"Si vous pouvez le faire, vous pouvez le rendre open source", dit le mantra. Ponoko, le site dédié au DIY revient sur une sélection de 10 projets Open Source à suivre, allant de la machine à découpe laser open source, au réseau sans fil libre FabFi, au set de construction d'un village global, au Scanner 3D FabScan...
La discussion autour de l'espace public c'est souvent centré sur la voirie et la fonction circulatoire de la ville. Mais qu'en est-il des espaces libres ? Doivent-ils continuer à être neutres ? Ou faut-il en imaginer les usages ?
"Le tribunal de commerce de Paris a condamné Google à verser 500 000 euros de dommages et intérêts à une entreprise française de services de cartographie, pour avoir proposé Google Maps gratuitement aux mêmes clients, en abusant de sa position dominante sur le marché des moteurs de recherche et de la publicité en ligne. Les juges ne sanctionnent pas la gratuité en tant que telle, mais l'exploitation qu'en fait Google pour écarter la concurrence."
Il y eut un temps où les vastes prairies de l'internet étaient ouvertes et partagées par tous. Puis les fermiers arrivèrent et cloturèrent les plaines. Il arrive la même chose sur l'internet. Apple, Amazon et Facebook posent des clôtures et Google risque d'en être exclu, estime Keith Woolcock pour le Times. L'internet ouvert sur lequel Google a prospéré est toujours là, mais il diminue au profit de versions privées du Net. Les profits d'Apple et d'Amazon n'ont rien à voir avec ceux de Google, qui commence son déclin. Google doit changer son modèle d'affaire, car ses bénéfices dépendent d'un internet ouvert. Aucun des clients d'Apple ou de Facebook ou d'Amazon ne génère de données pour Google. Certes, Google a Androïd, mais il ne le contrôle pas. Google est toujours un force, mais saura-t-il trouver un moteur de croissance capable de supplanter son corps de métier originel ?
Dans une société où chacun est à la fois un observateur et un producteur, il est nécessaire d'avoir de meilleurs moyens pour observer et orienter les gens. Nous entrons dans une économie de la rétroaction, qui ne s'arrête pas à la collecte des données, mais qui commence avec elle. Nous passons d'une économie de l'information à une économie de la rétroaction.
Le gouvernement britannique a lancé en beta https://www.gov.uk, sa nouvelle plateforme nationale explique Alex Howard pour le O'Reilly Radar. Une plateforme open source, HTML 5, évolutive, en nuage, accessible aux mobile, ouvert aux commentaires. Mais le plus intéressant n'est pas le site, particulièrement réussi, mais la culture qu'il y a derrière : entièrement ouverte. 40 développeurs, 1,7 millions de livre de budget (le service numérique du gouvernement britannique emploi 120 employés et 1800 testeurs externes). Le site est totalement souple et modulaire et a refusé toute licence logicielle. De nombreuses API sont en développement et le site devrait peu à peu accueillir ceux de toutes les agences gouvernementales, pour simplifier le web public britannique. La plateforme a été conçue pour être axée sur les citoyens "Nous ne voulons pas éduquer les gens sur la façon d'utiliser un service, mais éduquer le gouvernement sur la façon de servir les citoyens".
Les problèmes sont surtout techniques. En classe comme en bibliothèque, il est difficile de configurer plusieurs appareils, de les charger avec des contenus adéquat, d'obtenir ces contenus... avec des appareils pensés pour le consommateur, pas pour les collectivités. Synchronisation, interopérabilité, accès et stockage sont autant de difficultés pour des usages collectifs. Quant aux solutions qui existent (comme Overdrive) leur coût est souvent prohibitif. Et le problème principal demeure bien souvent l'absence de contenus disponibles. Enfin, souvent, il est impossible aux étudiants d'amener l'appareil chez eux, ce qui est encore un écueil supplémentaire.
Zozoped revient sur le Fichier des gens honnêtes et explique concrètement l'inutilité d'ajouter une vérification électronique comparant un trait biométrique d'une personne avec celui enregistré sur sa carte. Pourquoi ? Parce que le trait biométrique est peu exploitable dans de très grandes bases de données. Il ne permet pas l'identification, seulement, avec un gros taux d'erreur, l'authentification. A très grande échelle, les faux positifs de la biométrie sont très nombreux, contrairement à ce que nous font croire les séries télé.
Google s'ouvre aux plus de 13 ans (et non plus seulement aux plus de 18 ans), mais ne compte pas proposer une expérience tout à fait libre aux mineurs. Google annonce la restriction par défaut pour les utilisateurs mineurs d'être contactés par des utilisateurs majeurs. Le tchat vidéo sera sécurisé en coupant le son et la vidéo d'un intervenant extérieur au cercle d'amis.
