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Aurialie Jublin

Que devient le travail dans l'économie digitale ? - Metis - 1 views

  • Cette économie ne peut se définir uniquement par les technologies digitales elles-mêmes mais par un ensemble de propriétés radicalement nouvelles. On en citera quelques unes qui montrent que l'on aborde des rivages nouveaux :- le rendement croissant des innovations et le coût marginal zéro. Le principe des rendements croissants, lié aux externalités de réseaux positives, fait que la valeur d'un bien ou d'un service digital est d'autant plus élevée qu'il bénéficie d'un réseau étendu. La conséquence est que les coûts de production et de distribution, quasiment indépendants du volume produit, doivent être payés dès l'investissement initial. Jusqu'ici nous avions vécu dans une économie de rendements décroissants !- des nouveaux modèles d'affaire se développent autour des plateformes en ligne générant une nouvelle forme de marché appelée marché « à deux versants ou bifaces ». Cela concerne des produits ou des services qui sont proposés simultanément à deux catégories d'utilisateurs via internet. Ces marchés induisent des types de concurrence en rupture avec les marchés traditionnels où plusieurs concurrents coexistent et sont en compétition. Là, le gagnant prend tout (the winner takes all).
  • Concernant l'impact des ruptures technologiques sur les environnements de travail, les auteurs, après avoir recensé six nouveaux champs (le cloud, les données massives, les applications mobiles, la géolocalisation, l'internet des objets, les machines apprenantes et la robotique mobile) notent bien des potentiels de transformation du travail notamment par un déplacement de la frontière entre les capacités des humains et des machines.
  • Les auteurs distinguent les nouvelles formes de travail ou d'emploi suivantes plus spécifiquement liés au développement de l'économie digitale:- les « nomades numériques » qui peuvent être des travailleurs salariés ou des indépendants. Leur activité est réalisée à l'extérieur des locaux de l'employeur ou du client. Cette forme de travail repose sur une grande autonomie et permet à des personnes exclues habituellement des emplois classiques de travailler. Mais qu'en est-il de la prise en charge de la santé et de la sécurité de ces nomades numériques ?- l' « externalisation ouverte » (crowd working) qui désigne le travail réalisé à partir de plates-formes en ligne permettant à des organisations ou des individus d'accéder, via internet, à un groupe indéfini et inconnu d'autres organisations ou individus pour résoudre des problèmes spécifiques ou fournir des services ou des produits spécifiques en échange de paiement. Ceci se traduit par le développement d'un marché orienté sur la tâche plutôt que sur l'emploi et une baisse de la qualité du travail ; on constate souvent un détournement des normes d'emploi. Certains parlent de «cybertariat » (cyber-prolétariat). D'une certaine manière, cela s'apparente à une formalisation de l'économie informelle.- le travail sur appel organisé par des plateformes. Il consiste en une relation d'emploi continu formalisée par un contrat de travail sans travail continu. Ce type de contrat repose sur le principe du travail sur appel, en fonction de la demande : c'est un travail occasionnel intermittent, une nouvelle forme d'intermédiation entre une demande de travail et des réserves de travailleurs en attente de tâches et de missions. Ces emplois sont caractérisés par un temps de travail très flexible, un salaire très variable et une disponibilité étendue : ils matérialisent un découplage entre le contrat de travail et le temps de travail, et soumettent la vie quotidienne à des horaires imprévisibles.
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  • Ces nouvelles formes de travail se caractérisent par un brouillage des frontières : recouvrement entre vie professionnelle et vie privée, ambivalence entre le statut de salarié et d'indépendant, ou parfois de collaborateur bénévole, difficultés à distinguer le producteur du consommateur, etc. D'où la conclusion provisoire : « si ces formes de travail ne sont pas entièrement neuves et si elles sont en partie porteuses d'éléments positifs pour les travailleurs, elles sont aussi accompagnées de nombreux effets qui suscitent l'inquiétude, qui bousculent les systèmes de relations sociales et qui requièrent des formes de régulation appropriées ».
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    "Le document de travail de Patricia Vendramin et Gérard Valenduc à l'origine de cet article est publié par l'Institut syndical européen (European Trade Unions Institute), un centre de recherche et de formation de la Confédération Européenne des syndicats (CES). L'Institut a demandé à deux professeurs-chercheurs de faire le point sur l'impact des technologies digitales sur le travail."
Aurialie Jublin

