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julien camacho

"Un revenu de base pour tous et sans condition? Une idée au service de l'esprit d'entreprise" - 1 views

  • On dit aussi que l'allocation universelle pourrait favoriser l'esprit d'entreprise... On distribue un revenu dés le début et sans condition, on stabilise les perspectives d'avenir des citoyens, qui seront plus enclins à prendre des risques car ils sauront que quoiqu'il arrive, s'ils ratent, ils trouveront un filet de sécurité. C'est plus efficace que d'agiter le bâton en disant, attention, si vous ne travaillez pas, on vous coupe les vivres. Cela stabilise les gens et permet en effet de restaurer la liberté d'initiative, d'entreprendre. L'État social doit avoir un rôle actif pour favoriser l'esprit d'entreprise.
  • Dans nos sociétés post-aristocratiques, pour exister socialement, les gens doivent faire leurs preuves. Il existe sans doute quelques profiteurs, il y en a partout, mais la plupart des gens savent que l'existence sociale provient de ce que l'on fait, donc bien souvent du travail.
  • En Suisse, la réflexion sur le système de couverture sociale des risques est très avancée. Au sein même des grands organismes de sécurité sociale, on songe sérieusement à rationaliser le système des prestations, de le simplifier et de le rendre plus transparent. Car la multiplication des prestations sélectives est lourde, coûteuse, oppressive. Elle représente une charge non seulement bureaucratique mais aussi psychique importante.
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  • La gauche n'aime pas l'idée du revenu de base parce qu'elle considère qu'il n'est pas socialisant, qu'il est juste financier, monétaire, qu'il renforce l'assistance alors qu'elle veut se défaire de cette image d'assistanat. Elle veut passer à un État social actif. C'est-à-dire que le citoyen doit démontrer qu'il souhaite contribuer à la production.
  • Cela ne risque-t-il pas d'accroître le nombre de sans emplois ? C'est là que l'allocation universelle a un rôle à jouer. Dans la grande production automatisée, il est clair que le travail de masse n'aura plus sa place. Tendanciellement, toute activité mécanisable a vocation à l'automation. Il convient de préparer et favoriser le décollage d'un secteur, que j'appelle "quaternaire", d'activités non mécanisables, c'est-à-dire personnelles et autonomes, et cela, quel que soit le domaine: manuel, relationnel ou intellectuel. En attendant, il faut assurer la continuité du système par l'instauration de revenus exogènes à flux réguliers.
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    "Gauchiste, l'idée d'un revenu pour tous sans condition ? Plus compliqué que cela. Même la Suisse s'y intéresse de près. Le philosophe Jean-Marc Ferry considère qu'il s'agit d'une nécessité pour faire face à la concurrence accrue des pays émergents et à la captation de richesses par la finance au détriment de l'économie réelle."
Aurialie Jublin

Chez les « intellos précaires », un travail qui prend tout le temps | Humanite - 5 views

