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"Devenir un auteur local sur internet, c'est pour moi essayer de prouver qu'on n'est pas obligé de chercher la starification dans la création, qu'on n'est pas obligé de souffrir du syndrome du bestseller. Qu'on peut chercher des voies modestes sans en éprouver ni gêne ni honte - simplement un puissant sentiment partagé d'ancrage dans une réalité ; un immense enthousiasme aussi. Et me donner une chance, à ma mesure et à mon rythme, de faire l'expérience du longseller."

"Le département de la Coopération de la BnF a réalisé une enquête sur la numérisation de la presse ancienne locale et régionale. Menée en juin 2013 auprès de 158 bibliothèques municipales, le rapport de synthèse vient d'être publié. Cet état des lieux, inséré dans le contexte du projet d'informatisation de la Bibliographie de la presse française politique et d'information générale (BIPFPIG), montre que sur les 66 établissements qui ont répondu : 36 disposent de projets achevés (totalisant 905 titres), 22 ont des projets en cours (pour 569 titres), 23 sont impliqués dans des projets à venir (pour 48 titres), 21 n'ont aucun projet de numérisation de presse ancienne locale ou régionale."

"Et pourtant dès qu'il s'agit d'héberger un service Web, email, etc. Tout devient beaucoup plus compliqué. Il faut louer un espace sur le Web, que ce soit machine unique ou tant de CPUs chez un hébergeur. Ou il est possible pour une personne d'utiliser un des services en ligne offert par l'une des grandes compagnies. Comme toutes ces structures veulent réaliser des bénéfices, leur stratégie est créer des infrastructures qui permettent de gérer un grand nombre. En réalisant ces ensembles, nous permettons une hypercentralisation des services. Les services de courrier, de listes, d'hébergement, de messagerie, de réseau sont alors définies par une poignée de grandes multinationales. Les protocoles sont ajustés afin de permettre à ces services hypercentralisés à haut trafic d'être efficaces. L'hypercentralisation favorise en retour la surveillance. Elle rend sa pratique efficace et moins coûteuse. Elle devient si accessible qu'il devient tentant d'abandonner un peu de son éthique pour tenter l'expérience et finalement enclencher un processus irréversible. Alors pour répondre à la menace d'une surveillance accrue, nous renforçons la sécurité. Nous rendons nos protocoles plus opaques. Nous créons des murs plus épais, plus hauts. Nous renforçons la résistance. Mais nous n'avons pas réglé le problème initial. Nous avons juste créé les circonstances pour une catastrophe globale plus importante. De la même manière que la course sécuritaire et aux armements ne rend pas le monde plus libre et plus anodin, mais au contraire beaucoup plus sous tension. L'équilibre de la riposte nucléaire tient dans la peur que les gens ne l'utiliseront pas. Elle ne répond pas le monde moins dangereux, bien au contraire. Alors que faire ? Pour retourner un réseau Web plus opaque, plus humain et moins victime de la surveillance massive. Il faut favoriser la décentralisation. La décentralisation commence par la réciprocité de la capacité à publier

"Dix ans après la loi Handicap, tous les sites Internet des collectivités territoriales devraient être accessibles. C'est loin d'être le cas. Pourtant, prise en compte au moment de la refonte d'une plateforme, la mise en accessibilité ne coûte pas plus cher, quelle que soit la taille de la collectivité locale."

"Dix ans après la loi Handicap, tous les sites Internet des collectivités territoriales devraient être accessibles. C'est loin d'être le cas. Pourtant, prise en compte au moment de la refonte d'une plateforme, la mise en accessibilité ne coûte pas plus cher, quelle que soit la taille de la collectivité locale."

"Comme chaque année depuis 2010, le ministère de la Culture et de la Communication a lancé le 5 octobre un appel à projets de numérisation pour l'année 2013. Dans une optique de démocratisation culturelle et de transmission des savoirs, le ministère a fait de la numérisation du patrimoine culturel une de ses priorités. L'objectif est donc de multiplier les contenus sur internet afin de donner à l'offre une taille critique permettant au pays « de rester maître de ses ressources et d'en garantir l'accès aux divers utilisateurs […]». Si les appels à projets précédents étaient axés sur l'innovation et l'émergence de nouveaux services, l'accent est mis cette année sur des projets permettant "l'émergence d'actions contribuant à l'éducation artistique et culturelle". Des contenus prioritaires ont été définis autour de cinq grandes thématiques : les territoires (presse régionale, histoire locale et nationale), les personnes (généalogie, registres de l'état civil), le français et les langues de France, l'art et l'archéologie, l'architecture et la création contemporaine. Un budget de 2.8 millions d'euros a été alloué pour cet appel à projet qui sera clôturé le 11 décembre 2012 et dont les fruits alimenteront le site Culture.fr et la bibliothèque Europeana."

