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"Alliance VITA prend acte de l'annonce de Madame Mariesol Touraine, ministre de la Santé, d'exclure de la « loi famille » l'accès à la procréation médicalement assistée pour deux personnes de même sexe. Pour Tugdual Derville, délégué général d'Alliance VITA et porte-parole de la Manif pour tous : « Madame Touraine a enfin reconnu que ce sujet 'soulève des questions éthiques', estimant qu'il ne 'doit pas diviser'. Elle est tout à fait consciente que des foules considérables sont prêtes à redescendre avec nous dans la rue pour défendre les droits des enfants et que ce projet de réforme n'est soutenu que par une minorité des personnes homosexuelles. Cette minorité n'a-t-elle pas déjà été abusée par ceux qui lui ont fait croire qu'on pouvait effacer sans dommage la complémentarité père/mère dans l'engendrement et l'éducation ?"

"Porté par plusieurs laïcs catholiques, le projet VoxFidei invite les fidèles du monde entier à prier pour et avec les participants du prochain Synode sur la famille, du 3 au 25 octobre. Un rassemblement est prévu place Saint-Pierre le jour de son ouverture. Explications avec Anna Halpine, catholique américaine et porte-parole de VoxFidei."

"En cette année de la famille, nous sommes invités à redécouvrir la beauté, la grandeur de cet amour de Dieu au cœur de nos familles. Pour cela, à l'invitation du pape François, n'ayons pas peur de porter notre regard sur la sainte Famille, non pas comme un modèle parfait inatteignable mais comme celle qui perçoit le mystère d'amour qui se révèle à travers chaque évènement de sa vie. Bien souvent, ils ont été déstabilisés. Ils n'ont pas compris. Ils ont cherché… mais à chaque fois, ils ont fait confiance en la parole de Dieu, ils ont eu foi en elle. Chaque famille est marquée par son histoire personnelle mais c'est au cœur de celle-ci que nous sommes invités à découvrir la valeur éducative de la cellule familiale : elle est le lieu de l'amour, du pardon, de la prière, de l'espérance… La famille est le premier laboratoire de l'Évangile."

"Le 12 juin 2022, toutes les familles de la métropole lilloise, des Flandres, du littoral dunkerquois sont invitées à se retrouver, à jouer, à chanter, à découvrir la joie qu'il y a à partager la Parole de Dieu. Un grand jour de fête au Parc des sports de Roubaix, avec des animations, des jeux, du théâtre de rue, des chants, des espaces de prière, des témoignages, des concerts… Une grande journée festive ouverte à tous pour vivre cet élan de la rencontre, cet élan d'un peuple envoyé par Dieu !"

"Les catholiques irlandais s'apprêtent à accueillir le Pape François samedi prochain à l'occasion de la Rencontre mondiale des familles. Près de trente ans après la venue de Saint Jean-Paul II, les catholiques irlandais, dans un pays marqué par une forte sécularisation espèrent des paroles d'encouragement de la part du Saint-Père. "

"Le Service diocésain de la Pastorale familiale se propose d'aider celles et ceux qui le souhaitent à réfléchir aux enjeux qui se posent à toute famille. Il s'agira en particulier lors de cette soirée, de porter un regard attentif sur la vie conjugale. Pour cette raison, nous avons sollicité Madame Chantal Rondeau , conseillère conjugale et familiale dont l'expérience en matière de formation et d'accompagnement nous sera précieuse. Celle-ci viendra donc au Centre de l'étoile le Lundi 19 janvier prochain, de 20h30 à 22h30, pour nous partager quelques-uns des grands défis qui se posent aujourd'hui aux couples à partir de réalités concrètes. La place du travail dans le couple... Est ce possible de s'aimer dans la durée ? L'accueil de la différence... On a plutôt tendance à la gommer... Qu'est ce qu'aimer ? Les conditions de vie qui mettent à mal la vie conjugale... Comment discerner un engagement chrétien dans les temps que nous vivons ? Après sa prise de parole, celle-ci répondra volontiers à nos questions. Nous comptons vivement sur la présence du plus grand nombre. N'hésitez pas à en parler autour de vous ! Et nous restons bien entendu à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. Dans l'attente et la joie de cette rencontre..."