Travail nomade et contrats de projets: vers l'entreprise sans toit ni loi? - 3 views

  • La question de la légitimité du manager et donc du partage du pouvoir et de la démocratie dans l’entreprise sera aussi posée. Rêvons un peu : dans une entreprise construite non plus comme une pyramide hiérarchique mais comme un réseau d’associés, elle pourrait pousser jusqu’à organiser un processus d’élection des managers, voire du patron. A minima, il y aura une évaluation du management par l’ensemble des salariés, comme le suggère déjà la généralisation du 360°. Ce sera le prix à payer pour s’assurer de l’engagement des salariés, leur permettre de travailler ensemble et… les garder !
  • Si elle veut perdurer sous sa forme actuelle et s’assurer de l’engagement de ses salariés, l’entreprise devra repartir de ce qu’ils sont réellement c’est-à-dire des individus à la fois déliés et renouant sans cesse de nouveaux liens autour des projets successifs qu’elle leur proposera. C’est ce que rend possible l’arrivée massive du numérique : travailler à distance dans une sorte de nomadisme coopératif. Évidemment, cela ne concerne ni toutes les structures, ni tous les métiers. Mais c’est une tendance de fond, qui devrait à terme concerner un nombre grandissant de travailleurs, bien au-delà des professionnels et managers globalisés et hautement qualifiés dont c’est le cas aujourd’hui.
  • L’entreprise de demain sera précisément l’inverse : une unité de temps, celui d’un projet, d’un contrat, d’un marché, mais sans unité de lieu puisque les salariés embauchés pourront se trouver à des milliers de kilomètres de distance, dans des bureaux disjoints ou chez eux en télétravail etc. Cette dé-spatialisation du travail est la grande nouveauté. Travailler, ce n’est plus se retrouver avec d’autres dans un lieu construit pour cela, mais se mettre en réseau avec d’autres et organiser une sociabilité commune.
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  • Qu’on le veuille ou non, la société de l’activité, de l’autonomie individuelle ou du travail libéré sera plus que jamais une société de consommation et de travail invisible. On touche ici à l’un des paradoxes les plus secrets du processus d’individualisation : l’autonomie et l’épanouissement de l’individu dans et hors du travail se paient d’une double aliénation. L’une liée au besoin de consommer et l’autre liée à la nécessité de faire appel à un travail invisible, souvent pénible et précaire, nécessaire à cette consommation. Ce paradoxe des sociétés démocratiques ne va pas se défaire demain : le post-matérialisme, qui se lit dans l’autonomie des individus, libère totalement la figure du consommateur alors même que l’individu croit s’en affranchir en se libérant du travail.
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    "L'organisation du travail a connu depuis quarante ans des évolutions majeures, mais nous ne sommes qu'au début du chemin. Si elle veut perdurer sous sa forme actuelle et s'assurer de l'engagement de ses salariés, l'entreprise devra repartir de ce qu'ils sont réellement, c'est-à-dire des individus à la fois déliés et renouant sans cesse de nouveaux liens autour des projets successifs qu'elle leur proposera. C'est ce que rend possible l'arrivée massive du numérique : travailler à distance dans une sorte de nomadisme coopératif. La généralisation du travail en mode projet pourrait avoir pour conséquence l'avènement de « contrats de projet ». Jusqu'à ces dernières décennies, l'entreprise disposait d'une unité de lieu. L'entreprise de demain sera marquée par une unité de temps, celui d'un projet, d'un contrat, d'un marché, mais sans unité de lieu puisque les salariés pourront se trouver à des milliers de kilomètres de distance, dans des bureaux disjoints, ou chez eux en télétravail. Travailler, alors, ce n'est plus se retrouver avec d'autres dans un lieu construit pour cela, mais se mettre en réseau et organiser une sociabilité commune. L'idée même de l'entreprise y survivra-t-elle?"
Aurialie Jublin

