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Aurialie Jublin

L'automatisation détruit de l'emploi: va-t-elle aussi concurrencer la prostitution dans la décennie à venir? | Slate.fr - 0 views

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    "L'un ce ces experts, Stowe Boyd, en charge de la recherche du site GigaOM, écrit que «les partenaires sexuels robotiques seront communs» en 2025. Même s'ils seront «l'objet de dédain et de division», ces robots pourraient se substituer à un métier auquel on pense peu quand on évoque le remplacement de l'humain par la machine: la prostitution.  Sur le site Extreme Tech, Sebastian Anthony estime que sans être des robots intellectuellement très avancés, «ils pourront probablement être assez bons pour satisfaire la plupart des besoins sexuels». «Au strict minimum, écrit-il, beaucoup de travailleurs du sexe perdront probablement leur emploi». L'un des impacts imprévus de l'automatisation pourrait donc être de réduire l'immense trafic humain que génère la prostitution dans le monde (1 milliard de dollars selon le journaliste)."
Aurialie Jublin

Fini l'ouvrier du 20e siècle, place au nouvel artisan... numérique - 1 views

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    "Grâce à ces outils, nous sommes de plus en plus nombreux à travailler à notre compte ; à travailler d'où nous voulons. L'infrastructure est distribuée, les grandes entreprises n'en ont plus le monopole. L'outil n'est plus nécessairement associé à une entité économique unique." "Le nouvel artisanat numérique place l'homme - avec ses compétences, ses affinités et ses envies - au centre du processus productif. Celui-ci n'est plus un rouage de la machine, il reprend la maîtrise de son métier et sa production retrouve un peu du caractère sacré d'autrefois. Les grandes entreprises n'échapperont pas à cette lame de fond, elles doivent rapidement repenser leur mode d'organisation sous peine de voir les meilleurs se détourner d'un avenir d'autrefois."
Aurialie Jublin

l'An 2000 - Hello it's Valentine: le like est-il un pourboire (et vous, un gros radin)? - Libération.fr - 0 views

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    "Pour Scott Kushner, le like a débarqué sur Facebook comme une «arme anti-lurking». C'est l'invention d'un moyen ultra simple pour participer, afin que la masse silencieuse se mette elle aussi au travail. Le like est une barrière à l'entrée bien moindre que la véritable création de contenu et permet de qualifier, et donc de monétiser, l'activité paresseuse d'un internaute. Le like ne fait pas que réveiller la masse silencieuse, il encourage la minorité active à être encore plus active et à faire d'autant mieux son travail de production des contenus. Le like est le contremaître de l'usine à contenus du web 2.0, s'assurant que tout le monde fait bien son travail et produit les contenus les plus «likables» et donc rémunérateurs pour l'ensemble de la chaîne de production. Vu sous cette perspective, le lurker est une forme de héros moderne, un briseur de machines, qui rompt la belle mais cynique mécanique des réseaux sociaux."
Aurialie Jublin

Automation may require as many as 375 million people to find new jobs by 2030 - Quartz - 0 views

  • y 2030, up to 30% of the hours worked globally could be automated, according to a new report by the McKinsey Global Institute. Analysts in the consultancy’s research arm estimate that between 400 million and 800 million people could find themselves displaced by automation and in need of new jobs, depending on how quickly new technologies are adopted. Of this group, as many as 375 million people—about 14% of the global workforce—may need to completely switch occupational categories and learn a new set of skills to find work.
  • Notably, McKinsey argues that demand for work will increase as automation grows. Technology will drive productivity growth, which will in turn lead to rising incomes and consumption, especially in developing countries. Meanwhile, there will be more jobs in health care to meet the demands of aging societies and more investment in infrastructure and energy.
  • For these benefits to be realised, everyone needs to gain new skills, with governments and private companies taking on the unprecedented task of retraining millions of people in the middle of their careers. “Even if there is enough work to ensure full employment by 2030, major transitions lie ahead that could match or even exceed the scale of historical shifts out of agriculture and manufacturing,” the report says.
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  • There will be other challenges too. In advanced economies, there is a risk that automation will worsen the trend of income polarization, with demand for high-wage jobs increasing, and demand for medium-wage jobs falling. Also, displaced workers will need to find jobs quickly—preferably within a year—otherwise frictional unemployment (lots of people moving between jobs) could put downward pressure on wages.
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    "Fears that automation and machine learning will cause massive job losses and make people obsolete are starting to wane (well, unless you ask Stephen Hawking). Instead, there's a more optimistic prediction taking hold: that the new technology could actually lead to job gains. But the transition won't be easy."
Aurialie Jublin

