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"Pearson a publié ses résultats pour l'année fiscale 2012 (9,2 milliards de dollars). Les ebooks représentent maintenant 17% des revenus mondiaux de Penguin (12% en 2011). La hausse la plus importante a été aux Etats-Unis. Ils pèsent 30% de l'ensemble des revenus de l'éditeur (20%). Avec cette tendance, Penguin va continuer à développer son catalogue d'ebooks en Australie, Inde, Brésil et Chine en lançant des livres directement en numériques. Parallèlement, Penguin a également constaté une très forte hausse des ventes de ses applications, tirées par les licences comme LEGO ou Moshi Monsters. Elles affichent une progression de 200%. Penguin signale la bonne performance de l'éditeur DK, partenaire d'Apple au lencement en janvier d'iBooks Author 2. Le catalogue comporte maintenant plus de 50 titres interactifs."

"Petite révolution sur la banquise. L'éditeur Penguin lance un programme pilote concernant ses livres numériques auprès de deux bibliothèques new-yorkaises. En partenariat avec 3M pour la distribution, le palmipède va mettre à disposition des bibliothèques de New York et Brooklyn ses e-books pour une durée test d'un an. Jusque-là, les livres numériques de l'éditeur se trouvaient hors d'atteinte des bibliothèques à cause de leur prix. Une initiative qui tend à corriger le tir, l'automne dernier, Penguin avait suspendu la vente d'ebooks auprès des bibliothèques."

"Today we're pleased to announce our newest publishing partner, Penguin UK. If you're anything like us, you can surely count many of your new and all-time favorite books among Penguin UK's vast catalog of award-winning titles."

"Le programme-pilote mené par Penguin, le New York Public Library et la Brooklyn Public Library, aura finalement servi à quelque chose, puisque l'éditeur vient d'annoncer que ses titres seraient disponibles via la bibliothèque dans les nuages 3M. Mais pour une durée d'un an seulement, après un embargo réglementaire de 6 mois. Pour les bibliothécaires, l'essai est donc loin d'être transformé."

"La maison d'édition Penguin, histoire de faire son ménage de printemps avant de finaliser son projet de fusion avec Random House, vient de faire un pas en avant dans le règlement de l'enquête antitrust de l'Union européenne dont l'éditeur fait l'objet. La filiale de Pearson a conclu un accord avec la Commission européenne, proposant de réviser les modèles de tarification des livres numériques, pour apaiser les inquiétudes."

"En novembre 2011, l'éditeur Penguin avait arrêté de prêter ses e-books en raison d'un différend avec son distributeur Overdrive au sujet de la mise en place d'un système de prêt via le Kindle d'Amazon. Six mois après, l'éditeur a trouvé une alternative : il va expérimenter dans les réseaux des bibliothèques de New York et Brooklyn un système de prêt d'e-book développé par 3M. Les bibliothèques acquerront les droits de prêt pour un an, pour un montant proche du prix de vente consenti aux particuliers. Si cette expérience s'avère concluante, elle pourrait être généralisée à toutes les bibliothèques ; elle pourrait également être suivie par d'autres éditeurs. Seuls bémols de cette initiative intéressante : les livres seront disponibles seulement six mois après leur parution, et ne seront - dans l'immédiat - pas empruntables via le Kindle."

"La fusion entre les deux groupes éditoriaux Penguin et Random House n'est pas simplement le rapprochement de deux puissances de l'édition internationale. C'est avant tout le groupe qui comptabilise un grand nombre de prix Nobel, le plus de ventes dans les best-sellers... et le meilleur vendeur d'ebooks au monde. De quoi infléchir l'actuelle situation outre-Atlantique, face au gorille d'Amazonie ?"

"En marge de la conférence FutureBook, qui se tient ce vendredi à Londres, Tom Weldon, PDG de la division britannique de Penguin Random House, a affirmé que la maison d'édition ne comptait pas se lancer dans les programmes de lecture numérique contre souscription, contrairement à HarperCollins. Car l'éditeur estime que ces offres ne correspondent pas aux attentes des lecteurs, et que le modèle d'affaires est encore trop obscur pour s'y risquer."

