Skip to main content

Home/ Mission FNEP 2008/ Group items tagged technologique

Rss Feed Group items tagged

François Bertrand

ADIT : Où chercher la nouveauté ? Le déplacement intersectoriel au fondement ... - 0 views

  •  
    Et si le secret de l'innovation n'était qu'une histoire de déplacement intersectoriel de connaissances ? Mouvement récent, certaines entreprises se spécialisent dans une mission dont l'objet était jusque-là enfoui dans le cœur de métier de l'entreprise : l'innovation. Ni secteur ni technologie de prédilection pour ces entreprises qui accumulent des connaissances et d'intenses capacités de veilles stratégiques et technologiques sous forme de méthodologies et de mémoires. Elles mettent au service de leurs clients, des entreprises à la recherche de l'innovation, des moyens d'accéder à des connaissances autant juridiques, de marketing que technologiques jusqu'alors inaccessibles. Il ne s'agit pas de les consulter pour du « y'a qu'à » mais bien au contraire de s'y associer pour voir se former rapidement le prototype en esquisse du nouveau produit porteur de différenciation et de la conquête des parts de marché. Source : ADIT - Technologies Internationales Numéro : 138, octobre 2007
François Bertrand

Innovation : à la recherche du temps perdu « La bêtise économique - 0 views

  • Innovation : à la recherche du temps perdu
  • L’histoire comme clef de lecture ? De ce point de vue, le regard des historiens des entreprises, des techniques et de l’innovation permet d’éclairer le débat actuel, et, en premier lieu, d’attirer l’attention sur deux basculements majeurs. Le premier, qui relève de la sémantique, n’est pas des moindres. Le débat s’est cristallisé aujourd’hui sur la figure du chercheur ”fondamental”, et par extension sur le scientifique et le savant, en imposant une dichotomie formelle avec les figures de l’inventeur et de l’ingénieur, et par extension le chercheur ”appliqué”. Alors même que l’environnement et les enjeux ont changé, on reste ainsi figé sur une représentation archaïque - conservatrice et cloisonnée - des lieux et des acteurs de la recherche. Deuxième basculement, celui d’une dérive élitiste négative. De plus en plus de jeunes diplômés des grandes écoles scientifiques (Centrale, Arts et Métiers, etc.) ont eu tendance, au cours de ces quinze dernières années, à préférer la finance à l’industrie… comme si le diplôme d’une grande école valait exclusivement pour sa représentation sociale, et non pour sa capacité à ouvrir à des carrières d’ingénieur-chercheur de haut niveau. La crise financière changera-t-elle la donne, les fera-t-elle revenir vers l’industrie? Au cours de ces vingt dernières années, de nombreux succès conjoints des centres de recherches des grandes écoles et d’entreprises industrielles (Thales, Snecma, CEA, etc.), ont pourtant montré l’excellence de ce type de partenariats et l’efficacité de ces passerelles technologiques (grandes écoles /universités/entreprises, et public/privé). Le mouvement de ces partenariats contractuels n’est pas marginal, il implique déjà 9000 enseignants-chercheurs.
  • Un environnement favorable et l’inscription de leurs innovations dans un véritable projet économique et social constamment repensé.
  • ...3 more annotations...
  • Sur ce point, voici presque trente ans, le sociologue et économiste Yves Stourdzé avait remarquablement qualifié les rapports entre la recherche et l’industrie en France, en parlant ”d’un véritable Yalta technologique” : en France, on excellait dans la création d’innovations pointues (Concorde, Exocet, etc.), mais on était incapable de développer des innovations destinées à des marchés de masse (micro-informatique, électronique grand public, etc.). Aujourd’hui, si ce constat vaut encore en partie, il est heureusement aussi démenti.
  • Parallèlement, des secteurs qui portent aujourd’hui l’innovation comme les biotechnologies, la génétique, l‘économie numérique, ont souffert d’un double mouvement : un engagement public insuffisant d’une part, un excès de régulation contraignante d’autre part.
  • Recherche et innovation s’enrichissent de toutes les mixités et de tous les échanges, quand, parfois, par hasard, on s’oblige è travailler ensemble : individuel et collectif, public et privé, grandes écoles et universités, entreprises et laboratoires de recherche. L’histoire le démontre, c’est dans ce jeu complexe des acteurs, dans les allers-retours d’un dialogue toujours renouvelé et aux finalités parfois différentes, dans la continuité de l’enrichissement des connaissances, que se sont toujours nichées des ruptures technologiques créatrices.
François Bertrand

Retranscription de notre débat avec Robert Boyer (Autisme-Economie.org) - 0 views

  • Ce n’est donc pas dans le secteur marchand que les NTIC vont apporter un changement important. En revanche, d’importantes évolutions sont à attendre dans les administrations publiques qui, fondamentalement traitent de l’information et jusqu’à présent n’ont pas mis à profit le potentiel offert par les TIC.
    • François Bertrand
       