21 jobs of the future : a guide to getting and staying employed over the next 10 years (pdf) - 0 views

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    Raisons pour lesquelles ne pas s'inquiéter de l'automatisation et du progrès : - le travail a tjs changé - de nombreux emplois actuels sont horribles - les machines ont besoin d'humains - ne pas sous-estimer l'imagination et l'ingéniosité humaines - la technologie va améliorer tous les aspects de la société - la technologie résout et crée des pb
Aurialie Jublin

Manifeste des Chomeurs Heureux - 0 views

  • Jadis, il fallait des travailleurs parce qu'il y avait du travail, aujourd'hui, il faut du travail parce qu'il y a des travailleurs, et nul ne sait qu'en faire, parce que les machines travaillent plus vite, mieux et pour moins cher.
  • "Chômage" est un mauvais mot, une idée négative, le revers de la médaille du travail. Un chômeur n'est qu'un travailleur sans travail. Ce qui ne dit rien de la personne comme poète, comme flâneur, comme chercheur, comme respirateur.
  • C'est justement parce que l'ar-gent, et non l'utilité sociale, est le but, que le chômage existe.
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  • Notre première proposition est immédiatement applicable: suppression de toutes les mesures de contrôle contre les chômeurs, fermeture de toutes les agences et officines de flicage, manipulation statistique et propagande (ce serait notre contribu-tion aux restrictions budgétaires en cours), et versement automatique et inconditionnel des allocations augmen-tées des sommes ainsi épargnées.
  • Si le chômeur est malheureux, c'est aussi parce que le travail est la seule valeur sociale qu'il connaisse. Il n'a plus rien à faire, il s'ennuie, il ne connait plus personne, parce que le travail est souvent le seul lien social disponible. La chose vaut aussi pour les retraités d'ailleurs. Il est bien clair que la cause d'une telle misère existentielle est à chercher dans le travail, et non dans le chômage en lui-même. Même lorsqu'il ne fait rien de spécial, le Chômeur Heureux crée de nouvelles valeurs sociales. Il développe des contacts avec tout un tas de gens sympathiques. Il est même prêt à animer des stages de resocialisation pour travailleurs licenciés.
  • Car tous les chômeurs disposent en tout cas d'une chose inestimable : du temps.
  • le Chômeur Heureux ne soutient pas les partisans du partage du temps de travail, pour lesquels tout serait pour le mieux si chacun travaillait, mais 5, 3 ou même 2 heures par jour. Qu'est-ce que c'est que ce saucissonnage? Est-ce que je regarde le temps que je mets à préparer un repas pour mes amis? Est-ce que je limite le temps que je passe à écrire ce putain de texte? Est-ce que l'on compte, quand on aime?
  • Le Chômeur Heureux, lui, serait plutôt un "topiste", il bricole et expérimente à partir de lieux et d'objets qui sont à portée de main. Il ne construit pas de système, mais cherche toutes les occa-sions et possibilités d'améliorer son environnement.
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    évoqué par OuiShare
Aurialie Jublin

Digital labor : portrait de l'internaute en travailleur exploité - France Culture - 4 views

