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"Depuis son rachat par le géant japonais Rakuten, Kobo poursuit son expansion à travers le monde. La compagnie canadienne Kobo a annoncé avoir finalisé le rachat du spécialiste des ebooks et magazines enrichis Aquafadas. Kobo clame avoir plus de 10 millions d'utilisateurs dans le monde à travers 190 pays. Cette acquisition va permettre au constructeur du Kobo Mini et Kobo Glo de développer son catalogue de contenus enrichis avec le savoir-faire d'Aquafadas en matière de magazines, ebooks scolaires, comics et livres pour enfants."

"Interroger le concept de "Digital natives" popularisé par Marc Prensky pour caractériser ceux qu'on appelle aussi la "Génération Y", et voir en quoi les bibliothèques leur sont ou non un univers étranger voire inexistant, en quoi également les bibliothèques peuvent les toucher plus subtilement peut-être que leurs aînés. Les digital natives constituent-ils un nouveau public pour les bibliothèques et pour quelle bibliothèque ? des bibliothèques sans murs, purement immatérielles, des bibliothèques qui seront davantage des services et des nœuds de sociabilité que des salles de lecture, des rayonnages de documents en prêt et consultation. Est-ce là la bibliothèque des futures générations, celle dont elles auront besoin et qu'elles aimeront à fréquenter ? Les bibliothèques doivent-elles se préparer, s'équiper pour l'homme nouveau né à l'ère du web dont l'existence désincarnée (en dépit de son enveloppe charnelle) se déroulerait désormais dans des mondes se résumant à des flux continus via des réseaux mondiaux ?"

"Le Syndicat national de l'édition (SNE) et six groupes français (Hachette, Editis, Gallimard, Albin Michel...) ont décidé d'attaque en justice le site de piratage Team Alexandriz, rapporte Alain Beuve-Méry pour le Monde. [...] Et bien je ne suis pas sûr qu'ils aient eu une bonne idée. Je veux bien croire que le site de piratage de livres électroniques les narguait depuis un moment part la visibilité qu'il avait acquise, notamment depuis qu'ils avaient corrigé le Goncourt 2011. Mais je pense que les éditeurs regretteront un jour le temps de la Team.[...] Le site de la Team était pour les éditeurs un noeud très visible, riche en informations, à partir duquel tout le petit monde de l'édition pouvait observer les échanges pirates et ses évolutions. La disparition n'éliminera pas le piratage de livres électroniques, mais le rendra pour eux, plus difficile à mesurer, à observer et même à combattre."

"C'est une mégafusion qui a été annoncée par deux géants de l'édition, avec en ligne de mire l'émergence des nouveaux acteurs du livre numérique, Amazon ou Apple. Les futurs époux sont : Random House (groupe allemand Bertelsmann) et Penguin Books (propriété du groupe britannique Pearson). C'est l'allemand Bertelsmann qui sera majoritaire, avec 53% du nouvel ensemble pour former le premier éditeur au monde. Le groupe allemand veut ainsi éviter la répétition de ses ennuis lors d'une fusion 50-50 dans la musique avec le japonais Sony, qui s'était conclue par un divorce. [...] La naissance de ce géant hors-norme dans le monde de l'édition anglo-saxonne répond à la croissance vertigineuse de nouveaux acteurs dans la publication et la distribution de livres numériques, qui sont en mesure d'imposer leurs prix et leurs méthodes aux éditeurs traditionnels. Rappelons qu'au premier trimestre de cette année, le chiffre d'affaires du livre numérique a dépassé celui du papier aux Etats-Unis. [...] Comme dans la presse, les éditeurs de livres redoutent de voir ces nouveaux acteurs, disposant de la force de frappe technologique et marketing, leur imposer leur loi et faire une captation de valeur à leur profit, sans la prise de risque qu'implique une politique éditoriale créative."

