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OCDE - Rapport complet - Regards sur l'éducation 2018 - 0 views

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    L'OCDE a publié ce jour l'édition 2018 de ses "Regards sur l'éducation", principal recueil de statistiques nationales permettant de mesurer la situation de l'éducation à l'échelle internationale, mais aussi de se comparer d'un pays à l'autre. Le rapport couvre en effet les systèmes éducatifs des 36 pays membres de l'OCDE, ainsi que ceux de l'Afrique du Sud, de l'Arabie saoudite, de l'Argentine, du Brésil, de la Chine, de la Colombie, de la Fédération de Russie, de l'Inde et de l'Indonésie. Les statisticiens ont repéré cinq grands points spécifiques à la France. 76% des enfants de 3 ans sont inscrits en maternelle dans les pays de l'OCDE : D'abord, "presque tous les enfants de 3 ans sont inscrits à l'école maternelle", ce qui positionne la France "en tête de classement" (la moyenne OCDE était de 76% en 2016). De plus, toujours en maternelle, le nombre d'élèves par enseignant semble à première vue élevé avec 23 élèves par enseignants, soit 8 élèves de plus que la moyenne des pays de l'OCDE. "Mais la France fait davantage appel à des assistants que les autres pays, ce qui fait baisser le taux d'encadrement à 15 élèves par personnel de contact (contre 13 pour l'OCDE)", note le rapport (voir notre article Education - La "lente et irrésistible conquête pédagogique" des Atsem du 13 novembre 2017). Pour l'accueil des enfants de moins de 3 ans en revanche, la France ne fait pas vraiment figure d'exception : le taux d'inscription en maternelle "ou dans d'autres structures de la petite enfance (crèches collectives, maisons d'assistantes maternelles, jardin d'éveil)" est de 36%, quand la moyenne de l'OCDE est à 34%. Les élèves français reçoivent davantage d'heures de cours : Deuxième spécificité : les élèves français reçoivent davantage d'heures de cours que nombre de leurs voisins. En élémentaire et au collège, le temps d'instruction obligatoire est de 8.100 heures,
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OCDE - Résumé - Regards sur l'éducation 2018 - 0 views

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    L'OCDE a publié ce jour l'édition 2018 de ses "Regards sur l'éducation", principal recueil de statistiques nationales permettant de mesurer la situation de l'éducation à l'échelle internationale, mais aussi de se comparer d'un pays à l'autre. Le rapport couvre en effet les systèmes éducatifs des 36 pays membres de l'OCDE, ainsi que ceux de l'Afrique du Sud, de l'Arabie saoudite, de l'Argentine, du Brésil, de la Chine, de la Colombie, de la Fédération de Russie, de l'Inde et de l'Indonésie. Les statisticiens ont repéré cinq grands points spécifiques à la France. 76% des enfants de 3 ans sont inscrits en maternelle dans les pays de l'OCDE : D'abord, "presque tous les enfants de 3 ans sont inscrits à l'école maternelle", ce qui positionne la France "en tête de classement" (la moyenne OCDE était de 76% en 2016). De plus, toujours en maternelle, le nombre d'élèves par enseignant semble à première vue élevé avec 23 élèves par enseignants, soit 8 élèves de plus que la moyenne des pays de l'OCDE. "Mais la France fait davantage appel à des assistants que les autres pays, ce qui fait baisser le taux d'encadrement à 15 élèves par personnel de contact (contre 13 pour l'OCDE)", note le rapport (voir notre article Education - La "lente et irrésistible conquête pédagogique" des Atsem du 13 novembre 2017). Pour l'accueil des enfants de moins de 3 ans en revanche, la France ne fait pas vraiment figure d'exception : le taux d'inscription en maternelle "ou dans d'autres structures de la petite enfance (crèches collectives, maisons d'assistantes maternelles, jardin d'éveil)" est de 36%, quand la moyenne de l'OCDE est à 34%. Les élèves français reçoivent davantage d'heures de cours : Deuxième spécificité : les élèves français reçoivent davantage d'heures de cours que nombre de leurs voisins. En élémentaire et au collège, le temps d'instruction obligatoire est de 8.100 heures,
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OCDE - Fiche France - Regards sur l'éducation 2018 - 0 views