"Revenons au synode romain. Treize couples seront présents comme auditeurs. Sans prise de parole, ce qui est normal puisqu'il s'agit d'un rassemblement d'évêques. Un couple interviendra comme expert. Sébastien Maillard, pour La Croix (10 septembre, lire ici pour les abonnés), précise leur provenance : « responsables d'Équipes Notre-Dame, membres d'un conseil de planning familial « naturel », un couple de médecins engagés dans la pastorale familiale ou d'autres encore investis dans des mouvements d'Église en lien avec la famille ». Bref des couples bien comme il faut, bien dans les clous... Comme le confrère de La Croix est un journaliste sérieux, il a interrogé « la » référence en matière de féminisme vaticanesque, l'historienne et journaliste Lucetta Scaraffia (voir un portrait d'elle ici, créatrice du supplément féminin mensuel de l'Osservatore romano. D'autant que celle-ci avait été missionnée pour recruter des femmes pour l'assemblée. Et Sébastien Maillard n'a pas été déçu. « C'est le clergé qui pense en terme de couples mariés, pas le monde laïc, a répondu Mme Scaraffia Un couple en soi ne parle pas. Chacun composant le couple s'exprime, mais il ne le fera pas de la même manière en venant en couple »."

Mouvement pacifique et citoyen, la Manif pour Tous souhaite préserver la liberté de parole de tous ceux qui ne l'ont pas et veiller à ce que tous les français puissent s'exprimer dans le respect de leurs différences sur le projet de loi Taubira. Devant la nouvelle avancée du gouvernement et du président de la République qui laisse « le Parlement décider souverainement » d'inclure la PMA dans le projet de loi, le collectif organisera prochainement les « Débats pour Tous » qui n'ont pas eu lieu équitablement jusqu'à ce jour, notamment pas lors des « tables-rondes » de l'Assemblée nationale

"Dans une lettre d'orientation pastorale, le diocèse de Fribourg-en-Brisgau (au sud-ouest de l'Allemagne) propose des pistes pour réviser le statut des divorcés remariés au sein de l'Eglise catholique. Un document « purement local » « qui n'a aucunement l'aval de la conférence épiscopale allemande » selon le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican, qui souligne également qu'un synode des évêques se tiendra en octobre 2014 sur ce sujet."

"Le pape François a probablement lu le rapport après le débat publié lundi, 13 octobre, par le Saint-Siège, à mi-parcours du synode, et présenté ensuite à la presse, sans censure préalable. Il avait donné deux consignes aux Pères du synode : écoute et liberté. Le Pape a écouté et fait s'exprimer librement non seulement le rapport, mais les réactions de l'assemblée à ce rapport : deux éléments de la dynamique de la « synodalité » qu'il ne faut pas séparer. Des réactions vives et nombreuses - 45 interventions sur 184 présents -, ont en effet suivi le lecture du rapport, et tous les inscrits n'ont pas pu prendre la parole, lors de ce débat vraiment très « libre » qu'il a suscité. Les autres membres du synode qui n'ont pas pu, faute de temps, intervenir lors de ce débat en assemblée générale, lundi matin, disent maintenant ce qu'ils avaient à dire dans leurs groupes de travail linguistiques - dix groupes en quatre langues : deux en français, deux en espagnol, trois en anglais, trois en italien."

"A l'occasion du Synode sur la famille et le mariage, l'Eglise est appelée à remettre en chantier divers problèmes importants. Ce journal accueille diverses collaborations en ce sens. Je suis persuadé que, préalablement à toute interrogation, réflexion, orientation, remise en question..., la vision chrétienne du mariage et de la famille porte intrinsèquement en elle deux convictions anthropologiques fondamentales qui doivent être au coeur de l'évaluation et de la proclamation ecclésiale : le respect absolu de la vie, fruit de l'amour humain, et la recherche d'une certaine qualité, valeur humaine, intégrité de cet amour. Une parole évangélique, théologique, pastorale sur mariage et famille qui vaille pour notre temps, doit être organiquement reliée à cette modélisation substantielle première, dont il est impossible de s'abstraire. Le reste ne vient qu'après. Or, cette vision chrétienne se trouve frontalement en désaccord avec l'avortement massif tel qu'il se pratique, et avec le libéralisme sexuel avancé, communément admis, propagé, orchestré, voire célébré chez nous... et qui causent l'un et l'autre, à grande échelle, des ravages destructeurs tant du couple humain que de sa descendance familiale."