      Clair !
  • Au demeurant les modalités institutionnelles de réalisation de ce modèle ne sont pas claires ; l’alternative entre une marchandisation totale ou une mutualisation dépendra de la capacité des groupes sociaux à défendre un financement sur fonds publics et à ne pas céder à la croyance en l’efficacité absolue du marché, alors que pour la production des biens publics on connaît de longue date les limites de ce mécanisme. L’un des attraits de ce modèle est de pouvoir constituer un modèle universel de développement, avec comme principe fondateur l’accès aux biens premiers que sont l’école, la connaissance, la santé, comme le propose Amartya Sen. C’est un modèle de développement très différent du modèle dominant aujourd’hui, qui est fondé sur l’extension du libre-échange.
  • dans quelle mesure l’infrastructure technologique vous semble-t-elle déterminante, dans l’histoire économique ? en particulier, le développement aujourd’hui des nouvelles technologies vous semble-t-il porteur de gratuité et d’une subversion de la logique marchande traditionnelle ? (bref, quel regard portez-vous sur les théories du capitalisme cognitif ?)
  • ...9 more annotations...
  • Le keynésianisme comme pratique, mais pas comme idéologie, n’est pas mort pour celles des économies qui ont les moyens de décider de façon autonome leur politique. Le problème de la France est que ses élites interprètent comme un dépérissement général de l’État sa perte d’efficacité et l’incapacité à le réformer. Alors que dans beaucoup d’autres pays, y compris en Europe bien sûr, comme au Danemark, en Suède, aux Pays-Bas, l’État joue un rôle déterminant dans la redistribution du revenu, la couverture sociale et le droit du travail, et plus généralement dans la renégociation des compromis institutionnalisés. Finalement, on peut dire que l’État est plus présent que jamais…à l’époque même d’un libéralisme encore triomphant.
  • Autrement dit, la technologie est fille des compromis institutionnalisés aboutissant, soit du rapport capital-travail (pour l’organisation du travail), soit des rapports de concurrence (pour les brevets). Bien sûr, une fois qu’une innovation est faite par une firme et dans un pays, elle se propage ensuite par le jeu de la concurrence à l’échelle nationale et internationale, mais elle ne conditionne jamais complètement les solutions adoptées.
  • On peut illustrer cette thèse par un exemple, en partant d’un titre issu de l’hebdomadaire The Economist : « l’Internet va faire advenir le marché parfait », par exemple parce qu’il permettra un mécanisme d’enchère en temps réel et surtout réduira les asymétries d’information. Or, si l’on étudie l’usage d’Internet aujourd’hui chez deux grandes firmes automobiles, Toyota et Ford, on constate qu’elles utilisent l’outil Internet dans des sens très différents, correspondant à des stratégies de profit contrastées (cf. Robert Boyer, Michel Freyssenet, 2000 « Les systèmes productifs », Repères, La découverte, Paris).
  • Toyota s’en sert pour faire le co-développement de ses nouveaux modèles en un temps deux fois plus faible que les constructeurs américains, grâce au développement simultané de la conception via l’Internet. Les gains correspondants sont partagés en fonction d’une règle négociée sur une période pluriannuelle.
  • Ford utilise, lui, l’Internet pour extraire tout le surplus de ses sous-traitants de premier rang, exacerbant la concurrence entre eux, puisque Internet lui permet de comparer en permanence les prix proposés par chacun. Autrement dit, Toyota l’utilise pour optimiser le temps de création de ses produits alors que Ford cherche à maximiser la rente qu’il extrait de ses sous-traitants, pour réduire au mieux les coûts de production.
  • partir de la même technologie, on aboutit ainsi à deux modèles productifs très différents, qui reposent chacun sur un principe d’efficacité différent. Contrairement à ce que l’on aurait pu attendre, ce n’est pas le modèle productif reposant sur l’optimisation du surplus (celui de Ford) qui s’avère le plus performant. Actuellement, Toyota réussit une meilleure combinaison du nouvel outil technologique que constitue l’Internet avec les rapports sociaux existants, c’est-à-dire un compromis salarial en vertu duquel on ne licencie pas les salariés, et le rapport de sous-traitance bâti sur le principe du donnant-donnant.
  • En conclusion, il apparaît clairement que la technologie est relativement neutre par rapport aux choix sociaux. Les travaux de Pascal Petit depuis trente ans sont très éclairants à ce sujet : l’hypothèse d’exogénéité de la technique, si commode pour la théorie néoclassique, n’est pas fondée et obscurcit les degrés de liberté ouverts aux choix organisationnels et de société.
  • Ainsi, les nouvelles technologies ne conduisent pas par elle-même à la gratuité et à la subversion de la logique marchande : encore faut-il que des acteurs s’en emparent pour faire prévaloir un tel modèle. Dès lors, c’est un discours en fait idéologique, qui présente comme inévitables les contraintes technologiques. Plusieurs solutions sont souvent envisageables face à la même pression concurrentielle.
    • François Bertrand
       
      Robert Boyer fait partie des économistes "hétérodoxes", tout comme Orléan et Amable dont je n'en finis pas de lire le bouquin. En général, ils ont des thèse qui concluent que les marchés ne sont pas efficaces sans une bonne dose d'institutions (je caricature un peu).
  •  
    Réflexions de l'économiste Robert BOYER en 2004 sur le potentiel d'innovation que recèle la nouvelle économie, en marge d'une analyse retour sur la théorie de la régulation
  •  
    Réflexions de l'économiste Robert BOYER en 2004 sur le potentiel d'innovation que recèle la nouvelle économie, en marge d'une analyse retour sur la théorie de la régulation
François Bertrand

gfk : augmentatioin de la consommation de biens technologiques - 0 views

  •  
    Les dépenses mondiales des ménages consacrées aux biens de consommation technologiques augmentent de 12,5% entre 2006 et 2007 --- Importance des marques Les dix premières marques représenteront presque 50% du marché total en valeur en 2007.
Marjolaine Grisard

ifri - 0 views

  • 04/03/2004 Conférence en partenariat avec l'Association Nationale de la Recherche Technique (ANRT). La recherche et l'innovation en Corée et les possibilités de partenariats technologiques avec des entreprises coréennes. La Corée, membre de l'OCDE depuis 1996, a gagné le pari du développement! Elle doit désormais affronter le défi de l'entrée dans l'économie du savoir et passer d'une croissance fondée sur l'imitation à une croissance tirée par l'innovation alors que la Chine émerge comme un concurrent redoutable. La Corée investit fortement en R&D et dans les infrastructures de l'économie numérique. Pays le plus connecté en haut débit, elle souhaite devenir un des premiers centres d'activités de R&D en Asie. Très désireuse de renforcer les coopérations scientifiques et technologiques internationales, elle offre des opportunités de partenariat intéressantes. Des obstacles demeurent cependant.
Fred L