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    L'OCDE a publié ce jour l'édition 2018 de ses "Regards sur l'éducation", principal recueil de statistiques nationales permettant de mesurer la situation de l'éducation à l'échelle internationale, mais aussi de se comparer d'un pays à l'autre. Le rapport couvre en effet les systèmes éducatifs des 36 pays membres de l'OCDE, ainsi que ceux de l'Afrique du Sud, de l'Arabie saoudite, de l'Argentine, du Brésil, de la Chine, de la Colombie, de la Fédération de Russie, de l'Inde et de l'Indonésie. Les statisticiens ont repéré cinq grands points spécifiques à la France. 76% des enfants de 3 ans sont inscrits en maternelle dans les pays de l'OCDE : D'abord, "presque tous les enfants de 3 ans sont inscrits à l'école maternelle", ce qui positionne la France "en tête de classement" (la moyenne OCDE était de 76% en 2016). De plus, toujours en maternelle, le nombre d'élèves par enseignant semble à première vue élevé avec 23 élèves par enseignants, soit 8 élèves de plus que la moyenne des pays de l'OCDE. "Mais la France fait davantage appel à des assistants que les autres pays, ce qui fait baisser le taux d'encadrement à 15 élèves par personnel de contact (contre 13 pour l'OCDE)", note le rapport (voir notre article Education - La "lente et irrésistible conquête pédagogique" des Atsem du 13 novembre 2017). Pour l'accueil des enfants de moins de 3 ans en revanche, la France ne fait pas vraiment figure d'exception : le taux d'inscription en maternelle "ou dans d'autres structures de la petite enfance (crèches collectives, maisons d'assistantes maternelles, jardin d'éveil)" est de 36%, quand la moyenne de l'OCDE est à 34%. Les élèves français reçoivent davantage d'heures de cours : Deuxième spécificité : les élèves français reçoivent davantage d'heures de cours que nombre de leurs voisins. En élémentaire et au collège, le temps d'instruction obligatoire est de 8.100 heures,
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IFOP - Résultats - Baromètre auprès des parnets d'élèves du primaire et du se... - 0 views

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    QUAND LES PARENTS NOTENT L'ECOLE… BAROMÈTRE AUPRÈS DES PARENTS D'ÉLÈVES DU PRIMAIRE ET DU SECONDAIRE Réalisé auprès d'un échantillon national représentatif de 1 000 parents d'élèves du primaire et du secondaire, ce dispositif d'envergure, qui a vocation à prendre chaque année le pouls de l'opinion des parents sur le système éducatif, s'avère riche en enseignements : Une défiance personnelle à l'égard du ministre de l'Éducation nationale, dont la popularité en berne est probablement lestée par une gestion de la grève du Bac sur laquelle les avis sont mitigés. Les Français portent un jugement sévère sur le ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse : à peine 43 % des parents d'élèves ont actuellement une bonne opinion de Jean-Michel Blanquer, soit un niveau nettement inférieur à la cote de popularité mesurée l'an dernier chez l'ensemble des Français (62 % février 2018[1]). Il est probable que sa gestion de la grève du Baccalauréat ait impacté l'opinion que les parents d'élèves ont à son égard, ces derniers ayant un avis très mitigé sur la pertinence de sa décision de prendre en compte les notes du contrôle continu (52 % approuvent sa décision, 48 % la désapprouvent). Une défiance à l'égard de la capacité du ministère à s'atteler aux grands enjeux de l'École tels que la lutte contre le mal-être des enseignants, la violence scolaire ou l'amélioration du niveau des élèves. Alors que les récents suicides d'une directrice d'école et d'un enseignant de lycée professionnel ont encore montré l'ampleur du malaise du personnel de l'Education nationale, une large majorité des parents exprime leur défiance à l'égard du ministère pour résoudre le mal-être des enseignants (68 %). De même, alors que la détérioration de l'autorité des enseignants (86 % le constatant) et des conditions de sécurité (68 %, soit une hausse de 7 point
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IFOP - Analyse - Baromètre auprès des parnets d'élèves du primaire et du seco... - 1 views

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    QUAND LES PARENTS NOTENT L'ECOLE… BAROMÈTRE AUPRÈS DES PARENTS D'ÉLÈVES DU PRIMAIRE ET DU SECONDAIRE Réalisé auprès d'un échantillon national représentatif de 1 000 parents d'élèves du primaire et du secondaire, ce dispositif d'envergure, qui a vocation à prendre chaque année le pouls de l'opinion des parents sur le système éducatif, s'avère riche en enseignements : Une défiance personnelle à l'égard du ministre de l'Éducation nationale, dont la popularité en berne est probablement lestée par une gestion de la grève du Bac sur laquelle les avis sont mitigés. Les Français portent un jugement sévère sur le ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse : à peine 43 % des parents d'élèves ont actuellement une bonne opinion de Jean-Michel Blanquer, soit un niveau nettement inférieur à la cote de popularité mesurée l'an dernier chez l'ensemble des Français (62 % février 2018[1]). Il est probable que sa gestion de la grève du Baccalauréat ait impacté l'opinion que les parents d'élèves ont à son égard, ces derniers ayant un avis très mitigé sur la pertinence de sa décision de prendre en compte les notes du contrôle continu (52 % approuvent sa décision, 48 % la désapprouvent). Une défiance à l'égard de la capacité du ministère à s'atteler aux grands enjeux de l'École tels que la lutte contre le mal-être des enseignants, la violence scolaire ou l'amélioration du niveau des élèves. Alors que les récents suicides d'une directrice d'école et d'un enseignant de lycée professionnel ont encore montré l'ampleur du malaise du personnel de l'Education nationale, une large majorité des parents exprime leur défiance à l'égard du ministère pour résoudre le mal-être des enseignants (68 %). De même, alors que la détérioration de l'autorité des enseignants (86 % le constatant) et des conditions de sécurité (68 %, soit une hausse de 7 point
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Défenseur des droits - Droit fondamental à l'éducation : une école pour tous,... - 0 views

