Cette note est relative au régime de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) en Allemagne, en Belgique, aux États-Unis (Texas), en Irlande, en Italie, en Pologne, en Suède et en Suisse.
"Le 13 juin 2015 a eu lieu à Paris la première "Implant Party" dans le cadre du festival du numérique Futur en Seine.
Au cours de cette soirée, organisée par l'association suédoise Bionyfiken, chacun pouvait se faire implanter, par un spécialiste, entre le pouce et l'index, une puce grosse comme un grain de riz, sous anesthésie locale et dans des conditions d'hygiène très strictes. La personne "augmentée" (qu'on pourrait également appeler "cyborg") qui vient de subir cette intervention peut interagir avec tous les équipements qui l'entourent : par exemple, déverrouiller son smartphone, ouvrir une porte, allumer un ordinateur ou bien payer un petit achat d'un simple geste de la main…
C'est Hannes Sjoblad, transhumaniste suédois et porte-parole de l'Université de la Singularité dans son pays, qui est à l'origine de la découverte de ce nouveau type de puce sous-cutanée fonctionnant avec la technologie NFC*. Il avait dit à une journaliste: « Mon objectif, c'est de remplacer tout ce que vous avez dans votre poche par quelque chose que vous ne perdrez plus jamais". En six mois, ce jeune suédois a organisé une vingtaine de soirées dans le monde au cours desquelles environ 300 personnes ont pu recevoir des implants. On compte actuellement environ 5.000 personnes dans le monde qui ont ce type de puce.
La Suède est pionnière dans ce domaine puisque déjà, en janvier 2015, l'entreprise suédoise Epicenter avait proposé à ses salariés de se faire implanter des puces NFC pour passer les portillons de sécurité, utiliser les photocopieurs et même payer leurs consommations à la cafeteria.
Cette technique, susceptible de devenir une nouvelle mode, pose des questions éthiques : dans quelle mesure ces puces ne serviront-elles pas à surveiller et contrôler les faits et gestes de tout un chacun, ou encore à encourager les piratages de tous ordres ?"
"Cette semaine, une enquête gouvernementale sur la maternité de substitution a été remise au Parlement suédois qui devrait prochainement l'approuver. Le rapporteur principal Eva Wendel Rosenberg a présenté ses conclusions au ministre de la Justice, Morgan Johansson."
"Le 23 février dernier, la Fédération Nationale des Collèges de Gynécologie Médicale s'est fendu d'un communiqué, afin d'alerter sur « les risques des méthodes de contraception naturelles » après une série de plaintes déposées en Suède contre l'application Natural cycle."
"Chacun peut désormais faire décrypter son génome à partir d'un peu de salive. Ce type de test est disponible, pour moins de 100 euros, via Internet et très facile à réaliser. Son utilisation a permis tout récemment à Arthur Kermalvezen, un homme de 34 ans conçu grâce à un don de sperme, de retrouver celui qui, de manière anonyme, avait fait ce don. D'autres personnes ont affirmé publiquement avoir entrepris la même démarche.
La disponibilité de ces tests ADN bouleverse la question de l'accès aux origines pour les personnes conçues d'un don de gamètes (ovocytes ou sperme), d'un accueil d'embryon ou nées d'une mère ayant accouché sous X (sans révéler son identité). Ce sujet s'impose dans le débat public avec les États généraux de la bioéthique et notamment la consultation en ligne ouverte jusqu'au 1er mai. « Revoir le principe d'anonymat du don de gamètes et accès aux origines » : tout citoyen peut y poster ses propositions sur ce thème.
En France, la loi ne permet pas que les personnes conçues dans ces conditions puissent, à leur majorité, connaître l'identité de leurs géniteurs. En revanche, une majorité de pays ont choisi d'autoriser l'accès aux origines : l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'Allemagne, la Finlande, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède, la Suisse et la Grande-Bretagne. Le moment est venu d'examiner, un à un, les arguments avancés dans notre pays par les défenseurs du statu quo et de les confronter aux faits, établis par des études solides."
"La France devient le onzième sur les 27 pays de l'UE à autoriser la PMA pour toutes les femmes, rejoignant les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg, le Danemark, la Suède, la Finlande, l'Irlande, l'Espagne, le Portugal et Malte."
"Le Sénat a adopté, lors de l'examen en première lecture du projet de loi bioéthique, l'article 19 quater visant à renforcer le dépistage néonatal.
Familles de France soutient l'article 19 quater visant à renforcer le dépistage néonatal en France.
En effet la France accuse un retard important car seulement 5 dépistages néonataux sont réalisés aujourd'hui. D'autres Etats européens tels que le Portugal, l'Italie ou encore la Suède sont beaucoup plus avancés que la France avec, par exemple, 40 pathologies dépistées en Italie.
De plus, les techniques employées, biochimiques et non génétiques, ne sont pas les plus performantes, compte tenu des avancées de la science.
Nous demandons une extension du nombre d'affections recherchées après la naissance, pour permettre aux nourrissons d'être soignés le plus rapidement possible.
Familles de France souhaite que les enfants puissent bénéficier, dès la naissance, d'un diagnostic élargi et ceci afin d'éviter la prise en charge trop tardive de pathologies identifiées. En effet, l'extension du diagnostic néonatal viserait à permettre de déceler, chez un nourrisson, la présence d'un plus grand nombre de pathologies identifiées pour lesquelles nous disposons d'une réponse en termes de prévention ou de soins.
Cette prévention permettrait une meilleure organisation de filières de diagnostic et de soins, dès la naissance, en évitant des pathologies surajoutées.
Une prise en charge par l'assurance santé et par les complémentaires santé permettraient un mieux-être pour toutes les familles et une solidarité renforcée."
"Ils sont scientifiques, médecins, universitaires, ils exercent en France, en Belgique, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Suisse, en Suède ou encore en Finlande, et tous ont uni leur voix pour alerter des dangers d'une médiatisation biaisée et univoque à propos du "changement de genre" chez les enfants."