L'Etat dévoile (en partie) son projet de "Silicon Valley" - 0 views

  • L'Etat dévoile (en partie) son projet de "Silicon Valley"
  • 1. Triangle Sud
  • Le secrétaire d'Etat chargé du développement de la Région capitale, Christian Blanc, a dévoilé jeudi son projet d'aménagement du plateau de Saclay, à une vingtaine de kilomètres au sud de Paris. LEXPRESS.FR vous propose d'en découvrir les principales lignes.
  • ...16 more annotations...
  • Ce territoire, grand comme deux fois la ville de Paris, est destiné à devenir un pôle de recherche scientifique de rang mondial.
  • Une sorte de "Silicon Valley à la française".
  • Pour concrétiser cette vieille ambition nationale, qui n'a jamais véritablement aboutie, l'Etat compte prendre le leadership sur la région Ile-de-France au travers d'un arsenal juridique.
  • Un établissement public spécifique, qui associera tous les protagonistes (Etat, collectivités locales, représentants du monde scientifique et économique), doit être créé par une loi au cours du premier trimestre de l'année prochaine.
  • Le préfet de région disposera en outre de la haute main sur la délivrance des permis de construire, grâce à la création d'une opération d'intérêt national (OIN) annoncée pour janvier 2009. 
  • les zones d'ombre demeurent importantes -notamment sur la façon de financer un investissement global de 2,5 à 3 milliards d'euros-
  • Cette première zone scientifique et technologique sera le coeur du dispositif. Elle aura pour vocation les sciences dures (physique, chimie, mathématiques...).
  • y implanter l'université Paris XI
  • De prestigieuses écoles d'ingénieurs (Centrale, Mines...) mais aussi l'Ecole Normale Supérieure de Cachan ou Agro Paris Tech sont également pressentis pour rejoindre ce site. Avec les organismes déjà présents (CEA, CNRS, SupElec, Polytechnique...), l'ensemble pourrait atteindre la taille critique indispensable afin d'être crédible à l'échelle internationale.
  • 2. Satory La Minière La vocation de cette deuxième zone scientifique et technologique doit encore être confirmée. L'idée serait de la spécialiser sur le véhicule du futur
  • 3. Espaces verts
  • "sanctuariser" 1800 hectares de surfaces agricoles utiles.
  • 4. Transport Le secrétaire d'Etat souhaite de longue date relier le plateau de Saclay d'est en ouest par un métro automatique rapide (comparable au Orlyval) partiellement souterrain.
  • pas du tout au goût de la région Ile-de-France
  • élargir la vocation de l'aérodrome de Toussu-le-Noble au tourisme d'affaires (à l'image de l'aéroport du Bourget au nord de Paris).
François Bertrand

Laurent Fabius préconise la disparition de fait du CNRS dans le cadre de l'Un... - 0 views

  • Comme nous le craignions, une partie des activités des actuels Etablissements Publics à caractère Scientifique et Technologique (EPST) français deviendra patrimoine d'universités jumelées avec le secteur privé, et le reste (budget compris) sera transféré à l'Union Européenne.
    • François Bertrand
       
      coeur de leur argumentaire
  • Quels que soient les défauts du Comité National, l'AERES (Agence d'Evaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur créée en 2006), qui tend à s'emparer de ses missions, est loin d'offrir les mêmes garanties.
  • Que se passera-t-il si le CNRS est disloqué au bénéfice d'universités qui n'ont pas les moyens de se substituer à lui et d'un montage européen qui recherchera les emplacements et modes de gestion les « moins chers » pour ses programmes ?
  • ...19 more annotations...
  • Dans le Journal du CNRS de mai 2008, Valérie Pécresse déclare : « Notre système reposera à terme sur quatre piliers : des organismes de recherche d’excellence, partenaires des universités et porteurs d’une vision nationale et internationale de la politique de recherche, ce qui leur confère une capacité unique pour analyser la conjoncture et faire la prospective scientifique ; des universités plus autonomes, avec une gouvernance plus efficace et des compétences nouvelles leur permettant de définir et de mener efficacement une stratégie de recherche ; une recherche sur projets dynamique, dont l’ANR porte la plus grande part et dont la programmation doit être étroitement articulée avec les organismes de recherche ; et enfin une recherche privée ambitieuse et rendue plus attractive par le crédit d’impôt recherche »
  • Même si son descriptif réduit, tout compte fait, le rôle du CNRS à « analyser la conjoncture et faire la prospective scientifique »
  • Le transfert à l'Union Européenne des moyens de nos EPST ouvrira nécessairement la voie à une délocalisation à grande échelle de la recherche française au sein de l'Union, voire même ailleurs. On peut difficilement imaginer que ces délocalisations soient sans conséquences dans le domaine industriel.
  • Les implications de cette évolution sur le plan des garanties d'indépendance des chercheurs et de transparence de la recherche sont également très préoccupantes.
  • D'autant plus que le « modèle américain » reste une référence constante. Or, notre article du 7 mars avait déjà évoqué les doléances de nos collègues d'outre-Atlantique à propos des ingérences politiques de l'administration US dans le travail des scientifiques et dans la diffusion de leurs résultats.
  • En somme, au nom du « patriotisme continental » et du « modèle américain », ce dont il s'agit c'est de démanteler des composantes stratégiques de l'Etat et du secteur public français, et d'en délocaliser des activités essentielles. Les conséquences économiques et sociales seront très graves, mais tout se prépare sans faire des vagues et avec un choeur de déclarations « positives ». Au service de quels intérêts ? Quant aux questions à caractère citoyen sur l'indépendance des agents ou la transparence, elles semblent avoir été tout simplement exclues du débat. S'agirait-il de préoccupations « d'une autre époque » ?
  • (Merci de bien vouloir publier ce texte, réponse de Laurent Fabius aux affirmations de cet article). La CERI et le CNRS: faux procès et vrai projet
  • Dans la mondialisation, recherche et innovation sont les clés de notre avenir. Tout le monde le dit, mais on ne propose rien de concret. M. Sarkozy et son gouvernement se contentent d’une approche comptable, destructrice et sans vision.
  • j'ai proposé qu'elle porte à cette occasion le projet ambitieux et concret d'une Coopération Européenne de la Recherche et de l'Innovation (CERI)
  • qui aurait vocation, à terme, à se substituer à ses équivalents nationaux - l'ANR en France
  • Renforcer la recherche, d'abord, en augmentant ses moyens.
  • La CERI
  • Simplifier,
  • Dans le labyrinthe actuel, les chercheurs passent trop de temps à remplir des dossiers de subvention – pour des sommes bien souvent modiques.
  • Valoriser, enfin, le statut des chercheurs et des étudiants.
  • Dans une analyse intitulée : « Quatre propositions pour retrouver une perspective », publiée par le journal Les Echos le 28 avril, Laurent Fabius impute à la France, sans autre explication, un « lourd problème de compétitivité » et une « insuffisance d'innovation et de recherche ».
  • Le CNRS, l'INSERM et les autres organismes de recherche français devraient, d'après Laurent Fabius, disparaître au bénéfice d'une politique globale pilotée par l'Union Européenne avec un seul « ministère européen de la Recherche et de l'Innovation ».
  • Après cette « analyse » péremptoire, qu'il ne prend pas la peine d'étayer par des arguments, Fabius écrit à propos de la recherche scientifique et technologique :  « ... C'est par elle que nous ferons la différence dans la mondialisation. Puisque la France va présider l'Union européenne, je propose que nous lancions le projet concret d'une Coopération européenne pour la recherche et l'innovation (Ceri), nouveau moteur du développement. Osons mettre en commun nos budgets nationaux de recherche, créer un espace européen de l'innovation dont bénéficieront nos PME, abattre les murs qui fragmentent les parcours et les carrières de nos étudiants et de nos chercheurs. Proposons un seul ministère européen de la Recherche et de l'Innovation, doté d'une politique coordonnée... »
  • rapport de François d'Aubert à Valérie Pécresse (notre article du 17 avril)
  •  
    Le texte contient pas mal de références, ainsi que la réponse de Fabius
Fred L