"En ces saints jours de Noël, je visiterai les malades de l'unité de soins palliatifs de l'hôpital Saint-Victor d'Amiens, avant de célébrer la messe avec les anciens de l'EHPAD. Qu'elle est belle, notre société, quand elle accompagne la vie humaine, en donnant de la vie et de la tendresse jusqu'au dernier souffle de la personne. Faisons tout pour que personne ne puisse demander : « Ôtez-moi la vie, je suis de trop, je vous coûte trop cher, je suis trop seule ». Faisons-tout pour que chaque personne âgée puisse recevoir, jusqu'au bout, les paroles et les gestes de notre affection. Dans les unités de soins palliatifs et les EHPAD, Jésus « Dieu-sauve » se révèle."

"Ce dimanche 2 octobre, le pape François a réanimé la polémique autour de « l'idéologie du genre » dans l'avion qui le ramenait d'un voyage à Cracovie. Comme il l'avait déjà fait à diverses occasions, il a pris position pour affirmer que ladite théorie était une « colonisation idéologique » dangereuse pour l'ordre naturel puisqu'elle est propagée dans les manuels scolaires. Elle ferait des enfants des cobayes et leur apprendrait que la sexualité, l'orientation sexuelle et le sexe biologique sont des choix posés par les individus, et non des déterminants donnés par la nature et voulus par Dieu. Cette déclaration est évidemment très opportune puisque le collectif Manif pour Tous organise une nouvelle manifestation qui se déroulera à Paris le 16 octobre : « Tous dans la rue pour la famille ». Sans surprise, la blogosphère catholique a accueilli les paroles du pape avec enthousiasme. Il n'est toutefois pas certain que tous les catholiques partagent cette ferveur."

"Alors que le monde et la pandémie malmène nos vies familiales, l'église de Haute-Garonne propose un nouveau service ! Au cœur de Toulouse, à partir du 2 février, tous les mardis de 14h30 à 16h30 salle Théophile (après le porche du 7 rue Pélissier - 31000 TOULOUSE), une permanence d'accueil pour couples et familles est proposée. Arnaud et Marie-Madeleine sont disponibles pour écouter et accompagner. Cette permanence s'adresse à toute personne, famille ou couple ressentant le besoin de parler, quel que soit son âge ou sa situation. Tout le monde connaît des périodes difficiles à vivre, dans ces situations, il est parfois d'autant plus compliqué de trouver une personne à qui se confier. C'est pourquoi, cette permanence offre alors à chacun un temps d'écoute, un moment de pause, un espace de parole, dans un cadre neutre et bienveillant. Elle peut permettre d'apaiser des tensions, des craintes, des angoisses, des moments d'agressivité, ou de mettre un peu d'ordre dans ses pensées. Ce service est confidentiel, gratuit et aconfessionnel. Faites passer l'info !"

"Certains ont lu une « Lettre ouverte à l'Abbé Grosjean et à ceux qui le suivent » publiée par un catholique belge, reprochant au fond la façon dont de nombreux prêtres, à la suite des évêques, ont pris part au débat autour de la loi Taubira. Voici ci-dessous la réponse à cette lettre ouverte. Vous pouvez la transmettre autour de vous. C'est en effet l'occasion, à travers cet échange particulier, d'expliquer plus largement à tous pourquoi l'Eglise a pris part à ce débat et pourquoi nous ne pouvions pas nous taire. Mais aussi de vous redire combien il nous semble être notre devoir, à nous prêtres, de continuer à interpeller les consciences, à partager le message du Christ et de l'Eglise, à l'expliquer toujours mieux, ici sur ce blog, dans les médias ou sur les réseaux sociaux. Vos réactions et votre nombre toujours plus croissant à nous suivre nous confirment que la parole de l'Eglise est attendue, quand elle sait concilier exigence, fidélité et amour inconditionnel. "

"Le principal sujet du mariage homosexuel, c’est le mariage. L’'orientation sexuelle n’est pas un choix, elle s’'impose aux personnes. […] Nos évêques demandent l’'organisation d’un véritable débat citoyen et nous devons interpeller nos élus. J’'écris dans mon éditorial que notre parole serait plus crédible si, dans nos communautés, l’'homosexualité n’'était pas un sujet tabou et que la parole puisse aussi être donnée aux homosexuels chrétiens. Sur Béziers, nous avons un groupe."

