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IFRI - La participation des personnes exilées: des pistes pour repenser l'int... - 0 views

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    La notion de participation n'est pas nouvelle. Elle a été largement étudiée dans le domaine de l'action sociale et de la lutte contre la pauvreté et est au cœur de nombreuses expérimentations. Comment appliquer cette notion de participation, telle qu'elle est décrite pour les personnes en situation de pauvreté, à des personnes exilées ? La participation des réfugiés et des migrants présente-t-elle des spécificités ? L'objectif de cette étude est de faire le point sur la question de la participation des réfugiés et des migrants qui est très souvent évoquée mais ne fait l'objet d'aucune étude systématique en France. Salariés, professionnels, bénévoles, militants, bénéficiaires de programmes investis dans leur animation, responsables associatifs, représentants de collectivités locales et d'institutions et créateurs d'associations ayant l'expérience de la migration ont été interrogés. Ils ont décrit les expériences de participation des réfugiés et des migrants à l'œuvre dans leurs structures, les motivations de celles et ceux qui les mettent en place et les difficultés rencontrées. Si la conviction de nombreuses structures (associations, collectifs, collectivités locales) est que la participation des personnes exilées est essentielle à la réussite des programmes et des politiques publiques, encore peu d'initiatives sont forgées avec elles et à partir de leur expertise. Les programmes d'accueil et d'intégration proposés aux nouveaux arrivants sont souvent pensés en amont, par des personnes qui n'ont pas l'expérience de la migration, sans associer les personnes exilées. La participation des personnes exilées connaît de nombreux freins et limites. Cette étude propose également de recenser des éléments méthodologiques sous la forme de conseils à destination des acteurs de terrain. Ces éléments permettront de dégager des pistes pour surmonter les difficultés rencontrées dans
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Fondation Jean-Jaurès - Et si l'on donnait sa chance à cette jeunesse qui rêv... - 0 views

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    "Est-il possible de développer une nouvelle approche des enjeux migratoires, fondée sur la réalité des parcours migratoires contemporains ? Étienne Longueville, bénévole dans un collectif de soutien aux réfugiés et migrants en Bretagne, fait des propositions à destination des pouvoirs publics pour des solutions humaines, justes et efficaces. Depuis près de trente ans, la doctrine Rocard dicte notre politique migratoire : « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde[1]. » Fin du débat[2]. Répété sans cesse, ce verdict traduit une paresse intellectuelle, comme si les logiciels de pensée étaient restés figés en 1990. Côté gouvernement, peut-on vouloir rendre la France attractive, lutter contre l'assignation, attirer les ambitieux et, dans le même temps, laisser aux portes de l'Europe des jeunes qui s'identifient à ce président français audacieux, qui brise les règles anciennes, au point de se désigner parfois entre eux comme « la génération Macron[3] » ? Côté opposition de gauche, peut-on vouloir régulariser les clandestins tout en étant opposé sur le principe à la liberté de circulation ? Peut-on se satisfaire du fait que le renouveau intellectuel sur les enjeux migratoires est porté par l'Église[4] plutôt que par les partis républicains ? Le projet de loi sur l'immigration prévue pour 2018 garde cette approche binaire consistant à distinguer « réfugiés » et « migrants économiques », en partant des raisons de la mise en mouvement plutôt que du désir d'intégration. Ainsi, le gouvernement veut doubler le temps de présence en centre de rétention, jusqu'à 90 jours, pour favoriser les départs[5]. Attention, spoiler : cela ne marchera pas, il en coûtera simplement plus cher au contribuable. La politique de répression migratoire constitue un puits sans fond, inefficace et inefficient. Elle encourage un système parallèle qui broie des hommes. Plus de 10 000 personnes sont mortes e
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Angleterre : la peine d'un violeur dépend de l'origine de sa victime | Causeur - 0 views

