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"Avec 670 000 salariés en équivalent temps plein en 2011, les entreprises agroalimentaires rassemblent 5 % des salariés et réalisent 9 % du chiffre d'affaires et 12 % des exportations des entreprises françaises non financières. Les industries agroalimentaires (IAA) rassemblent 56 % des salariés, le commerce de gros de produits agroalimentaires 24 %, et l'artisanat commercial (charcuterie et boulangerie-pâtisserie) 20 %. 41 % de l'emploi des IAA se situe dans la transformation de la viande ou la fabrication de produits laitiers. Trois régions concentrent le tiers de l'emploi des établissements agroalimentaires : la Bretagne, les Pays de Loire et l'Ile de France. En Poitou-Charentes, près de trois quart des salariés travaillent dans l'IAA, le quart restant de l'effectif, dans le commerce de gros agroalimentaire."

Le réseau des Carif-Oref a réalisé un tableau de bord sectoriel interrégional portant sur le secteur agroalimentaire. Un grand nombre d'indicateurs statistiques illustrés et commentés regroupés en quatre grandes thématiques y sont présentés et territorialisés : - Economie et emploi - Evolutions - Ressources humaines (marché du travail (demande d'emploi et dynamiques de recrutement).   Ce tableau de bord est le fruit d'une réflexion avec les représentants de la filière des industries alimentaires et de l'alimentation de détail, via l'Observatoire des métiers des Industries Alimentaires, OBSERVIA et l'OPCA des branches de l'Industrie Alimentaire, de la Coopération Agricole et de l'Alimentation en détail, OPCALIM. Le Tableau de bord sectoriel interrégional possède un double intérêt : En tant qu'apport d'informations interrégionales sur le secteur agroalimentaire En tant que document pédagogique sur l'intérêt d'un croisement secteur/branche professionnelle (le tableau de bord comprend une note méthodologique dans ce sens)

Tous les deux ans, le ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt produit, à l'occasion du Salon International de l'Alimentation, un état des lieux de l'industrie agroalimentaire française. Découvrez le Panorama des industries agroalimentaires 2016.

Le secteur agroalimentaire est un pilier incontournable de l'économie française, tant en termes d'emplois, de chiffre d'affaires, que de présence de ses entreprises sur le territoire. Mais qu'est-ce que réellement l'agroalimentaire ? Quelles sont les filières qui recrutent le plus ? Dans quelles régions ? Décryptage d'un univers professionnel méconnu, trop souvent à l'origine de clichés, et qui pourtant recrute.

L'industrie agroalimentaire (IAA) est le premier secteur industriel français devant l'automobile, la mécanique, la pharmacie. Et pourtant, c'est un secteur qui peine à recruter ! L'Association Régionale des Industries Agroalimentaires (ARIA) Île-de-France organisait à la Cité des métiers du Val-de-Marne une rencontre avec des professionnels. Le Fongecif était présent. L'occasion pour nous de revenir sur l'emploi, les métiers et les formations dans ce secteur d'activité peu connu au final du grand public.

"L'industrie agroalimentaire qui a déjà perdu 5000 emplois en 2012 pourrait en perdre tout autant en 2013. Face à ces prévisions pessimistes, le ministre délégué à l'Agroalimentaire Guillaume Garot a assuré qu'en 2013 il mettrait "le turbo sur l'emploi". "

Une publication de l'Insee montre que dans le secteur agroalimentaire, le commerce de gros et l'artisanat commercial occupent une place plus importante en Ile-de-France qu'en province.

L'activité agroalimentaire représente en Île-de-France un secteur économique loind'être négligeable contrairement aux idées reçues: la filière alimentaire dans son ensemble, y compris l'artisanat, le commerce de gros et de détail et la restauration, comprend en effet en Île-de-France plus de 42 000 établissements et emploie près de420 000 salariés, à comparer aux 6 millions d'emplois de la région Île-de-France soit 7 % des emplois

"Avec près de 16 000 emplois, l'industrie agroalimentaire représente le premier secteur industriel de Poitou Charentes, mais souffre d'une faible attractivité des métiers et des formations. "

Vous êtes prêts à relever le défi de nourrir 8 milliards d'hommes en 2025 ? Alors, les métiers de l'agroalimentaire, mal connus, sont pour vous. Nos experts vous conseillent.