Derrière les promesses de l'intelligence artificielle, le cauchemar du "digit... - 0 views

  • « Ce ne sont pas les machines qui font le travail des hommes, mais les hommes qui sont poussés à réaliser un digital labor pour les machines en les accompagnant, en les invitant, en les entraînant », résume le chercheur. Les intelligences artificielles doivent toujours être paramétrées, entraînées et encore très largement supervisées par des humains, malgré les progrès des méthodes d’apprentissage non supervisés. Les progrès fulgurants des IA ces dernières années sont surtout dus à l’explosion des quantités de données d’entraînement : or celles-ci doivent être triées, annotées, préparées par des humains. Et enfin, ces programmes doivent être évalués et corrigés pour pouvoir s’améliorer. Ainsi, les utilisateurs vont utiliser pendant plusieurs années une version beta du service Gmail de Google, pour l’améliorer, ou tagger leurs amis sur des photos et contribuer ainsi sans nécessairement en avoir conscience à l’affinement du service de reconnaissance faciale de Facebook : « C’est un travail humble et discret, qui fait de nous, contemporains, à la fois les dresseurs, les manouvriers et les agents d’entretien de ces équipements. » La question que pose l’intelligence artificielle et l’automatisation, ce n’est donc pas celle de la menace sur l’emploi – mais celle de la transformation profonde du travail pour répondre aux besoins de la machine.
  • Cet imaginaire largement libertarien irrigue profondément la culture du web depuis ses débuts et s’incarne, par exemple, dans la figure du hacker ou de l’entrepreneur nomade, du passionné qui s’accomplit dans un « projet professionnel qui est aussi existentiel ». Mais Antonio Casilli note combien cette vision est élitiste et ne prend pas en compte l’asymétrie des forces dans un marché du travail en berne où le chômage est élevé et l’ascenseur social en panne,
  • En l’absence de régulation, le digital labor préfigure le pire du travail : un monde de travailleurs isolés, privés de droits sociaux et iolés les uns des autres, livrés aux conditions léonines des employeurs — et accomplissant des tâches standardisées, fragmentées, peu qualifiées et dépourvues de sens global. Ici et là, des tentatives de régulation ou de création de plateformes équitables sont en cours. Il est urgent de les soutenir, si l’on ne veut pas que le développement croissant de l’automatisation ne soit synonyme non d’une disparition du travail, mais de sa dégradation irrémédiable.
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    "Un spectre hante l'intelligence artificielle, c'est le digital labor. Le dernier livre du sociologue Antonio Casilli , spécialiste des réseaux sociaux et des mutations du travail à l'ère numérique, dresse un panorama sombre des nouvelles formes de travail déconsidéré ou invisible apparues avec l'essor des plateformes et de l'automatisation."
Aurialie Jublin

XchangE, la voiture autonome de Regus, réinvente le travail nomade - 0 views

  • Les systèmes d’infodivertissement du véhicule permettent aux passagers de se connecter à leur bureau pour travailler efficacement ou s’adonner à des activités ludiques pendant que la voiture se charge de les mener à bon port.
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    "Regus, leader mondial de la location d'espaces de travail, s'est associé à Rinspeed, constructeur et préparateur suisse, pour développer XchangE, un concept de voiture électrique autonome, sans chauffeur, qui sera présenté lors du Salon international de l'automobile de Genève en mars prochain. On connaissait Regus loueur de bureaux d'affaires (1 800 centres dans 100 pays), Regus concepteur de télécentres avec Orange et la caisse des dépôts, Regus loueur de tiers lieux dans les gares et sur les autoroutes avec son réseau Regus Express Third Place, voici Regus concepteur de voiture urbaine autonome adaptée au travail en mobilité."
Chamila Puylaurent

Travail nomade et contrats de projets: vers l'entreprise sans toit ni loi? - 0 views