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    "Dans une décision sans précédent, la Cour criminelle de Londres a reconnu une nouvelle catégorie de préjudice : la perte de valeur sur le marché matrimonial. Les juges de la Couronne ont admis que deux très jeunes filles, victimes de viol, ont perdu de ce fait la perspective d'un bon mariage, ce qui constitue une circonstance aggravante… Les faits remontent à quelques années. Jamal Muhammed Raheem Ul Nasir, 31 ans, originaire du West Yorkshire, a été condamné fin 2014 par la Cour criminelle de Leeds à quatre et trois ans de prison ferme pour deux viols sur mineures de 9 et 14 ans. A peine revenu de la surprise d'un jugement aussi clément - quatre et trois ans pour viols et agressions sexuelles contre deux gamines !- on apprend avec stupeur que cette peine a été alourdie par une circonstance aggravante : les victimes étaient Asiatiques et leurs pères craignaient de ne plus pouvoir les marier correctement au sein de leur communauté. L'avocat de la défense a interjeté appel contre cette décision, mais la cour criminelle de Londres est venue confirmer hier la décision de première instance, invoquant une « honte particulière dans la communauté asiatique ». Du point de vue du Droit, cela veut dire que violer une gamine appartenant à une communauté dont la virginité de la mariée est une condition sine qua non d'un mariage « coûte » plus cher que de violer une jeune fille lambda. On croit rêver. Il est vrai qu'en France, il existe une aggravation de la peine pénale due au constat de l'intention raciste du crime. Mais ce n'est pas le cas en l'espèce. Le viol n'a pas été commis contre ces deux jeunes filles parce qu'elles étaient asiatiques. Malgré cela, la réparation pénale est plus importante. Alexandre Cuignache, avocat au barreau de Paris nous rassure : « En France, il est possible d'imaginer en droit civil des circonstances aggravantes du fait de la souffrance morale particulière de la communa
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10 propositions pour une immigration professionnelle favorable aux talentsLa ... - 0 views

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    "UN CONSTAT L'immigration en France est majoritairement familiale. Trop rare, l'immigration économique (9 % des entrées) est également trop faiblement qualifiée. Elle ne répond pas aux besoins de notre pays, alors que de nombreux secteurs recherchent des talents étrangers. La France n'a pas suffisamment joué sa carte dans la compétition internationale pour attirer des talents. Par défaut de gouvernance et par crainte de confondre l'immigration des talents avec l'immigration en général, elle est aujourd'hui à la traine par rapport à ses concurrents européens. LA FRANCE A BESOIN DE TALENTS ! Face à cela, la Boîte à idées formule 10 propositions pour une politique d'immigration professionnelle qui réponde réellement aux besoins économiques du pays. Cette politique permettra de donner la priorité aux talents et renforcer l'intégration par le travail. Avec ces propositions, la Boîte à idées s'engage en faveur de trois mesures phares : 1. Un pilotage renforcé de la politique d'immigration professionnelle, dans le cadre du vote annuel d'objectifs chiffrés par le Parlement en fonction des motifs d'admission et des catégories de titres de séjour. La gouvernance de cette nouvelle politique d'immigration professionnelle devra associer plus étroitement les acteurs de l'économie. 2. La création d'une Agence « France Talents », chargée d'une mission de promotion et d'attractivité à destination des talents internationaux. 3. La simplification radicale du système de titres de séjours, avec la mise en place d'un titre de séjour unique reposant sur un système à points, afin que le séjour des étrangers répondant à des compétences professionnelles recherchées soit encouragé. "
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Sénat - Rapport complet - Mission d'information sur le pacte européen sur la ... - 0 views