  • Dans cette enquête aux conclusions nuancées, les sociologues parlent, eux, d’« oxymore social » : les « intellos précaires » conjuguent un haut et un bas social. « Ils font se rencontrer deux mondes, celui des intellectuels et celui des précaires que beaucoup de choses éloignent a priori », écrivent-ils.
  • Dans certaines conditions, pointent-ils, ces travailleurs peuvent avoir un « rapport positif à l’instabilité de l’emploi » : le CDI n’est pas, loin s’en faut, systématiquement recherché – les statuts hybrides permettent d’échapper à l’emprise de l’entreprise perçue comme « violente », « contre-productive », voire « mortifère » ; les difficultés financières peuvent parfois être retournées en frugalité revendiquée ; certains « intellos précaires » évoquent le bonheur de travailler en pyjama ou de ne pas prendre des transports en commun bondés. Derrière un socle commun, il existe, parmi les « intellos précaires », une très grande hétérogénéité des situations objectives et des expériences personnelles.
  • Cumulant une dizaine d’activités différentes (pigiste, comédienne, scénariste, formatrice, consultante en marketing, etc.), Laura utilise une image très éloquente : « J’ai commencé à travailler vingt heures par jour. (...) Pendant trois ans, j’ai appuyé sur moi comme sur de la pâte dentifrice. » Les sociologues font observer : « Là où l’emploi stable se fonde sur une adéquation précise et stricte des temps de travail et des temps d’emploi, et désigne une frontière claire entre ces temps et les temps de “loisirs” voués au hors travail, le temps des travailleurs intellectuels précaires n’est que transgression de ces structures binaires. Le travail s’accumule, s’étend dans le temps, au-delà de l’emploi, mais aussi parfois au-delà de ce que le travailleur considère comme raisonnable. »
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    "Confrontés à la discontinuité des emplois et des activités, subissant pour l'écrasante majorité d'entre eux l'inconfort de rémunérations à la fois faibles et aléatoires, des dizaines de milliers de travailleurs dans les industries dites «créatives» sont contraints de rester disponibles en permanence."
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    Confrontés à la discontinuité des emplois et des activités, subissant pour l'écrasante majorité d'entre eux l'inconfort de rémunérations à la fois faibles et aléatoires, des dizaines de milliers de travailleurs dans les industries dites «créatives» sont contraints de rester disponibles en permanence.
Aurialie Jublin

La génération Z sera plus difficile à manager que les Y - Les Echos Business - 1 views

  • L’entreprise entre dans l’ère de la coresponsabilité, en matière de gestion et de détention de l’information et de sa réputation. On commence seulement à comprendre qu’elle a partiellement perdu les moyens de maîtriser son image. Grâce aux réseaux sociaux, beaucoup moins prévisibles que les médias de masse, d’autres peuvent s’immiscer dans leurs discours. Mais à l’inverse, elle pourra transformer cette faiblesse en force en jouant sur l’effet démultiplicateur de ses propres salariés, eux-mêmes émetteurs d’information.
  • Les Z pourront parfaitement faire cohabiter statut de salarié et statut d’entrepreneur par exemple. Du cumul d’emploi pour survivre ou mieux vivre, les Z passeront à la multiplicité simultanée des expériences de vies. En ce sens, il y a urgence à rompre avec les clichés archaïques du temps partiel souvent synonyme aux yeux des politiques, mais aussi d’une part de l’opinion publique, de précarité et de petits jobs. Entre temps partiel subi et temps partiel choisi, il y a un monde !
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    "Ils ont moins de 20 ans aujourd'hui, ils sont nés avec Internet et croient au partage, à la sincérité ou à l'exemplarité... La génération Z sera difficile à manager, peut-être même plus que la génération Y. Dans son livre "Le prix de la confiance", Didier Pitelet décrit ces futurs salariés et donne les clés aux entreprises pour anticiper leur arrivée." L'expert les voit cependant comme de bons éléments pour l'entreprise : « Ni matéralistes ni carriéristes, les Z ne saucissonnent pas, ils trimbaleront leur maison au bureau et leur bureau à la maison. Au final, ils travailleront autant que leurs aînés à condition d'y trouver un intérêt et de donner du sens à leur quotidien. »
Aurialie Jublin

Fiche de lecture de "Le travail, une valeur en voie de disparition" D.Meda - 1 views