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    Emission de Place de la Toile du 08/12/12
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    Notes sur l'émission : Digital labor, notion de la fin des années 2000 : participation en ligne, spontanée, de citoyens, d'"amateurs professionnels", logique de don. Mais quand notre participation est moins spontanée, plus dirigée → spectre de l'exploitation. La participation en ligne serait donc en fait un travail, et elle devrait être rémunérée. Activités concernées : blog, édition en ligne, … ex Huffington post ne rémunère pas car c'est considéré comme des tribunes Autres activités : recherches sur google, liker, … → être présent en ligne = production de valeur web 1.0 - économie du portail, le seul fait qu'il y avait trafic donnait de la valeur web 2.0 -développement de l'inter-relation et des moteurs de recherches Données sur les liaisons qui comptent, pas les données personnelles des gens Si on considère que le cœur de la valeur sont l'inter-relation, la capacité à contextualiser, d'avoir une activité intelligente (c'est à dire de s'être débarrassé des activités mécanisables des opérations mentales), l'attention, la capacité de tri sémantique, les capacités de s'adapter, d'innover (tout ce que YMB nomme les immatériels non codifiables), la captation de cela est de l'exploitation, mais elle est collective. Il y a peut être exploitation mais pas aliénation, ni sentiment d'exploitation, car pas de souffrance liée à cette exploitation. On retire de bénéfices de cette activité : connaissances, notoriété On veut que les gens restent actifs jusqu'au bout, qu'ils restent "vivant" face à la machine, tout au long du cycle, mais cela ne lui donne pas l'impression d'être aliéné intellectuellement -> capital intellectuel, il n'y a plus d'un côté le travail et de l'autre le capital. Théorie sur les 2 degrés d'exploitation (assez complexe, expliquée ici 140&dq=exploitation+au+deuxième+degré+cognitif&source=bl&ots=sxECUkbSsD&s
Aurialie Jublin

Digital labor ou digital volunteer ? Marx à l'heure du web 2.0 | Communications et internet - 1 views

  • La création du Web 2.0 se place donc dans une problématique économique mais aussi essentiellement financière, car les acteurs financiers attendaient après l’éclatement de la bulle spéculative un nouveau cadre de confiance pour de nouveaux investissements et de nouveaux profits.
  • Mais ce mélange crée aussi une confusion entretenue par les éditeurs et les "vendeurs du web 2.0", qui consiste à faire croire que l’utilisateur bénéfice de facto de la visibilité de l’ensemble de la plateforme qui héberge son contenu.
  • puisque les utilisateurs créent des contenus la plupart du temps sans rétribution financière et que les éditeurs de plateformes réalisent du profit sur ces contenus par la publicité, comment ne pas penser à Marx et au concept d’exploitation ? Par ailleurs, tout comme le prolétaire, l’utilisateur du web 2.0 ne possède ni le capital, ni les moyens de production (les outils de publication, mais aussi les contenus qu’ils publient).
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  • La perte de sens, la déshumanisation, le morcellement de l’individu propres à l’aliénation chez Marx se retrouve-t-elle dans nos usage du web 2.0 ? Cette question est sans doute trop vaste pour pouvoir y répondre dans un billet de blog, mais le fait de se concentrer sur le "comment faire", de ne pas prendre de recul sur nos usages et de ne pas les comprendre pourrait constituer une forme d’aliénation.
  • Mais il ne s’agit que d’une promesse. Le travailleur reçoit un salaire, et donc une réelle contrepartie de son travail. L’utilisateur du web 2.0 n’a pas de contrepartie réelle à son activité, mais seulement une promesse (qui possède donc un caractère virtuel), celle d’améliorer sa vie.
  • Pourtant, lorsque Instagram a annoncé en décembre 2012 vouloir réaliser des profits directement sur les contenus des utilisateurs, une partie des utilisateurs s’est fortement opposé à cette évolution (5). Nous pourrions analyser cette expérience comme une révolte, qui plus est réussie puisque depuis Instagram a fait machine arrière sur cette évolution.
  • Alors, quel est le notre statut quand nous créons du contenu et que nous le publions sur le web 2.0 ? Nous sommes peut-être des bénévoles. Bénévoles, parce que même si nous sommes dans un certaine mesure exploités, peut-être parfois aliénés, nous ne sommes pas prisonniers comme le sont les esclaves, ni engagés et liés à un contrat comme les travailleurs. Bénévoles parce que nous avons le choix de publier ou pas, de choisir notre espace ou notre plateforme. Bénévoles parce que souvent nous n’avons pas de rétribution financière de notre activité de publication.
  • Pour Marx, les prolétaires sont ceux qui doivent vendre leur force de travail pour vivre. Les utilisateurs du web 2.0 sont peut-être ceux qui doivent donner de leur temps pour exister.
Aurialie Jublin