Le Rapport sur la compétitivité mondiale, 2006-2007 - 0 views

  • Le 26 septembre 2006, le Forum économique mondial (FEM) a diffusé le Rapport sur la compétitivité mondiale, 2006-2007.(
  • Pour ce faire, les auteurs se servent de plus de 100indicateurs pour faire une évaluation détaillée des conditions économiques de 125 pays et ils classent ces derniers selon leur compétitivité.
  • Le présent document examine brièvement la méthode utilisée dans le rapport du FEM. Il présente ensuite certains des principaux résultats obtenus par le Canada pour ce qui est de la compétitivité globale et dans le domaine de la technicité des entreprises, de l’innovation et de l’infrastructure. Le document se termine par une brève évaluation schématique du classement établi par le FEM.
  • ...8 more annotations...
  • L’ICM donne un aperçu des facteurs que le FEM considère comme les moteurs essentiels de la productivité et de la compétitivité, et il les regroupe en neuf piliers indépendants : Institutions Infrastructure Macroéconomie Santé et enseignement primaire Enseignement supérieur et formation Efficacité du marché Préparation technologique Technicité des entreprises Innovation
  • Afin d’évaluer la compétitivité de certains pays, le FEM utilise un «indice de compétitivité mondiale» (ICM) comme outil principal. (5) On calcule l’ICM pour 125 pays et celui-ci va de 2,5, niveau le plus bas (Angola), à 5,81, niveau le plus élevé (Suisse).
  • Les piliers sont organisés en trois sous-indices, chacun étant indispensable à un stade de développement particulier [d’un pays] : a) le sous-indice des exigences de base regroupe les piliers indispensables aux pays au stade de développement fondé sur les facteurs (institutions, infrastructure, macroéconomie, santé et enseignement primaire); b) le sous-indice des optimiseurs d’efficacité englobe les piliers indispensables aux pays au stade de développement fondé sur l’efficacité (enseignement supérieur et formation, efficacité du marché, préparation technologique); c) le sous-indice des facteurs d’innovation et de technicité englobe tous les piliers indispensables aux pays au stade de développement fondé sur l’innovation (technicité des entreprises, innovation).(7)
  • Même si tous les pays sont classés en fonction de ces trois sous-indices, la méthode de l’ICM repose sur le principe selon lequel les «facteurs d’innovation et de technicité» ont une importance particulière pour l’évaluation des pays développés
  • Tableau 1 : Classement général selon l’ICM (10)
  • Pour ce qui est du sous-indice des facteurs d’innovation et de technicité, le Canada se classe aussi au 16e rang (voir le tableau 2) et aussi derrière certains de ses principaux partenaires commerciaux du G8 (É.-U., 4; Japon, 1; Allemagne, 3; R.-U., 10; France, 13).
  • le Canada est devancé par des partenaires plus petits, mais apparemment plus concurrentiels (Suisse, 2; Suède, 5; Finlande, 6; Danemark, 7; Israël, 8; Taïwan, 9; Pays-Bas, 11; Belgique, 14; Singapour, 15).
  • Selon le rapport du FEM, le Canada occupe le 16e rang au classement général de l’ICM (voir le tableau 1), derrière certains de ses principaux partenaires commerciaux du G8 (É.-U., 6; Japon, 7; Allemagne, 8; R.-U., 10). Le Canada est aussi devancé par la Suisse (1), la Finlande (2), la Suède (3), le Danemark (4), Singapour (5), les Pays-Bas (9), la Norvège (12), Taïwan (13), l’Islande (14) et Israël (15). Toutefois, le Canada se classe mieux que d’autres économies importantes (France, 18;Australie, 19; Inde, 43; Chine, 54; Mexique, 58; Russie, 62; Brésil, 66). 
  •  
    Mesure de la compétitivité : méthode du Forum Economique Mondiale (FEM)
François Bertrand

ifri : Le système français d'innovation dans l'économie mondiale : enjeux et ... - 0 views

  • Le système français d'innovation dans l'économie mondiale : enjeux et priorités 25/04/2005Coordonné par Philippe Larédo et Frédérique Sachwald, avril 2005, Les notes de benchmarking international. L'institut de l'entreprise et l'Ifri.Avec l'agenda de Lisbonne et l'espace européen de la recherche, l'Union européenne affiche l'ambition de devenir "l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde". Pourtant, depuis 2000, l'écart entre l'Europe et les Etats-Unis persiste, voire s'aggrave. Plusieurs pays européens, dont la France, ont du mal à engager les réformes de structure nécessaires et à accroître leur effort de recherche et d'innovation.La crise que traverse la recherche française et les débats en cours autour de la future loi d'orientation doivent être replacés dans ce contexte. Le système français de recherche et d'innovation doit trouver sa place dans un monde où les capacités scientifique et technologiques se développent rapidement, tant dans les pays les plus avancés que dans certains pays émergents.Cet ouvrage fait suite à une conférence qui a réuni le 4 octobre 2004, à l'initiative de l'Ifri et de l'Institut de l'entreprise, des analystes et de nombreux acteurs du système français d'innovation. Il s'appuie sur l'analyse du processus d'internationalisation de la R&D et des expériences de la France, des Etats-Unis, de l'Allemagne et de la Suède pour dégager quatre orientations pour la politique nationale de recherche et d'innovation : - renforcer l'attractivité de la France pour la R&D des multinationales, françaises ou étrangères ;-concentrer les efforts sur des pôles scientifiques et technologiques qui doivent acquérir une réputation d'excellence à l'échelle européenne et mondiale ;-mettre les universités au coeur du dispositif public de recherche ;-reconsidérer l'organisation des interventions publiques pour tirer parti du double mouvement d'européanisation et de régionalisation. 
  •  
    ouvrage publié en 2005
Fred L

