"Il n'y a pas une seule et bonne façon de penser l'égalité entre les sexes", ... - 0 views
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Veille & Documentation on 02 Mar 15"Le féminisme aurait désincarné les femmes ! C'est la thèse, mordante, défendue par Camille Froidevaux-Metterie dans son essai, La Révolution du féminin. Née en 1968, cette professeure de science politique à l'université de Reims Champagne-Ardenne, ancienne élève de l'historien Marcel Gauchet, veut mettre un grand coup de pied dans la fourmilière des études féministes. Son approche personnelle, tout à la fois historique et philosophique, se démarque nettement des gender studies, qui postulent que le genre est une construction sociale, et qui ont été au centre des polémiques lancées par la Manif pour tous et des débats brûlants sur les ABCD de l'égalité. La chercheuse préfère observer comment, en quelques décennies, la condition féminine s'est radicalement transformée. Quel nouveau visage affiche cette femme contemporaine ? Revenant à la bipolarité entre le féminin et le masculin, et à l'importance de la maternité, sa position paraîtra sans doute rétrograde à certains. Critique du féminisme par une politiste se revendiquant du féminisme, la position n'était pas facile à défendre… Pari tenu ?"