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Découvrez notre dossier spécial MOOC : qu'est ce qu'un MOOC ? Où trouver ces cours en ligne ouvert à tous ? Témoignage : j'ai suivi mon 1er MOOC. Quels impacts dans le champ de la formation ?

Des Mooc diplômants, des Mooc payants, des Mooc pour entreprises... Toujours à la recherche du bon business model, les plateformes américaines de Mooc se diversifient. Tour d'horizon des principales tendances là où tout a commencé, en amont de la Learning expedition EducPros dans la Silicon Valley, début novembre 2015.

"Les signes orthographiques, l'orthographe lexicale, l'orthographe grammaticale, la conjugaison : telles sont les 4 parties du Mooc de remédiation en orthographe proposé par l'université de Caen Normandie via la plateforme en ligne Fun Mooc, annonce l'université normande le 14/09/2018. Le Mooc aborde les notions élémentaires les plus problématiques de l'orthographe française, sur la base d'une observation statistique des fautes les plus récurrentes dans les pratiques écrites de communication. Une part importante du Mooc est dédiée à la conjugaison verbale."

"À ce jour, trente-huit Mooc sont hébergés sur la plateforme France Université numérique (FUN) lancée en octobre 2013 par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (aujourd'hui, secrétariat d'État). Beau succès pour ces cours en ligne au point que certains évoquent déjà une "moocmania" hexagonale, alors que d'autres, plus critiques, reprochent à ces massive open online courses [1] de n'être, finalement, que la transposition sur écran de cours magistraux classiques ("xMooc" ou "Mooc transmissifs") et plaident pour un modèle plus participatif ("cMooc" pour "Mooc connectivistes") qui verraient le savoir provenir des apprenants eux-mêmes."

Le marché des MOOC connaît depuis cinq ans une croissance exponentielle. Leur nombre est passé d'une dizaine en 2011 à plus de 4000 aujourd'hui. Un marché dominé pour l'heure par les plateformes américaines. La France ne représente que 7,5 % de l'offre globale de MOOC, avec une caractéristique particulière marquée par la prééminence d'une plateforme publique offrant un accès gratuit aux MOOC.  France Stratégie formule quelques recommandations pour que la France puisse jouer les outsiders dans ce contexte. Sa note d'analyse se concentre sur la diversité des plateformes de MOOC du point de vue de leurs statuts et de leurs modèles économiques et pédagogiques.

Lancés en janvier 2014, les MOOCs ont connu un véritable succès. Aujourd'hui, ce sont une soixantaine de MOOCs développés par les universités et écoles françaises qui sont suivis par plus de 400 000 étudiants, salariés, personnes désireuses d'approfondir leurs connaissances dans des domaines très variés : philosophie, histoire, géographie, santé, environnement, droit, management et entrepreneuriat, pédagogie du numérique avec notamment le MOOC "enseigner avec le numérique"

Le marché des MOOC connaît depuis cinq ans une croissance exponentielle. Leur nombre est passé d'une dizaine en 2011 à plus de 4000 aujourd'hui. Un marché dominé pour l'heure par les plateformes américaines. La France ne représente que 7,5 % de l'offre globale de MOOC, avec une caractéristique particulière marquée par la prééminence d'une plateforme publique offrant un accès gratuit aux MOOC. France Stratégie formule quelques recommandations pour que la France puisse jouer les outsiders dans ce contexte.

Pour faciliter l'insertion sociale des migrants, réfugiés et demandeurs d'asile accueillis dans ses centres (1 345 depuis octobre 2015), l'Afpa, Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes, lance un MOOC Français Langue Étrangère (FLE). Ce cours gratuit en ligne et ouvert à tous, permettra de s'initier au français ainsi qu'aux valeurs républicaines et de laïcité. Seul MOOC de premier niveau dont une partie est traduite en quatre langues (anglais, arabe, dari et pachto), il sera proposé aux associations et organismes qui soutiennent et accompagnent ces personnes. Il pourra également être utilisé par tout citoyen résidant à l'étranger désireux d'apprendre le français.

"Le 16 janvier 2014 marquera le signal du départ pour les huit premiers Moocs [1] français hébergés sur la plateforme France Université Numérique (« Fun ») inaugurée par la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Geneviève Fioraso en octobre dernier [2]. D'ici trois semaines, 18 Moocs auront démarré. Au total, ils seront 25 en ligne pour l'année 2014. Selon les calculs du ministère, 88 000 personnes (étudiants, lycéens, salariés, demandeurs d'emploi, etc.) se sont inscrites, entre octobre et décembre 2013, aux 25 Massives open online courses qu'héberge aujourd'hui la plateforme gouvernementale. Et parmi eux, certains comptent déjà un nombre d'inscriptions plus qu'honorable : ainsi, le Cnam compte 14 000 inscrits à son cours Du manager au leader. Quant à Philosophie et modes de vie (Paris-Ouest Nanterre La Défense) et Espace mondial (Sciences-Po paris), ils avoisinent chacun les 5000 e-étudiants. 88 000 étudiants dont 86 % sont situés en France, 7 % en Afrique et 5 % sur le continent américain."

nciennement SiteDuZéro, site qui se voulait participatif et gratuit. Les membres étaient animés par l'envie de partager leurs connaissances, surtout dans le domaine de la bureautique, l'informatique, le développement...Site progressivement reconnu comme une plateforme d'apprentissage de qualité et d'entraide entre développeurs et informaticiens. En 2013, le site prend un tournant et devient l'entreprise OpenClassrooms.  Les Moocs proposés sont élaborés par l'équipe dirigeante elle-même et les membres du site. Les Moocs proposés sont gratuits pour tout internaute qui crée un compte sur le site. Cette gratuité est le "produit d'appel", car des services supplémentaires, payants, sont proposés : "Premium" et "Premium plus". A quelle gratuité les demandeurs d'emploi auront-ils accès ? Actuellement ils ont déjà la possibilité, comme tout internaute, d'accéder gratuitement aux Moocs proposés par OpencClassrooms, le service supplémentaire, payant, qui sera pris en charge par l'Etat est le service " Premium".