"Aussi, sans attendre les résultats de ce synode pour déterminer notre marge de manoeuvre, sans pour autant négliger l'intérêt de notre participation à la démarche synodale en répondant au questionnaire proposé, nous pouvons, nous les baptisés, apporter ce qu'aucun texte ne pourra jamais faire, ce qu'aucune institution ne pourra jamais réaliser : -Signifier par notre attitude la présence aimante de Dieu à chaque fois que deux personnes, quelles qu'elles soient, font une alliance de vie, aussi limitée, imparfaite à nos yeux soit cette alliance. -Signifier par notre attitude que Dieu ouvre toujours une espérance et accueille toute situation familiale aussi bancale, embryonnaire et précaire soit-elle. Loin de minimiser ou de relativiser ce que l'Église nous dit du sens profond de l'union indissoluble de l'homme et de la femme, une telle attitude est sans doute le moyen le plus concret d'en témoigner : « Quand vous serez pauvres, c'est à dire insoucieux de vous protéger, la Parole se dira sur un ton juste »."

"Dans le protestantisme, le mariage n'est pas considéré comme un sacrement. Pourquoi ? Dans ses œuvres latines, Luther écrit « Les Saintes Écritures ne connaissent qu'un seul sacrement, c'est le Christ, le Seigneur, lui-même ». En 1520, dans « De la captivité babylonienne », il évoque toujours ce « seul sacrement [à savoir le Christ] et trois signes sacramentaux ». Le signe sacramental nécessite une parole de promesse liée -par institution du Christ- avec un signe. Dans ce sens, on ne peut retenir que le baptême et la cène. La compréhension christocentrique du sacrement l'emporte. C'est le Christ seul qui est « moyen de salut ». Luther précise en ce qui concerne la compréhension du mariage comme sacrement : « Puisque le mariage existait depuis le commencement du monde, et qu'il existe toujours même chez les incroyants jusqu'à aujourd'hui, il n'y a pas de raison de penser que le mariage puisse être appelé un sacrement de la nouvelle alliance et de l'Église seule. Car les mariages des pères n'étaient pas moins saints que les nôtres, et les mariages des incroyants ne sont pas moins des vrais mariages que ceux des croyants - et pourtant, chez eux, ils [l'Église romaine] ne les considèrent pas comme un sacrement. En plus, chez les croyants, il s'y trouve des conjoints incrédules qui sont bien plus incrédules que même les païens. Pourquoi alors appeler ici le mariage un sacrement, mais non pas chez les païens ? »"

"En ce 17 mai, journée mondiale de lutte contre l'homophobie, l'Église aussi a une parole à dire. Parole exigeante, bien souvent incomprise ou méprisée, et pourtant libératrice. Une responsabilité qui passe par la reconnaissance humble du comportement parfois mal ajusté ou indélicat des catholiques face à l'homosexualité."

"Enfin Joseph, pétri de la loi de Dieu, magnifiquement enrichi de l'amour que lui porte Marie, la toute sainte, a aimé d'une grande tendresse. Il fut en quelque sorte l'image du Père des cieux auprès de Jésus en agissant comme son père terrestre. Sa tendresse s'est accompagnée de patience et d'émerveillement devant les petites choses de la vie ordinaire à Nazareth. Ceci n'est pas du romantisme mais le réel bien concret de la vie familiale. Que chaque famille s'inspire de saint Joseph pour grandir dans les belles vertus familiales. Que chacune le prie avec confiance. Que chaque famille découvre la joie de la foi qui brille comme une lumière en son sein. Cette lumière peut briller en passant d'abord par tel ou tel membre de la famille. Dieu aime chaque famille et habite mystérieusement en chacune."