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    Rapport 2016 - Document Complet Si tous les enfants bénéficient théoriquement du droit à l'éducation, force est de constater que "l'accès à l'école aujourd'hui en France n'est pas un droit effectif pour de nombreux enfants", notamment les plus vulnérables, souligne le défenseur des droits qui consacre son rapport annuel à cette thématique et interpelle à ce titre très directement les collectivités locales. Enfants de familles vivant dans des squats ou des campements, enfants mal logés, itinérants (issus des familles des gens du voyage), allophones (ayant une langue maternelle autre que le français), mineurs migrants non accompagnés, enfants handicapés, hospitalisés, à haut potentiel intellectuel ou encore "en conflit avec la loi"... Autant de cas de figure où les jeunes sont trop souvent "empêchés d'aller à l'école", selon Jacques Toubon, le défenseur des droits. Pour l'ex-ministre, il y a "un hiatus entre le droit proclamé à l'éducation et l'effectivité de ce droit". Dans le rapport annuel publié ce vendredi 18 novembre, il énumère, avec Geneviève Avenard, défenseure des enfants, 30 recommandations pour améliorer la situation. "Notre combat peut apparaître sans fin" mais "notre organisme a été créé pour intervenir chaque fois que la société se laisse aller", a déclaré le défenseur des droits lors d'une conférence de presse. "La scolarisation doit être un critère au centre des préoccupations des pouvoirs publics", a abondé Geneviève Avenard. Tous deux soulignent que ce rapport n'a pas pour but d'évaluer le système scolaire français, mais de pointer les barrières auxquelles se heurtent des milliers d'enfants chaque année. Le rapport met également l'accent sur les inégalités territoriales : entre les zones les plus défavorisées socialement et les autres, entre campagnes et zones urbaines, entre des départements d'outre-mer et la métropole… Parmi les recommandations figure le rappel aux maires de "l'
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Défenseur des droits - Droit fondamental à l'éducation : une école pour tous,... - 1 views

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    Rapport 2016 - Synthèse Si tous les enfants bénéficient théoriquement du droit à l'éducation, force est de constater que "l'accès à l'école aujourd'hui en France n'est pas un droit effectif pour de nombreux enfants", notamment les plus vulnérables, souligne le défenseur des droits qui consacre son rapport annuel à cette thématique et interpelle à ce titre très directement les collectivités locales. Enfants de familles vivant dans des squats ou des campements, enfants mal logés, itinérants (issus des familles des gens du voyage), allophones (ayant une langue maternelle autre que le français), mineurs migrants non accompagnés, enfants handicapés, hospitalisés, à haut potentiel intellectuel ou encore "en conflit avec la loi"... Autant de cas de figure où les jeunes sont trop souvent "empêchés d'aller à l'école", selon Jacques Toubon, le défenseur des droits. Pour l'ex-ministre, il y a "un hiatus entre le droit proclamé à l'éducation et l'effectivité de ce droit". Dans le rapport annuel publié ce vendredi 18 novembre, il énumère, avec Geneviève Avenard, défenseure des enfants, 30 recommandations pour améliorer la situation. "Notre combat peut apparaître sans fin" mais "notre organisme a été créé pour intervenir chaque fois que la société se laisse aller", a déclaré le défenseur des droits lors d'une conférence de presse. "La scolarisation doit être un critère au centre des préoccupations des pouvoirs publics", a abondé Geneviève Avenard. Tous deux soulignent que ce rapport n'a pas pour but d'évaluer le système scolaire français, mais de pointer les barrières auxquelles se heurtent des milliers d'enfants chaque année. Le rapport met également l'accent sur les inégalités territoriales : entre les zones les plus défavorisées socialement et les autres, entre campagnes et zones urbaines, entre des départements d'outre-mer et la métropole… Parmi les recommandations figure le rappel aux maires de "l'obligati
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Opinion Way / Vers le Haut - Baromètre Jeunesse et confiance 2018 - 0 views