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    "L'organisation du travail a connu depuis quarante ans des évolutions majeures, mais nous ne sommes qu'au début du chemin. Si elle veut perdurer sous sa forme actuelle et s'assurer de l'engagement de ses salariés, l'entreprise devra repartir de ce qu'ils sont réellement, c'est-à-dire des individus à la fois déliés et renouant sans cesse de nouveaux liens autour des projets successifs qu'elle leur proposera. "
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    Finalement la vraie question qui va se poser (et qui se pose déjà), c'est quelle sera la place du travail dans la vie des individus ? Comment le travail pourra t-il encore jouer le rôle de lien social ? Comment l'entreprise et les managers pourront s'adapter à ces changements ?
Aurialie Jublin

Nouveaux rapports de travail et nomadisme coopératif - Metis - 1 views

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    "Universitaire reconnue et « branchée » sur les nouvelles questions du travail, Patricia Vendramin, directrice de recherche à la FTU et professeure à l'Université Catholique de Louvain en Belgique explique pour Metis ce qui caractérise selon elle les nouveaux comportements au travail en mode projets, à l'ère du numérique, des micro-travaux en ligne et des contrats courts."
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    Universitaire reconnue et « branchée » sur les nouvelles questions du travail, Patricia Vendramin, directrice de recherche à la FTU et professeure à l'Université Catholique de Louvain en Belgique explique pour Metis ce qui caractérise selon elle les nouveaux comportements au travail en mode projets, à l'ère du numérique, des micro-travaux en ligne et des contrats courts.
abrugiere

Du salarié sédentaire et soumis à un individu libre et nomade | Atlantico - 2 views

  • Les aspirations à l’autonomie de l’individu, qui jouent un rôle moteur dans la fin de la société salariale sont, d’une certaine manière, la résurgence de cette contestation du contrôle total qu’a imposé le modèle industriel et qu’il ne peut plus justifier à partir du moment où sa contrepartie, assurer une sécurité de l’emploi, n’existe plus.
  • Le chômage de masse apparaît à partir du premier choc pétrolier de 1973, qui n’est que le premier acte de la fin du monopole industriel des États-Unis et de l’Europe
  • Le changement social que constitue le retour de l’autonomie de l’individu dans les processus de production est tout aussi révolutionnaire. Le mode de management et de régulation des rapports sociaux dans l’entreprise va tenter de s’adapter à cette nouvelle donne. On a commencé doucement avec les horaires flexibles, pour, par touches successives, revenir à une individualisation des salaires, de la gestion des compétences, de la formation, à la fixation d’objectifs personnalisés, aux entretiens annuels, à la notation des performances. Le salarié s’est "réindividualisé", mais au prix du stress de l’adaptation permanente que nécessitent l’enrichissement des tâches et les changements d’organisation, de la comparaison avec les autres, avec les cercles de qualité, les tableaux de bord, et même parfois les tableaux d’honneur affichés dans les locaux, le contrôle des pairs impliqué par le travail en équipe.
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    Les aspirations à l'autonomie de l'individu, qui jouent un rôle moteur dans la fin de la société salariale sont, d'une certaine manière, la résurgence de cette contestation du contrôle total qu'a imposé le modèle industriel et qu'il ne peut plus justifier à partir du moment où sa contrepartie, assurer une sécurité de l'emploi, n'existe plus Le chômage de masse apparaît à partir du premier choc pétrolier de 1973, qui n'est que le premier acte de la fin du monopole industriel des États-Unis et de l'Europe. C'est la montée en puissance, non perçue à l'époque, des pays émergents, la limite de la production de masse standardisée et indifférenciée, l'irruption des technologies de traitement de l'information. Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/comment-on-est-passe-salarie-sedentaire-et-soumis-individu-libre-et-nomade-jean-pierre-gaudard-638206.html#ooaLi0Mpm7wVtgCQ.99
Aurialie Jublin

