applications, des jeux et des achats in-app sur sa tablette Kindle Fire. L'objectif est de faciliter les transactions d'achat et de donner aux développeurs un nouveau potentiel de revenu et une hausse des téléchargements dans les applications payantes."

"Les mesures préconisées par la Commission européenne en matière d'open access mettent-elles en danger les revues de sciences humaines et sociales ? C'est pour réfléchir à cette question que se sont réunis les représentants de plus de 120 revues diffusées sur le portail Cairn.info et d'une cinquantaine de maisons d'édition ou structures éditoriales le 11 février à la Maison de la Chimie de Paris. La Commission européenne recommande dans un texte du 17 juillet dernier la diffusion en libre accès des "publications issues de la recherche financée sur fonds publics" dans les différents pays de l'Union. À titre transitoire, elle admet que le libre accès aux publications soit soumis à un embargo avant diffusion gratuite de 12 mois maximum. Cet objectif fait craindre à terme "une disparition de la plupart des revues de langue française, voire à la disparition des maisons d'édition ou structures éditoriales qui les portent", puisque les éditeurs seraient privés des ressources apportées aujourd'hui par les abonnements des bibliothèques et les achats des particuliers."

"Pendant le workshop du W3C sur les ebooks, le sujet des DRMs (ou mécanisme de protection du contenu) est revenu régulièrement polluer la discussion plus générale sur le livre numérique. [...] Nous perdons énormément de temps à parler de choses qui typiquement sont conçues pour empêcher la libre circulation des idées, des émotions, de l'imagination. Une session sur l'accessibilité et le livre numérique ? Et voilà que le sujet de l'accessibilité des DRMs est mentionné. Un sujet sur les fonds de bibliothèques et les archivages long termes ? Et hop, le retour du DRM. [...] Les personnes peuvent décider de vendre leur production littéraire. Il n'y a aucun enjeu à cela. Mais de poser comme requis que celle-ci devrait être protégée, inaccessible parce que cela a une valeur apriori est une erreur entretenue par l'industrie pour survivre un peu plus longtemps. D'ailleurs combien de maisons d'édition vivent réellement avec les nouvelles productions de fiction plutôt que les manuels scolaires, les livres classiques du domaine publique ainsi que les achats de bibliothèque."

"Suite à l'article récent de Christine Ferniot dans Télérama "La riposte des libraires", l'idée m'est venue de recencer toutes les librairies en France qui proposent une offre numérique. Combattre l'idée reçue que le livre numérique serait réservé aux géants anglo-saxons. Le livre numérique rentre peu à peu dans l'offre des librairies au même titre que les autres livres. Sites, achats en caisse et sur tablettes, les choses avancent rapidement maintenant. J'ai déjà commencé à dressé une GoogleMaps ici [https://maps.google.fr/maps/ms?hl=fr&gl=fr&ie=UTF8&oe=UTF8&msa=0&msid=208858045341139017041.000450038eb4230531ef0], il m'a semblé intéressant de faire un petit focus sur chacune d'entres elles."

"Selon une étude sur les ventes de liseuses et de tablettes d'Amazon et de Barnes & Noble, les villes les plus culturelles ne sont pas les plus digitales. Les trois villes américaines les plus équipées en liseuses Kindle (Amazon), sont les villes universitaires de Lexington (Kentucky), Ann Arbor (Michigan), et Anchorage (Alaska), avec 30 à 40 % d'achats de liseuses sur la totalité des achats électroniques effectués dans chacune de ces villes. Une étude publiée par le site comparatif de prix Priceonomics, sur les ventes de tablettes et liseuses Nook (Barnes & Noble), et Kindle (Amazon), aux Etats-Unis (http://priceonomics.com/)."

Bilan de Bowker Market Research UK, qui fait état d'un marché du livre ayant chuté de 9 % depuis 2008. Le cabinet d'analyse pointe que la valeur globale des achats, autrement dit, le panier moyen, a pris du plomb dans l'aile, au royaume de Sa Majesté... [...] Les indépendants ont permis d'accélérer l'essor des ventes [de livres numériques], note l'étude."

"« He's a radical thinker » (« C'est un penseur radical ») semble prévenir Alain Pierrot en nous accueillant au Labo de l'édition, tandis que l'ebook star Bob Stein écoute sagement le résumé de ses faits d'armes : dès l'apparition des écrans informatiques, dès la naissance des dispositifs de stockage et du réseau Internet, Stein proposait une nouvelle conception du livre. Ça tombe bien, l'édition numérique a besoin d'idées. [...] C'est un modèle économique que propose aussi le penseur : le « Free to read, pay to engage » (« Lecture gratuite, achat pour s'engager »), un concept qui coule évidemment d'open-source. La monétisation, pour permettre à l'édition numérique de subsister et de rémunérer ses auteurs, passe par là. « J'ai récemment lu A Tale of Two Cities, de Charles Dickens. Il était libre de droits, mais j'aurais sans aucun doute payé pour les commentaires d'un historien ! » [...] Les éditeursi « doivent se montrer capables de réunir une communauté » à même d'équilibrer les rapports de force auteurs-éditeurs-revendeurs, en un mot : faire de la chaîne du livre un réseau."

"Le MOTif, observatoire du livre et de l'écrit (Conseil régional d'Ile-de-France), et le Médialab, département de recherche de pointe (Sciences Po. Paris), se sont associés pour mener à bien une étude portant sur les usages du livre numérique (lecture et pratique d'achat). Pour ce faire, ils souhaitent interviewer des personnes ayant déjà une pratique de lecture de livre numérique (toutes modalités confondues : achat à l'unité, par abonnement, location, streaming, etc., sur divers appareils, liseuse, tablette, etc.)."

"OnlyIndie.com, nouvelle librairie numérique tout juste lancée, vise déjà la première place du podium,à moyen terme pour la diversité de son catalogue. Sur le site, tous les livres sont vendus à 0 $. Le temps des quinze premiers téléchargements de chaque titre. Le prix de chaque livre est augmenté d'un penny (0,007 euro) autant de fois qu'il est acheté, avec un plafond de 7,98 $. Si un livre n'est pas acheté une seule fois pendant 24 heures, son prix commence à baisser de telle sorte qu'il revienne à 0 $ au bout de 100 jours sans achat."

"eLinea avait été lancé en février 2011 par le groupe eReaders, offrant aux Pays-Bas une plateforme complète, tournée autour de l'édition numérique. Achat, publication, lecture, tout était intégré à l'outil, avec un modèle économique reversant 70 % du prix de vente au détenteur des droits."

Réaction de François Bon aux récents billets de Franck Queyraud et Michel Fauchié : comment déployer le livre numérique en bibliothèque ? Triple solution aujourd'hui avec publie.net : abonnement complet pour consultation en streaming sur place, abonnement complet pour consultation en streaming à distance (les deux assez lourds), et achat de "bundles" via publie.papier (livre papier avec code permettant de récupérer un fichier ePub) à l'unité auprès des libraires.

"On apprend que l'acteur américain Bruce Willis souhaite léguer sa bibliothèque musicale virtuelle à ses enfants, une bibliothèque constituée au fil de temps de milliers de fichiers, grâce à ses achats sur iTunes. Et si cette bibliothèque avait été constituée de livres numériques ? Que nous rappelle cette information parue dans le Sun ?"

"La question revient souvent alors je l'écris pour archive. Mes trois recommandations pour une liseuse électronique : Cybook Odyssey, Sony PRS-T1 et Kobo. [...] Dans tous les cas, évitez la Kindle sauf si vous vous moquez de la pérennité de vos achats et de pouvoir importer des contenus standard venant d'ailleurs."