  • Le mobile du profit personnel n’est pas naturel pour l’homme primitif et le gain ne joue jamais le rôle de stimulant du travail. La distribution des biens matériels est régie par des mobiles non économiques et le travail est traité comme une obligation qui n’exige pas d’être indemnisé mais fait partie des contraintes sociales.
  • Les philosophes grecs assimilent le travail à des tâches dégradantes et n’est nullement valorisé. Les activités humaines valorisées sont la pensée, la science, et les activités éthiques et politiques. Enfin le travail n’est en aucune manière au fondement du lien social.
  • A la fin du XVIII siècle avec Adam Smith, le travail humain envahit la scène de l’économie politique. Le travail est cette puissance humaine et ou "machinique" qui permet de créer de la valeur. La logique de la valeur et de la productivité est fondée.
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  • Marx construit une vaste opposition entre le vrai travail qui est l’essence de l’homme et la réalité du travail qui n’est qu’une forme aliénée. L’homme ne doit avoir de cesse d’humaniser le monde, de le modeler à son image, de réduire le naturel, y compris en lui-même. Non seulement le travail est la plus haute manifestation de mon individualité, mais il constitue également ce milieu au sein duquel se réalise la véritable sociabilité.
  • Le travail apparaît tout à la fois comme contribution de chacun au progrès de la société, fondement du lien social, et source d’épanouissement et d’équilibre personnels.
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    Pour D. Méda, le statut du travail est en lui-même une question centrale pour nos sociétés occidentales, parce qu'il constitue l'une des leurs dimensions essentielles, l'un de leurs fondements, et qu'il s'agit aujourd'hui, de connaître la nature de la crise que nous traversons, mais également de choisir le type de société dans lequel nous voulons vivre.
Aurialie Jublin

The future of jobs: The onrushing wave | The Economist - 1 views

  • The machines are not just cleverer, they also have access to far more data. The combination of big data and smart machines will take over some occupations wholesale; in others it will allow firms to do more with fewer workers. Text-mining programs will displace professional jobs in legal services. Biopsies will be analysed more efficiently by image-processing software than lab technicians. Accountants may follow travel agents and tellers into the unemployment line as tax software improves. Machines are already turning basic sports results and financial data into good-enough news stories.
  • There will still be jobs. Even Mr Frey and Mr Osborne, whose research speaks of 47% of job categories being open to automation within two decades, accept that some jobs—especially those currently associated with high levels of education and high wages—will survive (see table). Tyler Cowen, an economist at George Mason University and a much-read blogger, writes in his most recent book, “Average is Over”, that rich economies seem to be bifurcating into a small group of workers with skills highly complementary with machine intelligence, for whom he has high hopes, and the rest, for whom not so much.
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    "Previous technological innovation has always delivered more long-run employment, not less. But things can change"
Chamila Puylaurent

Les travailleurs du Web : innovation et catégories professionnelles dans la presse en ligne - 0 views

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    Que fait l'innovation aux relations et aux identités professionnelles ? C'est la question à laquelle répond l'auteure, qui analyse l'introduction d'un nouvel outil éditorial et les conséquences de ce changement sur le collectif de travail, au sein du "Monde Interactif".
abrugiere

« Souvent, les salariés estiment passer de 20% à 30% de leur temps à quantifier leur travail pour les besoins de l'évaluation. » - Observatoire des multinationales - 0 views