Alors que moins de 70 % de l'audience de YouTube est internationale, presque 80 % des contenus éducatifs sont regardés depuis d'autres pays que les Etats-Unis. iTunes Université, qui dispose également de quelques 500 000 sources éducatives, affirme que 60 % de son audience sur cette thématique provient du reste du monde. La disponibilité de contenus éducatifs à niveau mondial peut-il changer les choses ?, s'interroge Marshall Kirkpatrick pour le ReadWriteWeb, en se référant aux indicateurs éducatifs de l'OCDE dont la dernière édition vient de paraître - http://www.oecd.org/dataoecd/61/2/48631582.pdf - qui démontre comment l'expansion de l'éducation a contribué à une transformation fondamentale des sociétés sur ces dernières 50 années.
L'Assemblée nationale se prépare à adopter un texte permettant de ficher la totalité de la population française. Ce "Fichier des gens honnêtes" contiendra les données privées de 60 millions de personnes, soit disant pour lutter contre la fraude à l'identité. Pourtant, cette fraude est en chute et ne touche que quelques dizaines de milliers de français par an, rappelle Jean-Marc Manach. "Nous ne sommes pas dans une démarche de reconnaissance d'identité, mais dans une logique d'un fichier de recherche criminelles", accuse le député socialiste Serge Blisko. Où est passé le principe de finalité et de proportionnalité, pierre angulaire de la loi Informatique et Libertés ? La projet de loi n'a pas établit d'étude d'impact... Des études d'impact qui ont fait reculé les gouvernements britanniques et hollandais qui avaient imaginés des projets de loi assez proches. En 1940, un fichier similaire existait en France. Il a été détruit à la Libération en raison des risques majeurs qu'il représentait pour les libertés publiques. Qui détruira celui-ci ?
Si le chiffre d'affaires d'Amazon continue de progresser, son résultat net est lui en recul (mais reste de 631 millions de dollars sur l'année 2011). "Pour le patron d'Amazon, Jeff Bezos, l'avenir du site marchand passe néanmoins par la maîtrise du futur support de consommation culturelle, à savoir la tablette. Support à partir duquel se développe un écosystème payant, stratégie bien connue par Apple. "
Le boom des technologies vertes, qui se sont envolées en 2005, a fait long feux. La bulle des technologies propres a éclaté avec la crise financière et plus particulièrement celui de l'énergie solaire : la rareté soudaine des capitaux a empêché les start-ups de se développer, d'autant que leurs recherches nécessite du temps. On pensait que 500 000 personnes aux USA travailleraient dans le solaire en 2016, aujourd'hui on table plutôt sur 100 000. La mise sur le marché de panneaux solaires chinois a fait chuter les rendements prévus. Solyndra, l'entreprise américaine phare du secteur, n'est pas parvenu à rivaliser... Mais le problème n'a pas été qu'un problème de financement et de fabrication, il est aussi celui des changements qui affectent tout le secteur de l'énergie. La chute du prix du gaz naturel (notamment via les gaz de schistes qui représentent 1/3 du gaz américain) a mis à mal les hypothèses d'augmentation des ressources fossiles.
David Bollier s'interroge. Et si les villes développaient des noms de domaines pour rassembler ce qui les concerne ? Qui aurait l'autorité pour gérer des noms de domaines basés sur des noms de villes ? Pourrait-on imaginer que le département IT d'une ville en gère les extensions ? A quand un restaurants.nyc ou un libraries.nyc ?
La fracture numérique de demain n'est peut-être pas où l'on croit, souligne le magazine CoulourLines édité par le Centre de recherche appliqué, un think tank américain qui se bat pour la justice raciale.
Il ya 234 millions d'abonnés au téléphone cellulaire aux États-Unis, dont 45,5 millions via des smartphones, qui forment désormais le principal moteur du marché. Aux Etats-Unis, les smartphones sont surtout achetés par des gens de couleurs, qui les adoptent plus rapidement que les consommateurs blancs et ont une plus grande diversité d'usage que ces derniers. Les recherches du Pew Internet - http://www.pewinternet.org/Reports/2010/Mobile-Access-2010.aspx - montrent que les latinos ou les noirs américains sont plus susceptibles que les blancs de naviguer sur internet, recevoir et envoyer des mails, utiliser les médias sociaux ou produire et publier des contenus depuis leurs téléphones. Pourquoi ? Beaucoup estiment que les smartphones sont un moyen abordable d'accéder à l'internet, beaucoup moins cher qu'un ordinateur et une connexion haut débit.
18 % des noirs américains utilisent uniquement leurs smartphones pour se connecter en ligne et 16 % des Latinos, alors que ce n'est le cas que de 10 % des américains blancs. Alors que 33 % des blancs utilisent leur téléphone pour surfer sur le net contre 51 % des Latinos et 46 % des noirs Américains. Quelque soit les usages (par exemple les usages politiques), on retrouve partout cette prédominance du smartphone dans les communautés de couleur américaines au détriment de l'internet haut débit. Cela s'explique en partie du fait que, selon le plan national haut débit de la commission des communication fédérale, la moitié des Latinos américains et 40 % des afro américains n'ont pas accès à l'internet haut débit chez eux.
Aux Etats-Unis, 60 % des foyers sont connectés à des services internet haut débit. La raison de ce niveau encore assez faible s'explique parce que l'abonnement es