QVT et collectifs « heureux » : le rôle du manager - Metis - 0 views

  • la déconnexion des dirigeants au terrain, une problématique déjà évoquée par Michel Crozier et approfondie aujourd'hui par l'un de ses continuateurs, François Dupuy, auteur notamment de La fatigue des élites, Lost in management et La faillite de la pensée managériale. On retrouve justement la problématique de la quantophrénie et du chiffre. En effet, plus les dirigeants s'éloignent des processus de travail et ont du mal à les cerner et plus ils demandent du reporting, des données. Il y a alors une grande partie de l'énergie des opérateurs qui est dérivée, déviée vers la production de chiffres.
  • on est en France dans ce contexte particulier d'un taylorisme dont on a des difficultés à sortir. En même temps, ces vingt dernières années il y a eu un effort extrêmement important sur l'éducation : le niveau moyen s'est considérablement élevé et de plus en plus de jeunes sortent de l'université. Ainsi, des personnes de mieux en mieux formées se trouvent confrontées à des marges de manœuvre de plus en plus réduites. D'où cet intérêt vis-à-vis de l'entreprise libérée qui existe aussi en Belgique, mais nulle part à ce point ailleurs en Europe. D'où aussi le nombre important de jeunes qui veulent créer leur startup, préférant la liberté et le dynamisme à la contrainte. Cet esprit entrepreneurial est l'aspect positif, mais il y a un gros revers, c'est le désengagement d'autres personnes dans l'entreprise et ce que l'on appelle « la grève du zèle ». Quand tout le monde suit les consignes à la lettre, cela bloque le travail et les organisations. Cela prouve que l'hyper-prescription du travail n'est pas un gage de performance, ni sur le plan économique ni sur le plan humain.
  • En France, on a souvent une vue assez critique sur le management, on a même tendance à le diaboliser. Mais, pour moi, il ne faut pas aller dans le sens de ce que voudrait nous faire croire l'entreprise libérée qui développe son « modèle idéal » : dialogue direct entre le chef d'entreprise - le libérateur - et ses collaborateurs. J'estime au contraire que ce modèle est détestable dès que l'entreprise atteint une certaine taille et doit composer avec la complexité. L'étude de Technologia que j'ai mentionnée montre à quel point la fréquence et la qualité de la relation avec le manager de proximité sont déterminantes pour construire la QVT. Lorsqu'il y a un désaccord ou un conflit, on doit trouver les moyens de les résoudre. S'il n'y a plus personne pour le faire les tensions montent et les risques psychosociaux (RPS) avec. Même si les machines et algorithmes peuvent apporter un certain nombre d'informations, la dimension humaine est irremplaçable.
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    "La QVT qu'est ce que c'est ? Qu'est-ce qui pousse les dirigeants à s'en emparer ? Et pourquoi ne pas aller vers l'entreprise libérée ? Les collectifs sont-ils morts ? Dans un entretien croisé, une conversation entre Yves Grasset, sociologue du travail et auteur de Nourrir le collectif - sortir de l'individualisation pour sauver le travail et Martin Richer spécialiste de la Responsabilité Sociale des Entreprises et co-auteur du rapport Qualité de vie au travail : un levier de compétitivité, ces questions vont trouver réponse... et le manager sa juste place."
Thierry Nabeth

140 million full time jobs created or destroyed by knowledge work automation in the coming age of the machine: PART IV of our McKinsey study review - 1 views

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    The jobs won't all necessarily be lost, as technology will also make many workers more productive, but as always there will be losers, according to McKinsey and Company in their report into the most disruptive technologies for the next decade.
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    Report| McKinsey Global Institute Disruptive technologies: Advances that will transform life, business, and the global economy http://www.mckinsey.com/insights/business_technology/disruptive_technologies
Aurialie Jublin

Compétences des employés : pourquoi la France est avant-dernière - Le nouvel Observateur - 1 views