  • C’est un mouvement social qui affecte tous les métiers, y compris immatériels et relationnels. Le service public, depuis le passage à la LOLF (loi organique relative aux lois de finances, en 2006) expérimente ce passage au « tout quantitatif ». Chaque mission doit être déclinée en actions suivies avec des indicateurs quantifiés. Dans les hôpitaux, la « tarification à l’acte » imprime, par exemple, une logique comptable et marchande à tous les actes médicaux et de soin. Dans le travail social, arrive une logique de comptage du nombre d’entretiens réalisés, du nombre de problématiques abordées, de cases « cochées »…
  • Pourquoi, dans leur grande majorité, les salariés semblent coopérer à ce management par les chiffres ? Existe-t-il des résistances ? Dans un premier temps la quantification peut être comprise comme une promesse de reconnaissance : « Ils vont enfin se rendre compte du boulot qu’on abat ! », « Il faut savoir tout ce que l’on fait ! », entend-on. C’est une première raison de coopérer. Ensuite, la mise en concurrence sur des moyens crée une forme d’obligations à jouer le jeu, si on ne veut pas tout perdre, tout de suite. Lorsque le classement des individus, des équipes, des services ou même des pays se fait à partir de mesures, et qu’elle alimente une comparaison automatique, chacun a intérêt à produire les meilleurs chiffres possibles, même à contrecœur et à contresens. Pour contester ce management, il faudrait que tous ceux qui sont mis en compétition par ces chiffres arrêtent simultanément de les fournir.
  • Ces chiffres sont centralisés, et servent à fabriquer des tableaux de bord généraux, permettant de comparer des individus, les équipes, les organisations sur des critères quantitatifs
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  • Les travailleurs perçoivent très bien l’enjeu de faire remonter les « bons chiffres »
  • chacun va donc consacrer du temps à la fabrication de ces chiffres, à leur arrangement, de sorte qu’ils soient « bons »
  • « pour mesurer la performance, il faut commencer par la dégrader ». Car pour fabriquer un bon « reporting », il faut tordre le réel.
  • incommensurable : la compétence collective, la confiance, les routines discrètes, la qualité de l’écoute, la justesse d’un sourire
  • . Ils sont pourtant décisifs pour la performance, la santé des travailleurs et le sens du travail.
  • La quantification prétend ainsi rendre compte de situations complexes, mouvantes et plurivoques au moyen de chiffres simples, stables et univoques : ils donnent une image partielle du réel. Étonnamment, cette réduction de la réalité, et finalement son amputation, sont réputées « objectiver » la connaissance qu’il est possible d’en avoir
  • Les pratiques dites « d’évaluation » dans le management ne cherchent généralement pas à créer les cadres d’une délibération permettant de savoir « ce que vaut » ce que l’on est en train de produire et comment.
  • Pourtant, travailler, c’est aussi évaluer
  • Elles réalisent plutôt une mesure du travail
  • Or cette évaluation de la valeur du travail fourni, qui demande du temps et de la délibération, est régulièrement découragée par le management
  • ’évaluation qualitative, délibérative et contradictoire perd du terrain face à une quantification bureaucratique réputée indiscutable
  • Nous assistons à un conflit social sourd, entre ceux qui expérimentent des situations professionnelles concrètes et ceux qui la saisissent et pensent la connaître au moyen de chiffres. Les premiers disent être du côté du « réel », tandis que les seconds disent agir au nom du « réalisme économique ».
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    "Des chaînes de production aux salles de classes, des plateformes téléphoniques aux hôpitaux, le management par les chiffres, les « entretiens d'évaluation » et le reporting, ont envahi le monde du travail. Une tendance qui s'appuie sur la quête d'une traduction financière rapide et qui frappe le secteur public comme le secteur privé. Cette évaluation du travail uniquement quantitative demeure « partiale et partielle », explique la chercheuse Marie-Anne Dujarier. Et nuit à l'activité, quand elle ne dégrade pas la santé des salariés. Entretien."
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    la mesure quantitative a progressivement gagné du terrain dans les pratiques managériales, au point de devenir omniprésentes et banalisées. le salariat saisit l'activité humaine comme produit, échangé sur le marché du travail La sélection des travailleurs sur des critères physiques, sociaux et maintenant psychologiques a été progressivement étendue et rationalisée avec la mise en place de tests et d'épreuves visant à mesurer les qualités des hommes au regard des compétences attendues pour les postes.  mesurée, tracée, commentée lors « d'entretiens d'évaluation » et finalement comparée Ces quatre formes de quantification ont ouvert la voie à la comparaison, et finalement à la compétition, qu'il s'agisse des produits, du salaire, de l'accès à l'emploi, ou enfin, de la légitimité des équipes et organisations. « pour mesurer la performance, il faut commencer par la dégrader ». Car pour fabriquer un bon « reporting », il faut tordre le réel Ce qui pose problème, c'est la réduction qu'opère la quantification.  L' incommensurable : la compétence collective, la confiance, les routines discrètes, la qualité de l'écoute, la justesse d'un sourire…. Ils sont pourtant décisifs pour la performance, la santé des travailleurs et le sens du travail.
Aurialie Jublin

«Derrière les belles images du Tour de France se cache un monde de précarité» - LeTemps.ch - 2 views