"Un décret institue les CPC communes à plusieurs ministères chargées d'émettre des avis sur les projets de création, de révision ou de suppression de diplômes et titres à finalité professionnelle délivrés au nom de l'Etat : Agriculture, agroalimentaire et aménagement des espaces / Arts, spectacles et médias / Cohésion sociale et santé / Commerce / Construction / Industrie / Mer et navigation intérieure / Mobilité et logistique / Services aux entreprises / Services et produits de consommation / Sport et animation."

Les métiers liés à la chaîne alimentaire, accessibles avec ou sans diplômes, souffrent d'un déficit d'image alors même qu'ils sont "en tension" et qu'ils peuvent permettre des évolutions de carrière intéressantes, jusqu'à la création ou la reprise d'entreprise. Certains de ces métiers en évolution requièrent de nouvelles compétences. Petit tour d'horizon des métiers de la chaîne alimentaire.

Voilà un secteur en pleine santé, et dont pourtant les jeunes se détournent. L'agro-alimentaire va recruter 10.000 personnes cette année, 12.000 l'an prochain. Tous les métiers sont concernés par ces embauches. C'est la production qui fournit le gros des emplois : des techniciens et des opérateurs de plus en plus qualifiés pour piloter des procédés de fabrication de plus en plus automatisés. C'est logique, il faut des gens pour assurer la maintenance de ces systèmes. On a aussi besoin de logisticiens pour le transport et le stockage des marchandises. De techniciens et d'ingénieurs qualité, qui maîtrisent tous les rouages de la fabrication, des matières premières aux produits finis. Et puis bien sûr des commerciaux, très prisés dans cette filière.

En ce moment même, il faut 5.000 boulangers en France et Pôle Emploi dit que la moitié de ces recrutements sont difficiles. D'ici 2022, ça ne va pas s'arranger : 52.000 boulangers vont partir à la retraite, et il y aura 66.000 postes à pourvoir. Les jeunes se détournent de ce métier. Ils lui préfèrent la pâtisserie.

Le secteur de la boucherie compte créer 5.000 postes d'ici six ans. Le métier peine pourtant à séduire de nouvelles recrues.

En 2016, l'Apec a étudié les difficultés de recrutement de cadres en production industrielle dans le secteur de l'agroalimentaire, présent principalement dans 4 régions : la Bretagne, les Pays-de-Loire, Rhône-Alpes et l'Île-de-France.

Après notre focus sur le Food Truck Station hier, zoom aujourd'hui sur le parcours pour devenir food-trucker. Gomet' y répond ici. C'est notre épisode 2 de cette série consacrée à la tendance des food-trucks.

Paul Fabre est le président de l'Interprofession des vins du Sud-Ouest, qui couvre un territoire à cheval sur la région Midi-Pyrénées et Aquitaine. Soit le quatrième vignoble de France. Un domaine qui offre de belles opportunités de carrière… à condition de se former.

Plus de 90 000 personnes ont été recrutées dans le secteur alimentaire en 2016, dont plus de la moitié de jeunes. Une dynamique qui se confirme en 2017 avec des perspectives favorables à la création d'emploi. Pourtant le secteur peine à attirer les candidats.

Le secteur de la boucherie artisanale affiche un dynamisme plus prononcé qu'auparavant et un regain d'attractivité. Malgré des ventes en recul de 1,5 % en 2016, le contexte est structurellement favorable, les clients ayant aujourd'hui un niveau d'exigence plus élevé en ce qui concerne la qualité des produits, leur traçabilité, le conseil... Les établissements implantés dans les centres-villes et les gros bourgs ruraux sont plus optimistes que ceux des quartiers périphériques et des petits villages. Les clients sont davantage attirés par les bouchers ayant une capacité à innover, à les surprendre et à communiquer sur leur offre commerciale. Les nouveaux arrivants dans la profession (dont environ 1 500 personnes en reconversion professionnelle) réinventent donc le métier et sont autant de repreneurs potentiels pour les 6 300 commerces qui seront à reprendre dans 10 ans.