  • L’étude mesure la compréhension du monde qui nous entoure. Classée avant dernière, les Français apparaissent donc comme des employés peu débrouillards – cela entre dans la suite logique d’un classement Pisa assez moyen (la France est en milieu de tableau). Les Japonais sont en première position de l’étude Piacc.
  • Cet indicateur, qui me semble très fiable, montre que les gens sortent du système éducatif sans avoir les bases fondamentales. On empile les années d’université sur des jeunes sans bases. J’enseigne en master d’économie à la Sorbonne : la grande majorité des copies sont sans structure. Les étudiants écrivent des discours gluants sans conclusion ni idée forte. Deux pages de texte et je suis incapable de savoir ce que mon étudiant a voulu dire. »
  •  Ce que je pense, sans l’avoir démontré, c’est que tout part de là : la France n’investit pas dans du capital sophistiqué, elle n’achète pas de robots parce qu’elle n’a pas les compétences pour les utiliser. Une bonne vieille machine outils, oui. Mais pas plus, les Français ne sauraient pas s’en servir. Cela explique pourquoi la France achète six fois moins de robots que l’Allemagne et pourquoi elle investit dans des biens d’équipement simples. Et tout part de là, c’est le début de la chaîne : cela empêche les entreprises françaises de faire des marges importantes et de rendre l’investissement attractif. Quand une multinationale va mettre en compétition ses filiales pour un appel d’offre (ces flux représentent une grande partie du commerce extérieur), la France ne sera pas choisie. »
  • ...1 more annotation...
  • Piacc révèle deux autres choses inquiétantes : il y a en France deux énormes fractures. Une générationnelle (les jeunes ont des résultats bien meilleurs que les plus vieux) et une autre socio-économique (les inégalités sont bien plus importantes qu’ailleurs). Les plus vieux et les plus défavorisés font lourdement chuter la France dans le classement.
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    "« Contrairement à ce que l'on pense, la France ne dispose pas d'une main-d'œuvre particulièrement compétente. Peu connu, le classement Piacc de l'OCDE [Programme pour l'évaluation internationale des compétences des adultes], qui évalue la compétence des personnes en activité âgées de 30 à 50 ans, place la France avant-dernière sur 34 pays. Lorsque les multinationales doivent arbitrer entre leurs différentes filiales pour localiser de nouvelles activités, soit l'essentiel des implantations aujourd'hui, cela ne plaide pas pour la France. »"
Aurialie Jublin

Comment changer le fonctionnement des entreprises - Francis Pisani - 0 views

  • Pour Dignan :« Les entreprises qui ont le plus d’impact et qui croissent le plus vite aujourd'hui utilisent un modèle d'exploitation complètement différent [du modèle hiérarchique]. »« Ce sont des machines à apprendre "maigres et méchantes" (lean and mean). »« Elles ont un parti pris intense en faveur de l'action et une réelle tolérance du risque, qui se manifeste dans l'expérimentation fréquente et l'implacable itération des produits. »« Elles bidouillent (hack) produits et services, les testent et les améliorent pendant que leurs compétiteurs qui fonctionnent comme hier (legacy competition) affinent leur PowerPoints. »
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    "Mais alors comment faut-il s'organiser ? Dignan propose différents modèles inspirés de sociétés à succès : Zappos (qui vend des chaussures et des vêtements online), Spotify qui a bouleversé la consommation de la musique et Valve, une productrice de jeux. Avec des variations, elles ont en commun de : - Chercher à distribuer autorité et autonomie en les confiant aux individus et aux équipes. - Elles permettent que la nature changeante du travail […] ait un impact sur la structure des rôles et des équipes. - Elles valorisent la transparence et la communication fluide. - Elles permettent aux individus de travailler dans plusieurs groupes. - Elles réduisent le rôle de la direction aux problèmes de stratégies exigeant une vue d'ensemble et laissent tous les autres se résoudre à la marge."
Aurialie Jublin

Faire ses 35 heures sur quatre jours, c'est possible (et c'est bien !) - Le nouvel Observateur - 2 views