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    1. La confiance en soi et dans l'avenir 1.a. la vie des jeunes au regard de leurs attentes 1.b. les jeunes et leur vision de l'avenir 1.c. les parents et l'avenir de leurs enfants 1.d. le soutien de la famille en cas de difficultés 1.e. l'opportunité de quitter la France pour avoir de meilleures perspectives d'avenir 2. La confiance dans le système éducatif et l'école 2.a. la confiance dans le système éducatif français 2.b. l'adéquation entre l'enseignement et les réalités du monde du travail 2.c. les liens entre la réussite scolaire et la réussite professionnelle 3. La confiance dans le monde du travail 3.a. la confiance des entreprises à l'égard des jeunes 3.b. la confiance à l'égard des jeunes comme valeur de l'entreprise 3.c. les risques à embaucher un jeune à un poste à responsabilité 3.d. la confiance des dirigeants d'entreprises à l'égard des jeunes 3.e. les relations dans l'entreprise 4. Le ressenti vis-à-vis de l'environnement social et politique 4.a. la facilité d'accès aux soins et aux activités sportives et culturelles 4.b. la confiance accordée aux hommes et aux femmes politiques pour défendre les intérêts de la jeunesse 4.c. l'accès au monde politique 5. Les métiers de l'enseignement 5.a. l'image des métier de l'enseignement 5.b. le souhait d'exercer une activité professionnelle dans le domaine de l'éducation 5.c. les métiers dans l'éducation que souhaitent exercer les jeunes 5.d.e. le soutien au choix d'exercer une activité professionnelle dans l'éducation 5.f.g. le soutien au choix d'exercer le métier d'enseignant 5.h. les éléments déterminants dans le choix d'une activité dans le domaine de l'éducation 5.i. les inconvénients à travailler dans l'éducation 5.j. les sentiments provoqués par les enseignants 5.k. la reconnaissance envers les métiers de l'éducation 5.l. les moyens dont disposent les professionnels de l'éducation pour assurer leurs missions 5.m. la difficulté des métiers de l'éduc
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Ministère de l'Education nationale - Repères et références statistiques 2020 - 0 views

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    Résumé de la Caisse des dépôts À quoi ressemble le paysage éducatif français ? C'est à cette - très large - question que répond - tout aussi largement - le rapport "Répères et références statistiques 2020", récemment publié par la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (Depp) du ministère de l'Éducation nationale. À la rentrée 2019, l'ensemble du système éducatif français comptait 15,8 millions d'élèves, étudiants et apprentis, soit 50.000 de plus qu'en 2018. Cette hausse s'explique par l'augmentation des effectifs du supérieur, et notamment des apprentis (+13,4%). Dans le secondaire, la hausse est minime (0,6%) et portée par les effectifs de collégiens (+1,1%), quand ceux des formations professionnelles en lycée et des formations générales et technologiques sont en recul (- 0,8% et -0,1%). Quant aux effectifs du premier degré, ils diminuent pour la troisième année consécutive : -1,2% en maternelle et -0,4% en élémentaire. Du simple au double La répartition de ces effectifs sur le territoire en dit beaucoup sur les dynamiques démographiques. En métropole, le département de la Creuse affiche le taux le plus faible avec seulement 14,5% de la population scolarisée. La Corse-du-Sud (14,9%), le Lot (15,5%), le Cantal (16%) et la Dordogne (16,1%) ne sont guère mieux lotis. À l'opposé, on trouve 31,6% de la population scolarisés à Paris, un résultat qui s'explique par le nombre important d'étudiants dans la capitale. Plusieurs départements sont portés par l'attractivité des pôles d'enseignement supérieur implantés dans leur métropole : le Rhône (Lyon) dénombre 28,6% de la population scolarisée, la Meurthe-et-Moselle (Nancy) 27,3%, le Nord (Lille) 26,8%, l'Ille-et-Vilaine (Rennes) 26,6% et la Haute-Garonne (Toulouse) 25,8%. Sur un an, les plus fortes baisses d'effectifs sont enregistrées en Martinique (-3,1%), Guadeloupe (-2,4%), Meuse (-2,5%), Ardennes (-1,8%) et Nièv
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France Stratégie - Quelle finalité pour l'école ? - Dossier de présentation - 0 views

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    La crise de sens qui traverse l'École interroge le nombre et la nature des missions qui lui sont confiées. Quelle école voulons-nous ? Question éminemment politique qui exige de disposer en amont d'une vision globale de l'École et de ses finalités possibles. Rapport - Quelle finalité pour quelle École ? (PDF - 1.09 Mo ) Dossier de presse - Quelle finalité pour quelle École ? (PDF - 2.91 Mo ) Auteur(s) Son Thierry Ly De la logique « méritocratique » Notre école va mal. On en attend trop, or elle ne peut pas tout faire. C'est en somme le constat dont est parti le groupe de travail à l'origine de ce rapport. L'École est aujourd'hui prise en tenaille entre plusieurs objectifs, parfois contradictoires. Elle se doit avant tout d'être garante de l'égalité des chances en offrant à tous les élèves le même enseignement. C'est la logique méritocratique à la base de notre contrat social. Assurer une compétition scolaire (formellement) équitable légitime une distribution des places dans la société, déterminée ensuite, plus qu'ailleurs en France, par le diplôme. Mais il lui est aussi demandé de faire de tous les élèves des citoyens éclairés et des adultes employables, d'assurer la mixité sociale, de sensibiliser à l'écologie… La force et le nombre de ces attentes, légitimes, questionnent la primauté accordée à la mission de sélection méritocratique des élites par l'École. Cette priorité implicite rend en effet toute autre finalité, au mieux secondaire, au pire impraticable, notamment parce qu'elle suppose un enseignement uniforme. La contradiction justifie de poser clairement la question des finalités que nous souhaitons assigner au système scolaire. Quelle école voulons-nous ? Que serait-elle surtout si l'objectif de sélection était retardé et que le système pouvait être organisé autrement que par et pour la compétition ? Bref, si « tout ne s'y jouait plus » ? Des alternatives p
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France Stratégie - Quelle finalité pour l'école ? - Rapport complet - 0 views