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    "- Notre approche, en rupture avec les usages, a tout de suite été de regarder le cycliste comme un travailleur. Et si on le considère ainsi, on découvre des conditions de travail et d'emploi qui peuvent le pousser à enfreindre les règles. Le dopage est tout le temps décrit comme une faute morale et individuelle parce que l'on refuse d'admettre que c'est aussi un problème qui peut être inhérent aux conditions de travail. Si vous regardez bien, il est très intéressant de constater que les études épidémiologiques réalisées dans d'autres professions (les chauffeurs routiers, les avocats, les médecins), montrent également un usage très important de produits dopants, lequel sera toujours expliqué par les conditions de travail. Dans le sport, les mêmes travailleurs professionnels sont jugés seuls responsables."
Aurialie Jublin

In the Sharing Economy, Workers Find Both Freedom and Uncertainty - NYTimes.com - 0 views

  • In a climate of continuing high unemployment, however, people like Ms. Guidry are less microentrepreneurs than microearners. They often work seven-day weeks, trying to assemble a living wage from a series of one-off gigs. They have little recourse when the services for which they are on call change their business models or pay rates. To reduce the risks, many workers toggle among multiple services.
  • Certainly, it’s a good deal for consumers. Peer marketplaces democratize luxury services by making amateur chauffeurs, chefs and personal assistants available to perform occasional work once largely dominated by full-time professionals. Venture capital firms seem convinced.
  • In July, 9.7 million Americans were unemployed, and an additional 7.5 million were working part-time jobs because they could not find full-time work, according to estimates from the Bureau of Labor Statistics.There are no definitive statistics on how many people work in the gig economy. But according to a report from MBO Partners, a company that provides consulting services to independent contractors, about 17.7 million Americans last year worked more than half time as independent contributors, among them project workers.
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  • Jamie Viggiano, senior director of marketing at TaskRabbit, says the company is trying to improve the situation for its 30,000 contractors in 19 cities in the United States. It recently instituted a sitewide minimum wage of $15 an hour. It also adopted a $1 million insurance policy, covering both clients and contractors, for any property damage or bodily harm that occurs while performing a job. Still, Ms. Viggiano says that “across the industry, we have only scratched the surface of helping freelancers work in the gig economy.”
  • Technology has made online marketplaces possible, creating new opportunities to monetize labor and goods. But some economists say the short-term gig services may erode work compensation in the long term. Mr. Baker, of the Center for Economic and Policy Research, argues that online labor marketplaces are able to drive down costs for consumers by having it both ways: behaving as de facto employers without shouldering the actual cost burdens or liabilities of employing workers.
  • Labor activists say gig enterprises may also end up disempowering workers, degrading their access to fair employment conditions.“These are not jobs, jobs that have any future, jobs that have the possibility of upgrading; this is contingent, arbitrary work,” says Stanley Aronowitz, director of the Center for the Study of Culture, Technology and Work at the Graduate Center of the City University of New York. “It might as well be called wage slavery in which all the cards are held, mediated by technology, by the employer, whether it is the intermediary company or the customer.”
  • TaskRabbit has started offering its contractors access to discounted health insurance and accounting services. Lyft has formed a partnership with Freelancers Union, making its drivers eligible for the advocacy group’s health plan and other benefit programs.That may not be enough. Dr. Standing, the labor economist, says workers need formal protections to address the power asymmetries inherent in contingent work. International rules, he says, could endow gig workers with basic entitlements — like the right to organize and the right to due process should companies seek to remove them from their platforms.
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    Le business de la "sharing economy", c'est encore beaucoup la précarité des "employés".
Aurialie Jublin

20 dessins satiriques sur le monde du travail - Mode(s) d'emploi - 0 views

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    "Le travail a toujours été un sujet inspirant la satire pour les dessinateurs du monde entier. John Holcroft est l'un de ces illustrateurs au coup de crayon atypique. Le Britannique dépeint la société actuelle avec ironie et beaucoup d'humour noir. Après avoir travaillé en agence, il s'est lancé comme illustrateur freelance en 1996. Il a collaboré avec de grands magazines comme The Guardian, The Economist, Financial Times ou encore la BBC…"
Aurialie Jublin

