de ceux qui veulent survivre sans réseau - tiers livre - 0 views
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antoinef on 11 Jun 14"Un peu énervé ce matin de lire cette énième tartine sur la solitude qu'on casserait avec le réseau, la solitude c'est dans l'intérieur de la phrase et le silence ou la socialité (le besoin de silence ou de casque plein pot, d'écrire aux aubes ou en pleine sardinerie de TGV). Quelle que soit l'intensité de mes périodes d'écriture, depuis toujours, elles incluent des heures ou des jours d'aphasie complète, ou des jours de marche ou d'autre chose, jouer d'un instrument pourvu qu'il ait des cordes, ou bricoler trois conneries dans le fond de l'ordi : les moments Twitter ou les récrés Facebook c'est plutôt dans ces moments. Le curieux c'est plutôt que dans les moments mêmes où je bosse, la petite radio mentale qui sinon partait dans les carnets s'en va dans le carnet web, un bout de citation, trois mots d'une vague idée, on n'est pas dans le réseau, on ne regarde pas les réponses, on stocke ça dans un journal d'une autre sorte, à preuve que depuis 3 ans j'ai cette espère d'énorme stock traitement de texte intégral de tous mes tweets retweets avec liens et que ça devient progressivement un fabuleux outil de recherche. Non, au-delà de ces conneries sur la solitude (Strindberg, Kafka, Beckett ils vivaient dans la solitude ? Voir le bouquins des 3000 lettres de Beckett paru ces jours-ci...), plutôt ce qui sonne tout de suite plus sérieux dans cet article quand on spécifie un complément au verbe « écrire ». Je n'ai pas attendu Twitter pour mettre au très plus haut le Écrire de Duras, pour moi ou en cours. Le complément, dans cet article, c'est quand il est question d'« écrire un roman ». Parce que là oui, quelque chose change."