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    La crise de sens qui traverse l'École interroge le nombre et la nature des missions qui lui sont confiées. Quelle école voulons-nous ? Question éminemment politique qui exige de disposer en amont d'une vision globale de l'École et de ses finalités possibles. De la logique « méritocratique » Notre école va mal. On en attend trop, or elle ne peut pas tout faire. C'est en somme le constat dont est parti le groupe de travail à l'origine de ce rapport. L'École est aujourd'hui prise en tenaille entre plusieurs objectifs, parfois contradictoires. Elle se doit avant tout d'être garante de l'égalité des chances en offrant à tous les élèves le même enseignement. C'est la logique méritocratique à la base de notre contrat social. Assurer une compétition scolaire (formellement) équitable légitime une distribution des places dans la société, déterminée ensuite, plus qu'ailleurs en France, par le diplôme. Mais il lui est aussi demandé de faire de tous les élèves des citoyens éclairés et des adultes employables, d'assurer la mixité sociale, de sensibiliser à l'écologie… La force et le nombre de ces attentes, légitimes, questionnent la primauté accordée à la mission de sélection méritocratique des élites par l'École. Cette priorité implicite rend en effet toute autre finalité, au mieux secondaire, au pire impraticable, notamment parce qu'elle suppose un enseignement uniforme. La contradiction justifie de poser clairement la question des finalités que nous souhaitons assigner au système scolaire. Quelle école voulons-nous ? Que serait-elle surtout si l'objectif de sélection était retardé et que le système pouvait être organisé autrement que par et pour la compétition ? Bref, si « tout ne s'y jouait plus » ? Des alternatives possibles C'est à cette question que répond le rapport en examinant trois modèles idéaux d'école répondant, chacun, à une finalité alternative : prépare
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Elabe - Les Français et l'éducation nationale - 0 views

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    Des Français divisés pour accorder leur confiance au couple exécutif afin d'améliorer le système scolaire français. 52% des Français déclarent faire confiance (mais seulement 9% « tout à fait » confiance) à Emmanuel Macron et Edouard Philippe pour améliorer le système scolaire français. A l'inverse, ils sont 48% à ne pas leur faire confiance (dont 15% « pas confiance du tout »). Si les retraités (61%) et les cadres (59%) font davantage confiance à Emmanuel Macron et Edouard Philippe, les catégories populaires sont une majorité à ne pas leur faire confiance (59%). D'un point de vue politique, les électeurs de Marine Le Pen (75%) sont une majorité à déclarer ne pas faire confiance au couple exécutif pour améliorer le système scolaire. En revanche, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon et de Benoît Hamon sont plus nuancés même s'ils sont respectivement 54% et 51% à ne pas leur faire confiance. Les électeurs de François Fillon expriment assez largement leur confiance (78%) les électeurs de 1er tour d'Emmanuel Macron étant quasi-unanimes (92%). Les mesures pour réformer le système scolaire obtiennent une large approbation. Invités à se prononcer sur plusieurs mesures qui pourraient faire partie d'une réforme du système scolaire, les personnes interrogées manifestent majoritairement leur approbation : - Permettre le rétablissement des classes dites « bilangue » au collège (87%) - Mettre en place des dispositifs d'études dirigées au collège pour que les élèves rentrent à la maison les devoirs faits (84%) - Limiter à 12 le nombre d'élève par classe de CP et de CE1 dans les secteurs les plus défavorisés (79%) - Faciliter le recours au redoublement (78%) - Donner la possibilité aux communes qui le souhaitent de revenir à la semaine de quatre jours à l'école (77%) - Renforcer la part du contrôle continu au baccalauréat, en limitant les épreuves à quelques matières fond
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ANNECY _ Réenchanter l'École - 0 views