Face à l'algorithme, l'impossible grève des livreurs à vélo - Libération - 0 views

  • Par son essence même, l’algorithme est un casseur de grève : son rôle est de répartir en temps réel la force de travail pour faire face à la demande. Qu’il pleuve et que la demande de livraisons augmente, ou qu’il y ait une grève et que l’offre de travail diminue, peu importe au fond, l’algo fera froidement son travail en faisant en sorte que les clients reçoivent au plus vite leur burger au bacon.
  • De la même manière que les plateformes nient aux livreurs le droit d’être salariés, elles les empêchent aussi de faire valoir efficacement leur droit de grève. C’est ce qui explique que le mot d’ordre des livreurs à vélo comprenne une phrase peu commune dans un mouvement social : «Nous appelons tous les clients de plateformes de livraison à ne pas commander la semaine du 8 au 15 juillet.» La grève de la livraison ne peut fonctionner que si elle est corrélée à une grève des commandes.
  • Pour ces livreurs, une grève ne s’appelle pas un «débrayage» mais plutôt une «déconnexion». Pour réussir un mouvement social dans une économie uberisée, il faut en fait une déconnexion générale. Non seulement des livreurs, mais aussi des clients et des restaurateurs, pour laisser l’algorithme mouliner dans le vide.
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  • Sur Arrêt sur images, l’historienne des révolutions Mathilde Larrère avait fait un parallèle saisissant entre la révolte des livreurs et celle des canuts au début du XIXe siècle. Les tisserands lyonnais étaient des auto-entrepreneurs avant l’heure, qui réclamaient un salaire garanti pour faire face aux baisses de tarif unilatérales des négociants. Comme les livreurs à vélo, les canuts étaient propriétaires de leur outil de production mais en fait totalement dépendants des fabricants qui leur vendaient la matière première et leur rachetaient le produit fini. Ce système de fabriques indépendantes, organisé pour éviter la montée d’un syndicalisme ouvrier qui prenait de l’ampleur en Angleterre, a paradoxalement donné naissance à la première grande insurrection ouvrière française.
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    "Pas facile de débrayer quand on est aussitôt remplacé par un autre auto-entrepreneur. Le capitalisme cool de notre société ubérisée empêcherait donc la lutte sociale ?"
Aurialie Jublin

Repenser les salaires en équipe, mission impossible ? - - 0 views

  • Plus de rémunération fixe Nous avons fait la moyenne des rémunérations touchées par les Couteaux Suisses sur les 12 derniers mois. Les Couteaux Suisses ont donc désormais un salaire net mensuel de 1600€ net (1900€ pour Paris, vu la différence de niveau de vie). La partie variable mensuelle disparaît. Le partage de la valeur Nous fixons collectivement le budget pour l’année qui vient. Si nous faisons mieux que le budget, la valeur est partagée équitablement (un tiers chacun) entre l’équipe, les actionnaires et le réinvestissement dans la Cordée. Si nous faisons par exemple 30.000 € de mieux que le budget, 10.000€ vont à une prime annuelle partagée entre toute l’équipe (sauf ceux qui sont actionnaires – Julie et moi – rémunérés par ailleurs). Dans les faits, pour le moment, le budget est un résultat négatif (car nous sommes encore en phase d’investissement). Cela signifie que les actionnaires ne touchent rien. La valeur est donc séparée entre l’équipe (1/3) et le réinvestissement (2/3). Plus de temps Nous travaillons tous beaucoup, plus que ce qui est soutenable à long terme et que ce qui est souhaitable pour la créativité et l’équilibre de chacun. Nous croyons que le temps ne fait pas tout à la capacité de bien faire son travail, et qu’on peut faire mieux et plus vite avec les bons process. Mais on en dira plus dans un article dédié à venir… Dans les faits, les Couteaux-Suisses finissent donc désormais à 17h au lieu de 18h jusqu’à présent. Et disposent de 7 semaines de congés par an.
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    "L'objectif de faire de la rémunération un objet collectif, discutable et discuté, est atteint. Ce modèle est une première mouture, qui évoluera très certainement. Qui verra on l'espère la rémunération de tous augmenter, de nouveaux profils avec de nouveaux modèles de rémunération émerger, de nouvelles manières de rétribuer le travail se faire jour. Et c'est ce qui fait que cette aventure est passionnante."
Aurialie Jublin

