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"Les 19 et 20 octobre, j'étais l'un des auteurs invités au festival ScientiLivre à Labège près de Toulouse. Sur la table de dédicace qui m'était réservée, j'avais mes livres publiés chez Odile Jacob, mais se posait la lancinante question de mes écrits numériques. En d'autres termes, comment « matérialiser » des livres numériques lors d'un salon ou d'une séance de dédicaces ?"

"Pour un éditeur numérique, matérialiser son catalogue auprès du public est un certain casse-tête. La maison Numeriklivres avait choisi une première approche intéressante, réalisant des flyers sous la forme de cartes postales, contenant un QR Code. D'un côté, un objet concret pour apposer une dédicace et un petit mot, et de l'autre, un système de téléchargement d'extrait pour un fichier EPUB. Matérialisons, donc."

"Les journées #pnflettres auront eu le mérite de faire germer quelques graines d'interrogation, et de matérialiser des questions que je ne me posais pas deux jours plus tôt. Dans une séance de questions/réponses lors de l'après-midi «Ecrire web», les auteurs étaient invités à réfléchir à la manière dont s'invente la littérature aujourd'hui."

"C'est sur un prototype de tablette Android que l'écran tactile en relief a été testé : dans une scène qui rappellera à certains la rencontre avec l'alien d'Abyss, l'utilisateur pourra voir des touches en relief se matérialiser sur l'écran tactile, pour faciliter la saisie. De vrais boutons, donc, qui apparaissent et se rétractent à l'envi, grâce à une technologie « microfluidique »." On peut imaginer l'utilisation d'une telle technologie dans le cas des déficients visuels par exemple.

"Bookincard est une carte cadeau papier luxueuse, proposant d'offrir des livres numériques à télécharger. L'utilisation est simple. On choisit une carte thématique sur le site dédié, on la personnalise en ajoutant un mot, on l'expédie ou on la donne en main propre à la personne recevant le cadeau. Elle peut ensuite télécharger le ou les livres de son choix sur le site Web. A terme, les Bookincard vont être disponibles en librairies, ce sera une façon pour les libraires de matérialiser la vente d'ebooks, ce qui n'est pas toujours aisé à mettre en avant dans les points de ventes spécialisés."

"Très intéressant mémoire de DCB de l'Enssib, Il est signé Frédéric Souchon : Faire vivre les ressources numériques dans la bibliothèque physique. Le cas des bibliothèques universitaires. L'auteur y aborde la manière dont les ressources numériques sont traduites en dispositifs passerelles, c'est à dire incarnées dans des objets tangibles, qu'il s'agisse de cubes, de fantômes, d'affichettes, etc. (voir les photos ci-dessous). Pour mémoire, un dispositif passerelle est un dispositif dont la caractéristique est de proposer une interface entre un milieu tangible et des données numériques."

"Le livre, dans sa fulgurante course en avant, a oublié d'emporter quelque chose dans sa transformation numérique: sa quatrième de couverture. On pourrait penser qu'elle a été remplacée par autre chose - dans une forme différente - mais c'est à mon sens un peu plus compliqué que ça."

"Conférence organisée par Imaginove dans le cadre de la journée Talent Day. Avec Frédéric Weil des Éditions Mnémos, Thomas Cadène pour les Autres gens et Olivier Jouvray de la Revue dessinée."

"Vous lisez une série sur papier, vous venez de finir le tome 4 et vous chercher le tome 5. Tout le monde vous parle de numérique et vous décidez de tester tout ça. [... ] Vous achetez votre ebook à 15 €. Bon, 14,99 en réalité mais on ne va pas chipoter. Vous avez pris l'EPUB et pas le PDF. Tout ça c'est du chinois mais comme c'est ce qu'on vous conseille partout, vous suivi ce qu'on vous disait. Vous ne comprenez toutefois pas bien pourquoi on tente de vous vendre l'autre s'il ne faut pas l'acheter mais vous faites comme si de rien n'était. Là les ennuis commencent. Le livre vous donne une méchante impression de déjà vu. Vérification faite, c'est marqué « tome 5 » mais c'est en fait la première moitié du tome 3 que vous avez déjà lu. Vous fouillez et confirmez votre méchante impression : L'éditeur publie chaque livre papier édition poche en deux livres numériques, en renumérotant toute la série. Malheureusement bien que les titres indiquent en gros « tome X », la numérotation des poches et des numériques est différente. Il faut deux livres numériques pour faire un poche."

"A l'heure des livres électroniques, la séance de dédicace semble creuser un fossé dans la relation au lecteur entre l'auteur de livres électroniques et l'auteur de livres en papier. Si le public qui vient écouter un auteur peut-être aussi nombreux quelque soit le support sur lequel écrit l'auteur, la séance de dédicace fait le succès des foires du livre traditionnelles et laisse les stands des éditeurs électroniques déserts. Ces derniers ne proposent ni livres à vendre, ni livres à signer. "

"Acheter du numérique en magasin, c'est désormais possible. Démonstration aujourd'hui à la librairie La Procure à Paris où vient d'être installé un nouvel écran tactile qui permet de lire, de télécharger et de synchroniser ses livres numériques. Au même endroit sont également vendues des liseuses Bookeen intégrant le site de la librairie et contenant des centaines d'extraits ainsi qu'un livre numérique offert aux clients de cette librairie spécialiste en littérature sacrée et livres religieux."