Les écotones, ces espaces de travail néo-nomades - 2 views

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    Le bureau, lieu de travail traditionnel a vécu. Tiraillé entre les déperditions d'énergie, de temps et de productivité, le travail se cherche désormais dans des modèles plus flexibles. A l'image des écotones, ces zones de transition écologique entre deux écosystèmes.
Aurialie Jublin

Trois questions à Nathanaël Mathieu, co-fondateur de Neo-Nomade et LBMG Worklabs - 1 views

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    Entretien avec le co-fondateur d'une start-up ayant pour objectif de mettre en relation l'offre et la demande de lieux de travail "à distance" de l'entreprise. Il propose un "diagnostic e-travail" à l'image du "bilan carbone" prenant en considération 4 paramètres : - immobilier (taux d'occupation conjugué avec le prix du mètre carré) - technologies (technologies utilisées, politique, outils, cloud computing) - ressources humaines (potentiel de télétravail pour les différents métiers de l'entreprise) - développement durable (accessibilité du siège, impact environnemental de transport de salariés)
abrugiere

Des entreprises sans chefs et sans bureaux - LeTemps.ch - 1 views

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    "Un nombre croissant d'entrepreneurs et de start-up s'affranchissent des structures managériales archaïques. Le nomadisme numérique et l'holacratie émergent. Toujours plus de sociétés mais également de services publics cherchent de nouvelles façons de travailler. Découverte en cinq épisodes"
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    Ghost.org plateforme de publication open source. récits de voyages de plusieurs free-lance. Tous sont des nomades numériques. Ce mode de vie professionnelle affranchie des contraintes habituelles un nombre croissant de start-up innove en proposant une nouvelle structure de gestion du pouvoir qui remplace le système pyramidal: c'est l'holacratie. Comme le nomadisme, ce modèle radical et ambitieux dématérialise le travail et responsabilise les employés. Il remet en cause l'organisation même de l'entreprise et non seulement les méthodes de travail. Né en 2007 de l'imaginaire de trois dirigeants d'un éditeur de logiciels américains, Ternary Software, l'holacratie supprime la hiérarchie et les organigrammes traditionnels. Les rôles sont définis en fonction des actions à entreprendre, et partagés selon les compétences de chacun. En d'autres termes, les postes évoluent au gré des actions. En janvier 2014, le pionnier américain de la vente de chaussures en ligne Zappos annonçait avec fracas la suppression de tous les postes de managers. Dix-huit mois plus tard, des dizaines d'employés ont claqué la porte après la transition, estimant le modèle holacratique trop rigide et formaté. Ce qui n'a pas empêché plusieurs centaines d'entreprises américaines de se lancer, comme Medium, fondée par l'ancien directeur général de Twitter, Evan Williams.
Aurialie Jublin

Workshifting : la virtualisation au service du nomadisme - 0 views

  • En favorisant cette pratique, le principal objectif des entreprises (52 % des sondés) est de réduire les coûts en période de crise. Selon l'étude, c'est un excellent moyen pour réduire les coûts immobiliers (en réduisant la surface des bureaux) et les frais de déplacement. La mise en œuvre d'une stratégie de nomadisme s'accompagne en effet d'une réorganisation des espaces de travail dans l'entreprise, notamment en proposant des bureaux de passage plutôt que des bureaux attitrés. Au-delà de la réduction de coûts, les entreprises espèrent aussi fidéliser les jeunes salariés talentueux de la génération Y (génération internet) et les 42 %, en moyenne, de salariés nomades de l'entreprise. Elles comptent également doper la productivité de leurs salariés (54 %) tout en améliorant leurs conditions de travail (61 %) et la qualité du service fourni aux clients finaux (41%).
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    "L'objectif est de permettre aux collaborateurs d'adapter leur lieu de travail en fonction de leurs contraintes. Concrètement, un salarié doit pouvoir utiliser son smartphone personnel en déplacement pour accéder à ses e-mails professionnels et se connecter depuis tout type d'ordinateur (portable ou fixe, personnel ou professionnel) aussi bien chez lui que dans son bureau. La virtualisation du poste de travail et son extension sur les terminaux mobiles sont deux enjeux technologiques incontournables pour mettre en œuvre cette pratique. "
Aurialie Jublin