Digital platform labor : transformations du travail et nouvelles inégalités planétaires | Antonio A. Casilli - 0 views

  • Ainsi, la SNCF ambitionne à monétiser les données de ses utilisateurs pour optimiser son réseau et pour faire évoluer son modèle d’affaires. Cet effort se manifeste par exemple par la création de TGVpop[5], un mix d’Uber, de Facebook et de la SNCF : certains trains ne circulent que s’ils affichent suffisamment de « likes ». Comme Laurent Gille l’évoque dans l’ouvrage Aux sources de la valeur –Des biens et des liens[6], ce sont ainsi les relations qui deviennent sources de valeur, et non plus des biens.
  • Dans ce contexte, les plateformes opèrent encore un autre changement, plus important pour notre propos : celui du ratio entre emploi formel – rémunéré par un salaire établi par contrat de travail – et travail implicite. Ce dernier apparaît lorsque les utilisateurs transmettent leurs données personnelles ou laissent connaître des comportements monétisables. La plateformisation transforme les entreprises en mécanismes de coordination d’acteurs sociaux qui opèrent une marginalisation – ou crowding out, c’est-à-dire éviction – de la force de travail. Un nombre de plus en plus réduit de personnes travaillent au sein de entreprises-plateformes (salariés formels) tandis que l’essentiel de l’activité est réalisé à ses alentours via des mécanismes d’externalisation (sous-traitance, offshoring, essaimage, etc.), où travaillent les communautés d’usagers.
  • Le service TxtEagle permet ainsi à des personnes vivant dans des zones rurales d’Afrique de réaliser des micro-tâches pour des micro-paies.
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  • Aujourd’hui, les plus grands réalisateurs de micro-taches se trouvent aux Philippines, au Pakistan, en Inde, au Népal, à Hong-Kong, en Ukraine et en Russie, et les plus grands acheteurs de leurs clics se situent aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et au Royaume-Uni. Les inégalités classiques Nord/Sud se reproduisent à une échelle considérable. D’autant qu’il ne s’agit pas d’un travail résiduel mais d’un véritable marché du travail : UpWork compte 10 millions d’utilisateurs, Freelancers.com, 18 millions, etc.
  • Or, ce digital labor reste invisible et échappe aux statistiques et à l’encadrement classique du travail salarié. Cela pose des problèmes, d’une part, de protection des travailleurs et, d’autre part, de dissimulation du micro-travail dans n’importe quel usage numérique. Crowdsource, lancé récemment par Google, permet d’aider l’entreprise à améliorer ses services en traduisant des textes, en tagguant des images, en retranscrivant des phrases. C’est une version mobile d’Amazon Mechanical Turk. Mais depuis longtemps, chaque fois que Google Translate est utilisé l’amélioration du moteur de traduction est proposée à l’utilisateur. Il en va de même des re-captcha
  • Ainsi la plateforme américaine TSU[14] a développé un modèle d’affaires de rémunération de l’utilisateur : ce dernier crée un profil que TSU monétise en vendant les données à des régies publicitaires. L’entreprise captait donc 10 % sur chaque dollar perçu, l’usager 45 %, la personne qui a invité cet usager à créer un profil reçoit 30 %, et ainsi de suite. L’arrivée de chaque nouvel utilisateur donnerait lieu à une rémunération en cascade pour tous les membres du réseau. Même si personnellement je ne suis pas du tout d’accord avec ces idées de rémunération « à la tâche » ou « à la donnée », ces nouveaux modèles peuvent être perçu comme une manière d’organiser une redistribution de la valeur et de reconnaître le fait que chaque clic constitue un travail dont bénéficient ces plateformes.
Aurialie Jublin