"Une étude internationale créée par des bibliothécaires et mise en place par ebrary, Global Student E-book Survey, consacrée aux usages du livre par les étudiants, révèlent que les Britanniques sont plus enclins à utiliser des ebooks pour leur travail universitaire. Réalisée en 2011, l'enquête établit que 58 % des étudiants britanniques préféreraient « souvent », voire « très souvent » un livre numérique plutôt qu'un livre papier, contre 48 % « seulement » des étudiants du reste du monde. 46 % des étudiants, dans le monde, ont déclaré ne jamais utiliser de livres numériques, un chiffre qui tombe à 10 % en Grande-Bretagne !"

"Synthèse de l'état de l'édition numérique dans les pays du monde arabe et de l'Afrique subsaharienne, réalisée à partir du livre d'Octavio Kulesz, L'Edition numérique dans les pays en développement."

"Conférence internationale organisée par L'UNESCO, dans le cadre de la célébration du 20ème anniversaire de la création du Programme Mémoire du monde. L'objectif de cette conférence est d'élaborer des stratégies pour une plus grande protection des données numériques et définir une méthodologie de mise en œuvre appropriée aux pays en développement, en particulier."

"Chez Nathan on prend très au sérieux le défi du numérique, alors l'équipe éditoriale cherche des idées. L'une d'entre elles est particulièrement intéressante car elle allie le papier et le numérique avec une toute nouvelle collection pour les enfants de 8 ans et plus : Les Concentrés. Les Concentrés c'est de la culture ludique pour les enfants ! Le savoir est porté par les livres papiers, le ludique par l'application liée sur iOS et Android. 6 titres ouvrent cette collection, dont, Rois et Reines de France, Les grandes dates de l'histoire du monde et Capitales du Monde. "

Le mercredi 12 février 2014 de 12h30 à 14h à Paris. "Vous développez un projet innovant en lien avec l'édition - service pour les auteurs, application de lecture, livre numérique, etc. ? Vous êtes curieux de découvrir des projets et de nouer des collaborations nouvelles ? Le Labo de l'édition vous invite au déjeuner Laborantins. Le principe ? - Des porteurs de projets - entrepreneurs, auteurs, éditeurs, journalistes, etc. - présentent leur projet ou leur activité, 5 minutes chacun. Le public apporte un feedback constructif (contacts, solutions techniques, etc.). - Tout le monde déjeune ensemble. Vous apportez quelque chose à partager avec tout le monde - pain, charcuterie, fromage, salade, quiche, gâteaux...Le Labo de l'édition offre le café."

"Spotify et Netflix ont ouvert la voie aux offres de biens culturels numériques par abonnement ; les plateformes dédiées aux livres se multiplient elles aussi depuis quelques mois. Parmi les plus connues, Oyster, Entitle, Scribd aux Etats-Unis, YouBoox , Izneo et Storyplay'r en France, Skoobe en Allemagne, 24Symbols et Nubico en Espagne, suscitent autant de grands espoirs que du scepticisme dans le monde de l'édition. Ce marché, encore a ses balbutiements, a-t-il une chance de percer ?" Barbara Chazelle décortique les différentes offres en regard du monde de l'édition, des équipements et des usages.

"Lors de ce Forum, il a été question, entre autres aspects importants, du numérique. Notre partenaire Gilles Herman, éditeur chez Septentrion, dans son Carnet Web, résume bien la situation avec sa formule, « l'éclatement de la bulle numérique ». En effet, si certains acteurs du monde du livre pouvaient considérer le numérique auparavant comme une menace et d'autres comme un nouvel Eldorado (deux extrêmes dans une même bulle perçue), il apparaît désormais évident que le livre numérique est dorénavant reconnu clairement pour ce qu'il est : une autre façon de rejoindre son lecteur! De fait, il s'opère présentement un retour de balancier dans le monde du livre quant au numérique, c'est-à-dire que celui-ci est perçu comme il se doit : le numérique est le partenaire du livre et de l'oeuvre."