Intégrer les cours en ligne à la réforme de la formation professionnelle nécessite de nombreux aménagements pour garantir la fiabilité et la qualité des Moocs, et leur business model.

"À en croire le dernier baromètre de l'économie numérique de juin 2014, 77 % des Français n'ont jamais entendu parler des Mooc, ces Massive Open Online Courses, particulièrement médiatisés en France depuis 2013 et la mise en ligne de la plateforme France Université Numérique (FUN) sous la houlette du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. « Il faut l'avouer : les Mooc demeurent encore des Ovni pour le grand public », avouait Charles Juster, le directeur de la communication de Médiamétrie, l'institut à l'origine de cette consultation en introduction du colloque "Le numérique pour enseigner autrement" organisé par l'université Paris-Dauphine, les 27 et 28 juin 2014. A contrario, toutefois, près de 80 % des mille internautes interrogés par les sondeurs avouaient connaître l'existence du e-learning et apprécier les possibilités ouvertes par le digital en termes d'éducation et de formation."

Loin de signer « la fin de l'université telle que nous la connaissons », de devenir le levier (numérique) de sa démocratisation ou de son uberisation, les MOOC pourraient bien préfigurer la formation professionnelle de demain. Le marché des MOOC connaît depuis cinq ans une croissance exponentielle. Un marché prometteur dominé pour l'heure par les plateformes américaines mais sur lequel la France pourrait jouer les outsiders…

Comment aider les étudiants à rester assidus jusqu'à la fin du Mooc ? Pour la start-up californienne NovoEd, la solution réside dans le Mooc collaboratif, où les étudiants travaillent sur des projets liés au cours, même s'ils ne se trouvent pas dans la même ville ou le même pays.

"Proposé par Actalians, un Mooc « Devenez soignant auprès de nos aînés : un métier d'avenir » se tient jusqu'au 24 juin 2018 sur la plateforme nationale France Université Numérique (possibilité de s'inscrire jusqu'au 22 juin). Ce Mooc permettra aux personnes intéressées de découvrir les métiers du grand âge et plus particulièrement ceux d'aide-soignant (AS) et d'accompagnant éducatif et social (AES), au sein d'un Etablissement d'hébergement des personnes âgées dépendantes (EHPAD)."

Sally-Ann Moore, fondatrice et directrice générale d'une série de conférences et expositions dédiées à l'e-learning, est revenue à l'occasion d'une web conférence du FFFOD le 18 avril [2] sur les tendances 2017 de l'e-learning. Selon Sally-Ann Moore, si 10 % seulement des entreprises françaises ont recours à l'e-learning, il évolue rapidement, avec de grandes tendances : la gamification et le succès des Moocs. La gamification (une méthode), qu'il ne faut pas confondre avec les serious games (un produit), permet de fidéliser les utilisateurs, à l'aide de concours, de systèmes de points ou de votes. Les Moocs quant à eux s'avèrent adaptés à l'offre de certification, comme le prouve le Mooc CAP pâtisserie qui a séduit près de 160 000 personnes.

L'Université Jean Moulin Lyon 3 lancera le 23 février son premier MOOC consacré à la « cartographie des processus métiers ». Véritable introduction à la cartographie des processus métiers au sein d'une organisation, ce programme professionnalisant a pour objectif de permettre aux « apprenants » d'acquérir des connaissances, des compétences et une méthode visant à formaliser les interactions entre différents services, afin de mieux comprendre toute la dimension transversale des fonctions d'une organisation (entreprise, institution, administration…).

Les MOOC sont désormais bien installés. On peut faire l'hypothèse que les comportements des apprenants ont évolué et que leurs discours sur leurs intentions par rapport à ce dispositif de formation se sont affinées. Pour le découvrir, j'ai souhaité réaliser une série d'entretiens semi directifs.

Avec 3,4 millions d'inscrits et 330 Mooc hébergés, FUN (France université numérique) s'est fait une place dans le paysage des plates-formes francophones de formation en ligne. À l'occasion de ses quatre ans, reportage au sein de la structure publique qui accompagne au quotidien les établissements dans leur transformation numérique.

Initiés en 2008 par deux chercheurs canadiens, les Mooc (Massive open online courses) n'ont pas tenu leur promesse de démocratisation des connaissances de l'enseignement supérieur français. Mais ils gardent tout leur intérêt pour renouveler l'approche pédagogique des formations initiales et ouvrir de nouveaux horizons à la formation professionnelle.

"Initiés en 2008 par deux chercheurs canadiens, les Mooc (Massive open online courses) n'ont pas tenu leur promesse de démocratisation des connaissances de l'enseignement supérieur français. Mais ils gardent tout leur intérêt pour renouveler l'approche pédagogique des formations initiales et ouvrir de nouveaux horizons à la formation professionnelle."