  • Dans les bureaux par contre, pas de poste polyvalent : le fonctionnement a été repensé en binômes et en trinômes. Chaque membre remplace l’autre, si besoin, pendant sa journée de congés.
  • Selon Susana Mendez, ce fonctionnement a contribué à changer le « travailler ensemble » : « Ça a encouragé la communication entre les salariés et, parce que chacun apprend de l’autre, ça a aussi favorisé la promotion en interne. »
  • Côté bénéfices, l’entreprise y a aussi gagné. Grâce au système de turn-over, les machines tournent 44 heures, contre 39 auparavant. Soit cinq heures de plus par semaines. « Ça nous a fait gagner en moyenne un mois de production par an, c’est énorme », estime Claude Prigent l’heureux PDG qui ne reviendrait sur sa décision pour rien au monde :
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    "Pour Yprema, il existe d'autres avantages, moins évident que le confort des salariés, à la semaine de quatre jours. Les dizaines de postes créés grâce à la Loi Robien ont facilité un système de turn-over dans tous les services : ainsi, les contrats de 35h sur quatre jours ne coûtent pas plus cher à l'employeur. Pour combler les absences de postes en postes, l'entreprise a opté pour des postes polyvalents, qui comblent les trous, sur ses sites d'exploitation. "
Aurialie Jublin

La fin est proche: les ordinateurs peuvent s'apprendre des choses entre eux, comme jouer à Pac-Man | Slate.fr - 3 views

  • «Dans le futur, la machine-enseignante pourrait, par exemple, permettre aux robots d'usine vieillissants d'enseigner à leur équipement de remplacement», imagine Gizmodo.
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    "Des chercheurs de l'université d'Etat de Washington ont en effet créé des «ordinateurs qui peuvent enseigner à d'autres ordinateurs», poursuit Gizmodo. Et le site de la fac en question de compléter: «[Ils] ont développé une méthode permettant à un ordinateur de donner des conseils et de transmettre des compétences à un autre ordinateur d'une manière qui imite la façon dont un vrai enseignant et un étudiant pourraient interagir.»"
Aurialie Jublin

Bernard Stiegler : « l'emploi salarié va devenir minoritaire » - 1 views

  • L’emploi salarié va devenir minoritaire. À partir de là il faut réfléchir à une redistribution d’un nouveau genre. Une redistribution contributive, basée non plus sur le temps de travail mais plutôt sur le modèle des intermittents du spectacle. Il faudrait avoir la possibilité de s’investir régulièrement dans des projets contributifs, qui pourraient être marchands ou non. Les projets d’intérêts généraux seraient financés par la puissance publique. Le business serait un cas particulier parmi des tas d’autres modèles.
  • À coté de l’ancien monde, des alternatives émergent. L’économie collaborative peut en être une, à condition qu’elle ne soit pas récupérée par le consumérisme, devenant alors une amélioration à la marge. L’économie collaborative peut-être aussi une manière de déporter vers le consommateur une partie du travail. Tout cela mérite d’être analysé à chaque fois sur pièce.
  • En fait l’économie collaborative en tant que telle ne m’intéresse que dans la mesure où elle permet de penser ce que serait l’économie de la contribution évoquée précédemment. Or il existe une économie contributive toxique. C’est celle de Facebook. Une économie dans laquelle la valeur d’une firme réside dans le contenu que ses utilisateurs fournissent. Des algorithmes permettent de l’exploiter grâce à un marketing chirurgical, qui cible et trace précisément produits et personnes. On retombe alors dans le consumérisme. L’abrutissement.
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  • Il existe une autre économie contributive dont la matrice est le logiciel libre ou l’open-source. Elle développe une activité industrielle qui s’appuie sur des communautés et le développement libre du savoir. C’est ce qu’on appelait dans les années 80 l’ingénierie simultanée, mais le web permet de le penser à plus grande échelle. À l’image de Wikispeed, la voiture développée par des internautes du monde entier. On partage les responsabilités, les savoirs, les bénéfices. C’est de la « déprolétarisation » au sens où Marx entendait la prolétarisation comme une perte du savoir, induite par l’arrivée des machines.
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    "Alors que les technologies numériques dynamitent les paradigmes du XXe siècle, le philosophe appelle à pousser le web vers un modèle économique basé sur la contribution volontaire et la co-création."
Aurialie Jublin