Les partenariats public-privé stimulent l'innovation - SCIENCES ET TECHNOLOGI... - 0 views

  • es partenariats public-privé stimulent l'innovation
  • n moyenne, une entreprise ne produit en interne que 20 % de ses besoins technologiques. Elle doit donc acquérir le reste à l'extérieur, sous forme d'achat ou de partenariat.
  • La coopération entre la recherche publique et les entreprises est la meilleure formule pour valoriser le savoir académique. Pourtant, elle évolue lentement en France.
  • ...11 more annotations...
  • Nous sommes toujours en quête de compétences externes. Pour une PMI comme la nôtre, les partenariats avec la recherche publique sont fondamentaux. » Jean-Luc Schuppiser, le directeur scientifique du groupe Essilor International, ne tarit pas d'éloges sur les partenariats public-privé
  • Mais, pour le patron de la R&D du leader mondial des verres ophtalmiques, le concept « PPP » a un sens bien particulier. « Le projet doit être construit autour d'un produit ou d'une technologie. Il faut définir un objectif et fixer un calendrier. Cela ne peut pas être une rente éternelle. Il faut procéder à des évaluations régulières, car le monde industriel fonctionne en créant de la valeur. Pour nous, l'idéal c'est un laboratoire mixte où les chercheurs travaillent ensemble et échangent spontanément.
  • Le groupe français dispose depuis 2003 d'une unité de ce type installée à Toulouse dans un laboratoire du CNRS. Il vient de signer un accord avec l'université de Shanghai. Ce labo commun vise des applications originales : découvrir des nanoparticules de synthèse pour l'industrie optique. Une équipe d'une quinzaine de chercheurs dont les deux tiers sont issus de l'université chinoise sera mobilisée autour du projet.
  • Pour l'instant, on est loin du compte. « Les universités françaises ne disposent ni de la possibilité de choisir et de payer leurs professeurs, ni de la liberté de sélectionner leurs élèves. C'est pourtant ce qui fait la force des établissements anglo-saxons. Où sont les universités globales en France ? » estime Charles Kleiber, ancien secrétaire d'Etat à l'éducation et à la recherche en Suisse, qui dénonce la fausse loi sur l'autonomie des universités françaises. Selon lui, les campus sont des « entreprises publiques où l'on fabrique du savoir ». Elles doivent impérativement se concentrer sur l'excellence et intégrer dans leur stratégie la « guerre des cerveaux » qui s'amplifie. « Quand on embauche les meilleurs professeurs, on fait venir les meilleurs élèves et on décroche les gros budgets de recherche. Les universités françaises sont trop autocentrées », assène Charles Kleiber.
  • Elie Cohen, directeur de recherche au CNRS, estime lui aussi que l'Hexagone doit entrer dans une « économie de l'innovation » pour assurer sa croissance.
  • Cet économiste patenté plaide pour une organisation très sélective de la recherche universitaire qui va faire sursauter les syndicats étudiants. Tout en haut de ce système à trois vitesses trônent une dizaine de campus de haut de gamme baptisés « universités de recherche ». Ces champions accueillent les doctorants et les post-doctorants les plus doués (et les plus motivés). Ces prix Nobel en puissance disposent d'installations de haut de gamme et produisent une recherche de qualité internationale. Un cran en dessous règnent des universités régionales (niveau licence et master) qui n'ont pas vocation à produire de la recherche de haut niveau. Le troisième degré se compose de collèges universitaires délivrant une formation plus courte et professionnalisée.
  • Courageux mais pas téméraire, Elie Cohen estime toutefois que pour ne « pas se faire assassiner, il faut prévoir des passerelles » entre les différents statuts.
  • Selon lui, « l'avalanche de réformes et de nouvelles structures » annoncées par le gouvernement depuis 2005 a provoqué un chaos créatif d'où sortira (peut-être) une organisation modernisée du système français de recherche et d'innovation (SFRI).
  • Les partenariats public-privé stimulent l'innovation
  • En attendant la reforme, le prochain budget de la recherche se présente comme un nouveau bras de fer entre certains chercheurs publics et le gouvernement. Objet de la polémique : le crédit d'impôt recherche (CIR). Dans le budget 2009, le CIR va dépasser les 3 milliards d'euros (contre 1,4 milliard d'euros en 2006). Cet instrument fiscal incitatif est destiné à développer la recherche générique dans les entreprises hexagonales (2). De nouvelles mesures de déplafonnement visent également à améliorer l'attractivité du pays pour les entreprises étrangères qui souhaitent implanter des centres de recherche industriels en Europe.
  • Décidément très accommodant, le ministère (MESR) a décidé de mettre en place un dispositif « plus sécurisé pour les entreprises ». En langage clair, il s'agit de purger le CIR de sa réputation réelle ou supposée d'« antichambre du contrôle fiscal » qui lui colle à la peau depuis son introduction (3). Une autre mesure sera particulièrement appréciée par les entreprises : à compter de la déclaration de l'année 2008, le salaire d'un jeune docteur embauché est multiplié par quatre dans l'assiette du CIR. Des « cadeaux aux patrons »que nombre de chercheurs publics plus que jamais remontés contre le privé depuis la crise boursière ne vont sans doute pas apprécier.
  •  
    Pour faire le lien entre le sujet de la MP2008, et le sujet de la MP2009
Fred L