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    La création de l'espace de libre circulation par l'accord de Schengen a induit une gestion en commun par l'Union européenne de ses frontières extérieures, et l'a conduite à acquérir et développer une compétence en matière de politique migratoire et d'asile, partagée avec les États membres. Cependant, la crise migratoire de 2015-2016 a révélé une insuffisante coordination entre l'Union européenne et les États membres sur ces enjeux et provoqué une crise de confiance mutuelle. Forte de ce constat, la Commission européenne, le 23 septembre 2020, a présenté un projet de nouveau Pacte sur la migration et l'asile qui, dans le cadre d'une « approche globale » fondée sur un équilibre entre responsabilité et solidarité, tend, à titre principal : - à permettre un renforcement de la surveillance des frontières extérieures, avec l'introduction d'une procédure de « filtrage » et d'une procédure d'asile à la frontière ; -à mieux harmoniser les règles du droit d'asile européennes, en « toilettant » le règlement « Dublin III » qui définit l'État membre responsable de la prise en charge d'un demandeur d'asile, et en mettant en place un mécanisme de solidarité entre États membres pour la relocalisation des demandeurs d'asile ou le retour des migrants irréguliers ; - à améliorer l'effectivité des « retours » des migrants irréguliers dans leur pays d'origine. Toutefois, un an après sa présentation, et alors que de nouvelles tensions migratoires sont constatées aux portes de l'Union européenne (nouvelle hausse des flux de migrants irréguliers ; crise afghane ; « chantage migratoire » exercé par la Biélorussie), les négociations sur le volet législatif du projet de nouveau Pacte sont au ralenti : en effet, le Conseil de l'Union européenne reste divisé entre les États membres « de première entrée » des demandeurs d'asile (Grèce, Italie, Espagne, Malte), qui demandent une solidarité européenne renforcée, et
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Sénat - Synthèse - Mission d'information sur le pacte européen sur la migrati... - 0 views

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    La création de l'espace de libre circulation par l'accord de Schengen a induit une gestion en commun par l'Union européenne de ses frontières extérieures, et l'a conduite à acquérir et développer une compétence en matière de politique migratoire et d'asile, partagée avec les États membres. Cependant, la crise migratoire de 2015-2016 a révélé une insuffisante coordination entre l'Union européenne et les États membres sur ces enjeux et provoqué une crise de confiance mutuelle. Forte de ce constat, la Commission européenne, le 23 septembre 2020, a présenté un projet de nouveau Pacte sur la migration et l'asile qui, dans le cadre d'une « approche globale » fondée sur un équilibre entre responsabilité et solidarité, tend, à titre principal : - à permettre un renforcement de la surveillance des frontières extérieures, avec l'introduction d'une procédure de « filtrage » et d'une procédure d'asile à la frontière ; -à mieux harmoniser les règles du droit d'asile européennes, en « toilettant » le règlement « Dublin III » qui définit l'État membre responsable de la prise en charge d'un demandeur d'asile, et en mettant en place un mécanisme de solidarité entre États membres pour la relocalisation des demandeurs d'asile ou le retour des migrants irréguliers ; - à améliorer l'effectivité des « retours » des migrants irréguliers dans leur pays d'origine. Toutefois, un an après sa présentation, et alors que de nouvelles tensions migratoires sont constatées aux portes de l'Union européenne (nouvelle hausse des flux de migrants irréguliers ; crise afghane ; « chantage migratoire » exercé par la Biélorussie), les négociations sur le volet législatif du projet de nouveau Pacte sont au ralenti : en effet, le Conseil de l'Union européenne reste divisé entre les États membres « de première entrée » des demandeurs d'asile (Grèce, Italie, Espagne, Malte), qui demandent une solidarité européenne renforcée, et
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A Calais, les migrants entre rumeurs et solutions désespérées - L'Express - 0 views

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    "L'ouverture de nouvelles places d'hébergement en dur et l'affichage de fermeté du gouvernement ont permis de réduire la tension à Calais. Mais pour combien de temps ? Les dernières armoires sortent du camion et rejoignent sous une pluie battante la rangée de containers à équiper. A l'intérieur, douze lits, douze rangements et douze prises électriques. Les sanitaires et les salles communes sont un peu plus loin. Dans quelques heures, ce mardi 9 février, la commission de sécurité donnera son feu vert à l'ouverture de 750 nouvelles places d'accueil en dur pour les migrants de Calais. Ce Centre d'accueil provisoire (CAP), géré par l'association Vie active, propose déjà 750 places depuis novembre. Financé par l'Etat, il complète l'accueil de jour, ouvert début 2015, dans l'ancien centre de loisirs de Calais Jules Ferry et des places destinées aux femmes et aux enfants. Convaincre encore et toujours Installé au coeur de la jungle - il a fallu déplacer des cabanons et des installations de fortune pour libérer du terrain -, il vise à offrir des conditions décentes aux personnes les plus fragiles. Mais aussi à tenter de les convaincre que le passage en Grande-Bretagne n'est pas la seule solution. Mais dans la lande, rien n'est simple et la tension toujours vive. Ainsi, pour pénétrer dans l'espace sécurisé où sont posés les containers, les migrants doivent composer un code et donner l'empreinte de leur main. La mesure a vocation à ne pas laisser les passeurs prendre le contrôle du CAP. PUBLICITÉ inRead invented by Teads Très vite, pourtant, le bruit a couru qu'il s'agissait de relevés d'identité et d'empreintes digitales, que les migrants qui s'y rendraient seraient contraints de rester en France et devraient renoncer à leur rêve de Grande-Bretagne. Finalement, 700 personnes se sont laissé convaincre par l'association Vie active de rejoindre l'une des places de la première tranche, mais il a fallu argumenter encore et encore
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Défenseur des droits - Avis aux parlementaires - L'intégration compromise par... - 0 views