"L'accord de licence de réutilisation des données publiques signé entre le conseil général du Rhône et l'éditeur de service généalogique NotreFamille.com prévoit la gratuité pour une durée de huit ans, renouvelable tous les quatre ans. Une première dans les collectivités locales."

"Dans un billet précédent, nous avons constaté qu'un des facteurs-clés de succès dans la commercialisation de livres numériques est l'ouverture d'un grand nombre de canaux de vente. Pour pouvoir vendre sur plusieurs territoires, il faut au préalable déterminer un prix de vente. Il s'agit là d'un élément primordial de votre stratégie de commercialisation. Pour votre marché local, vous avez très certainement développé une expertise au fil du temps. Mais lorsque vient le temps de déterminer le prix de vente d'un livre dans un marché étranger, plusieurs éditeurs sont perplexes : comment faire? Voici quelques pistes que nous conseillons généralement à nos partenaires." Convertir, comparer et ajuster, tenir compte des contraintes.

"L'incubateur lancé par la Mairie de Paris pour soutenir les innovations dans l'édition héberge et accompagne désormais Stample et EBK. Elles viennent de passer de douze à quinze: près d'un an après l'ouverture du Labo de l'édition, les entreprises qui y sont hébergées continuent de trouver un accès internet, des bureaux, des formations, un coaching dans le local de 500 m2 du 5e arrondissement de Paris."

"La nouvelle version de Mémoire et actualité en Rhône-Alpes met à disposition du public des outils de recherche plus performants qui permettent d'interroger simultanément l'ensemble des ressources offertes : 36 titres de presse ancienne ; près de 3 000 images numérisées ; 518 notices de fonds qui présentent l'inventaire du patrimoine écrit et graphique et l'inventaire des fonds de livres d'artistes et de bibliophilie contemporaine de tous types d'établissements de la région ; plus de 270 000 notices qui décrivent les collections de la documentation locale et régionale disponibles dans les établissements partenaires du projet."

"Les 6 projets retenus en 2012 portés par des opérateurs de Rhône-Alpes sont : Agence de Développement Touristique de l'Ardèche : Visite innovante des sites touristiques et culturels ardéchois en associant les technologies de communication sans fil NFC, les codes-barres QR et la réalité augmentée ; Festival du premier roman de Chambéry : PREM'S NUM, la bibliothèque numérique de prêt du Festival du premier roman de Chambéry ; Les Subsistances (Lyon) : Découverte patrimoniale et artistique des Subsistances grâce à un dispositif numérique interactif innovant ; Maison de l'Orient et de la Méditerranée ( Lyon) : Simulex archéo : application multi-utilisateurs de simulation de la recherche archéologique, en surfant sur le mythe de l'archéologue aventurier ; OTEK média consulting : Solomuse (Social Local Mobile Musée) : générateur d'applications permettant aux musées de présenter leurs collections sur des terminaux mobiles (smartphones et tablettes) et à travers les réseaux sociaux ; Scène nationale Valence Lux : Wish you where here ! Approche nomade et innovante de l'art numérique : catalogue et exposition à faire soi-même à partir de codes barres QR."

Le journal québécois consacre un cahier spécial au livre numérique, avec, entre autres : - Ruedeslibraires.com - Le livre numérique représente 30 % des ventes totales de livres québécois - De Marque - L'entrepôt numérique dessert autant Apple que la librairie locale - Littérature - « Rien ne sert de combattre la tendance » - Littérature jeunesse - « L'investissement a porté fruit » - Presses universitaires - Le numérique est ici un complément du papier - Bibliothèques publiques - « On est dans une période de mutation » - Alto - « Le numérique nous oblige à repenser toute la chaîne du livre » - Kobo - « Le potentiel d'exportation du livre numérique québécois est grand »

Publication de l'ouvrage aux Éditions du Cercle de la Librairie. "La nouvelle physionomie de l'Internet, avec l'avènement des médias sociaux comme Google et Facebook, devient un espace moins documentaire que conversationnel. Des bibliothèques y inscrivent de nouveaux usages de médiation documentaire. De nouveaux dispositifs de communication pour l'éducation, la recherche, les collectivités locales sont possibles."