Pourquoi le travail est-il devenu absurde ? | InternetActu.net - 0 views

  • Dan Lyons ne mâche pas ses mots. « Pourquoi le lieu de travail est-il devenu un mixte de jardin d’enfants et de centre de tests de personnalité pour scientologue ? » Nos bureaux sont devenus un cabinet de psychologie dirigé par une « bande de charlatans », dont nous sommes les nouveaux cobayes. Et la Silicon Valley est largement responsable de nos malheurs. D’abord parce que « c’est là que sont développées ces méthodes et technologies, c’est là que sont testées bon nombre de ces idées épouvantables qui visent à changer radicalement l’entreprise ».
  • « Le travail ressemble de plus en plus à une boîte de Skinner », en faisant référence aux chambres de conditionnement visant à altérer le comportement des rats à coups de récompenses et de décharges électriques, disait déjà en 2008 le neuropsychologue Gregory Berns dans le New York Times. Partout, l’implication et la satisfaction sont en bernes. Stress, dépression, burn-out, brown-out, suicides… s’étendent et s’intensifient. L’intimidation, les violences verbales, les menaces, les humiliations, le harcèlement… semblent devenus courants. Le monde du travail est malade. Mais pour Lyons, l’épidémie a un patient zéro : la Silicon Valley !
  • Tous ont des caractéristiques communes : outre leur richesse, ils adhèrent massivement à une vision du monde hostile aux travailleurs. Bezos a bâti sa fortune sans grande considération pour ses magasiniers, payés à des salaires si faibles qu’ils sont nombreux à bénéficier de l’aide sociale, contraints de vivre nomades, comme le montrait la journaliste Jessica Bruder dans le poignant Nomadland. Les usines de Musk ne sont guère plus reluisantes : les accidents y sont deux fois plus fréquents que dans les usines du secteur de l’automobile. Dans le capitalisme sans capital, « l’exploitation des travailleurs est fructueuse ».
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  • Reid Hoffman (@reidhoffman), ancien de PayPal, fondateur de Linkedin et désormais capital-risqueur, souvent pompeusement présenté comme le « philosophe des entrepreneurs », auteur de Blitzscaling, est également l’architecte du nouveau pacte entre les entreprises et les salariés (The Alliance, Harvard Business Review, 2014, non traduit). Cette « alliance » considère le travail comme une simple transaction. Les entreprises ne doivent aucune loyauté envers leurs employés et encouragent les travailleurs à se considérer comme des indépendants, à être La startup de soi-même !
  • Pourtant, selon des psychologues des organisations, l’insécurité de l’emploi est corrélée à la diminution de la créativité, à la baisse du rendement et de la productivité… et au harcèlement. Pour Lyons, la vision du monde des entrepreneurs d’aujourd’hui relève du pur cynisme, n’assumant aucune de leurs responsabilités autres que leur enrichissement personnel. Quel contraste avec le discours d’Henry Ford – « Mon ambition est d’employer de plus en plus d’hommes afin qu’ils puissent bénéficier de la révolution industrielle. Nous voulons aider les gens à se construire une vie » ! Et Ford dirigeait des entreprises bien plus grandes et importantes que Netflix ou Linkedin !
  • « Les licornes ne possèdent aucun secret de management éclairé. La plupart des startups sont des entreprises très mal gérées, à moitié bancales, dirigées par des bouffons, des abrutis et des copains de confréries étudiantes, et financées par des investisseurs sans aucune morale qui espèrent seulement que leur entreprise sera introduite en Bourse pour gagner de l’argent rapidement. Ils n’ont aucune expertise opérationnelle ni aucun talent spécial pour le comportement organisationnel ». Leur modèle d’affaires n’est pas très novateur. Il consiste à vendre moins cher que les autres en payant moins cher.
  • Depuis, la méthode agile est devenue une religion, « un élixir miracle ayant le pouvoir de tout faire », même transformer des organisations. Mais pour Lyons, la méthode n’a que pour fonction d’en imposer une nouvelle, diminuer les salaires et virer les seniors ! Taylor avec son chronomètre poussait les gens à l’épuisement physique, la méthode agile, elle, épuise psychologiquement. Lyons estime que la plupart des implémentations de ces méthodes ne marchent pas, en tout cas les évaluations sur son efficacité semblent inexistantes (hormis pour ceux qui la promeuvent).
  • Pour Matthew Stewart, l’auteur du Mythe du management : « cette idée moderne du management nous a projeté dans une quête erronée pour trouver des réponses scientifiques à des questions non scientifiques. C’est proposer de prétendues solutions technologiques à ce qui n’est, au fond, qu’un problème éthique et politique ».
  • Pour accroître la productivité, il faut mettre les gens en confiance, éliminer la crainte de se faire licencier à tout moment, les former, les rémunérer correctement, leur offrir une bonne couverture sociale… Or, on ne trouve rien là dessus dans la méthode agile comme dans le lean !
  • Sur le même ton, Lyons règle son sort à l’holacratie (« L’holacratie c’est comme si toutes ces choses avaient été mises dans un mixeur avec du LSD, et emballées par le psychopathe Charles Manson »). Zappos a fait fuir 30 % de ses employés en adoptant cette méthode et a disparu de la liste Best Places to Work où elle figurait en haut du classement depuis des années. Derrière son discours dégoulinant de bonnes intentions sur l’autonomisation et la liberté, l’holacratie est doctrinaire et autoritaire. « Les humains ne sont pas conçus pour fonctionner comme des logiciels », rappelle Aimee Groth de Quartz.
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    Very Intresting and informative. i like that
Chamila Puylaurent