"Autour de l'achat d'Author Solutions Inc., une plateforme d'auto-édition, par un éditeur traditionnel, Penguin, dont Hubert Guillaud nous offre une intéressante mise en contexte, les supputations vont bon train. Quel intérêt pour Penguin de dépenser ainsi 120 millions de dollars ? "

"Au Brésil, la filiale des éditions britanniques Penguin Books a collaboré avec l'agence Mood/TBWA pour mettre au point le premier marque-page intelligent, celui "qui vous rappelle de lire". Le lecteur achète un titre des éditions Penguin et le marque-page "Tweet for a Read". Il s'enregistre grâce à un code QR, lit son livre, s'en lasse, et le referme pour vaquer à d'autres occupations. Le corps du marque-page, alors plongé dans l'obscurité, mémorise la dernière fois que le livre a été ouvert grâce à un capteur de lumière. S'il ne revoit pas le soleil au bout d'une semaine, un minuteur intégré le signale à une nano-puce connectée au Wi-Fi qui envoie un tweet à l'utilisateur pour le rappeler à l'ordre." Un concept qui rappelle l'un des projets développés pendant Print is Not Dead : http://printisnotdead.tumblr.com/

"C'est une mégafusion qui a été annoncée par deux géants de l'édition, avec en ligne de mire l'émergence des nouveaux acteurs du livre numérique, Amazon ou Apple. Les futurs époux sont : Random House (groupe allemand Bertelsmann) et Penguin Books (propriété du groupe britannique Pearson). C'est l'allemand Bertelsmann qui sera majoritaire, avec 53% du nouvel ensemble pour former le premier éditeur au monde. Le groupe allemand veut ainsi éviter la répétition de ses ennuis lors d'une fusion 50-50 dans la musique avec le japonais Sony, qui s'était conclue par un divorce. [...] La naissance de ce géant hors-norme dans le monde de l'édition anglo-saxonne répond à la croissance vertigineuse de nouveaux acteurs dans la publication et la distribution de livres numériques, qui sont en mesure d'imposer leurs prix et leurs méthodes aux éditeurs traditionnels. Rappelons qu'au premier trimestre de cette année, le chiffre d'affaires du livre numérique a dépassé celui du papier aux Etats-Unis. [...] Comme dans la presse, les éditeurs de livres redoutent de voir ces nouveaux acteurs, disposant de la force de frappe technologique et marketing, leur imposer leur loi et faire une captation de valeur à leur profit, sans la prise de risque qu'implique une politique éditoriale créative."

"Six semaines, que le Ministère de la Justice a déposé sa plainte contre Apple et cinq des six gros éditeurs étasuniens. D'un côté, trois d'entre eux ont décidé de se ranger à l'avis du DoJ, et ont accepté son règlement. De l'autre, deux vilains petits canards ont décidé de ne pas plier : Penguin et Macmillan viennent de faire parvenir leurs réponses au DoJ, après celle, spectaculaire, d'Apple."

"Inutile de parler de gangrène, l'épidémie ne se propagera pas. Les cinq groupes d'édition américains interpellés dans la possible entente sur la fixation du prix des ebooks outre-Atlantique, en collaboration présumée avec Apple, ont presque tous fait le nécessaire. À l'exception de Macmillan et Penguin, qui refusent catégoriquement les accusations, et porteront l'affaire devant les tribunaux…"

"C'est un projet audacieux mené par deux espagnols, amoureux de la marque Penguin : The digital book prototype, une application pour livres numériques. L'idée est de repenser le livre numérique et en faire autre chose qu'un livre papier sous format pdf : un livre réellement digital."

"I read ebooks all the time, usually on my phone on the way to or from work. I mostly use the iBooks and Kindle reading apps, although I've tried a host of others too (Readmill was my favourite before it was bought by Dropbox and shuttered). I've even read manuscripts on my phone using the Notes app or in PDF format. These last two can be particularly tedious. Reading on a screen has become a lot more comfortable in recent years thanks to the introduction of specialist e-ink displays, and more recently, the prevalence of high-resolution (or 'retina' in Apple parlance) displays. I have no problem reading entire books on a small screen - it can't rival the tactility and intimacy of printed pages, but the crispness and clarity of the display has finally caught up."