"C'est un des effets pervers de la numérisation et de la dématérialisation qu'un juriste vient de mettre en lumière, analyse de données en main: les lois sur les droits d'auteur, en vigueur dans le monde de l'édition, éloigneraient des internautes un grand nombre de contenus qui y sont encore assujettis et donneraient un volume démesuré aux textes du passé qui ne le sont plus. Un phénomène prévisible, selon lui, dans un monde où le culte de la gratuité et du micro-paiement font rage, et qui du coup gagnerait à interpeller créateurs et législateurs."

"Rentrée littéraire 2025 : à 58 ans, ponctuelle comme un métronome, Amélie Nothomb publie son 44e roman, La Fureur du cerisier. Rien n'a-t-il changé depuis douze ans ? Depuis, précisément, la rentrée 2013, qui reste pour les éditeurs l'"annus horribilis"? Dès le mois d'août 2013, les critiques littéraires avaient pressenti le désastre à venir. Ils balayaient d'un regard désolé les 555 romans de l'automne et vantaient surtout les fictions étrangères. Enfer ou ciel qu'importe, ils auraient tant aimé trouver du nouveau du côté du roman français. Comment s'extasier sur cette "littérature tâtonnante, cherchant à comprendre sa mission" ? selon l'expression du Monde. Il faut "réinventer le roman français", prophétisait le même journal dans son supplément Le Monde des Livres (supprimé depuis, ainsi que l'édition papier). Une décennie plus tard, le PLF (paysage littéraire français) est totalement bouleversé."

"Il manque au monde numérique des intellectuels critiques. Tel est le constat qu'un professeur de théorie politique américain, Henry Farrell (@henryfarrel), dresse dans le dernier numéro de la revue Democracy. Pourquoi est-ce important ? Parce dès que vous vous intéressez au numérique, vous découvrez une petite constellation d'intellectuels, américains ou travaillant aux E-U, qui tiennent le haut du pavé. Ils s'appellent Nicholas Carr, Clay Shirky, Ethan Zuckerman ou encore Jeff Jarvis. Ils tiennent des blogs très lus, écrivent des livres à succès, participent à toutes les conférences importantes, et la moindre de leur analyse fait le tour des réseaux du monde entier. Alors quand quelqu'un avance que ces intellectuels ne sont pas critiques, ça nous intéresse jusqu'ici, dans notre vieux pays."

"La Labo BNF entame un grand tour du monde pour vous faire découvrir les avancées en matière de livres numériques dans les bibliothèques du monde. Pour inaugurer ce rendez-vous mensuel, nous allons vous présenter la bibliothèque Bexar County BiblioTech library située dans le comté de San Antonio au Texas (USA). Cette bibliothèque sans livre imprimé a ouvert ses portes en septembre 2013. Quand on pénètre dans ce lieu, il n'y a pas de rayonnages, l'environnement est high-tech, le personnel plutôt Geek et l'espace très chic. L'objectif de l'équipe qui travaille dans ce lieu est de fournir aux habitants de la région des livres numériques et des livres audio. Ici point de livre papier ! La bibliothèque propose à ses usagers 10 000 ouvrages dans toutes les thématiques à consulter sur place ou à distance. 600 liseuses, plusieurs dizaines de tablettes et des ordinateurs équipent cet espace hors du commun. Pour s'y inscrire il suffit de justifier de son habitation dans la région."

"Quelle humanité les innovations numériques d'aujourd'hui sont-elles en train de façonner ? Personne ne voudrait de la société décrite dans Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley, déshumanisée et froide. Pourtant, nombre des anticipations proposées par la science fiction semblent aujourd'hui prendre forme. Comment appréhender la civilisation numérique ? La société en ligne se définit-elle selon des contours différents de ceux qui caractérisent la société hors-ligne ? Quels contrepouvoirs se mettent-ils en place face aux stratégies planétaires de groupes industriels ? Quel monde du travail est-il en train d'émerger, à l'heure où le commerce virtuel remplace les usines d'hier. Dans ce contexte, les livres et la lecture demeurent d'indispensables facilitateurs de la compréhension et de la pensée... 3 jours de rencontres et débats organisés du mercredi 13 au samedi 16 novembre 2013."