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    "En cette rentrée, l'Enseignement catholique invite à inventer de nouvelles façons de vivre ensemble et de porter de façon solidaire la responsabilité en articulant l'esprit d'initiative et la volonté de renouveler nos modes de réflexion et de décision. « Vivre la Responsabilité en partage », c'est à cet enjeu qu'invite l'Enseignement catholique depuis 2016. En effet, tenter de vivre de façon effective en communauté éducative, c'est penser qu'élèves, enseignants, éducateurs, parents, personnel éducatifs et administratifs, bénévoles et animateurs de la vie pastorale, chefs d'établissement occupent chacun au quotidien un espace d'engagement et de confiance dans lequel ils peuvent vivre leur fonction de façon autonome et responsable. Nous sommes convaincus que nous avons beaucoup à gagner à relire notre quotidien en permettant à chacun d'avoir une parole écoutée et entendue. Dans le cadre d'une mobilisation nationale de l'Enseignement catholique, tous les établissements sont invités à 5 jours de réflexion et d'échange au sein des communautés éducatives du 4 au 9 février 2019. Les établissements sont invités à la réflexion, au débat, à l'exploration : il s'agit d'oser penser autrement une culture de la Responsabilité. En Haute Savoie cette semaine sera articulée autour d'un rassemblement des communautés éducatives qui aura lieu le mercredi 6 février. Vidéo : interview de Pascal Balmand, secrétaire général de l'Enseignement catholique, sur le réenchantement de l'école. Le réenchantement pour l'Enseignement catholique en Haute-Savoie Depuis septembre 2016, des membres des communautés éducatives se réunissant avec l'équipe de la Direction diocésaine ont formé le Conseil du réenchantement de l'Enseignement catholique de Haute-Savoie. Ce travail a permis la réalisation d'un important dossier d'animation qui a été remis à chaque chef d'établissement le
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Vers le Haut - Ecole : de l'entre-soi à l'entre-nous : Propositions pour déve... - 0 views

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    La tribune de Thomas Piketty publiée par le journal Le Monde, le 6 septembre dernier - « La ségrégation sociale dans les collèges atteint des sommets inacceptables » - permet de rouvrir un débat trop souvent négligé dans les réflexions sur le système scolaire. Pour renforcer la cohésion sociale et ne pas enfermer les jeunes générations dans le déterminisme social, il faut créer des occasions de rencontres avec l'autre. Notamment au sein de l'école, maillon essentiel de la socialisation. Comment passer de « l'entre-soi » à « l'entre-nous » dans le système scolaire ? Le « nous » désigne ici ce commun qui nous unit au-delà de nos catégories sociales, de nos origines, de nos convictions… L'école - et avant elle, les crèches, les garderies… - joue déjà largement ce rôle d'ouverture et de partage ; elle fait découvrir aux enfants que la famille, cellule de base, s'inscrit dans un corps plus grand : la société. Il faut saluer ce rôle, mais aussi voir ses faiblesses actuelles : o Dans un contexte où les inégalités sociales se retrouvent aussi sur les cartes de nos territoires, la carte scolaire et le collège unique sont pointés du doigt : la première reproduit dans les établissements les réalités sociales et géographiques inégalitaires ; le second limite les possibilités pour les établissements de compenser ces inégalités par des projets pédagogiques adaptés ; o Au sein même des établissements, le « vivre-ensemble » est parfois très fragile. Dans les pages qui suivent, qui reprennent des développements du rapport « Vivre, grandir, construire ENSEMBLE » publié par VERS LE HAUT en janvier 2016, nous voulons valoriser des initiatives qui permettent à l'école de s'affirmer comme creuset de la communauté nationale, comme lieu de la rencontre et de la cohésion, sans remettre en cause le désir légitime des familles de vouloir le meilleur pour leurs enfants. Ces propositions sont présenté
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Unicef - 14e rapport Innocenti : Construire l'avenir : les enfants et les obj... - 0 views

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    Innocenti, le centre de recherche de l'Unicef basé à Florence, publie son quatorzième bilan intitulé "Construire l'avenir : les enfants et les objectifs de développement durable dans les pays riches". En effet, pour le rapport - qui porte sur 41 pays développés de l'Union européenne et de l'OCDE -, le signe le plus révélateur des progrès accomplis par une nation pour atteindre les objectifs de développement durable "est sans doute la façon dont elle répond aux besoins de ses enfants". L'étude s'appuie donc sur l'analyse de 9 objectifs et de 25 indicateurs de développement durable en lien avec la thématique des enfants. (...) La 19e place de la France sur les 41 pays étudiés recouvre bien sûr des écarts importants selon les objectifs de développement durable considérés. Côté positif : le 7e rang de la France sur l'objectif "Faim zéro" (éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire et améliorer la nutrition). De même, le classement apparaît correct avec le 14e rang sur l'objectif "Education de qualité" et le 15e rang sur l'objectif "Pas de pauvreté", voire avec le 17e rang sur l'objectif "Bonne santé et bien-être". Deux autres critères se situent juste dans la moyenne de l'échantillon : la France figure ainsi au 20e rang sur l'objectif "Travail décent et croissance économique" et au 21e rang sur "Paix, justice et institutions efficaces". En revanche, la situation sur les autres objectifs est nettement moins favorable et pèse sur le classement final. La France figure ainsi au 23e rang sur l'objectif "Villes et communautés durables" et au 25e sur "Consommation et production responsables". Mais le plus mauvais résultat concerne l'objectif "Inégalités réduites", sur lequel la France se classe au 34e rang, tout juste devant les Etats-Unis (35e). Sur ce critère, tous les autres grands pays développés se trouvent classés devant la France. Ce critère combine trois indicateurs portant respectivement sur l'inégalité (ind
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L'enseignement catholique se couche devant le lobby LGBT - 0 views