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    La politique d'intégration devant « favoriser l'accès des étrangers aux droits et services publics de droit commun », le Défenseur des droits, M. Jacques Toubon, a présenté diverses observations et recommandations lors de son audition par la mission relative à la politique d'intégration. L'essentiel de cette audition est présenté dans l'avis publié ci-après. Déjà, dans son rapport sur les droits fondamentaux des étrangers de mai 2016, le Défenseur des droits formulait de nombreuses recommandations visant à réduire l'écart creusé entre les droits proclamés et les droits effectifs reconnus aux étrangers. Plus d'un an après la publication de ce dernier, le Défenseur des droits est régulièrement saisi et interpellé à propos des droits trop fragiles accordés aux étrangers, fragilité compromettant les perspectives d'intégration. C'est pourquoi le Défenseur des droits estime dans ce nouvel avis qu'il est, notamment, nécessaire de mieux accueillir les demandeurs d'asile dans le but de favoriser leur intégration. Ainsi, il conviendrait de s'assurer de la pleine effectivité du droit à des conditions matérielles décentes en respectant le délai légal d'enregistrement des demandes d'asile et en facilitant l'accès aux structures d'hébergement d'urgence pour ces mêmes demandeurs d'asile. Par ailleurs, le travail étant un important facteur d'intégration, le Défenseur des droits recommande de favoriser l'accès à l'emploi et à la formation professionnelle en soulignant que l'égal accès au marché national du travail pour les réfugiés doit être respecté. Enfin, il est rappelé dans cet avis que le droit à la scolarisation fait parti des douze principaux droits de l'enfant et qu'il convient donc de veiller à l'intégration des enfants étrangers par la scolarisation. En conclusion de cet avis, le Défenseur des droits rappelle que la question de l'immigration doit être
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CESE- Avis - Parcours et politiques d'accueil des demandeur-euse-s d'asile da... - 0 views

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    Dans le contexte des crises qui frappent de nombreux pays des rives Sud et Est de la Méditerranée, les migrations forcées vers l'Union européenne (UE) ont connu un nouvel essor ces dernières années. En vertu de la Charte des droits fondamentaux de l'UE, les Etats membres se doivent de garantir le droit d'asile dans le respect du principe de non-refoulement. Pour s'assurer de l'accès effectif des demandeur.euse.s d'asile à leurs droits, il convient de distinguer les enjeux de la politique d'accueil de ceux de la politique migratoire. Le CESE a souhaité, à travers cet avis, mettre l'accent sur la nécessaire amélioration des conditions d'accueil des demandeur.euse.s d'asile dans l'UE. Au niveau européen, il souhaite une refonte du système de Dublin sur des bases plus respectueuses de la volonté des personnes. En outre, l'UE doit assumer toute la responsabilité de la gestion de ses frontières externes pour faire respecter le principe de non-refoulement. En France, l'organisation d'un véritable accueil initial, plus respectueux de la dignité des personnes, nécessite un changement de paradigme qui s'appuie sur la conception d'un accompagnement intégré des demandeur.euse.s d'asile tout au long de leur parcours.
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CESE- Synthèse - Parcours et politiques d'accueil des demandeur-euse-s d'asil... - 0 views