Résumé d'Actualitté : "Après quelques années de révolution numérique, et tandis que des experts ont prophétisé un avenir du livre en format ebook et parfois jusqu'à une hypothétique disparition des imprimés d'ici 2015, l'année 2012 aura connu un ralentissement de la croissance des ventes du livre électronique. Pendant que les tablettes tactiles connaissent un boum commercial, les acquisitions de simples ereaders auraient plongé de 36 %. Et selon l'écrivain Nicholas G. Carr, relayé par The Wall Street Journal, les rapports sur la mort du format traditionnel auraient été exagérés."

"A Bucarest, les couloirs de la station de métro de la place Victoria (Piata Victoriei) sont constellés de livres. Oh, certes, pas de vrais livres, physiques, en papier, mais plutôt un gigantesque revêtement couvrant murs et plafond et figurant des ouvrages. Chaque dos propose un QRCode renvoyant vers une même bibliothèque [librairie ?] numérique."

"Sans Papier c'est une nouvelle librairie d'ebooks. Cette nouvelle équipe propose un catalogue de livres numériques exhaustif et se positionne comme prescripteur, grâce notamment à un moteur de recommandation assez poussé. L'architecture du site est intéressante. A la manière des tables libraires dans les boutiques physiques, l'interface propose aux lecteurs des mises en avant d'ouvrages en fonction de leurs requêtes."

"Après les Etats-Unis, et en Europe l'Allemagne, la France va à son tour voir arriver les cartes ebooks. Une petite nouveauté qui pourrait changer nos habitudes, et entre autres permettre de l'utiliser comme carte cadeau pour offrir des ebooks."

"E-fractions est une maison d'édition de livres numériques qui décide de prendre le taureau par les cornes pour faire connaitre ses ebooks. Cette Maison publie des auteurs de qualité et prône un concept original et presque militant pour diffuser largement son catalogue. Récemment, l'éditeur a mis en place un système de cartes permettant aux libraires de vendre de façon simple leurs livres numériques. Franck-Olivier Laferrière, co-fondateur d'E-Fractions nous a expliqué : « Les auteurs que nous défendons ont besoin d'être en librairies pour bénéficier de la prescription de contenus. La solution des bornes me parait aberrante, trop onéreuse, un petit libraire qui investit là-dedans ne peut pas s'en sortir. Faire cadeau d'une carte a plus de charme qu'un lien de téléchargement cela devient un joli objet, un objet transitionnel. De plus, faire passer les gens du livre papier à rien de physique est compliqué surtout quand le prix est élevé ». Concernant les prix des ebooks, la maison préconise un tarif inférieur à 6 euros : « L'ebook d'aujourd'hui devrait remplacer le Poche demain » précise F-O Laferrière."

"Librairies physiques et livres numériques sont-ils compatibles ? Lorsque l'on pense ebook, on pense généralement à l'achat en ligne. Les initiatives visant à intégrer l'ebook aux canaux de vente traditionnels ne manquent pourtant pas à l'heure actuelle et permettent de pallier le manque de tangibilité du livre numérique, si souvent déploré."

"À l'occasion du Salon de Paris en mars dernier, les éditions Eyrolles, Gallimard et Fleurus ont lancé une offre couplée numérique et papier en collaboration avec Paperus. Pour le moment expérimentale, cette offre ouvre théoriquement de belles perspectives, notamment pour les libraires physiques. En théorie, car sur le terrain, la vérité pourrait être tout autre." Anne de Lilliac, responsable du développement numérique aux Éditions Fleurus : "Ça fait très longtemps qu'on réfléchit à cette formule. Nous sommes convaincus que les livres papiers et numériques correspondent à des usages complémentaires, et que l'un n'est pas destiné à écraser l'autre". Et ne pas confondre musique et livre : un CD n'a jamais aucune valeur matérielle (ou si peu).

"Eyrolles, Fleurus et Gallimard seront les trois premiers éditeurs à proposer des offres couplées (papier et numérique) en librairie avec la solution Paperus. Convaincus que le livre papier et le livre numérique peuvent apporter des usages complémentaires pour le lecteur et soucieux d'accompagner les libraires sur ce nouveau marché, les éditeurs se réjouissent de cette solution adaptée et efficace. Les modalités sont simples. Lors de l'achat du livre papier en librairie, le lecteur peut acquérir en même temps sa version numérique à son passage en caisse pour un prix très attractif. Muni d'un code d'accès unique imprimé directement sur son ticket de caisse, le client télécharge ses livres numériques, au format de fichier disponible chez l'éditeur, depuis le site Internet www.paperus.fr."

"Nous nous sommes jamais réellement posés la question de savoir s'il fallait ou non vendre des ebooks dans les librairies physiques. Tout simplement parce que la réponse nous est toujours apparue comme une évidence : ça ne marchera jamais. L'argument avancé pour les courageux promoteurs de ce type d'action (je les trouve vraiment courageux de se lancer là-dedans) c'est grosso modo de dire que c'est une façon d'impliquer la librairie physique dans le développement de la vente de livre numérique ! S'il suffisait de mettre des cartes postales en vente avec un code QR dans un lieu physique pour impliquer les libraires, croyez-nous que cela fait longtemps que nous l'aurions fait. Mais nous savons que c'est peine perdue. J'ai une question : iriez-vous acheter vos MP3 chez les quelques disquaires qui restent ? Voyez-vous chez ces disquaires, des cartes postales de l'album de votre artiste préféré avec un code QR pour le télécharger après l'avoir payé à la caisse ? Non. Ce que peut-être vous verrez, ce sont des cartes prépayées d'un montant variable pour aller acheter de la musique sur les plateformes légales de téléchargement."