#PlatformDialogue Dialoguer entre indépendants, syndicats, coopératives, plateformes et pouvoirs publics (avec images, tweets) · ivanberaud · Storify - 0 views

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    Compte-rendu de la journée du 23 janvier de S&W à Bruxelles
Aurialie Jublin

Cher Elon Musk, oublie les robots-tueurs, voici ce qui devrait vraiment t'inquiéter - Mais où va le Web - 0 views

  • Tu devrais jeter cet œil inquiet (et attentif) au Rapport AI Now (2016). Tu devrais te soucier des thèmes qu’ils mettent en lumière, notamment en ce qui concerne les impacts sur le travail, la santé, l’égalité et l’éthique à l’heure où l’intelligence artificielle s’insinue dans nos vies quotidiennes.
  • Tu devrais réfléchir à la façon dont l’apprentissage machine change nos façons de travailler et le travail tout court. Tu devrais te préoccuper de l’impact de l’intelligence artificielle sur la création et la destruction de nos emplois, te soucier des questions éducatives, de formation à de nouveaux métiers et des allocations et modes de redistribution qui devraient résulter d’une reconfiguration du travail par l’IA. Tu devrais considérer la question de l’automatisation non pas seulement du point de vue de la robotique mais sous l’angle des infrastructures : comment les industries du transport, de la logistique, seront affectées par l’apprentissage machine ? Scoop : elles le sont déjà au prix de nombreux emplois.
  • Tu devrais te préoccuper des articles publiés par ProPublica sur les biais algorithmiques, notamment celui-ci qui explique comment les logiciels de police prédictive accusent de façon inconsidérée les noirs et beaucoup moins les blancs. Tu devrais te soucier de cet autre article de ProPublica qui indique que certains assureurs augmentent les prix pour les personnes de couleur. Les raisons sous-jacentes ne sont pas si claires mais selon ProPublica, des algorithmes prédateurs favorisent les quartiers blancs plus que les autres. La négligence derrière cette masse de données devrait t’inquiéter
  • ...4 more annotations...
  • Tu devrais t’inquiéter de la provenance des données qui entraînent ces algorithmes. Tu devrais t’offusquer de voir ces données récupérées sans consentement explicite, comme l’a montré The Verge dans cet article qui rapporte que des images de personnes transgenres en transition ont été utilisées sans leur consentement dans le cadre d’un projet de recherche portant sur la reconnaissance faciale grâce à l’intelligence artificielle.
  • ProPublica révèle aussi que le système de « scoring » établissant une possibilité forte de « commettre de nouveau un crime » généré par les logiciels de police prédictive était utilisé pour alourdir les peines. Les juges s’en servent comme d’une aide, une « preuve algorithmique » issue d’un nouvel outil au service du système judiciaire. Voici une préoccupation majeure.
  • Que se passe-t-il quand un utilisateur se retrouve coincé dans une série de systèmes sans pouvoir en sortir ? Que se passe-t-il quand un agent conversationnel est bloqué, quand des données sont fausses et qu’il n’y a personne pour proposer à l’utilisateur d’apporter des modifications ou des rectifications ? Les machines font des erreurs, un point c’est tout. La question est donc : comment ces systèmes gèrent-ils leurs propres erreurs ?
  • Elon, tu devrais t’inquiéter des capteurs qui ne reconnaissent pas la peau noire. Tu devrais t’inquiéter des produits insensibles à certaines couleurs, comme par exemple ces distributeurs de savon qui ne réagissent pas aux mains noires. Tu devrais t’inquiéter des caméras qui suggèrent que les asiatiques ont « cligné des yeux » parce que leur système est majoritairement entraîné par des profils de type caucasien.
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