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    Dans le contexte des crises qui frappent de nombreux pays des rives Sud et Est de la Méditerranée, les migrations forcées vers l'Union européenne (UE) ont connu un nouvel essor ces dernières années. En vertu de la Charte des droits fondamentaux de l'UE, les Etats membres se doivent de garantir le droit d'asile dans le respect du principe de non-refoulement. Pour s'assurer de l'accès effectif des demandeur.euse.s d'asile à leurs droits, il convient de distinguer les enjeux de la politique d'accueil de ceux de la politique migratoire. Le CESE a souhaité, à travers cet avis, mettre l'accent sur la nécessaire amélioration des conditions d'accueil des demandeur.euse.s d'asile dans l'UE. Au niveau européen, il souhaite une refonte du système de Dublin sur des bases plus respectueuses de la volonté des personnes. En outre, l'UE doit assumer toute la responsabilité de la gestion de ses frontières externes pour faire respecter le principe de non-refoulement. En France, l'organisation d'un véritable accueil initial, plus respectueux de la dignité des personnes, nécessite un changement de paradigme qui s'appuie sur la conception d'un accompagnement intégré des demandeur.euse.s d'asile tout au long de leur parcours.
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Défenseur des droits - Hausse des placements d'enfants en centres de rétentio... - 0 views

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    Alors que la nuit dernière, au moins dix enfants (un nourrisson d'un mois, un autre de quatre mois, une fratrie de trois enfants de 3 mois, 3 et 6 ans et une fratrie de cinq enfants de 7, 9, 11, 16 et 17 ans) se trouvaient enfermés dans le centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a écrit ce jour au Premier ministre afin de l'alerter une nouvelle fois sur cette situation inacceptable (voir décision du 8 février 2018). La Présidente du comité des droits de l'enfant des Nations Unies, Renate WINTER, a récemment invité les Etats membres de l'Union européenne signataires de la Convention internationale des droits de l'enfant à proscrire la détention des enfants migrants, même en dernier recours. Depuis le 1er janvier 2018, 40 enfants, sans compter les enfants retenus à Mayotte, ont ainsi connu la douloureuse expérience de l'enfermement. En 2017, la France a enfermé, pour la seule métropole, 275 enfants dont de nombreux nourrissons, soit presque autant que durant les années 2012, 2013, 2014 et 2015 réunies. La place d'un enfant n'est pas dans un lieu d'enfermement, même organisé pour « accueillir » des familles, et ce quel que soit le comportement de ses parents ou leur situation administrative. L'impérieuse nécessité de protéger en toute hypothèse les droits et l'intérêt supérieur des enfants ne peut en aucun cas s'effacer devant des considérations liées aux choix de la politique migratoire. Le Défenseur des droits demande donc au gouvernement quelles suites il entend donner à sa demande d'interdire, en toutes circonstances, le placement de familles avec enfants en centre de rétention administrative.
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Retour sur photo - France Catholique - 0 views

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    "Faut-il revenir sur la photo insoutenable d'un petit garçon, Aylan Kurdi, qui a fait sans doute le tour de la Terre ? Il est possible qu'elle reste dans les annales à l'instar de certaines photos qui suffisent à illustrer une page d'histoire, telle celle de l'enfant du ghetto de Varsovie. Mais j'ai sous les yeux deux argumentations contradictoires, l'une émanant d'un sociologue que j'estime beaucoup, Jean-Pierre Le Goff interrogé par Le Figaro, l'autre de Benoît Hopquin qui explique dans Le Monde, pourquoi son journal a décidé de publier la photo à la une. Nous nous trouvons devant deux logiques contradictoires qu'il est intéressant de mettre en vis-à-vis. D'un côté, Jean-Pierre Le Goff proteste contre un chantage émotionnel qui « suscite moins une prise de conscience - qui suppose précisément la capacité d'un recul réflexif - qu'un sentiment d'impuissance et de culpabilité malsaine ». De l'autre, Benoît Hopquin démontre exactement la thèse inverse. Il s'agirait de réveiller la conscience d'une France résolument sourde aux réalités tragiques et ne voulant rien voir de la détresse « de ces gamins et ces gamines ballotés sur les routes de l'exode, ces corps exténués, traînés par leurs parents, ces minuscules tas dormant à même le sol d'une gare ou le fond d'un bateau ». J'avoue qu'entre les deux interprétations je balance, sans être sûr de trouver le juste équilibre. Oui, il est dangereux de jouer sur l'émotionnel pur. Oui, il est périlleux de jouer sur la corde de la culpabilisation. Qui est coupable dans la mort du petit garçon ? Mais par ailleurs, il est parfois nécessaire de frapper un grand coup, non pour manipuler les esprits, mais les éveiller. Les éveiller en suscitant une réflexion. Je crains qu'une nouvelle fois on aboutisse au face-à-face des incompréhensions et des reproches mutuels. Reste l'hypothèse d'un débat public où l'on pourrait repren
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Diocèse de Strasbourg - Homélie de la messe pour la France - Mgr Ravel - 8 ju... - 0 views