La flexibilité du travail menace-t-elle la culture d'entreprise ? | L'Atelier... - 0 views

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    "Télétravailleurs, freelancers, travailleurs nomades… Le marché du travail semble aujourd'hui gagner en flexibilité. Comment la culture d'entreprise, étroitement liée au succès de l'organisation, peut-elle être préservée quand la plupart des employés sont des travailleurs temporaires et mobiles ?"
Aurialie Jublin

L'embouteillage, comme bureaux du futur ? Transit-City - 1 views

  • Cette BD montre comment les embouteillages peuvent engendrer une vraie révolution urbaine à partir du moment où on les aborde d'une façon radicalement différente, au point d'aboutir à une nouvelle civilisation nomade vivant uniquement dans des mini-vans d'un nouveau genre
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    "Les bonnes idées naissent rarement au bureau, et c'est même a priori l'un des pires lieux pour travailler, réfléchir et s'isoler - voir "Office Workers Lose Focus Every Three Minutes" et "Works Place Distraction". De plus aujourd'hui la voiture est devenue - comme beaucoup d'autres lieux - un lieux de réflexion (et donc de travail) à part entière. C'est une évidence que même une compagnie de taxis comme la G7 a compris, c'est dire ! Pour les cas extrêmes, voir là. Opposé de façon basique et binaire "bureau" à "voiture" n'a donc plus grand sens !"
Aurialie Jublin

Télétravail, travail nomade : le territoire et les territorialités face aux n... - 2 views

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    Encore une étude sur le télétravail, d'un point vue géographique notamment.
abrugiere

"Smart mobility" : des groupes de travail pour des projets concrets - 0 views

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    Pour Jérôme Coutant, responsable du numérique à la Société du Grand Paris, chargée de la construction du Grand Paris Express, le nouveau réseau de métro automatisé avec ses 205 kilomètres de lignes de métro et 72 nouvelles gares, les gares de demain (à horizon 2020-2030) auront pour vocation d'être des "tiers lieux" connectés pour favoriser le travail nomade et l'usage des loisirs sur smartphone, en répondant aux quatre révolutions numériques en cours : la révolution mobile, la révolution optique, la révolution data et la révolution sociétale. Un appel à manifestation d'intérêt a été lancé auprès des acteurs de l'innovation pour réflechir aux services de demain
Aurialie Jublin