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    "L'enseignement catholique se couche devant le lobby LGBT Hier et le coq chanta 3 fois ! Sabine de Villeroché C'est peut-être ça « l'effet Toubon »… Coïncidence ? Hier, c'était la « Journée des droits de l'enfant » avec son inévitable publication du rapport du défenseur des droits, Mr Jacques Toubon, et c'était aussi le jour qu'a choisi le diocèse catholique de Rodez pour tomber dans les bras du lobby LGBT. Dans l'Aveyron, l'affaire avait fait un peu de bruit ces derniers jours : des parents des très privés collèges Saint Joseph de Rodez et Sainte-Marie de Cassagnes-Begonhès se sont émus de la programmation du spectacle débat « X, Y et Moi ? » destiné aux élèves. Pas de quoi fouetter un chat, selon les responsables diocésains qui se sont excusés bien bas auprès de la troupe… du « trouble » occasionné par certains réfractaires entraînant « un climat de défiance auprès de nombreuses familles »…Un vrai baiser de Judas ! Les chefs d'établissement concernés, conjointement avec la direction diocésaine et l'évêque de Rodez se justifient « des qualités de ce spectacle qui a le mérite d'inviter (les élèves) à réfléchir sur l'égalité et la complémentarité hommes / femmes. »… et le coq chanta 3 fois ! La dite troupe théâtrale Cie L'An 01 qui anime des « Festivals des fiertés promet « du lourd »: « Sous le prétexte d'une fausse conférence autour de la couleur rose et de son histoire au fil des siècles, nous souhaitons, avec humour et provocation, proposer une redistribution des rôles et des codes masculins et féminins au-delà d'une classification imposée par certains outils d'expression de notre société. Il s'agit d'ouvrir notre esprit critique et de se repenser en tant qu'individu (…) D'où viennent ces inégalités ? Elles perdurent depuis des siècles et sont d'origines religieuse ou socioculturelle. Outre ces origines, la sociabilisation des
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OCDE - Résultat PISA 2015 - Résumée en français - 1 views

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    Le Programme international de l'OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) cherche non seulement à évaluer ce que les élèves savent en sciences, en compréhension de l'écrit et en mathématiques, mais aussi à déterminer ce qu'ils sont capables de faire avec ces connaissances. Les résultats de l'enquête PISA révèlent la qualité et l'équité de l'apprentissage dans le monde entier, et offrent aux professionnels de l'éducation et aux responsables politiques la possibilité de découvrir les politiques et pratiques d'autres pays et de s'en inspirer. Vous avez entre les mains l'un des cinq volumes qui présentent les résultats de l'évaluation PISA 2015, la sixième édition de cette enquête triennale. Le volume I, L'excellence et l'équité dans l'éducation, résume la performance des élèves en sciences, en compréhension de l'écrit et en mathématiques, et définit et mesure l'équité dans l'éducation. Il se concentre sur les attitudes des élèves à l'égard de l'apprentissage en sciences et analyse leur aspiration à embrasser une carrière scientifique. Il examine aussi l'évolution de la performance et de l'équité ces dernières années dans les pays et économies participant à l'enquête PISA. Le volume II, Politiques et pratiques pour des établissements performants, examine les liens entre la performance des élèves et diverses caractéristiques des établissements et des systèmes d'éducation, notamment les ressources affectées à l'éducation, l'environnement d'apprentissage et les critères de sélection des élèves entre les établissements, les filières d'enseignement et les classes. Le volume III, Le bien-être des élèves, décrit la relation entre les résultats scolaires des élèves de 15 ans et leur vie sociale et leurs attitudes à l'égard de l'apprentissage. Le volume IV, La culture financière des élèves, analyse les connaissances et l'expérience
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Ministère de l'Education nationale - Géographie de l'École - 0 views