Saclay : Christian Blanc avance son cluster - 0 views

  • Saclay : Christian Blanc avance son cluster L’aménagement du plateau de Saclay ne sera pas un long fleuve tranquille. En conseil des ministres du 12 novembre 2008, le secrétaire d’Etat chargé du développement de la région capitale, Christian Blanc a présenté une communication sur l’aménagement du plateau de Saclay qu’il définit comme un « cluster scientifique, technologique et d’innovation économique » qui serait « de rang mondial ».   
  • Une Silicon Valley à la française   « Concernant le seul plateau de Saclay, il est envisagé le développement de plusieurs campus capables de rassembler plus de 100 000 chercheurs, élèves ingénieurs et étudiants dans les dix ans », indique le communiqué du secrétaire d’Etat. Un Etablissement public « d’un type nouveau » englobant 49 communes doit être créé par l’Etat début 2009. « Sa gouvernance sera partagée entre l’Etat, les collectivités territoriales, la communauté scientifique et les entreprises, avec un exécutif désigné par l’Etat », est-il précisé.  
  • Mais ce grand chantier suscite des rivalités entre les deux ministres concernés au premier chef, Christian Blanc et Valérie Pécresse.
  • ...2 more annotations...
  • Paris 11 : une université au milieu des tractationsDu côté de la communauté universitaire, le collectif Sauvons la recherche dénonce le plan Campus de Saclay comme « un coup de force du Président de la république et du gouvernement qui tentent dans l’urgence d’imposer à l’Université son avenir, avec le déménagement de la Fac d’Orsay et peut être d’autres centres, le tout pour réaliser une vaste opération immobilière et de prestige... ».
  • Le Snesup dénonce lui dans un communiqué du 13 novembre 2008 le projet présenté en conseil des ministres qui s’inscrit dans « une rentabilité plus économique que scientifique sur le court terme. Le déplacement, non concerté avec la communauté universitaire, de près de 100 000 étudiants, de milliers d’universitaires et chercheurs, répond à des ambitions politiciennes et ouvre une course au gigantisme (inspiré du classement de Shanghai) qui n’a rien à voir avec les missions de service public d’enseignement supérieur et de recherche »
Fred L

Opération campus : dernier oral avant financement pour les 6 premiers projets - 0 views

  • Opération campus : dernier oral avant financement pour les 6 premiers projets
  • Qui demande combien ? Quels sont les points clés des projets ? Voici une synthèse des réponses à ces questions, projet par projet.
  • Université de Bordeaux Coût du projet : 538 millions d’euros (hors collectivités). Porteur du projet : le PRES de Bordeaux et ses huit membres fondateurs (quatre universités, trois écoles d’ingénieurs, l’IEP de Bordeaux). Objectif : « Construire une université nouvelle, avec une forte lisibilité et attractivité nationale et internationale ». Points clés du projet : - Réorganisation de l’offre de formation (par exemple, mise en place d’une licence et d’un doctorat uniques de l’université de Bordeaux et création des collèges thématiques « graduate schools »). - Structuration de la recherche en trois départements (sciences et technologies, biologie santé et sciences humaines et sociales) divisés en 11 pôles thématiques d’excellence (par exemple, pôle neurosciences ou pôle technologies de l’information). - Développement d’un esprit de campus. Cela passe par exemple par la création de « maisons de campus » sur les domaines.  
  • ...5 more annotations...
  • Grenoble Université de l’Innovation Coût du projet : 1,2 milliard d’euros au total dont 563 millions d’euros demandés au titre de l’opération Campus.  Porteurs du projet : le collège universitaire (universités, Grenoble INP, IEP de Grenoble) et le collège d’autres organismes (CEA, CNRS, CHU, Grenoble Ecole de Management, etc.). Objectif : le projet « vise un rayonnement international et un prolongement économique basé sur l’innovation dans toutes ses dimensions ». Points clés du projet : - Créer un campus unique (unité de lieu) à partir des deux sites (polygone scientifique et domaine universitaire de Saint-Martin-d’Hères), situés à moins de 25 minutes l’un de l’autre grâce au développement du tramway, des pistes cyclables et d’une rocade Nord. - Se concentrer sur quatre enjeux sociétaux : l’innovation, l’information, la planète et la santé. - Développer la vie de campus grâce à la création de pôles (restauration, logement, sportif, etc.) le long de la ligne de tramway qui relie les deux sites en traversant le centre-ville. 
  • Lyon Cité Campus Coût du projet : 1,2 milliard d’euros dont 700 millions d’euros demandés au titre de l’opération Campus.  Porteurs du projet : l’Université de Lyon au titre de l’ensemble des établissements membres du PRES impliqués dans l’opération (universités, ENS, INSA, IEP, etc.). Objectif : « Lancer la dynamique d’une nouvelle université » Points clés du projet : - Revisiter les campus pour avoir une logique thématique autour des pôles d’excellence (sciences et technologies, santé, sciences de la vie et sciences humaines et sociales). C’est-à-dire créer des quartiers « chimie », « physique », « sciences de l’information », etc. et tisser des liens entre les établissements pour favoriser leur complémentarité et leur lisibilité. - Créer une « Maison de l’innovation et de la compétitivité » et développer une zone privilégiée pour l’accueil d’entreprises sur le campus LyonTech. - Développer une vie de campus. Cela passe par exemple par la création de quatre restaurants universitaires et de 2000 logements. - Créer la Maison des langues et des cultures.  
  • Université Montpellier Sud de France Coût du projet : 440 millions d’euros dont deux tiers pour l’Etat et un tiers pour le conseil régional. Porteurs du projet : Montpellier 1, Montpellier 2, Montpellier 3, Montpellier SupAgro en partenariat avec l’ENSCM, le CROUS, les organismes de recherche et les principales entreprises de la région. Objectif : « Faire de l’Université de Montpellier une des cent premières mondiales » Points clés du projet : - Construction et renforcement de six pôles d’excellence : agronomie-environnement, biologie-santé, chimie, mathématique-informatique-physique-systèmes et structures, eau sciences de l’homme et de la société. Cela passe notamment par la rénovation et la réhabilitation de bâtiments dédiés à l’enseignement et la recherche ou la création de « Valeur-Sud » pour favoriser la valorisation de la recherche - Développement de la vie de campus avec, par exemple, la création de l’Atrium, un espace de vie étudiante, ou la restructuration du réseau des bibliothèques universitaires (amplitudes horaires plus larges, etc.).  
  • Université de Strasbourg Coût du projet : 288 millions d’euros auxquels s'ajoutent 240 millions d’euros des collectivités locales. Porteurs du projet : l’université de Strasbourg (résultat de la fusion des trois universités strasbourgeoises) et les établissements associés (CROUS, CNRS, INSA, ENGEES). Objectifs : « Faire de l’université de Strasbourg un campus de réputation mondiale, développer les interfaces et les synergies entre disciplines, favoriser les coopérations scientifiques nationales, internationales et transfrontalières ».  Points clés du projet : - Parachèvement des fondements de l’université de Strasbourg. - Développement de structures comme la maison des arts et sciences, la maison de l’étudiant ou la maison de l’accueil international. - Réaménagement de la tour de chimie, la rénovation du centre sportif, restructuration de l’INSA, etc.  
  • Toulouse Campus Coût du projet : 1,4 milliard d’euros dont 500 millions au titre de l'opération Campus. Porteurs du projet : le PRES « Université de Toulouse » en association avec des établissements publics à caractère scientifique et technologique et les établissements membres associés (CNRS, INRA, INSERM) ou rattachés au PRES (IEP, ENIT, ENAC, etc.). Objectifs : « Recherche, formation, vie étudiante ; Ouverture sur le monde économique et la société ; Refondation de l’Université de Toulouse sur une base fédérale ». Points clés du projet : - Renforcement et valorisation de trois pôles d’excellence (aéronautique et espace, économie et mathématiques) et développement de la transdisciplinarité autour de thématiques de recherche (nanotechnologies, vivant, etc.). Cela passe notamment par l’installation du PRES dans des locaux rénovés en centre-ville et la création d’une cité internationale des chercheurs dans le nouveau « quartier des sciences » - Réintégrer le campus dans la ville en créant une cité internationale étudiante, des installations sportives de haut niveau, une bibliothèque numérique mutualisée de 1500 places…  
Fred L