Note de lecture de "Travail au singulier" de Patricia Vandramin- Cairn.info - 2 views

  • En sorte que le nomadisme coopératif ainsi enrichi va désigner « cette volonté et ce besoin constants de s’associer aux autres, à la fois pour réaliser l’activité professionnelle, mais aussi pour porter un projet personnel » (p. 11). Pour montrer qu’une telle façon d’envisager son rapport aux autres et au travail devient un trait majeur des sociétés occidentales contemporaines, l’auteur va chercher à identifier les formes de solidarité dominantes dans le secteur des TIC, secteur qu’elle considère comme précurseur des entreprises de demain.
  • Enfin, l’auteur précise que toute cette réflexion autour d’un nouveau type de lien social au travail (et plus généralement dans la société) se veut une aide au service des organisations syndicales, apparemment incapables de prendre l’exacte mesure des transformations à l’œuvre chez les salariés et notamment, les appartenances multiples, vécues comme librement consenties et permettant de préserver son quant-à-soi. En ce sens, le nomadisme coopératif, en rappelant que les individus ont dorénavant un sens du collectif et de l’engagement différent, constitue une aide précieuse pour réorienter l’activité syndicale : les « nouveaux salariés » aspirent autant qu’autrefois à la solidarité, mais ils l’envisagent sur le modèle du projet (partager des objectifs limités à court terme), dans lequel ils sont prêts à s’engager en sujets – sans délégation –, avec des groupes provisoires composés de salariés appartenant à des métiers et des entreprises divers (réseaux).
  • De façon complémentaire, on pourrait chercher à apprécier les proximités avec l’émergence du compagnonnage, au début du XIXe siècle en France.
  • ...1 more annotation...
  • Comme le rappellent G. Noiriel et A. Dewerpe[3] [3] NOIRIEL, 1986 ; DEWERPE, 1989. ...suite, le compagnonnage s’est développé surtout dans les métiers artisanaux urbains ; ses membres doivent faire le tour de France pour parfaire leur formation ; ils ont à lutter contre les tendances délétères de l’individualisme, valeur prônée par la société postrévolutionnaire ; les associations qui se créent sur cette base sont ouvertes aux ouvriers de différentes professions. Ajoutons que le compagnonnage a donné naissance à des sociétés de secours mutuel cherchant, notamment, à donner des ressources aux ouvriers pour résister aux baisses de salaire.
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    Développe le concept du "nomade coopératif"/"nomadisme coopératif"
Aurialie Jublin

Le télétravail prend son envol à Roissy - Conseil régional d'Île-de-France - 1 views

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    "Parce que les aéroports sont l'incarnation du nomadisme, Roissy dispose depuis début janvier de son tout premier lieu de télétravail. Installé au sein de la pépinière d'entreprises Aéropole, et situé au pied de la station de RER CDG 1, il met à disposition des « sans bureau fixe » différents espaces de travail (open space, salles de réunion, bureaux individuels, etc), le tout sur plus de 300 m². « Notre service s'adresse aussi bien aux salariés dont l'entreprise a mis en place le télétravail qu'aux travailleurs indépendants, explique Valérie Frémont, directrice d'Aéropole. Ils peuvent ainsi baigner dans un environnement professionnel et être au contact d'autres actifs. » "
Chamila Puylaurent

La France résiste au télétravail et à l'open space - 1 views

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    Actinéo : "Une étude passe au crible les espaces de travail dans six pays d'Europe. L'Hexagone compte parmi ceux où les salariés exercent le moins depuis leur domicile. Un tiers des salariés bénéficient d'ailleurs toujours d'un bureau individuel. "
julien camacho

Une infographie pour vous convaincre d'aller dans un espace de coworking | Ze... - 1 views

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    L'infographie de Kap Design compare 3 lieux différents (la maison, un café et un espace de coworking) que peut fréquenter un travailleur nomade et permet de voir les bénéfices et avantages qu'il peut tirer de la fréquentation d'un espace de coworking.
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