"En lançant le second appel à projets « services numériques culturels innovants », le Ministère de la Culture et de la Communication souhaite impulser des expérimentations de projets numériques culturels innovants pour stimuler de nouveaux partenariats entre établissements publics, services de l'État, services des collectivités locales, partenaires privés et laboratoires de recherche."

"Cette fin du mois de juillet marquera la fin des contrôles de conformité de la numérisation de la presse régionale et locale ancienne phase 1,2 et 3. Ce plan de numérisation coordonnée par LR livre et lecture depuis 2008 arrive à son terme. Ainsi ce plus de soixante titres de presse qui seront prêts à la mise en ligne sur le futur portail culturel de la Région en 2013."

"De manière générale, il demeure plus facile de stimuler les intérêts d'un bibliothécaire sur des sujets comme : la bonne interprétation de tel sous-champs unimarc, la pertinence de placer les données locales en notice bibliographique ou en notice d'exemplaire, le choix d'une vedette signifiante et pourtant bien construite selon les spécification Rameau, etc… que sur des pratiques délicieusement marginales : écrire des commentaires sur un blog (même professionnel), rédiger un coup de cœur pour un roman, etc… ou partager une expérience sur un réseau social ou un forum (même professionnel)." Réflexion pertinente et bienvenue !

"Après le soutien justifié du ministère aux librairies, Aurélie Filippetti a annoncé une attention particulière aux bibliothèques cette année. Que pourrait-on attendre du ministère ? [...] Reconstruire une « vision » des bibliothèques. Traduire cette vision dans quelques projets pilotes, vitrine de la lecture publique d'aujourd'hui. Soutenir les collectivités locales dans la construction d'une offre à distance. Réorienter une partie des moyens de la BNF vers le soutien aux bibliothèques publiques.Aider les bibliothèques en cherchant à mieux connaître les retombées de leur activité."

"The world's second most slowly expanding ebookstore made some progress this week with the launch of new local ebookstores in 9 more countries."

"This week, ebook lovers got yet another reminder of why DRM (Digital Rights Management) is terrible for ebooks. While attending a library conference in Singapore, Jim O'Donnell lost access to the titles in his Google Play Books app. Apparently, the app detected that he was in a country where Google Books aren't available and subsequently denied him access to his books. Stories like this crop up every now and then, each time highlighting some crazy ebook restriction or policy that most people aren't even aware of. The way things are set up, you kind of need to protect the digital books you buy from the companies that sell them. There are a growing number of ways and reasons why Amazon, Google, or a book publisher might strip you of your digital library. The best way to protect yourself is to break the DRM on your ebooks for the purpose of keeping a local, personal backup."

"Le fournisseur de télécommunications polonais, Play, s'est associé à la société locale Legimi à l'occasion du lancement d'un nouveau service de lectures à volonté contre souscription destiné à ses clients. Baptisé Czytelnia, pour environ 10 dollars mensuels, l'application offre aux abonnés l'accès à un catalogue de 3000 titres. Un fonds qui reste pour l'heure maigre en comparaison aux plus de 100.000 titres anglophones revendiqués par Scribd." À comparer plutôt avec Oyster aux USA.

"Scribd est une plateforme de partage de documents en ligne. La compagnie californienne lance à présent un service d'abonnement pour lire des ebooks en illimité. Un mois après le lancement d'Oyster son concurrent Outre-Atlantique, Scribd annonce pouvoir proposer le catalogue HapperCollins (les titres parus avant 2012) ainsi que plusieurs milliers d'ebooks d'éditeurs indépendants. L'abonnement coûte 8.99$ par mois et les utilisateurs peuvent accéder aux contenus numériques via des appareils mobiles ou un ordinateur. L'application tablettes et smartphones supporte le partage sur les réseaux, l'ePub, le PDF et la lecture de livres illustrés. Les abonnés ont la possibilité de télécharger en local 10 ebooks par mois. "