L'Asie du sud-est attire l'innovation - 0 views

  • L'Asie du sud-est attire l'innovation Pour les entreprises du secteur technologique à la recherche de nouveaux marchés, la région s'annonce plus accueillante que l'Empire du Milieu malgré l'instabilité macroéconomique.
Fred L

Trois tendances qui vont marquer le secteur IT à l'horizon 2015 - 0 views

  • Alors que notre attention est monopolisée par la crise économique et financière, l'évolution technologique poursuit sa course effrénée et modifie en profondeur l'organisation des entreprises et le monde de l'offre. Selon le cabinet Forrester, trois tendances de fond vont transformer le secteur IT d'ici à 2015 : la globalisation 2.0 marquée par un rééquilibre des forces, le paradoxe d'une informatique à la fois omniprésente et invisible et la consumérisation de l'IT.
Micheline LIAGRE

Propositions Allègre sur l'innovation - 0 views

  •  
    10 propositions concrètes pour une stratégie européenne accélérée de l'innovation : année 2009 dédiée à l'innovation, stimuler l'innovation dans les nouveaux pays membres de l'UE, mise en réseaux des universités de technologie, mettre en place un système de mobilité pour les chercheurs et les universitaires, relancer Eureka, coordonner les programmes nationaux de recherche, créer un emprunt européen de la BEI pour l'innovation, consacrer chaque année un Conseil européen à l'innovation pour définir les grands programmes de recherche européens.
Fred L

Ne pas oublier l'innovation - 0 views

  • Ne pas oublier l'innovation 18/12/2008 L'innovation est la grande absente du plan gouvernemental. Pourtant, plus que jamais, elle doit être au coeur des politiques publiques.
  • 1. L'innovation technologique.
  • 2. L'innovation dans les modèles économiques.
  • ...2 more annotations...
  • 3. L'innovation institutionnelle.
  • La crise actuelle n'appelle pas tant une réédition du New Deal que l'engagement d'une vague d'innovations institutionnelles qui définiraient, sur de nouvelles bases, la place et les modalités de l'intervention publique afin d'inventer les formes de régulation adaptées au nouvel âge du capitalisme.
François Bertrand

2009/03/13 > BE Etats-Unis 157 > Innovation aux Etats-Unis : l'Amérique se re... - 0 views

  • Les mêmes indicateurs, seize au total, ont été utilisés pour évaluer la performance des 40 pays les plus développés technologiquement. Ils ont été regroupés en six catégories :- entrepreneuriat,- capital humain,- politiques de soutien,- infrastructures d'information et de communication,- capacité d'innovation et- performance économique.
  •  
    voir aussi le site de l'ITIF : le classement de la France n'est pas très rose...
Fred L

Les petites sociétés innovantes déplorent l'abandon des pouvoirs publics - L'... - 0 views

  • Fut un temps où le gouvernement regardait les start-up, ces jeunes sociétés technologiques innovantes, avec les yeux de Chimène. Cette époque serait révolue. Désormais, ce sont les "gazelles", c'est-à-dire les entreprises de taille moyenne en forte croissance, qu'elles soient ou non innovantes, qui sont choyées. Un nouveau sigle a d'ailleurs fait son apparition dans les statistiques : ETI, pour "entreprises de taille intermédiaire". Les aides publiques aux PME leur sont désormais prioritairement destinées.
  • En 2009, la part de ce budget consacré aux interventions classiques, c'est-à-dire aux avances remboursables pour les start-up, plonge de plus de 60 %, pour ne plus atteindre que 270 millions d'euros.
  • L'essentiel du budget global d'intervention d'Oseo Innovation (qui s'élève au total à 430 millions d'euros) est désormais destiné à financer des projets de recherche de grands groupes et d'ETI (dont certains avaient été sélectionnés par l'Agence de l'innovation industrielle, aujourd'hui disparue).
  • ...2 more annotations...
  • Oseo Innovation devait également distribuer les subventions aux entreprises des pôles de compétitivité, à partir du 1er janvier 2009, mais cette décision a été repoussée.
  • Les équipes d'Oseo Innovation en sont convaincues. Leurs dirigeants n'ont plus la main sur le personnel distribuant les aides en région. Celui-ci est rattaché à Joël Darnaud, un professionnel de la banque qui applique les méthodes de ce secteur. La distribution d'aides rapporte une prime à celui qui l'octroie. Ce qui incite à faire du chiffre, sans forcément s'attacher à la qualité du dossier, au caractère réellement innovant des produits et services dont il est censé financer l'élaboration.
François Bertrand

Vue d'ensemble - 0 views

  • Débat 1 : Peut-on créer des clusters technologiques ? Débat 2 : L’économie résidentielle, horizon indépassable des territoires « périphériques » ? Débat 3 : Attirer les créatifs, une stratégie gagnante ?
  • Thématique 1. Innovation et Proximité Thématique 2. Mondialisation et Proximité Thématique 3. Développement durable et Proximité Thématique 4. Travail, emploi et Proximité Thématique 5. Diagnostic territorial et Proximité
  •  
    en plein dans notre sujet "territoire"
Fred L