"La bibliothèque de l'État du Kansas s'est vivement mobilisée, via la page Facebook « The Big 6 - e-books in libraries », pour dénoncer les pratiques déloyales de certains éditeurs concernant la vente d'ebooks aux bibliothèques : refus de vente, prix abusifs, restrictions sur les titres proposés, etc. Les six grosses maisons d'édition : Hachette, Macmillan, HarperCollins, Simon & Schuster, Random House et Penguin sont accusées de priver les bibliothèques de certains best-sellers en version numérique. Dans un contexte où l'ebook séduit de plus en plus, outre-Atlantique mais aussi en France, c'est l'occasion de s'interroger, d'une part, sur l'opportunité que cela peut offrir à Amazon (avec son offre d'ebooks gratuits) et, d'autre part, sur la situation française dans ce domaine."

"Depuis 2009, 5 éditeurs américains (surnommés les Big 5) publiant des livres numériques étaient suspectés par le Département de Justice américain (DOJ), d'entente sur le prix des ouvrages avec Apple. les éditeurs soupçonnés étaient Penguin, Macmillan, Hachette, Simon & Schuster et Harper Collins. Depuis l'automne, les éditeurs comme Hachette, ont finalement trouvé un terrain d'entente et autorisent désormais les librairies à pratiquer un prix libre sur les ebooks sous certaines conditions (lire notre article). Depuis le mois de décembre, McMillan était le seul éditeur avec Apple à ne pas avoir transigé avec la justice. Le 8 février, L'éditeur a fait savoir qu'il avait lui aussi trouvé un accord."

"La semaine dernière, Maureen Sullivan, la nouvelle présidente de l'American Library Association, a publié une lettre ouverte aux éditeurs américains, dans laquelle elle leur reproche de ne pas proposer aux bibliothèques une offre cohérente de livres électroniques pour le prêt. Selon elle, les nombreuses concertations sur ce sujet tardent à être suivies d'effets. Elle pointe notamment le fait que trois des plus importants éditeurs (Simon & Schuster, Macmillan et Penguin) ne proposent toujours pas de solutions de prêt pour les bibliothèques. L'Association des éditeurs américains a rapidement réagi par un communiqué dans lequel elle réaffirme son intérêt pour le prêt numérique, tout en pointant les défis technologiques, logistiques et financiers auxquels les éditeurs doivent faire face pour prêter des livres numériques."

"Dans une déposition faite à la cour de district de Manhattan mardi 22 mai 2012, et dont l'agence Reuters a pu obtenir copie, Apple explique simplement sa position. D'abord, les accords commerciaux passés avec les éditeurs ne consistent pas en une fixation des prix de vente au détriment des autres concurrents. Ensuite, il n'y a derrière cela aucune volonté de nuire aux consommateurs. [...] Encore une fois, la ligne de défense d'Apple repose donc sur le déni, alors que du côté européen, la firme avait tenté de trouver un accord à l'amiable avec la commission européenne, et plus particulièrement, les services en charge du respect de la concurrence. [...] Avec Apple, devant les tribunaux, on retrouvera les groupes Penguin et Macmillan. En revanche, les groupes HarperCollins, Simon & Schuster ainsi que Hachette Book Group ont décidé de signer la proposition d'accord que le Ministère de la Justice leur a proposé."

"Le journaliste Michael W. Perry dénonce dans Teleread une politique fédérale aux Etats-Unis biaisée, à la souveraineté abusive. Le DOJ multiplie les règles pour noyer la liberté d'expression. Droit fondamental, mis en cause indirectement dans l'affaire qui a confronté six grands éditeurs contre le DOJ. Plus spécifiquement en ce qui concerne la tarification des livres numériques. Apple, Hachette Book Group, HarperCollins et Simon & Schuster sont condamnés avec Macmillan et Penguin pour leurs accords sur le prix fixe. Mais suite à la décision du juge Denise Cote, la concurrence sera rétablie entre eux."