"Les affaires liées à l'édition scientifique sont désormais sur la place publique. En 2013, Aaron Swartz se suicide à 27 ans alors qu'il encourait trente-cinq ans de prison pour avoir contourné le copyright de journaux scientifiques ; puis John Bohannon fait valider un article erroné par 150 journaux (Le Monde du 5 octobre) ; pour ne rien dire des affaires récurrentes de rétractation, faux ou plagiat. Que se passe-t-il dans les laboratoires et les maisons d'édition ? Peu de monde réalise la portée du changement en cours et les questions qu'il soulève."

"Le livre numérique a cet avantage incontestable sur son homologue imprimé, c'est qu'il peut se diffuser instantanément dans le monde entier en se défiant des distances. A condition, bien entendu, que les contraintes commerciales sur les territoires soient levées. Et c'est loin d'être le cas malheureusement pour tous les francophones à travers le monde, qui sont dans l'impossibilité de se procurer des livres numériques. Un comble, vous me direz. Heureuse initiative aujourd'hui en Chine, celle de la librairie Laowai-Ebooks. Cette librairie numérique a été conçue par des expatriés et pour des expatriés. Sur ce site, vous pouvez acheter tous les livres numériques disponibles en France, au prix de la France, le jour de leurs sorties en France."

"Et pourtant dès qu'il s'agit d'héberger un service Web, email, etc. Tout devient beaucoup plus compliqué. Il faut louer un espace sur le Web, que ce soit machine unique ou tant de CPUs chez un hébergeur. Ou il est possible pour une personne d'utiliser un des services en ligne offert par l'une des grandes compagnies. Comme toutes ces structures veulent réaliser des bénéfices, leur stratégie est créer des infrastructures qui permettent de gérer un grand nombre. En réalisant ces ensembles, nous permettons une hypercentralisation des services. Les services de courrier, de listes, d'hébergement, de messagerie, de réseau sont alors définies par une poignée de grandes multinationales. Les protocoles sont ajustés afin de permettre à ces services hypercentralisés à haut trafic d'être efficaces. L'hypercentralisation favorise en retour la surveillance. Elle rend sa pratique efficace et moins coûteuse. Elle devient si accessible qu'il devient tentant d'abandonner un peu de son éthique pour tenter l'expérience et finalement enclencher un processus irréversible. Alors pour répondre à la menace d'une surveillance accrue, nous renforçons la sécurité. Nous rendons nos protocoles plus opaques. Nous créons des murs plus épais, plus hauts. Nous renforçons la résistance. Mais nous n'avons pas réglé le problème initial. Nous avons juste créé les circonstances pour une catastrophe globale plus importante. De la même manière que la course sécuritaire et aux armements ne rend pas le monde plus libre et plus anodin, mais au contraire beaucoup plus sous tension. L'équilibre de la riposte nucléaire tient dans la peur que les gens ne l'utiliseront pas. Elle ne répond pas le monde moins dangereux, bien au contraire. Alors que faire ? Pour retourner un réseau Web plus opaque, plus humain et moins victime de la surveillance massive. Il faut favoriser la décentralisation. La décentralisation commence par la réciprocité de la capacité à publier

"Grâce à internet et au livre numérique, chacun peut aujourd'hui publier son livre en ligne et ainsi devenir auteur. Ce phénomène nouveau, l'autoédition numérique, a permis de faire émerger des auteurs à succès, vite repérés par des maisons d'édition qui ont su faire de leurs livres des best-sellers, de 50 nuances de Grey à Les gens heureux lisent et boivent du café. Mais aujourd'hui, cette (r)évolution dans le monde de l'édition pose de nombreuses questions : Qu'est-ce qu'être auteur aujourd'hui ? Peut-on vraiment publier un livre sans éditeur ? L'autoédition et l'édition, deux mondes que tout oppose a priori, peuvent-ils se parler et être complémentaires ? Bref, le ménage à 3 est-il possible ?"