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    Parlons de la France, de l'Europe et des migrants. Il n'est plus possible de parler de la France sans parler de l'Europe. Et il est tout à fait impossible de parler de l'Europe sans parler de la France. Enfin, comment parler sérieusement de l'Europe et de la France sans parler des migrants et des flux migratoires actuels et à venir ? Les migrants seront-ils un levier pour une Europe nouvelle où les nations se renforcent en s'unissant pour les intégrer ? Ou bien, les migrants seront-ils une peau de banane pour le vieux monde, la cause probable de son explosion et la fin des nations qui le composent ?
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Assemblée nationale - Projet de loi pour une immigration maîtrisée et un droi... - 0 views

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    Texte initial Déposé le 21 février 2018
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Harris Interactive - Le regard des Français sur le droit de vote des résident... - 0 views

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    "Que retenir de cette enquête ? - Une fois informés que les étrangers des pays de l'Union Européenne résidant en France ont le droit de vote aux élections municipales et européennes, 56% des Français se déclarent favorables à l'extension de ce droit aux étrangers non-membres de l'Union Européenne vivant dans le pays. - Ce chiffre reflète une nouvelle hausse (+2 points) par rapport à la dernière mesure réalisée en 2016, poursuivant la dynamique observée depuis 2015, sans pour autant retrouver le niveau historique atteint en 2011. Pour rappel, celui-ci était de 59% de Français favorables, soit la proportion la plus élevée recueillie depuis le début de ce baromètre en 1994. - Symétriquement, les Français sont également moins nombreux à être défavorables au droit de vote des étrangers (39%, -3 points par rapport à 2016). Les opinions semblent structurées, la part de personnes ne se prononçant pas est plutôt stable (5% en 2017, soit 1 point de plus qu'en 2016). - Dans le détail, le soutien à l'extension du droit de vote des résidents étrangers aux élections locales progresse parmi presque toutes les catégories de population et tout particulièrement parmi les jeunes - qui s'y montraient déjà plus favorables que la moyenne en 2016 (73%, +9 points) - mais aussi parmi les personnes âgées - qui expriment un regard plus mitigé (49%, +8 points)."
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Immigration : les conséquences néfastes de l'affaire Leonarda - 0 views

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    "evenant sur le système de traitement des quelque 60.000 demandeurs de statut de réfugié en France chaque année, les rédacteurs de la synthèse des préfets du 25 octobre 2013 assurent que le cas Leonarda «a permis de mettre en lumière une nouvelle fois les difficultés du système d'asile: les centres d'accueil des demandeurs (Cada) sont saturés par des déboutés du droit d'asile difficilement expulsables, ce qui nécessite de loger les nouveaux demandeurs dans l'hébergement d'urgence de droit commun, également saturé alors que la saison hivernale n'a pas encore commencé». La Place Beauvau met en avant dans ses écrits le témoignage du préfet de Savoie, qui «résume bien la situation, lorsqu'il explique que "pour continuer à accueillir des demandeurs d'asile, il est indispensable de parvenir à reconduire les déboutés"». Pour l'heure, un vœu pieux, sachant que 90% des déboutés au moins restent en France après avoir épuisé toutes les voies de recours."
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Mission de France - TROIS MILLIARDS DE MARINS - 0 views