[S&D-5] Libre-accès aux publications scientifiques | Mediapart - 0 views

  • [S&D-5] Libre-accès aux publications scientifiques 15 Janvier 2009 Par HerveLeCrosnier
  • Le mouvement pour le libre-accès aux publications scientifiques est né de ces contradictions. Comment valoriser la recherche en la diffusant le plus largement, et ce faisant augmenter le potentiel global de la «société de la connaissance» ?
  • La publication dans les revues, surtout dites «de haut niveau», est une nécessité pour le chercheur. C'est le syndrome «publish or perish». Les publications permettent de faire évoluer la carrière de chaque chercheur, de valoriser le laboratoire ou l'université, et donc lui permettre d'obtenir de meilleures conditions de recherche. Mais pour une large fraction des chercheurs, la dissémination des résultats apparaît aussi comme un débouché normal de la recherche.
  • ...9 more annotations...
  • À l'inverse de cette démarche de partage, l'édition de revues scientifiques est devenu un business très bénéfique, appuyé sur des achats publics (bibliothèques) et la fourniture gratuite de la matière intellectuelle par la recherche... publique.
  • «Au cours des cinquante dernières années, les éditeurs sont parvenus à transformer les revues scientifiques - traditionnellement, une forme de publication considérée comme secondaire et peu profitable - en un commerce lucratif.» souligne Jean-Claude Guédon.
  • Ce système s'étend maintenant des publications imprimées vers la diffusion (payante) en ligne des articles. Pour accéder aux services électroniques des éditeurs les chercheurs doivent se décrire, ce qui induit un profilage des chercheurs. Officiellement, ceci est destiné à leur servir les articles les plus susceptibles de les intéresser. En réalité, l'éditeur obtient des informations sur les recherches en cours (les équations de recherche documentaire, les commandes d'articles) qui ont un double intérêt: anticiper sur les secteurs à venir (veille technologique) et produire les journaux qui pourraient devenir leader de ces nouveaux secteurs revendre les listings à des annonceurs ciblant les secteurs de la recherche en fonction de ces profils. C'est cyniquement le justificatif donné par Elsevier pour ouvrir en septembre 2007 OncologySTAT, le premier site d'articles médicaux en accès gratuit financé par la publicité.
  • L'Appel de Budapest a défini deux voies pour obtenir un libre-accès le plus large possible aux publications scientifiques : «L'accès libre à la littérature des revues à comités de lecture est le but. L'auto-archivage (BOAI - I) et une nouvelle génération de revues alternatives en libre accès (BOAI - II) sont les moyens d'atteindre cet objectif. Ils ne constituent pas seulement les moyens directs et efficaces à cette fin, ils sont à la portée des savants eux-mêmes, immédiatement, et ne nécessitent pas d'attendre des changements quelconques apportés par les marchés ou la législation.»   On retrouve la volonté des nouveaux mouvements sociaux du numérique d'agir dès maintenant et par eux-mêmes pour développer des solutions praticables, inventives et ouvertes.
  • Pour Stevan Harnad, principal promoteur de BOAI-1, l'archivage est une décision individuelle qui doit être poussée par les institutions. Celles-ci doivent rendre obligatoire le dépôt en archive ouverte pour les recherches qu'elles financent. Ce faisant, l'archivage ne change rien au circuit traditionnel, ce qui rend cette stratégie opérationnelle. Inlassable débatteur, Stevan Harnad a su donner une vision globale à cette stratégie et la voir adopter, même si au passage elle fut affaiblie par une trop longue durée avant la libre-publication. Les grands organismes nationaux de recherche (NIH aux États-Unis, RCUK en Grande-Bretagne, CNRS, INSERM et INRIA en France... ) et les trusts finançant les recherches (Wellcome Trust par exemple) exigent dorénavant la mise à disposition dans des archives ouvertes.
  • Dans le même temps, bénéficiant de financements importants et s'appuyant sur de nouveaux modèles économiques comme le paiement à la source, la deuxième voie, dite BOAI-2, a décollé avec la création de nouveaux journaux respectant d'emblée la définition du libre-accès. Alors qu'il dirigeait le NIH (National Institute of Health), le prix Nobel Harold Varmus a proposé en 1999 l'ouverture d'une vaste archive pour les publications bio-médicales. Or l'opposition des éditeurs des revues existantes est devenue manifeste, notamment en obtenant du Congrès un délai de 12 mois avant la mise en accès libre. C'est donc sur leur terrain que Harold Varmus est allé remettre en cause le système des revues. Avec Michael Eisen et Patrick Brown, il crée PloS (Public Library of Science) qui va rapidement lancer des revues en libre-accès (PloS Biology, PloS medecine, ...) qui sont devenues des revues de référence majeures.
  • C'est un moment important pour le mouvement pour le libre-accès à la recherche qui se joue actuellement. Car la cible de l'affrontement, et les éditeurs ne s'y trompent pas, est déplacée dans l'univers politique. Au fond, c'est la relation de la recherche à la société qui se discute. On trouve deux logiques contradictoires, mais qui aboutissent à cette même re-politisation de la question des publications scientifiques : le refus de l'intervention publique de la part des éditeurs le désir d'ouverture des recherches à la société civile pour mieux comprendre ce qui se joue dans les laboratoires et l'impact de la science sur la société.
  • Car avec les publications en libre-accès, les chercheurs ont non seulement modifié l'équilibre interne de leur profession, ouvert des débats politiques sur le financement de la recherche, mais aussi et peut être surtout pour ce qui nous intéresse ici, ouvert la porte à un nouvel usage par un public élargi.
  • Il se profile une autre relation du «public» à la science. Les groupes concernés veulent accéder à l'information de plus haut niveau pour évaluer les enjeux scientifiques avant même qu'ils ne deviennent «technoscience». Une des première manifestation de ce phénomène a été l'implication des groupes de malades dans la recherche médicale, pour faire pression, analyser les avancées, ou diffuser les résultats des recherches. Les malades du SIDA sont souvent devenu des co-experts de leur maladie, en égalité avec l'équipe médicale.
  •  
    [S&D-5] Libre-accès aux publications scientifiques 15 Janvier 2009 Par HerveLeCrosnier
1 - 20 of 34 Next ›
Showing 20 items per page