Et si les techno-optimistes avaient tort? | Slate.fr - 0 views

  • Tout semble plaider donc en faveur de la thèse d’une excitation démesurée de nos contemporains vis-à-vis du changement technologique, sauf que ce dernier aura néanmoins un impact très puissant sur un plan fondamental de l’organisation des sociétés, celui de l’emploi. La probabilité que les machines et algorithmes se substituent à l’emploi humain est à présent bien établie: en particulier, on sait que ces technologies détruisent de l’emploi de qualifications moyennes et faibles, quand les salariés très qualifiés ont plutôt tendance à en profiter, ce qu’on nomme le biais de compétence du changement technologique. Ce que l’investisseur de la Silicon Valley Marc Andreessen a résumé d’une formule lapidaire: le marché du travail va se scinder en deux parties, «les gens qui donnent des ordres aux ordinateurs et ceux à qui les ordinateurs donnent des ordres».
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    "En dépit d'une grande agitation autour du potentiel de rupture des nouvelles technologies, les gains de productivité sont-ils définitivement derrière nous?"
Thierry Nabeth

The Future of the Workforce May Be Part-Time, Says Google CEO Larry Page - 1 views

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    What happens as machines and artificial intelligence push humans out of the workforce? It's one of the more important problems of our time - theoretical as it may seem in some sectors today - as technology makes industry after industry more efficient. One of the most important tech overlords, Google CEO Larry Page, thinks most people want to work, but they'd be happy working less.
Aurialie Jublin

Réflexions sur l'entreprise et l'environnement de travail de demain - Entreprise20.fr - 3 views

  • Plusieurs pistes de réflexion très intéressantes sont regroupées en cinq grandes thématiques : On Demand Staffing, où il est question d’avoir recours à un écosystème des prestataires et indépendants pour absorber la cyclicité de l’activité et savoir saisir des opportunités de diversification ponctuelles ; Collision Collusion, où l’on parle à nouveau des espaces de collaboration physiques, mobiles et virtuels ; Improvised Workplace, qui apporte une flexibilité extrême dans l’organisation du travail des équipes (mobilier, logiciels…) ; Living Knowledge, avec les notions de réseau d’apprentissage (social learning) et de processus adaptatifs (feedback culture) ; Constant Learning, dans la même lignée avec les espaces digitaux de capitalisation des savoirs, les organisations auto-apprenants et les outils de gestion de carrière collaborative.
  • De toutes ces pistes de réflexion, je retiens plusieurs idées fortes : Faire cohabiter les différentes générations, notamment en intégrant des étudiants et des incubateurs au sein de l’entreprise pour que chacun puisse apprendre des autres (de  la fertilisation croisée inter-culturelle et inter-générationnelle) ; En finir avec les aménagements traditionnels du lieu de travail et exploiter sérieusement et de façon serène le télétravail (The Next Office: Why CEOs Are Paying Attention), et tuer dans la foulée les réunions (Kill Your Meeting Room, The Future’s in Walking and Talking) ; Faire attention au bien-être des employés et à leur moral pour les fidéliser et augmenter leur productivité (cf. The Happiness Machine).
  • description de quatre modèles possibles : L’écosystème solaire, où l’entreprise est au centre d’une galaxie de sociétés partenaires, sous et co-traitantes (par opposition au modèle de croissance reposant sur l’intégration verticale) ; L’excubation, où l’entreprise va encourager et financer l’éclosion de startups accolées à elle, plutôt que de chercher à faire la révolution en interne ; L’open source, où un ensemble de sociétés et organisations créé de la valeur autour d’un bien ou d’un service commun ; L’intermédiation, qui valorise avant tout la co-création et une répartition plus distribuée de la valeur.
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    Suite à la sortie d'un rapport Future of the Work de PSFK
Thierry Nabeth

Bank of England: half of British jobs at risk from robots (Wired UK) - 0 views

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    Robots could replace 15 million British workers in the "third machine age", according to the Bank of England's chief economist. That's almost half of the 30.8 million people currently employed in the UK. The figure comes from a Bank of England study into the potential impact of widespread automation in different industries.
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