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    "Comment se répartissent les élèves ? La taille des classes dans les écoles varie-t-elle sur le territoire ? Où l'enseignement privé est-il le moins implanté ? Où sont situés les internats ? Quelles sont les différences sur le territoire en matière de maîtrise des compétences en français et en mathématiques ? Ou encore : l'espérance d'obtenir le baccalauréat est-elle la même dans toutes les académies ? L'ouvrage "Géographie de l'École" répond à ces questions et décrit le système d'éducation et de formation en mettant en lumière les disparités territoriales. Les 36 fiches thématiques apportent une variété d'informations, sous forme d'indicateurs cartographiés et de courtes analyses, sur la répartition des élèves, leur environnement économique, social et familial, le contexte scolaire, les moyens et ressources humaines mis en oeuvre ainsi que sur les parcours scolaires et les résultats. Les échelles d'observation varient en fonction de la maille de gouvernance, des phénomènes présentés et de la disponibilité des données. Les indicateurs portant sur les caractéristiques de l'environnement des élèves et le premier degré sont plus souvent présentés à l'échelle des cantons ou des départements. Pour le second degré et l'enseignement supérieur, c'est l'académie qui a été privilégiée, les régions académiques figurant en complément. Enfin, un dossier rédigé par Fabrice Murat, expert à la DEPP, vient apporter une vision transversale des inégalités territoriales en matière de résultats et de parcours scolaires. Ces différences sont étudiées à l'échelle des cantons et complétées par une analyse des territoires, notamment grâce à la typologie des communes pour étudier le système éducatif, établie par la DEPP. En variant les types de représentations et les échelles d'observation, en étudiant les évolutions d'un ensemble d'indicateurs, Géographie de l'É
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France Stratégie - Actions critiques - Quelle autonomie pour les établissemen... - 1 views

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    Les résultats insatisfaisants de notre système éducatif et les impasses que rencontre aujourd'hui son pilotage centralisé conduisent à rechercher une plus grande autonomie des établissements scolaires. Ce concept peut cependant se traduire par des approches très différentes. La première repose sur une plus forte capacité d'auto-organisation locale, sans bouleverser le cadre existant. La deuxième instaure une modulation des moyens et des marges de manœuvre accrues pour les chefs d'établissement. La troisième promeut une nouvelle offre d'établissements privés ou proches du fonctionnement du privé couplée à la mise en place d'outils pour lutter contre le risque de sélection des élèves. Quelle réforme prioritaire engager en matière de politique éducative ? Les difficultés à décliner les orientations nationales au niveau local, le maintien d'une forte uniformité de l'enseignement malgré l'accroissement des inégalités sociales et territoriales entre élèves et les limites des dispositifs mis en œuvre pour remédier aux situations les plus défavorables plaident pour engager le système éducatif français dans la voie de l'autonomie, en tirant les leçons des expériences étrangères. Depuis les années 1980, afin d'améliorer la capacité des systèmes scolaires à remplir leur mission en s'ajustant aux besoins locaux et à l'hétérogénéité des publics, la majorité des pays développés ont redistribué les responsabilités dans les systèmes éducatifs, par la décentralisation politique vers les autorités locales, la déconcentration vers des échelons administratifs locaux ou les établissements eux-mêmes. Ces orientations ont pu être combinées : une large autonomie des établissements peut être réalisée avec un encadrement national (cas des Pays-Bas ou de l'Irlande) ou dans des systèmes décentralisés (cas des pays nordiques ou du Royaume-Uni). Notre pays s'est globalement tenu en retrai
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IFRAP - Libérer Nos écoles, nos collèges et nos lycées - 0 views

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    Tout un chacun a son idée sur l'éducation car c'est une des politiques publiques avec laquelle nous sommes le plus en contact tout au long de notre vie en tant qu'élève, parent, grands-parents… Mais force est de constater que notre système d'éducation tourne en rond. En juillet dernier, une hausse du budget éducation de 2 milliards d'euros a été annoncée pour 2017. Une annonce qui résume bien la politique éducative des derniers gouvernements successifs : le saupoudrage de chèques, c'est la seule solution quand on ne veut pas lancer les réformes nécessaires et qu'on craint des grèves d'enseignants particulièrement médiatisées. Et pourtant, plus personne n'est satisfait : ni élèves, ni enseignants, ni parents d'élèves. Tous se plaignent des classes surchargées. Et pourtant, 855.028 enseignants, cela revient à compter 15,3 élèves par enseignant. Tous se plaignent du manque de moyens. Et pourtant, en comparant la dépense d'éducation des enseignements public et privé, on constate que ce dernier produit le même résultat pour 34,5 milliards d'euros de moins. La vérité, c'est que la France a fait le choix d'une fausse décentralisation. On a multiplié les strates, les niveaux de décision avec l'État qui emploie les enseignants au travers de ses 30 académies (et 17 nouvelles régions académiques !) et 97 directions académiques. Les communes ont en charge uniquement les bâtiments des écoles et leurs effectifs techniques, les départements pour leur part, les bâtiments des collèges et les transports d'élèves handicapés, les régions supervisent les bâtiments des lycées et les effectifs techniques, une partie de la formation en alternance, des lycées professionnels et des transports scolaires… Une organisation unique en son genre et que personne ne nous envie. La réforme de notre système éducatif est une question capitale à laquelle les gouvernements n'ont pas voulu s'atteler. Pl
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