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    "Voilà vingt ans que je fais le même sermon, chaque fois que je dis la messe sur un bateau ; ce n'est pas par paresse, mais par essence. Ce que je leur dis, à ces pratiquants d'un seul jour : « Vous voulez être bons chrétiens ? La voie est limpide, à défaut d'être facile : chaque fois que vous faites au mieux votre boulot de marins, à la machine, sur le pont, à la passerelle, alors vous êtes les meilleurs chrétiens du monde, même à mille kilomètres de toute église. Il y va du salut de tous les marins du bateau (solidarité obligatoire à bord) ». Ce Jeudi Saint, fête de l'eucharistie, l'évangile de la messe ne parle pas d'eucharistie, mais de lavement des pieds, en lieu et place d'eucharistie. Ce n'est pas un hasard ni un oubli de Jean : le service des sœurs et des frères a pleine valeur eucharistique. Et aujourd'hui plus que jamais, le peu que nous faisons, les quelques signes d'amitié que nous donnons, dans le fond de notre confinement, depuis notre balcon ou grâce au téléphone, hors de toute église, ont pleine et totale valeur eucharistique. Le coronavirus est une très mauvaise nouvelle. Mais découvrir que nous sommes trois milliards de marins sur terre, qui ont en partage l'humble service de leurs sœurs et de leur frères, je crois que c'est une bonne nouvelle."
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L'immigration n'est pas un sujet tabou ! - Nouvelles de France Portail libéra... - 0 views

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    "Dans « Les Yeux Grands Fermés », Michèle Tribalat avait pointé du doigt l'obstacle majeur qui entrave une réflexion politique sérieuse sur la question de l'immigration. « L' a priori idéologique est déterminant dans la manière d'aborder tout ce qui se rapporte à l'immigration en France », écrivait-elle. On se trouve confronté à une situation caractéristique du totalitarisme où l'idéologie s'impose à la science. L'obsession antiraciste pourchasse les pensées dangereuses à ses yeux, interdit les recherches et la saisie d'informations qui risqueraient de les conforter. Le compte des immigrés est suspect dans ses motivations, disparate dans ses méthodes. En l'absence d'un registre national, et depuis l'abandon des recensements exhaustifs, les chiffres sont douteux. Par exemple, entre 2003 et 2008, l'Insee a dû réviser à trois reprises son estimation du solde migratoire entre 1999 et 2005, passant de 275 000 à 620000. Les calculs des différents organismes, de l'Insee à l'Ined, en passant par le Ministère de l'Intérieur ou le HCI n'aboutissent pas aux mêmes résultats. Surtout, l'immigration n'est pas analysée avec une précision suffisante qui tiendrait compte de ce qu'écrit la sociologue, la scientifique Michèle Tribalat : « l'immigration pensée globalement, ça n'existe pas. Ce qui existe, c'est de l'immigration selon tel ou tel canal, de personnes ayant des caractéristiques précises ». Les réticences voire les interdits qui pèsent sur cette question empêchent de la traiter et de la résoudre."
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Calais, 17 ans d'impuissance de l'Etat en France - Nouvelles de France Portai... - 0 views

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    "L'impuissance de l'Etat en France, l'impuissance de l'Europe dans le monde peuvent se résumer en seul mot : Calais. Le nom de cette ville, qui est le port de transit terrestre et maritime principal pour le Royaume-Uni, symbolise à lui seul l'incapacité des Etats européens, et de la France en particulier, de maîtriser les flux migratoires sur leur territoire, d'empêcher l'immigration illégale, et d'assurer la sécurité, en l'occurrence des habitants et des transporteurs. "
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1,38 milliard d'euros : le coût de l'immigration irrégulière pour la France e... - 0 views

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    "1 million de migrants seraient entrés de façon irrégulière en Europe en 2015 selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). L'association Contribuables Associés a souhaité estimer le montant des migrations méditerranéennes pour la France et les autres pays d'accueil européens. Elle a confié ce travail à Jean-Paul Gourévitch, spécialiste des migrations. Dans la 34e étude de Contribuables Associés, l'auteur des « Migrations pour les Nuls » (Editions First, 2014), rédacteur du rapport sur les migrations subsahariennes adoptée par le Conseil de l'Europe en avril 2008, dresse un panorama complet de l'évolution des flux migratoires en 2015 en Europe."
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